Le groupe de protestataires de Mansourah a été vivement salué par la population. Il faut voire l'ambiance dans laquelle les manifestants ont été félicités par la population. Notre source a voulu beaucoup insister sur ce point, car les administrés constatent que seule LA PROTESTATION COURAGEUSE ET MILITANTE PAIE !

Il n'était pas dans l'habitude des protestations algériennes de s'en prendre aux trains, car le danger est certain ainsi que plus grand, tant pour les voyageurs que pour les manifestants. Aussi il ne se passe pas un jour, sans que la population d'une ville ou d'un village du pays n'exprime sa colère dans l'ensemble du pays. Et ce, précisons-le, depuis la mort de Boumediene en 1979... 

Et par la faute de la bureaucratie et de la médiocrité des représentants des services publics, les décideurs tant locaux que centraux restent inactifs. Préoccupés quotidiennement à régler leurs affaires personnelles, élus (maires, députés et membres des assemblées de wilaya) et administrateurs nommés (Chef de Daïra et Wali) par les hautes autorités, les responsables méprisent leurs missions d'être au service des citoyens. Les laissant dans d'indescriptibles misères ! 

Cette fois des dizaines d’habitants de la commune d’El-Mansourah ont bloqué, jeudi dernier, la voie ferrée à l’aide de troncs d’arbre et de blocs de pierre. Parmi les émeutiers la tentation de déboulonner les rails a été aussi discutée. Mais pour ne pas causer des dégâts dangereux, et des travaux onéreux, cette option a été abandonnée.

Aucune autre méthode n'est possible au peuple algérien que de manifester sauf la virulence et le blocage de la circulation, qui cette dernière fait ressentir à autrui que quelque se passe. Car les gestionnaires de la chose publique ne sont en exercice que pour se remplir les poches, de détournements de biens immobiliers et réception "LA RACHOUA" d'enveloppes (REMPLIES DE BILLETS DE BANQUE) des citoyens... Comme c'est le cas du médecin indélicat dernièrement, dénoncé par une citoyenne. Gloire aux femme !

Les habitants de Mansourah revendiquent l’amélioration de leurs conditions de vie. Les réseaux d’assainissement et d’eau potable sont quasiment source de risques que pathologies (maladies). “Il fallait alerter les autorités locales sur notre crainte de maladies et notre calvaire quotidien. Cette action était la seule alternative pour montrer notre détermination à faire bouger les choses”. Sans une telle action "Les mansouris" devaient attendre jusqu'à la fin de vie, et même après leur mort (et le passage de plusieurs générations), les responsables n'auraient jamais fait quoi que ce soit. En effet tous les directeurs de l’exécutif se sont rendus, le lendemain le vendredi sur les lieux sur ordre du wali de Bordj Bou-Arréridj.

Pour rajouter à ce sujet la mémoire du train des anecdotes historiques et culturelles.

1- HISTOIRE : Cette photo du pont de Mansourah reflète les bordjiens qui allaient, à Alger, défiler en 1962 pour l'indépendance du pays. 

a- Raymonde Peschard est descendue du train reliant Alger (d'où elle venait) -Constantine-Annaba avec le groupe des 5 médecins qu'elle devait accompagner en Tunisie à Mansourah, après avoir été averti à Beni-Mansour de la présence des contrôles militaires français à Bordj. Delà commença la marche qui s'est terminée au Nord de Médjana -Voir article sur ce blog.

b- Les trains bourrés d'armements ont été bloqués plusieurs fois à Mansourah pendant la guerre 54/62, grâce à la précieuse bravoure des militants syndicalistes du PCA (Parti Communiste Algérien), qui étaient très forts dans la société des chemins de fer. Ces Wagons étaient destinés à renflouer les arsenaux colonialistes français pendant l'offensive du FLN -LIBERATEUR- (dont le sigle est volé par la corruption et les faux moudjahidine après l'indépendance) de 1955 conduite par Zghout Youcef à l'est algérien.

2- LITTERATURE :

Dans son roman burelesque, Alphonse Daudet fait raconter un mensonge à l'héros "TARTARIN DE TARASCON" qui est aussi le titre de l'oeuvre en question.

Le roman de Tartarin, version vocalisée - audio

Tartarin était dans le train qui traversait MANSOURAH et racontait une histoire à un passager assis en face de lui.

Il lui dit, citant un chasseur très renommé à l'époque mais qu'il n'avait jamais rencontré : "J'ai été le sauveur du chaseur XX quand il a été attaqué par un lion dans cette région."

L'homme qui voyageait avec Tartarin et écoutait, alors que son nom lui est cité, était le chasseur en question.

LES RESPONSABLES LOCAUX de plusieurs villes et villages algériens sont pires que le menteur TARTARIN !

ECOUTER LE ROMAN TARTARIN, version vocalisée - AUDIO -Lu par Joane
Livre audio de 2h56min - Fichier Zip de 162 Mo (il contient des Mp3)

 
Infos du livre audio - Audiocite.net