Les Rouges à la ConcordeCinq Ferrari qui descendent les Champs Elysées,
c'est pas banal. Surtout lorsqu'elles sont conduites
par Jean todt, SChumi et compagnie. Ce dimanche,
je les ai suivies. Enfin j'ai essayé. Elles ne faisaient
juste que passer. J'avais l'impression de rouler avec
des jeunes cadres très dynamiques rentrant chez eux
après une rude journée de travail. Notez qu'en Ferrari
on ne peut être que dynamique. Et puis il y eut la place
de la Concorde. Un virage, deux virages et salut
la compagnie. Ils m'ont cloué sur place, les rouges.
Je suis resté sur le carreau. Heureusement Jeannot (Jean Todt)
avait pensé à tout et nous avait laissé, sous très haute
surveilance, une formule 1. Une centaine de personne
se pressait autour, histoire d'avoir sur le numérique
une belle perspective entre la F1 et l'obélisque.
Genre contre-plongée dynamique chargée de sens.
Malgré la surpopulation de képis, certains ont sûrement
pu faire quelques clichés. Moi j'ai vu l'aileron de la F1.
Même à l'arrêt, c'est toujours difficile de bien voir une
Formule 1. Enfin de toutes façons, je n'aime pas trop
la Formule 1. En quittant la Concorde j'avais envie
de griller un feu rouge.