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Je suis plongée dans une l'ombre glacial que j'essais de fuire, mais qui me retient parce qu'elle a faim de moi et de mon désarois.
Le parfum froide mais rassurant du dernier soupir m'effleur la peau. Cette peau qui ne connait plus le contact, cette peau qu'on ne regarde plus... cette peau qui n'a plus de gout, cet épiderme qui ne connait plus le frisson.
J'entends les pas de la Grande Dame de la Nuit... elle s'approche lentement J'aimerais qu'elle court, mais elle se fait attendre. Je l'espere... de tous mes trippes, je lui tends ma main... je lui cris de venir me chercher, elle se nourrit de ma souffrance mais je lui offre mon amour.
Je l'attends dans les bras de La Solitude, qui me berse. En son sein je ne suis qu'une petite fille dans un corps de femme qui se refuse de continuer, ce corps hideux, ce vilain qui m'emprisonne et m'etouffe.
Douce Dame, prends ma main, aime moi comme personne n'a voulut le faire.
Je t'offre ma beauté que je n'ai jamais su trouver, cette beauté qu'on m' a un jour volé comme mon innocense, pour laisser place a ce dégout qui me colle a la peau.
Ce soir... je t'attendrai ...
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La nuit de ses doigts gantés
Image inachevée
Bientôt la lune est pleine
La nuit de ses doigts si frêles
Sculpte l'aube et le ciel
Dieu, que cette femme est belle
La nuit de ses doigts de fée
A effleuré l'image
D'un bonheur de passage
Mais j'ai vu l'être emporté
Elle n'a pas su s'aimer
Le temps a fait ses ravages
Et si vieillir m'était conté
Serais-je là pour t'aimer
D'autres nuits s'achèvent et la vie
A tout donné, tout repris...
La nuit de ses doigts de fer
A abîmé la chair
De sa rouille cruelle
Quand le temps a déposé
Son sourire familier
C'est un pas vers la poussière
Et si vieillir m'était conté
Serais-je là pour t'aimer
D'autres nuits s'achèvent et la vie
A tout donné, tout repris...
Et si vieillir m'était conté
Serais-je là pour t'aimer
D'autres nuits s'achèvent et la vie
A tout donné, tout repris...
Et si vieillir m'était conté
Serais-je là pour t'aimer
D'autres nuits s'achèvent et la vie
A tout donné, tout repris...
Et si vieillir m'était conté
Serais-je là pour t'aimer
D'autres nuits s'achèvent et la vie
A tout donné, tout repris...
Paroles et Musique: Mylène Farmer 1999 "Innamoramento"
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Je te merde la vie! Toi qui m'as faite ainsi, je te merde de toutes mes tripes! Toi qui rend les gens si heureux, tous!! Même ce putain de clochard qui se saoule avec du mauvais vin! Il réussi a atteindre son paradis artificiel... le miens il doit traîner dans la troisième dimension des chaussettes disparue après la lessive!!!.<o:p>Je te merde toi la salope de vie qui me refuse de passer par-dessus mes peurs, mes
craintes et mes complexes.</o:p>
Un jour je te vaincrais et je te rirais à la gueule! Ta gueule de sale d'hypocrite qui promet tellement de belles choses!
Un jour je vais briller et devenir plus forte que toi!! Et ce jour là je vais te botter le cul tellement fort que tu pleureras ta mère.
Un jour je te ferais même l'affront d'aimer, et tiens pour te narguer
encore plus, de me laisser aimer!!Et ce jour là.... Je te remercierais d'avoir enfin croisé mon âme et de m'avoir donner l'envie de continuer.
<o:p>Mais en attendant, tu fais chier!!! Tu me casses les burnes (que je n'ai pas...).</o:p>
<o:p>Ha bien punaise... ça fait du bien tiens. :)</o:p>
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J'ai froid et je suis à bout de
souffle, je suis vidée... vidée de mon esprit si vide si seul. J'ai froid de ma
solitude qui me ronge depuis si longtemps, elle m'épuise, elle me pèse.<o:p /><o:p> </o:p>
Ce poids que je ne supporte plus, qui
m'écrase et qui me bouffe toute oxygène.<o:p />J'ai froid de ce si peu d'amour que
j'ai pour moi, de cette isolement qui m'enveloppe comme dans un cocon.<o:p /><o:p> </o:p>
J'ai froid de cette tristesse qui me
suit comme une ombre sans ami, cette tristesse qui me colle à la peau, qui
suinte goutte à goutte pour me vider de
toute mon énergie.<o:p /><o:p> </o:p>
J'ai froid de pleurer sans larme, de
cherche le contact, de sentir l'intouchable parce que je m'y refuse.<o:p /><o:p> </o:p>
J'ai froid de courir après un amour
que je me refuse.<o:p />J'ai froid de refuser parce qu'en
dedans c'est vide... c'est recroqueviller,
à l'état de fœtus.<o:p /><o:p> </o:p>
J'ai froid
de cette laideur qui me suit comme cet ombre sans avenir. Cette laideur
triomphante qui me nargue, qui me pousse
toujours plus loin dans ce malaise
malsain.<o:p /><o:p> </o:p>
J'ai
froid de me gaver de vide, de me gaver
d'affection grasse et sucré. Me gaver au point de me sentir salis et que cette
saleté s'accumule couche après couche pour s'ajouter au poids de ma hideur, de mon mal être et de ma souffrance.<o:p /><o:p> </o:p>
Je ne vois
plus devant moi, j'entends des voix lointaine, mais elles me sont devenues si distante et étrangère. Le sommeil me
gagne, ce sommeil si plein de promesse et de paix. J'ai envie de courir vers
lui, qu'il me berce et m'enveloppe.<o:p /><o:p> </o:p>
Je pense à
vous qui luttez et qui restez.<o:p />Je pense a
vous qui se questionne et qui comprenne.<o:p />Je suis la
derrière vos paupières, je suis la comme une étincelle qui vous écoute.<o:p />Le temps
arrange les choses, le temps s'occupera de vous comme j'ai le sentiment qu'il n'a
pas eu le temps de le faire pour moi.<o:p />
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