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Tu aurais dû voir par le regard dans mes yeux,
Il y manquait en clair quelque chose
Tu aurais dû savoir par le ton de ma voix, en ce lieu
Mais tu as évité d’écouter ma prose
Tu as fait à nouveau la morte
Mais tu n'as jamais à ce jour saigné
Au lieu de cela, tu t'es allongée dans l'herbe
En sifflant l’air de rien, toute enroulée
Et bien que je sache tout sur tes secrets
Je ne me souviens toujours pas de Ça
Parce que bien avant eux, c'était nous, bébé
Et nous sommes toujours à deux au-delà
Et je pensais chaque mot dit
Quand je te disais je t'aime
Pour toujours sans soucis
Et je vais continuer à regarder
Parce que c'est la seule chose que je veux faire
Je ne veux pas innocemment dormir
Fatiguer pourtant dans cet enfer
Où disparaissent tes éclats de rires
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Le verre brisé éclabousse votre esprit
Exécuté sur une autoroute de la nuit
Rien n'est pourtant à ce moment là à ouïr
Alors pourquoi resterions nous là à ne rien dire
Tant de ces choses là prêtent à écrire
Face aux vents nous connaissons le pire
Coucher la plume en métal sur le côté
Pour mieux caresser à fleur de peau le papier
N'essayez pas de me dire votre solitude
Elle brille au coin de vos cernes en inquiétude
Laisser là courir et perdre haleine
Au bout d'un temps elle sortira de vos veines
Ne chercher pas raison dans ces ténèbres
Vous n'aimeriez pas ce qu'autre pourrait perdre
Vous penseriez être seul enchainé dans votre rage
Vous n'êtes pourtant dans la houle qu'un visage
Sans pour autant être n'importe qui
Seulement celui à qui je dis tu aujourd'hui
N'essaie plus de mettre en avant ta solitude
Elle a trop souvent meublé nos interludes
Tu me l'a si souvent entendu dire
Autour de nous nous trouvons toujours pire
Nous pourrions toujours être de cette façon
Éclairons le chemin des vagues à l'unisson.
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Le soleil lointain nous chauffe à chaque instant
Entre tous les quartiers fabriquons de grands ponts
De ma fenêtre à la vôtre avec ses rayons
Pour se retrouver ensemble en un élanEt comme il n'y a personne d'autre autour
Laissons donc pousser deux ou trois idées
De quoi donner des couleurs de gaité
Sortons de tout ce qui nous amène à être sourdEnsuite, notre peau devient plus sensible
L'armure intérieure venant souvent du fond
Lorsque vient l'heure vague du couché de plomb
Se sentent en chœur étreintes et caresses paisiblesLe jour près de ce rivage là s'obscurcit
Je vous entends fredonner un hymne d'or
Ensuite, nous essayons de trouver nos corps
Mais oublions ce qui sur la peau s'inscritDisparaissent les noms que nous connaissons
Même si parfois nous nous souvenions
De voix messagères de leur sensations
Les courbes de l'esprit se purifient aux sons.
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Au-delà des remparts la guerre continue
Des terres défoncées dans tous leurs États
Pour un un remboursement amère on tue
Les premières sociétés elles tendent les brasLe verdict est terrible face aux champs de ruines
Les ténèbres sont partout recouvertes de cendres
La providence cligne des yeux sur nos lignes
Face au soleil s'agitent quelques membresDes hères tristes s'étaient engagés pour le pire
Blessés en leur chair jusqu'à ce la fin des temps
Participants de l'histoire pour se divertir
De notions de gloire que plus personne n'entend
Des gains de marchés pour les vendeurs de balles
La flotte des téléprompteurs apporte la surtension
La vitesse des messages faciles parcours les salles
Et nous plonge dans la routine de ces opérations
Ils tiennent serrés leur bébé et leur arme
A tout perdre autant garder ses larmes d'enfant
La vie se termine là aux pieds du mur blanc
Ou plus personnes n'écrit sauf avec son sang.
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