• Belgique - Hainaut

    • Cliquez sur l'image pour accéder à l'album    édification par l'essor de la ville
    •     construit en : Par des archives privées, nous pouvons affirmer qu'en 1815, lors du passage de Napoléon à Marcinelle, la maison communale occupait une chambre contiguë au café faisant partie de la ferme Cordier Isidore, maison portant actuellement le n° 43, de la rue de l'Ange, et appartenant toujours aux descendants de Cordier (source). Première maison communale en 1854 de style néoclassique à proximité immédiate de l'Eglise Saint-Martin (du XIIe siècle). Des incendies en 1936 et en 1943 ravagent partiellement l'hôtel de ville ; en 1944, une bombe anglaise anéantit l'édifice... En 1946, le conseil communal de Marcinelle décide la construction d'un nouvel Hôtel de Ville (source). La construction de nouvel Hôtel de Ville dure de 1950 à 1963.
    •     architecte : Joseph André (et l'ingénieur M. Henry)
    •     style : Moderniste
    •     matières : briques rouge clair et marbre
    •     hauteur : 36,5 m (5 étages)
    •     lieu : Hôtel de Ville - Avenue Eugène Mascaux, 100 - 6001 Marcinelle (Charleroi, proche du parc de la Résistance)
    •     renferme : bureaux communaux (annexe, maisons citoyennes)
    •     visitable : non
    •     girouette : antenne paratonnerre
    •     légende / anecdote :
      •     Marcinelle est la ville de naissance de Jules Destrée (1863-1936), homme politique belge, docteur en droit. Bourgeois humaniste, les procès consécutifs aux grèves de 1886 vont déterminer son engagement au Parti ouvrier belge, l'ancêtre du parti socialiste. Il est célèbre pour sa Lettre au Roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre adressée en 1912 et qui dit « Sire (...) Vous régnez sur deux peuples. Il y a en Belgique, des Wallons et des Flamands ; il n'y a pas de Belges. » Il est élu conseiller communal à Marcinelle en 1904, puis échevin de l'instruction publique, fi crée l'université populaire de Marcinelle, qui durera jusqu'en 1914. Son buste se trouve sur la Grand'Place.
      •     Après la Seconde Guerre mondiale, en 1946, l'architecte Joseph André propose un nouveau projet pour le nouveau site choisi par le conseil municipal. En face de l'avenue Mascaux et à côté du parc de la Résistance. La nouvelle proposition n'a pas été entièrement acceptée par le conseil municipal, qui a quand même préféré le site original. Ce choix a également été soutenu par l'architecte et urbaniste Maurice Pirsoul, qui en a vu l'opportunité pour réaménager l'espace de la place communale. L'urbaniste propose un espace civique piétonnier, s'articulant entre les différentes activités de l'hôtel de ville et de l'église. La proposition sera trop coûteuse pour les expropriations et la proximité de l'église Saint-Martin pose un conflit monumental avec le beffroi. (source) L'église Saint-Martin est située au bout de l'Avenue Eugène Mascaux, Rue de l'Ange, sur la Grand'Place (ancien pachis dit du Curé) réaménagée en 2003. Une autre grande avenue de Marcinelle porte le nom de Paul Pastur (son buste est dans le parc de la Résistance), homme politique belge,  Député permanent de la province de Hainaut, il est le fondateur de l'enseignement provincial du Hainaut. L'urne funéraire repose à côté de celle de Jules Destrée, décédé en janvier 1936 ; sur le caveau sont gravés ces mots : « Les familles Pastur et Destrée, unies dans la vie, réunies dans la mort. »
      •     Joseph André, né à Marbais le 21 janvier 1885 et mort à Charleroi le 21 janvier 1969, est un architecte belge, actif essentiellement à Charleroi (Belgique) et ses environs. Il est l'auteur entre autres à Charleroi du Coliseum, du Siège régional de Fabrimétal, du Palais des Expositions et du Palais des Beaux-Arts, du Conservatoire Arthur Grumiaux et reprend le chantier de l'Hôtel de ville de Charleroi.
      •     L'ancienne appellation de l'Avenue Eugène Mascaux (ancien bourgmestre de Narcienelle de 1907 à 1934) était la Route de Beaumont construite en 1833, et renommée en 1934.
      •     Cette section au Sud de la ville de Charleroi est connue pour sa pauvreté. Les affaires de moeurs font la une des journaux, à commencer par l'accident du bois du Cazier le 8 août 1956 où 262 mineurs ont perdu la vie. C'est la commune de résidence et de la lugubre cachette de Marc Dutroux. En 2012, la concierge de l'Hôtel de Ville a tiré au moins un coup de feu en direction de son ex-amant.
      •     Plus réjouissant, en bande dessinée, l'École de Marcinelle est le surnom de l'équipe de dessinateurs affiliés au « Journal de Spirou », fondé à Marcinelle par Jean Dupuis en 1938, et dont fit partie Peyo (Les Schtroumpfs), Morris (Lucky Luke), Franquin (Spirou et Fantasio, Gaston...) et d'autres.

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  • Binche

    • édification par le développement économique de la cité (à deux pas de la « chaussée Brunehaut », la Via Belgica, qui reliait dans l’Antiquité Bavay à Cologne) et à l’émergence des libertés communales données au XIIe siècle par Yolande de Gueldre (env. 1090-1131), veuve de Baudouin III de Hainaut ; leur fils, Baudouin IV de Hainaut dit « Baudouin l'édificateur » ou « Baudouin le bâtisseur » fait honneur à son nom en fortifiant la ville (élargit au XIVe siècle à sa taille actuelle). Binche est une des premières villes du Hainaut à jouir de franchises municipales.
    • construit en :
      • XIIIe siècle : pour la base originelle, la boucheri (la rue longeant à droite l'Hôtel de Ville se nomme toujours la Rue des Boucheries), avec à l'étage la maison dou bourc ou loge delle ville, le beffroi servait alors de poste de guet qui surmonte l’édifice qui servait auparavant de halle, de boucherie communale et de lieu de réunion du magistrat
      • XIVe siècle : ajout des 3 arcades gothiques
      • 1545 : Charles Quint donne son château à sa soeur Marie de Hongrie
      • 1554 : l'Hôtel de Ville est incendié par les troupes françaises d’Henri II, suit une restauration par Jacques Du Brœucq ou Jacques Dubreuil
      • 1735 : style néo-classique par un décor de stuc et de plâtre de l'architecte Laurent-Benoît Dewez sur la façade rehaussée ce qui engonce le beffroi dans la toiture, à l'intérieur ajout de faux plafonds
      • 1825 : statut de ville par le roi
      • 1856 : le beffroi qui risque de s'effondrer est voué à la démolition, l'hôtel de ville et son beffroi nous sont parvenus grâce à l'opiniâtreté de la Commission royale des Monuments et Sites, relayée par le bourgmestre Derbaix qui suscitera une restauration profonde en 1896
      • 1896 : on retire les décors de Dewez, des cartouches sont apposés sur la façade (celle de Charles-Quint, de Marie de Hongrie et de la ville de Binche ainsi que le monogramme de Marie de Hongrie), rénovation sous la direction de l’architecte Langerock, avec la collaboration de l’historien Ernest Matthieu
      • 1949 : restauration de l'intérieur avec peinture de Suzanne Pletinckx, artiste binchoise, à l'occasion du 400ème anniversaire des Fêtes de 1549 (visite à Binche de Charles Quint)
    • architecte : Jacques Du Brœucq (env. 1505-1584), architecte montois, pour la restauration après l'incendie de 1554
    • style : gothique (hôtel de ville et arcades), renaissance (tour) et baroque (flèche bulbeuse)
    • matières : grès de Bray, pierres de taille en grès et briques rouges, ardoise
    • hauteur : 35m (5 étages - ? marches)
    • lieu : 7 Grand'Place et 2 Rue des Boucheries - 7130 Binche (Hainaut)
    • renferme : services communaux avec Salle des Pas Perdus (halle aux viandes), la Salle des Mariages ; à l'étage, la Salle du Conseil et le Cabinet du bourgmestre (autrefois salle d’audience des magistrats, avec sur la cheminée, l'arbre généalogique des noms des magistrats du XIXe siècle)
    • visitable : l'Hôtel de Ville, uniquement dans le cadre de la visite de la ville : Renseignements et réservations auprès de l'Office du Tourisme de Binche
    • inscrit : 
      • classé Monument par le Gouvernement wallon le  15 janvier 1936
      • en 1999 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
    • girouette : un oriflamme
    • cloches : un carillon de 26 cloches dont certaines du XVIe siècle, 2 cloches de volée :
      • l’Indépendance (le bourdon pèse 1700 kg et porte l’inscription « J’adnonce l’heure et non le tort. / Chacun se garde de la mort. / Jan Grognart ma faict à Mons 1598 ». Elle porte aussi les armoiries des archiducs Albert et Isabelle, et du duc d’Aumale, gouverneur de la ville)
      • Binette (pour la demi-heure, porte le blason de Binche et l’inscription « Saint-Ursmé notre patron priant à Dieu que toute âme fut sauvai qui sont cause de ma façon. 1596 ». Elle annonçait les assemblées du conseil du Magistrat, de même que les incendies et plus tard les séances du tirage au sort pour la conscription militaire).
    • carillon (mélodies) : du XVIe siècle sonne aux quarts d’heure l’air de gilles « Le Petit jeune homme de Binche »
    • légende / anecdote : 
      • La devise de la ville est « PLVS OVLTRE » (toujours plus loin), devise en vieux-français de Charles Quint. Elle est lisible sous son blason sur la façade de l'Hôtel de Ville tout comme, dans sa version originale PLVS VLTRA, sur le drapeau espagnol. Le blason de la ville montre un château fort symbolisant un des Comtes de Hainaut, avec sur la gauche les armoiries du Hainaut et sur la droite le lion de Binche. La façade de l'Hôtel de Ville porte également le monogramme de Marie de Hongrie.
      • On trouve parfois la version néerlandaise Bing, Bins ou Bijns pour la ville de Binche. En latin, on a Bincium (1124).
      • Sur la Grand'Place, on trouvait plusieurs halles : hale de dras, d'escoherie et de vieswarie, halle dou bleit, halle à la viande Les Maisiaux (du latin macellum, "boucherie, marché aux viandes") ou halle à la chair, halles aux filets, des draperies, des friperies, des tanneries...
      • Une Statue de Yolande de Gueldre, réalisée par Edmond de Valériola en septembre 1911, se trouve face à la gare de Binche.
      • Jacques du Broeucq, l'architecte de la rénovation du Beffroi de Binche, rencontra Marie de Hongrie à Bruxelles pour lui montrer les plans de deux constructions : le château de Binche (détruit lors du siège de 1578 dont il reste les ruines au sud de la ville) et la place-forte de Philippeville. A la fin de cette entrevue, la régente des Pays-Bas lui fait comprendre qu'il est désormais son architecte officiel. Dès lors, les demandes de construction ne cesseront d'affluer avec en point d'orgue le pavillon de chasse de la régente Marie à Morlanwelz (Mariemont).
      • L'architecte flamand Pierre Langerock est l'auteur d’un grand nombre de restaurations et réalisations dans la ville de Binche, tel que l’Hôtel de Ville (1896-1899), la collégiale Saint-Ursmer (1898), la Gare (1905-1910).
      • Plusieurs vitraux d'exception sont à découvrir dans les diverses salles de l'intérieur de l'Hôtel de Ville.
      • Le Théâtre communal, sur la gauche de l'Hôtel de Ville, était nommé le Grand Salon ou le Waux Hall (construit en 1825). Il est remplacé par un Théâtre communal (bâtiment actuel), construit en 1932 par l'architecte Saintenoy. Celui-ci prend feu au niveau de la toiture à cause du feu d'artifice de Mardi Gras en 2017. Les 80.000 litres déversés par les pompiers ont provoqué un dégât des eaux. Le théâtre a dû fermer ses portes pendant 6 mois.
      • Le Musée du Carnaval et du Masque (à côté de l'église Saint-Ursmer) se trouve dans les locaux de l'Athénée royal (anciennement Collège des Augustins). Le monument est classé depuis 1965.
    • Carnaval : le Carnaval de Binche est également reconnu en 2003 par l'UNESCO comme faisant partie du patrimoine mondial en tant que chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité. Le Gille porte le prénom du compositeur hennuyer Gilles de Binche ou Gilles de Bins, né à Mons vers 1400 et décédé le 20 septembre 1460 à Soignies. Le Gille apparaît pour la première fois dans les textes en 1795 en tant que personnage se révoltant contre le régime politique français du Directoire qui voulait interdire le port du masque. La légende la plus populaire, imaginée par le journaliste Adolphe Delmée au XIXe siècle, est celle du Gille descendant des Incas (représentés en hommes sauvages tatoués avec des plumes sur la tête) apparu en costume dans un cortège lors des fêtes organisées par Marie de Hongrie en 1549 pour accueillir son frère Charles Quint.

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    • Thuinédification par l'essor de la ville au Moyen Âge : en 972, Notger, évêque de Liège, en fit une ville
    • construit en :
      • entre 1153 et 1164 : construction la collégiale lors des séjours du prince-évêque Henri de Leez
      • 1229 : l'église de Sainte Marie et Saint Théodard est citée par les Annales de Lobbes
      • 1408 : on apprend l'existence d'un premier beffroi (Tour Notger) qui est rasé à cette date (il en reste des traces dans l’îlot formé par la Grand’rue, les rues des Ombiaux, des Nobles et Prince de Liège), un autre est reconstruit alors près de l'ancien château
      • 1638 : travaux de restauration, on appose les armoiries de Pierre le Tassier et Nicolas de Bruxelles, bourgmestres et un cartouche, on apprend l'existence d'une tour servant de beffroi
      • 1667 : un accord règle l'usage des cloches (le Magistrat, pouvoir communal et le Chapitre possèdent chacun la clé du clocher)
      • 1662 : le toit du beffroi est détruit par une tempête
      • 1754 : restauration de la collégiale
      • 1810 : destruction de la collégiale, pour créer une "place à danser" lors de l'annexion de la région par la France, la tour étant communale, elle sera épargnée de la destruction
      • 1914 : la flèche est endommagée par l'artillerie allemande
      • 1952 : restauration terminée
      • 2004 : restauration du carillon qui est automatisé
    • architecte : Everard, maître charpentier à Beaumont, avec l'aide d'Andry Dagnelie, charpentier thudinien (flèche en 1665) ; Jean-Baptiste Chermanne (restauration 1754) ; charpentiers Michot, père et fils, de Lobbes (restauration après-guerre)
    • style : baroque tournaisien
    • matières :  calcaire et grès
    • hauteur : 60m
    • lieu : Rue Albert Ier/Place du Chapitre/Grand'Rue - 6530 Thuin (Hainaut) sur l'ancienne collégiale Saint-Théodard détruite en 1811
    • renferme : un musée, l'horloge et le carillon
    • visitable : https://www.thuin.be/annuaire/le-beffroi
    • inscrit : 
      • classé Monument par le Gouvernement wallon le 24/05/1949
      • en 1999 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
    • girouette : coq d'église
    • cloches : 2 cloches de volée et un carillon de 25 cloches (8 cloches exposées en musée)
    • carillon (mélodies) : Le système de ritournelle est rocambolesque dans le milieu campanaire. L’ordinateur de commande est un Belltron. C’est une firme italienne. Le système de tintement est constitué d’un compresseur, qui régulièrement se recharge en air comprimé. Lors de la ritournelle, le compresseur lâche sa pression pour activer le tintement. De manière assez comique, ça actionne le clavier à bâtons, qui est asservi. On a donc un joueur « homme invisible ». [http://tchorski.morkitu.org/1/thuin-01.htm]
    • légende / anecdote : 
      • Un des rares beffrois à posséder son propre site web : https://beffroidethuin.be/
      • Historiquement accolé à une église, le clocher est devenu cependant une tour communale.
      • C'est le seul beffroi officiel de la principauté de Liège (maintenant en Hainaut) qui, sous l'égide des Princes-Évêques de Liège, ne prédisposait pas à sa création.
      • En 1765, le beffroi possédait quatre grosses cloches. Celles-ci furent refondues à l'initiative du Magistrat, ce qui entraina un conflit entre celui-ci et le Chapitre de la collégiale qui refusa de partager les frais. Le Magistrat dut donc supporter seul le coût de la fonte.
      • Le Beffroi de Thuin a permis l'inscription tardive de celui de Gembloux, par similitude : ancien clocher, même origine romane, réaménagements substantiels au cours des temps, masse architecturale analogue, bardée de cordons-larmiers et de bandeaux, même dégagement par la destruction de l’église.
      • L'Hôtel de Ville est maintenant dans l'Hôtel des Brogniez, grande maison de maître dans la Grand'Rue.
      • Ragnies, faisant partie de l’entité de Thuin, est classé comme l'un des "Plus Beaux Villages de Wallonie"
    • Carnaval : marche de Saint-Roch est célébrée le 3e dimanche de mai (sur trois jours, samedi, dimanche, lundi).

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    • édification par : la charte communale acquise au XIIe siècle
    • construit en :
      • Xe siècle : L'aîné des fils de Régnier, Gislebert obtient le titre de duc de Lotharingie et laisse celui de comte de Hainaut à son cadet, Régnier II de Hainaut. Celui-ci se fait construire un château à Mons. Son comté est attaqué par la maison d'Ardenne, poussée par l'empereur. Régnier II est vainqueur et annexe les terres impériales des Estinnes, de Valenciennes et de Bavay et devient abbé laïc des abbayes Sainte-Waudru de Mons et Sainte-Aldegonde de Maubeuge. Mons, qui à l’origine s’appelait Castri Locus (Lieu du château) [établie sur la colline], prit plus tard le nom de « Mont du lieu du château », ensuite celui de Mont et enfin porta son nom actuel, dérivé du latin mons, montis (montagne), qui décrit le relief de la ville.
      • 1278 : les registres de la ville mentionnent un premier beffroi entre les églises Saint Germain (aujourd'hui disparue) et Saint Waudru (collégiale de Mons)
      • XIIIe siècle (première mention en 1380) : construction de la Tour de l'horloge (à l'emplacement du beffroi actuel), partie des remparts du château de Mons, d'où le surnom du beffroi en wallo-picard "el Catiau"
      • 1456 : reconstruction d'un Hôtel de Ville dont une partie s'effondre le 17 (ou le 18) septembre 1477, quand le magasin à poudre qui se trouvait à l'arsenal explose. Reconstruction en 1479
      • 1535 à 1538, élévation du beffroi de plusieurs étages construit en briques, il prend le nom de "Tour de briques"
      • 1548 : la Tour de l'Horloge est incendiée et reconstruite 3 ans plus tard
      • 1662,  reconstruction sur l'emplacement de l'ancien Beffroi (Tour de l'Horloge) qui s'était écroulé de vétusté dans la nuit du 20 avril 1661 
      • 5 juin 1669 : inauguration du nouveau beffroi, à l'emplacement de la Tour de l'Horloge
      • 1716-1718 : ajout d'un campanile à l'Hôtel de Ville par le charpentier François Tiron et le sculpteur J. Caffiaux
      • 1777 : un balcon en fer forgé remplace la bretèche de pierre qui était surmontée d'une statue d'une Vierge à l'Enfant
      • 1799, la Tour de briques est vendue puis démolie
      • 1825 : statut de ville par le roi
      • 1984 à 2007 : grand projet de restauration en plusieurs phases
    • architectes : Louis Le Doux (plans) et Vincent Anthony (exécution)
    • style : baroque (un des rares beffrois de ce style) avec élément toscan, ionique, corinthien
    • matières : moellons de grès blanc de Bray, pierres de taille bleue et briques
    • hauteur : 87 m. (365 marches / 3 étages)
    • lieu : beffroi autonome - Square du Château - 7000 Mons
    • renferme : les cloches du carillon et l'horloge
    • visitable : non (l'intérieur est la dernière phase des restaurations commencée en 1984)
    • inscrit :
      • inscrit le 15/01/1936 à la Commission royale des monuments et sites de Belgique
      • en 1999 sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
    • girouette : drapeau doré
    • cloches : 49 cloches, 25 tonnes dont le bourdon, Marianne, fait 6 tonnes
    • carillon (mélodies) : concert les dimanches à 12 h et les mardis à 18 h, de mai à fin septembre et aux occasions festives (E. Duwelz)
      • à l'heure :  El grosse cloque du Catiau
      • au quart : El Ropieur (surnom du garnement montois)
      • à la demie : La bière du pays (du poète et chansonnier Antoine Clesse)
      • aux trois-quarts : Sandrine

     

     

    • légende / anecdote : Le beffroi est appelé traditionnellement "le Catiau" par les Montois, rappelant à l'origine l'emplacement du château. Il est situé au point le plus élevé de la ville (une des plus élevées de la Belgique dit, en 1830, Philippe Van der Maelen dans son Dictionnaire géographique de la province de Hainaut) et occupe une situation centrale.
