• À toi qui m'a mise au monde...

    Aujourd'hui, cela fait 23 ans que tu m'as donné la vie. C'est un beau cadeau que tu m'as fait. Me porter pendant 40 longues semaines, voir ton corps se transformer pour un enfant que tu ne désires pas et décider de le mettre au monde malgré tout, c'est honorable et respectable. Je te serai toujours reconnaissante. Jamais je ne te jugerai pour ton acte d'abandon. Je suis certaine que tu m'as portée avec un peu d'amour et de tendresse malgré les circonstances entourant ma venue. Maintenant adulte, je suis en mesure de comprendre ton incapacité et ta peur à l'idée d'élever une enfant qui n'était pas voulue, dans les conditions qui étaient présentes à ce moment-là. Je l'ai moi-même vécu, mais j'ai été triplement plus lâche que toi. Ton choix de me donner en adoption n'est si héroïque en soi mais il a possède une parcelle de courage, le courage d'avoir poursuivi ta grossesse à terme alors que tant d'autres options s'offraient à toi. Tu as toute mon admiration pour ça.

    À toi qui est ma mère biologique...

    J'espère que tu penses à moi en ce jour de mon 23ième anniversaire. Ma mère biologique n'est pas seulement celle qui m'a portée; elle est aussi ma génitrice, mon âme, ma voix, mes yeux, mon côté inné... Sans le vouloir vraiment, tu m'as léguée une grande partie de toi. Je ne peux dire précisément quoi, mais je sais que j'ai certainement plusieurs similitudes avec la femme que tu es. Parfois, et plus fortement à mon anniversaire et à Noël, j'aimerais te connaître : voir à quoi tu ressembles, savoir quel est ton plat préféré, ton genre d'homme, comment tu te coiffes, la couleur de tes yeux, quel genre de fringues tu portes, ce que tu fais dans la vie, tes mauvaises habitudes, en quoi tu excelles, quelles sont tes démons, tes joies, etc. Tu es si loin de moi, mais à quelque part, je te sens proche. C'est une impression, un sentiment contradictoire très difficile à expliquer. J'ignore à quel moment précis tu auras une bonne pensée pour moi aujourd'hui, mais je suis persuadée au fond de mon coeur que tu prendras le temps de le faire. Tu ne m'as pas oubliée. Je fais certainement partie d'une période de ta vie que tu ne veux pas te rappeler souvent, que tu dissimules aux gens qui t'entourent. Malgré tout, j'ai une petite place bien à moi dans ton coeur. Tu l'avoues difficilement parce que tu te dis sans doute que c'est ridicule et que ça fait longtemps mais tu te dis qu'il y a une personne sur cette terre qui a tes gênes et qui doit songer à toi quelques fois. Cette personne, c'est moi.

    À toi qui est ma mère adoptive...

    Tant d'amour nous unit. Je t'aime d'une manière indescriptible. Tu me protèges depuis toujours. Qu'aurais-je fait sans toi ? Je n'étais qu'un petit être lorsque tu m'as adoptée. Tu es un modèle pour moi. Chaque jour, tu fais preuve de tant d'assurance, de courage et d'amour que tu m'impressionnes quotidiennement. Le don de soi fait partie intégrante de ta personnalité. Tu donnerais tout pour ceux que tu aimes. Comment fais-tu pour aimer et apporter autant alentour de toi ? J'aurais aimé que tu me donnes la vie car je n'aurais pu choisir meilleure mère. J'aurais peut-être eu plus de chances d'hériter de tes talents de femme au foyer, d'épouse exemplaire et de mère aimante. Je peux me consoler parce que je t'ai vu à l'oeuvre et j'ai pu développer quelques talents, mais je reste bien humble parce que je ne pourrais jamais t'arriver à la cheville. Encore aujourd'hui, à 23 ans, je peux toujours compter sur ta présence, ton écoute et ton amour éternel. Je redoute le moment où je devrai te dire au revoir, mais je sais qu'il nous reste encore de nombreuses années riches en moments d'amour à partager ensemble. Tu es une partie de ma personne. Sans toi, je ne suis plus la même. Je t'aime tant ma petite maman d'amour.

    À toi ma chère Marilyne...

    Bon anniversaire. Que cette année soit remplie d'amour, de travail et de santé. Tu grandis vite, mais tu apprends lentement mais sûrement. Je suis fière de la personne que tu es. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    votre commentaire
  • Je vis dans un monde imparfait et personnellement, je ne recherche que la perfection. Mon imaginaire est si déficient face à la réalité. Pourtant, je suis l'exemple même du critiquable, de l'imprécis, du négligé : mon corps porte de nombreuses cicatrices, chaque facette de ma personnalité comporte des mauvais côtés, je suis l'être le plus contradictoire de cette planète... Et pour finir, mes meubles ne sont pas sans égratignures, mon auto n'est pas dépourvue de taches de rouille et mon ordinateur n'est plus aussi performant qu'il y a 3 ans. Dans mon monde parfait, chaque petit détail de ma vie devrait être sans faille, lisse, magnifique. Je suis si utopique !

    Pour mettre un peu de baume et de lumière sur tout ça, je dirais que je recherche dorénavant la perfection dans des choses un peu plus réalistes et moins grandiose qu'auparavant.

    Dans un tout autre d'idée, j'ai obtenu la note de passage pour mes tests dan la fonction publique fédérale, je passe des tests pour travailler dans le nord demain et j'ai obtenu une deuxième entrevue pour un poste que je convoite.

    Le hic, c'est que j'ai peur de l'échec.

     


    2 commentaires
  • Parce que..

    • J'ai le goût de voir les situations de la vie du bon côté;
    • Je veux que les choses se déroulent bien;
    • Je veux énergiser mes objectifs;
    • Je désire me concentrer sur l'essentiel, c'est-à-dire tout ce qui est constructif et qui peut me faire grandir;
    • J'ambitionne beaucoup et je veux que mes rêves se concrétisent;
    • Je souhaite paraître à mon meilleur et me donner les outils nécessaires pour m'exprimer et me mettre en valeur.

    Pour toutes ces raisons, j'opte pour la visualisation et le positivisme. Demain, j'ai une entrevue d'embauche pour un poste qui me semble très intéressant. Pour mettre toutes les chances avec moi, je fais visualiser la scène de l'entretien d'embauche,

    Mercredi, 22 octobre 2008, 14h20.

    Je suis assise sur une chaise, à attendre mon tour. Je suis arrivée avec quelques minutes d'avance. J'ai eu un peu de difficulté à trouver l'endroit, mais je ne m'en fais pas trop avec ça, puisque ça m'arrive souvent (je n'ai aucun sens de l'orientation). Je regarde partout afin de calmer ma nervosité. J'ai hâte que l'entrevue soit passée. Je suis nerveuse et fébrile parce que, en premier lieu, je serai en présence de personnes que je ne connais pas dans quelques minutes, en deuxième lieu, je devrai me "vendre" à ces personnes et je suis persuadée que le stress m'occasionnera quelques bévues et, en troisième lieu, je crains de ne pas répondre avec tout mon potentiel aux questions de l'entrevue. Au fond de moi, je suis confiante, j'ai le goût d'y croire et de penser que les personnes qui me feront passer l'entretien verront en moi une candidate potentielle. Je me donne le droit de d'avoir confiance en mes capacités, parce que, je dois l'avouer, l'attitude du doute est pour moi une vraie religion.

    Voici comment je me sentirai quelques minutes avant de rencontrer les gens qui font l'embauche. Demain, je veux arriver chez l'employeur pour qui je postule avec un sourire, une attitude positive et un bon carma. J'aimerais dégager de la confiance en soi, de la joie de vivre et du professionnalisme.

    Mot d'ordre pour les 24 prochaines heures : Visualisation et positivisme, peu importe ce qui arrivera.


    1 commentaire
  • Je doute constamment de moi. J'attribue ce manque de confiance à ma jeunesse et à mon manque d'expérience. Un simple petit geste, par exemple un appel téléphonique avec une personne inconnue, me semble (trop) souvent trop compliqué, gênant, difficile à faire. L'utilisation de l'expression "faire une montagne avec un rien" décrit parfaitement mon comportement pour de petites choses bêtes. Pour une femme en recherche d'emploi, je me trouve assez pathétique merci. À chaque matin, je me réveille avec l'espoir de la certitude que je serai un individu meilleur en me couchant le soir venu, que j'aurai progréssé sur au moins un aspect médiocre de l'être que je suis. Je serais une femme quasi-parfaite si j'appliquerais à la lettre dans mon quotidien ce bel espoir désillusionné.

    J'aimerais me donner la possiblité de voir grand et l'illusion de pouvoir accomplir n'importe quoi. Le réalisme dont je fais preuve a toujours fait partie de moi et je crois que c'est quelque chose qui peut autant me servir que me nuir , dans le sens où je peux me protéger de la déception du surréalisme, mais je peux également passer à côté de pleins de choses en ne rêvant qu'à moitié. La vie me surprend souvent, surtout sur le plan amoureux (et pas assez sur le plan professionnel). Mon opportunisme m'a amené à être souvent très surprise sur les conquêtes, les déclarations et les situations d'amour que j'ai vécues. Plus jeune, je me suis souvent demandé ce que tel ou tel homme faisait avec moi, car je ne trouvais pas que j'étais à la hauteur. J'ai trop souvent eu honte de qui j'étais. J'ai encore cette impression aujourd'hui.


    votre commentaire
  • J'écris depuis mon petit refuge où je me sens à l'abri, protégée du monde extérieur. J'y suis depuis maintenant 7 semaines et je réfléchis aux possibilités qui s'offrent à moi. Après un beau contrat de travail dans la fonction publique québécoise, je me retrouve sans emploi et incertaine devant mon avenir. De multiples chemins se dessinent devant moi. J'y pense, j'y songe. Je cherche de l'emploi ici et là, mais ce n'est pas évident de trouver un job intéressant, bien rémunéré et motivant. Une chose est certaine : je ne croyais pas que la fin de mes études, avec l'obtention de mon diplôme d'études collégiales, allait se dérouler ainsi.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    La réalité me frappe de plein fouet. Je la trouve dure et cruelle. Le manque d'argent, les limites professionnelles qui sont pénibles à repousser pour une jeune débutante comme moi, le départ du nid familial, les amours qui sont de plus en plus difficiles à gérer... Tout est si imparfait ! J'aimerais pouvoir faire mieux, avancer plus rapidement, obtenir du succès dans tout, mais ce n'est pas ainsi que les choses se passent. Tout n'est pas si facile, malheureusement. Entre l'attente d'un téléphone pour la job de rêve,une possibilité d'emploi et un peu d'espoir, je regarde défiler ma vie comme une banale spectatrice. À travers cette réalité qui est la mienne, je suis triste.

    <o:p></o:p> 

    Je suis faible, plus faible encore que je ne l'imaginais. Je n'attrape pas les occasions qui s'offrent à moi et le pessimiste m'envahit. Être au chômage me rend malheureusement. J'ai envie d'aller de l'avant, d'avoir des défis intéressants à relever, de gagner ma croûte et de ma bâtir un nid douillet où je me sentirais bien. Je ne demande ni la richesse, ni la popularité. Je demande un emploi à la hauteur de mes attentes et surtout, de mon talent.

     

    Depuis 7 semaines, j'ai l'impression d'être éteinte. Je n'ai plus aucune raison de me lever le matin. Le travail administratif est la seule chose que je sais bien faire dans la vie. C'est un milieu où je me sens stimulée, vivante, heureuse. Je ne me vois pas faire autre chose dans ma vie. J'ai étudié avec passion dans cette discipline professionnelle. J'ai toujours eu l'ambition d'en faire une carrière. Et voilà que le diplôme en poche, je ne parviens pas à évoluer dans ce domaine. C'est triste, très triste. C'est un échec jusqu'à présent et je me désole devant ma situation.

    <o:p></o:p> 

    Bien sûr, je suis jeune, en santé et à part un copain invisible, je n'ai pas vraiment d'attache dans mon beau pays. Il y a mes parents, ma chambre et quelques amis éparpillés, mais rien qui me lie davantage à mon environnement. Je pourrais emprunter mille et un chemins, mais le changement me fait peur et je ne trouve pas le courage de prendre une décision. Avec un peu d'argent en poche, je pourrais m'en aller et tenter autre chose. Poursuivre mes études, aller apprendre l'anglais, chercher un emploi dans une autre région... Les chemins sont nombreux, mais j'ai la lâcheté de ne pas pouvoir prendre une décision.

    <o:p></o:p> 

    Pourtant, plus le temps avance, plus je sens que la vie désire m'imposer un changement drastique afin de tester ma capacité d'adaptation (de la tester, mais surtout de la développer). L'eau froide ne fait nullement partie de ma vie : j'ai toujours été très confortable dans mon petit cocon et j'ai pris très peu de risques dans mon existence. Je ne sens pas que je possède le courage et l'audace pour entreprendre une telle démarche.

    <o:p></o:p> 

    J'ai un amoureux qui me lie ici. Un amoureux moins aimant, beaucoup plus distant et moins présent que par les années passées, mais un amoureux quand même. Une maison et un enfant, ce n'est pas un chemin que j'ai fermé avec de grandes barrières. Contrairement à ce que j'ai pu dire et pensé par le passé, une petite vie de famille me conviendrait dans un avenir rapproché. Bien entendu, j'aurais besoin d'un bon job pour satisfaire ma gourmandise professionnelle. Le problème dans tout ça, c'est qu'Éric est à mille lieux de ce genre de vie et même de la possibilité d'envisager ce genre de vie. Un fossé est en train de s'installer entre nous deux, pour cette raison mais également pour un million d'autres raisons.

    <o:p></o:p> 

    Alors, voilà mon petit portrait de vie. À l'aube de ma 23ième  année, j'en suis à faire des choix cruciaux pour l'avenir. J'attends toujours un appel téléphonique pour l'emploi de mes rêves, un miracle quoi ! La job va être l'élément qui déterminera l'endroit où je m'installerai, qui partagera ma vie et quels seront mes amis. Mon père m'a toujours répété que c'est le travail qui menait dans la vie. Il avait bien raison mon sage petit papa d'amour.

    <o:p></o:p> Petits êtres qui veuillent sur moi dans le ciel, permettez que je m'adresse à vous. J'ai besoin d'y voir clair. J'ai également l'exigence de soutirer votre aide en ce moment. Vous m'avez toujours démontré des signes d'espoir lorsque le découragement m'habitait. Cette fois encore, je compte sur vous pour que les choses bougent. Je sais qu'il faudra que je fasse des sacrifices, des choix et que j'y mette beaucoup de détermination, de courage et d'espoir pour que ma démarche d'emploi fonctionne. Je ne veux absolument pas renier mon rôle, mais j'ai besoin d'un petit clin d'oeil de l'au-delà pour prendre le bon chemin. Amen !

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires