• Buch contre Kundera, l'insoutenable légèreté de l'être...

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  • La notion de futur m'interpelle. Il me semble toujours comprendre ce que je suis lorsque je ne le suis plus justement. L'inexistence de l'existence me semble donc toujours plus réelle que l'existence elle-même qui je le sais, ne correspond à rien d'autre qu'à un fantasme de ma part. Je ne peux pas savoir ce que je suis, je ne peux que me l'imaginer car ce que je suis dépend de la projection de mon être dans le futur inhérent à l'action que je suis en train d'accomplir. Le passé est le présent dé-fantasmé et le futur, le présent fantasmé. Donc le présent en tant que tel n'existe pas pour moi car je suis toujours en mouvement, prise dans une action qui ne permet pas au présent de s'installer car cette action est sans cesse dans l'attente de son propre accomplissement et donc du futur. Elle ne me met jamais à porter d'un présent immobile, or un présent qui avance, qu'est-ce donc si ce n'est pas un futur.
    Je ne peux donc pas savoir qui je suis dans un moment " présent " que lorsque ce moment appartient au passé puisque le résultat de l'action que j'entreprenais à ce moment-là étant connu, je peux en déduire ce que j'étais réellement lorsque j'étais occupée par cette action.

    (Tableau de Monet : le portail du temps)


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  • Photo prise sur les murs entourant le chantier du dernier homme...


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  • Photo prise lors de la destruction d'un quartier, destruction faite à la massue ... et sous l'oeil aguerri du chef de chantier, ce dernier homme debout sur les ruines.

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  • Un point d'équilibre entre la construction et la destruction. Un point qui serait le très exacte milieu de ces deux opposés sans offrir ni à l'un ni à l'autre plus qu'il n'offre à l'un ou l'autre. Un point d'un équilibre parfait car sommet de ces deux opposés. C'est ce qui est saisissant dans le travail de Goldsworthy, ce parfait équilibre qui parfois ne dure que quelques minutes, mais qui est au moins une fois atteint, sa création achevée.

    Est-il possible d'atteindre un tel point d'équilibre dans l'écriture qui elle, ne possède pas une forme physique à proprement dite que l'on pourrait soumettre aux forces d'attractions terrestres qui nous guiderait jusqu'à trouver la position parfaite conduisant à cet équilibre dont je parle plus haut ? J'imagine ce point comme étant l'espace libre d'une écriture autonome apparaissant à l'instant précis où se rencontrent et donc s'annulent l'antériorité de la création et la postériorité de celle-ci. Mais alors comment définir ce point ? une écriture autonome est par définition impossible. L'intériorité de l'auteur étant indéniablement mêlée à son écriture, alors peut-être que ce point d'équilibre existe au moment même où l'écriture créée acquiert une autonomie toute aussi importante que celle de l'intériorité de l'auteur et cela, juste avant qu'elles ne soient toutes deux écrites, c'est à dire fixées. Car une fois écrites les deux notions, celle d'intériorité et celle d'écriture, sont liées sans qu'il ne soit véritablement possible de connaître la part de l'une et de l'autre. A voir donc, si tentait que l'on puisse dire qu'une écriture aboutie est celle qui s'est constituée à partir de ce point d'équilibre. Là encore, mystère pour moi.

     


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