      • Victor Hugo, dans une lettre à sa femme, le décrivait de la manière suivante : "...figure-toi une énorme cafetière, flanquée au-dessous du ventre de quatre théières moins grosses.  Ce serait laid si ce n'était grand.  La grandeur sauve..."
      • Une taverne, supprimée en 1897, située dans les caves de l'Hôtel de Ville (Raadskelder est le nom flamand de ce type de lieu) serait à l'origine du singe en fer forgé, qui lui servait d'enseigne, qui orne le Grand Garde. Le lieu servait également de pilori, d'après le dicton des environs de Mons : Si tu n'es nié sache, ej'té mèn au sinche dé Mons. Le singe est, depuis 1930, porte-bonheur si on lui caresse la tête de la main gauche. Son origine pourrait, plus prosaïquement, être “placé là, par une fantaisie d’architecte… œuvre d’un apprenti frappeur d’enclume qui désirait passer maître dans sa corporation, au XVe siècle, époque florissante de l’artisanat en notre ville ” (selon Gustave Casy, secrétaire du Syndicat d’initiative en 1938). Le singe est un symbole du forgeron, maître du feu.
    • Carnaval : En été, spectacle son et lumière à partir de la Grand Place avec vue sur le beffroi mis en lumière, et concert de carillon
      • Ducasse (ou Doudou, du nom d'un air traditionnel que l'on joue durant les festivités), le week-end de la Trinité, rejouant le Jeu de Saint Georges, reconstitution du combat de saint Georges contre le dragon (Lumeçon veut dire limaçon, évoquant les mouvements circulaires des cavaliers lors du spectacle). Depuis 2005, la ducasse de Mons est reconnue comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO.

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    • édification par : l'essor de la ville
    • construit : 
      • séparation entre l’ancienne seigneurie de Monceau et la commune de Marchienne-au-Pont
      • 1823 : construction d'un bâtiment pour l'école et la Maison communale
      • 1873 : nouveau bâtiment par l’architecte Emile Thirou sur des terrains achetés à côté de l’Ecole des garçons
      • 1882 : agrandissement par l'architecte Mosca
      • 1906 : décision d'un nouvel Hôtel de Ville
      • 1914-1916 : construction et inauguration
    • architectes : Alexandre et Marcel Simon
    • style : néo-Renaissance flamande
    • matières : briques et pierres
    • hauteur : 38 mètres (?? marches / 6 étages)
    • lieu : Hôtel de Ville, rue Ferrer, 7 - 6031 Charleroi, section de Monceau-sur-Sambre 
    • renferme : les services communaux
    • girouette : un coq
    • légende / anecdote :
      • la ville se développa que l'exploitation du charbon et la fabrication de l'acier
      • Les hauts reliefs de la façade de l'Hôtel de Ville, en pierre, sont du sculpteur Ernest Patris. Des vitraux exécutés en 1926 par les Liégeois Joseph Osterrath et André Biolley décorent la Salle du Conseil

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