• Même si nous ne sommes qu'à l'aube du printemps 2006, le temps est venu de  voir quels pourront être les probables candidats aux prochaines élections présidentielles françaises mais aussi américaines.

    A partir de ces points de mire, on peut mettre en parallèle les destins de Hillary Clinton avec celui de Ségolène royale. En effet, même si ces deux femmes politiques n'ont pas encore admis être candidates aux prochaines élections, tout laisse à croire que cela est fortement probable.

    Commençons par les présenter rapidement. L'une est démocrate, sénatrice de l'Etat de New-York, l'autre est socialiste, présidente de la région de Poitou-Charente. Ceci montre bien que celles-ci sont loin d'être des novices ou des faire-valoir.Ensuite, on peut voir qu'il existe d'autres point communs comme le fait qu'Hillary soit la femme d'un ancien président américain tandis que Ségolène est la compagne du premier secrétaire du parti d'opposition français. Deux postes à forte responsabilité, ce qui donne encore plus de point à leur probable candidature car elles ont à leur coté des aides qui ne peuvent être que profitables. Ce que l'on sait moins, c'est que toutes deux proviennent de famille de classe moyenne et qu'elles ont fait de brillantes études. L'une à Yale et l'autre à l'ENA. Pour finir avec tous ces points communs, il ne faut pas oublier de dire que toutes deux sont des mères de familles.Cependant, le plus grand point commun et le sujet qui nous concerne, c'est que ces deux femmes sont considérées comme des candidates non déclarées à l'élection présidentielle de leur nation respective. Voyons donc comment chacune prépare cette future échéance qui pourrait être une première aussi bien pour la France que pour les Etats-Unis. En effet, ça serait la première fois qu'une femme ralliée à un grand parti pourrait avoir une chance d'être présidente.

    Pour Ségolène Royale, la décision se prendra « en couple » de son propre aveu. Elle fera une primaire assez spéciale au sein de son couple pour savoir qui du premier secrétaire du P.S ou de la présidente de Poitou-Charente soumettra sa candidature au vote des militants du parti. Malgré tout, les chiffres sont en sa faveur, elle est la favorite à gauche pour les élections présidentielles selon de nombreux sondages effectués dernièrement.Même si elle laisse planer le doute quant à sa candidature, elle écarte par contre les différentes possibles candidatures de L.Fabius,D.Strauss-Kahn ou même celle de J.Lang. Selon certains de leur proche, le couple Hollande-Royale ne verrait que leurs candidatures comme choix pour le P.S. Certains voient d'un mauvais œil le fait qu'ils ne soient pas mariés mais comme elle a si bien répondu si ils venaient à se marier maintenant, « tout le monde dirait que c'est une manipulation ».

    De l'autre coté de l'atlantique, on parle de calcul du « clan Clinton » pour la probable candidature de l'ex-première dame. En effet, une rumeur persistante aux Etats-Unis préconise que les Clinton aurait délibérément laisser les élections 2004 à Bush afin de mieux préparer celles de 2008.Ce n'est pas leur soutient tardif à J.Kerry qui va faire taire ses rumeurs. De nombreuses personnes pensent que sachant que Bush était presque sûr de l'emporter en 2004, les Clintons n'aurait fait que contenir la candidature J.Kerry afin qu'il ne puisse pas prendre trop de poids au sein du parti démocrate. Et oui, il faut avoir chasse gardée pour 2008. On parle véritablement de plan machiavélique au sens propre du terme c'est à dire le fait d'essayer d'obtenir le plus de soutient possible afin d'investire H.Clinton comme candidate démocrate aux prochaines échéances présidentielles. Le soutient de B.Clinton lui sera aussi très favorable car c'est le seul à avoir amener le parti au pouvoir depuis bien longtemps, ce qui lui donne d'autant plus de poids chez les démocrates. Pour en finir, H.Clinton n'a jamais caché son vœu d'être la première femme américaine candidate d'un grand parti à l'élection présidentielle.

    Dans ce jeux des pronostiques, les paris ne vont faire que s'amplifier avec l'approche des primaires dans les partis de ces deux femmes. Le fait que chacun est une partie de l'opinion publique en leur faveur ne fait qu'amplifier le mouvement qui pourrait les pousser à se présenter. Ceci montrerais aussi que les choses commencent à changer en politique. On peut dire commence car les inégalités homme/femmes restent importantes et beaucoup pense que ni l'une ni l'autre ne serait arrivée à cette prétention sans la protection que leurs compagnons respectifs ont pu leur apporter.

