• 1.

     

    Parce que je n'ai pas écrit ici depuis terriblement longtemps. Il parait que dans ce cas là on explique qu'on a beaucoup vécu, qu'on a vu pleins de choses formidables, qu'on a fait de belles rencontres et puis qu'on est très heureux. A vrai dire, je crois que dans ce cas présent, même si je ne suis pas toujours la fille la plus joyeuse du quartier, tout cela s'applique. J'ai fait de belles rencontres, j'ai partagé d'intense moments de joies, parfois suivit par de plus tristes, plus douloureux, mais c'est ainsi que se faites les choses. rien n'est tout blanc ou tout noir. J'ai apprit beaucoup de choses, parfois j'ai ême l'impression qu'il me faudra dix ans pour arriver à tout comprendre, mais un petit bout de chemin va bientpot s'arrêter, c'est un grand tournant. La fin de cinq merveilleuses années passées à devenir qui je suis, à faire ce que j'aime. Une fois arriver au bord du chemin, je me dis que les moments de doutes, de fatigue, d'envie de prendre le large font parti du processus, et qu'au final tout cela m'aura donner un peu plus de confiance en moi. Je croise les doigts pour la suite, je suis surtout dans l'attente, mais c'est furieusement excitant. Alors qu'importe ce qui se passe, du moment que rien ne s'arrete.

     

    2.

     

    Le sourire au vent, elle prend le train en marche, et s'en va découvrir le monde aux côtés de ceux qu'elles a toujours adorer. Elle part pour mieux revenir, parce qu'ailleurs est un mot plus beau que demain, et cette leçon là, elle l'a bien retenu.


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  • 1.

    Je suis rentrée. Quatre mois. J'étais ailleurs, ni trop loin, ni trop près. Quatre mois de folie. j'ai vécu tant de choses. Quatre mois de découverte. J'ai rencontré tant de gens. Quatre mois de fous rires. J'ai été seul tant de fois, dans ma chambre, les transports, l'avion. Et pourtant ils étaient là, à parler de tout de rien, de leur bouts de vie que je n'étais pas là pour partager. J'ai rencontré tant de gens qui m'ont fait voir les choses sous un autre angle, qui m'ont ému, m'ont surprit, m'ont fait rire. Je ne sais plus écrire. Je n'ai jamais vraiment apprit, je n'ai jamais vraiment su finalement. Je pourrais raconter toutes ces sorties, tout les fous rires, tout les mots étranges. Mais ce n'est pas nécessaire parce que je l'ai vécu, et que les coucher sur papier me ferait savoir qu'ils ne sont plus mon présent. Quatre mois ce n'est finalement pas très long. Au début on s'en fait une montage, quatre mois ça sonne comme une éternité, un infini. Le premier mois on se dit déjà que le temps est passé bien vite.Le second encore plus. Le troisième annonce une fin. Le quatrième a déjà un goût d'épilogue. Au départ je n'étais pas anxieuse, juste heureuse. A l'arrivée j'étais triste, triste de partir. A 5h du matin ce jeudi j'ai comprit que je repartirai. Sur mon fauteuil, à regarder le jour se lever, j'ai su que ce n'était que le début d'une grande aventure.

     

    2.

    Les retours ont du bon, puisqu'ils vous rappellent à quel point ceux qui vous ont manqué vous sont essentiels. Les retours ont du bon car ils vous ouvrent les yeux. Les retours ont du bon car c'est à ce moment là que vous savez que vous avez tout aimé. Les retours sont compliqués car ils sont innatendus. Les retours sont tristes car vous savez que tout cela est fini. Dire que c'est fini ne veut pas dire que vous ne pourrez pas recommencer, mais lorsque l'on recommence cela à toujours un autre goût.

     

    3.

    Au départ, vous n'êtes pas tendus car finalement vous ne savez pas quoi attendre. C'est vrai, tout sera nouveau. Votre école, vos amis, vos sorties, vos animaux de compagnie, votre appartement, vos collocataires. Il est alors normal de supposer, d'imaginer, de monter les 15 films potentiels de votre voyage. Arrivé sur place, vous vous apercevez que vous n'êtes pas une handicapé de la vie, car vous pouvez communiquer avec les autres, bien que la langue soit différente. Bien que votre entourage prenne de vos nouvelles, vous avez l'étrange sensation que tout cela n'existe pas. Vos amis sont à mille lieux de votre résidence actuellement, et en plus, skype décide fréquement de planter. Votre nouvelle vie est palpitante car nouvelle. C'est le mot clé de votre condition. La nouveauté. Vous êtes nouvelle dans cet univers. Tout à un goût étonnant, fou. Même les choses qui vous rebrousse le poil habituellement paraissent acceptables. Car oui, c'est aussi le moment de revoir à la baisse vos exigences à certain niveau. Vous n'avez que 4 mois, c'est donc court quand on y regarde de plus près. En quatre mois, est-il bien nécessaire de prendre le temps de vous ennerver, ou de faire la demoiselle indisposée? Je ne suis pas en train de dire que tout, absolument tout devient ou doit etre acceptable. Non, c'est juste cette fabuleuse chose que l'on appelle communément "relativiser". au début le mot fait peur, mais au final il est utile. Alors vous vous habituez à tout, la langue, les cafés, les cours, les horaires, les sorties, la fatigue. Car en quatre mois votre philosophie de vie passe de "j'écoute ma fatigue, et je travaille" à "j'aurais tout le temps de me reposer plus tard, de toute façon combiner travail et sortie est tout à fait faisable". Dans la limite des stocks disponible vous sortez. LA fatigue vous gagne, vos nuit sont courtes. Le repos s'impose forcément. Mais comme tout le reste. Vous ne pouvez pas reporter à plus tard, car peut-être que demain vous devrez vous rendre ailleurs.  Alors finalement vous n'avez que le temps d'apprécier et de vivre tout cela pleinement. Et c'est en cela que je suis reconnaissante de l'expèrience, car j'ai apprit à relativiser, à me détendre, à travailler sans stress, et à vivre l'instant au présent.


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  • 1.

    Pas d'histoires aujourd'hui. Juste des confessions.

    Je suis en vie, toujours ailleurs, toujours heureuse. Parfois triste de ne pas les avoir à mes côtés, mais je sais que l'épreuve en vaut la peine. Ces quelques temps de solitude m'ont aidé, à y voir plus clair, à aimer les choses comme elles sont encore plus. Quoi que finalement solitude n'est pas tout à fait le bon mot, puisque mes rencontres hasardeuses et bien heureuses m'ont beaucoup apporté. Cet ailleurs était celui que j'attendais. Différent et délicieux.

    2.

    Il est venu me voir ici. J'ai eu peur de le faire entrer dans la bulle que je venais de me construire. Et j'ai adoré ça. Il a été tendre, doux, amoureux, calamiteux, et terriblement attachant. Je n'étais plus sûre de rien, comme si l'éloignement m'avait aveuglé ou libéré d'un poid. Et puis j'ai comprit, j'ai comprit que je voulais que les choses se fassent naturellement sans que l'on prendre la peine de poser les questions. J'ai comprit que nous avions besoin de temps, d'attention et de liberté. J'ai comprit tout cela en peu de temps. Il et Elle viendra peut etre me voir. J'aurais passé deux mois loin de tout, de ceux que j'aime au plus profond de mon être. Et cet abandon, cette solitude m'a apaisé, m'a permit de m'épanouie de mon propre chef. ça aura été comme des vacances, avec une saveur tout autrement exquise. Je suis heureuse. triste à l'idée de partir, heureuse à celle de les retrouver. inquiète à l'idée de ne pas avoir pu tout faire, mais heureuse à l'idée que s'il ne s'agit que d'un avant gout alors c'est la plus belle chose qu'il soit. Tant de mots pourrait presque décrire cette expèrience, mais j'aurais tout le temps pour cela par la suite. Pour l'instant je me dois de faire attention au temps qu'il reste. Le prochain mois sera fatiguant, et intense. Je le sais, et je le veux.

     


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  • Je suis partie. J'ai prit mes affaires, et je suis partie. simplement. J'ai eu peur, peur de ne pas savoir comment affronter la situation, peur de mal m'y prendre. J'avais peur d'avoir peur. La vieile, j'étais avec eux, mes amis, mes amours, celles et ceux qui  seront toujours dans mon coeur. Je suis parti une première fois pour rejoindre le nid familial, pour une dernière soirée. Le Lendemain j'ai prit mon sac, je suis rentrée dans la voiture, et j'ai regardé une dernière fois le paysage. Je n'ai pas eu peur. J'ai ressenti une excitation intense, mais aussi un sentiment de calme très étrange. Comme si ce départ était l'unique chose qui aurait pu m'apaiser à ce moment là.

    Aujourd'hui cela va faire un mois que je suis partie. Je n'ai toujours pas peur, puisque je renais. Je n'ai pas peur de renaitre, je n'ai pas peur de gouter à nouveau la vie. Je n'ai pas peur de m'amuser, je n'ai pas peur de profiter de chaque  instants, je n'ai pas peur de ne pas culpabiliser, je n'ai plus peur.

    Je vis ailleurs, dans un autre pays, dans un nouvel appartement, je découvre les joies de la colocation, je vais à l'école sans stress, je dors peu, je profite des soirées, je rigole, je bois à l'excès peut etre, je rencontre de nouvelles personnes, je parle une autre langue, c'est l'ailleurs qu'il me fallait. Et je ne compte pas m'arreter maintenant.

     

    Je suis heureuse.


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  • [1]

    La fatigue. La lassitude. Le changement. J'ai besoin d'un ailleurs. Je pars bientot. Pour quatre mois. c'est long. J'aurais surement peur. J4aurais surement envie de rentrer. J'aurais surement un poid sur le coeur. Mais qu'importe. Je veux voir ailleurs. Je veux vivre ailleurs. Je veux entendre ailleurs. Je veux pleurer ailleurs. J'ai besoin de m'échapper pour mieux revenir. Je doute de beaucoup de choses. Je ne suis plus certaine de savoir. Je voudrais partir, comprendre, vivre, et revenir. LEs choses changeront pendant mon absence. Retrouver les choses autrement ne m'enchantent pas. J'ai peur de ne plus y avoir ma place. J'ai peur que mon départ devienne invisible. Je me sens las des même parcours. Je me sens las des même sons. Je me sens las de cette energie molle.

    Alors c'est décidé, je prends mon courage à deux mains. J'avance. Je travaille. dur. Je prends le temps de dormir. Je prends le temps de vivre. sans culpabilité. comme si je n'avais pas de raison de vivre. Je suis une morte en pleine possession de sa vie. Je vis presque pleinement. Ce presque tient à un besoin de changement. L'envie d'ailleurs. Le besoin de me confronter à un inconnu, à un risque, pour mieux comprendre. Mieux apprendre. Mieux, tout simplement. c'ets une fuite encadrée. Je ne m'écoule pas sans borne. Je suis tenue, à un mince filet.Je n'ai peur que d'une chose, c'est de e pas m'y sentir à ma place. Mais alors je saurai qu'au moins une destination est à éliminer. LA chance étant qu'il en restera des milliers alors. Nous verrons. Ils le disent tous. alors je les écoute. gentiment. Passionnement.

     

    [2]

    Des projets. Pleins la tete. pleins les mains. à n'en plus savoir qu'en faire. Je coule dans le sméandres d'une bonheur plastique sans fin. Je déjoue les règles, je prends les chemins de traverses. Je navigue au hasard d'un détour. Je m'approche du but. imaginaire. PArce que forcément, à voguer seule et sans idée, on finit par trouver tout et n'importe quoi. Alors autant faire son choix à l'arriver. ou peut etre bien au début. ou peut etre bien que chaque voie sera choisi au fur et à mesure. à vrai dire je ne sais pas, je ne sais plus. Je n'appréhende plus. ou plus vraiment. je suis prête à partir. Il le faut.


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