                                                                                                                                               J.P.C


    votre commentaire
  • Face à la crises des benlieues, le gouvernement a dû répondre dans l'urgence. La plus spectaculaire des mesures fut la mise en place du couvre feu. Pour le président de la République, cette disposition n'aurait du s'appliquer qu'au endroit où cela était nécessaire.Au même chapitre sécuritaire, on a annoncé la remise en place de la police de proximité mais on peut se demander quelle sera l'efficacité d'un tel dispositif.Ces deux décisions montre que le gouvernement a une vision localisée du social alors qu'elle devrait être plutôt nationale.

    A partir de ce cadre, on peut se demander si le législateur n'est pas en train de reproduire tout ce qui a provoqué "ce ras de bol" c'est à dire la résolution des problèmes quartiers par quartiers, lieu par lieu,au lieu de mettre en place une politique globale, générale.En effet,le fait de proposer l'apprentissage à 14ans peut être vu comme une proposition pouvant amener certains jeunes à apprendre plus vite un métier. Cependant,en retirant ceux-ci du système scolaire normal, le législateur provoquera encore plus le sentiment que l'apprentissage est fait pour les élèves en difficulté.

    Les initiative de zones franches, emlois de proximité, égalité des chances et aides aux associations peuvent être considérées comme des alternatives permettant de débloquer des moyens financiers plus conséquants. L'instauration du service civil va dans le même sens.

    Toutes ces propositions traduisent la "territorialisation", la catégorisation des problèmes mais aussi des solutions proposées.Les mesures qui seront mises en place ne répondent pas aux problème de fonds qui est la cohésion sociale.

    Le moyen de répondre à ce problème serait une politique sociale refondant la cohésion, recréant du lien social mais en répondant à la crise récente par des mesures locales où la plupart du temps ces ont les collectivités territoriales qui devront les appliquer, le législateur va peut être vers une fuite en avant.

    La conception actuelle de la crise urbaine, c'est qu'elle ne concerne que des quartiers de banlieues localiséeset que pour résoudre les problèmes il faut y mener des politiques locales.Cependant,les politiques de la ville n'ont-elles pas déja ce rôle?Revoir le cadre de ces politiques, refonder la cohésion sociale semble être une solution plus apropriée.

                                                     J.P.C


    1 commentaire
  • Sans surprise, l'ancien premier ministre a été réélu dès le premier tour à l'occasion d'une sénatoriale partielle, avec 56,9 % des voix, soit sensiblement le même score que celui obtenu il y a un an (56,5%). En septembre 2004, alors encore chef du gouvernement, il avait démissionné sitôt élu, laissant son suppléant siéger.

    Voici l'exemple de la démocratie française. En effet, aussitôt débarqué de son poste de premier ministre J.P.R s'était mis en tête de récupérer son poste de sénateur et ceci est aujourd'hui chose faite. On a l'impression que ce sont toujours les mêmes hommes qui occupent des postes différents dans la haute administration française. Même si le rôle de sénateur est un poste annexe par rapport à celui de premier ministre, il en est pas moins que Raffarin est le dernier exemple qui montre qu'il n'existe pas de tournante dans la politique francaise.

    Notre président actuel est l'un des meilleures exemples que l'on puisse présenter. En effet,l'homme de correze a occupé le rôle de premier ministre, a été ministres plusieurs fois.... Après les spécialistes s'étonnent que l'on ne s'interesse pas à la politique. Mais comment faire revenir l'intérêt des Français quand on voit que c'est une minorité d'homme qui occupe le pouvoir. Beaucoup de Français aimerait voir du changement au sein des têtes pensantes ce qui pourrait être un facteur du retour d'intérêt de certains. Ce n'est pas si facile. Il existe encore un autre exemple qui montre ce manque de changement. En effet, au niveau des mairies certains occupent le poste de premier magistrat de la ville pendant parfois 20 ans voire plus.

    Il n'existe pas de système miracle, cependant un peu de changement au plus au niveau des institutions nationales ne ferait pas de mal. Mais comme a écrit Miachavel "tout homme qui a du pouvoir est porté a en abuser..." Cette phrase reste à l'odre du jour car il est vrai que quand on occupe on poste à responsabilité on a du mal à laisser un autre venir nous le chiper.

    Chacun peut avoir son avis mais il faut se demander si on peut vraiment parler de démocratie alors que peu de personnes peuvent véritablement être élu.

                                                                     J.P.C


    votre commentaire
  • L'OM s'est doté d'un nouvel entraineur cette saison. Cependant les résultats ne suivent pas mise à part la qualification en coupe UEFA.

    Pour une équipe qui ne dévait être retouchée qu'à 20%, les arrivées d'Oruma, Ribéry,Gimenez,Niang,Cana,Lamouchi, André Luis,César...peuvent paraître énorme, à moins de ne pas avoir la même façon de calculer que les dirigeants phocéens. Il ne faut surtout pas oublier les départs de Luyindula, Costa,Pedretti,Fiorese,Olembé....A quand  la stabilité à l'OM. En tout cas ce n'est pas pour cette saison. On en a un peu assez des promesses un peu de place aux actes mintenant.

    Ces nombreux chamboulements peuvent expliquer le début de saison raté par les joueurs car les recrues sont arrivées à des périodes différentes. Il faut que la mayonnaise prenne comme on dit. Très vite on a vu les insuffisances de cette équipe en défense, espérons que l'arrivée de César combiné avec l'entrainement tactique de Fernandez pourra régler ce problème. Par contre en coupe intertoto l'équipe se lache et arrive à battre la Lazio 3/0 et la Corogne 5/1. Une multitude de supporters aimeraient voir cette envie, ce panache développé aussi en championnat. Nous ne sommes qu'en début de saison, espérons que l'OM retrouve au plus vite une place plus digne de son rang, même si cela fait lontemps qu'il ne l'a pas fait. La victoire à Sochaux laisse entrevoir de l'amélioration. On en saura plus dans les prochaines semaines.

                                                                           J.P.C


    votre commentaire
  • Malgré les efforts des dirigeants politiques, qu'ils soient de gauche ou de droite, et surtout du président de la république J.Chirac , le « non » l'a remporté avec 55% des suffrages exprimés.</em /></strong />

    Le débat s'annonçait intense entre les 42 millions d'électeurs qui étaient appelés à se prononcer et ce fut le cas. On va essayer de décrypter ce refus : est-ce un vote contestataire envers la politique de l'ancien gouvernement Raffarin ou bien existent-ils d'autres raisons à ce refus.</em /></strong />

    </em /></strong />

    Tout d'abord il ne faut pas être dupe, même si le referendum portait sur le traité constitutionnel, beaucoup de français se sont rendus aux urnes pour faire part de leur ras le bol envers l'ex-gouvernement Raffarin. C'est peut être injuste mais une partie des électeurs a pris ce referendum un peu en otage. De nombreux spécialistes pensent qu'un changement de gouvernement avant le référendum aurait provoqué des scores plus serrés entre le « oui » et le « non », rien n'est moins sur. Les luttes pour se placer en tant que futur premier ministre à droite ou bien la lutte des présidentiables à gauche n'a rien fait pour améliorer le sort du « oui ».

    Cependant, il serait facile de dire que le vote de dimanche fut un vote sanction. En effet une autre partie des français, disons une majorité, a voté pour refuser le traité constitutionnel. Certains avaient du mal à se reconnaître à travers lui car la partie 3 de celui-ci ne devrait pas configurer dans une constitution. D'autres encore, ont fait jouer leur esprit nationaliste par peur de la perte de la souveraineté nationale même si sans le traité ceci est déjà effectif. La constitution est trop libérale pour certains et pas assez pour d'autres.

    Mais quelles sont les conséquences de ce refus pour la construction européenne ?

    Ce refus est un frein à la volonté des pays de l'union de mettre en commun une partie de leurs valeurs car le «  non » français met fin au traité même si les autres pays sont invités à donner leur avis. Ce n'est pas le « non » à  60% des Pays-Bas qui va arranger les choses. Ceci montre que les français sont loin d'être les seuls à s'opposé à ce traité, mais cela ne veut pas dire opposé à une constitution européenne. On pouvait craindre comme Mr Schussel, dirigeant autrichien, un affaiblissement de la France</personname /> sur la scène européenne mais le « non » néerlandais vient conforter le camp du « non »en Europe.

    Ce qui est sûr c'est que ce refus de la constitution a eu une conséquence directe en France : mise en place d'un nouveau gouvernement ce qui tendrait a prouvé que les français votaient indirectement pour ou contre le gouvernement en place. On peut alors comprendre que beaucoup de personnes aient pu faire l'amalgame.

     

    J.P.C</em /></strong />


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires