• Eh là !

    Chuis là !

    Eh Oh !

    Chuis là !

    Tu m'as vu ?!

    Passe !

    Mais Passe !

    Chuis tout seul !

    Mais passe, bordel !

    ...

    Et voilà ! Bravo !

    Trop tard !

    Maintenant ils sont deux

    Sur moi

    Quel naze !

    ...

    Eh !

    Oh !

    Chuis démarqué !

    Mec !

    Passe la balle !

    Vite, Passe-la !

    Personne m'a vu !

    Donne-la !

    Mais donne !

    Donne !

    Et voilà !

    A force d'bouffer la gonfle

    S'l'est fait gauler

    Connard

     ...

    Eh !

    Là ! Là !

    Mais là !

    Oh !

    Mais qu'est-ce tu branles ?

    Non !

    Tire pas !

    Noooon !

    ...

    Merde, je le crois pas

    T'as des billes

    A la place des yeux ?!

    J'étais tout seul !

    Putain !

    Tu le fais exprès ou quoi ?!

     

    Hugues de la Crêpe


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  •  

    1 Brest. Match amical entre la France et la Norvège. Température ambiante : 2 degrés. Temps : cradingue. L'arbitre de cette rencontre est Irlandais. Il s'appelle Greg Maccormak et il a super mal dormi, si mal dormi qu'il a les nerfs et qu'il a envie de saboter cette rencontre comme jamais. 2ème minute de jeu, un défenseur Norvégien fait une passe en retrait à son gardien qui saisit le ballon des deux mains. Penalty pour la France et carton rouge pour le gardien - Les Norvégiens ne comprennent pas et contestent - Maccormak distribue six cartons jaunes afin de montrer qui est le maître. 3ème minute, après le pénalty raté de Daniel Xuereb, un norvégien excédé tacle méchamment un joueur français. Il récolte un deuxième carton jaune et donc un rouge - Les norvégiens jouent à neuf et sans goal (l'entraîneur a décidé de ne pas le remplacer). Pendant le reste de la mi-temps, Norvégiens et Français s'astiquent les chevilles et les mollets - faut dire, la température a chuté de 5 degrés, la pluie s'est intensifiée et le peu de public dans le stade porte le même ciret jaune qui agresse l'âme et les yeux. De son côté, Maccormak n'est jamais là où se passe l'action - il fuit le jeu, trottine sur le rond central du terrain, sifflote ou mime des métiers que le public doit trouver. Les joueurs quittent le terrain, furaxs. Maccormak en profite pour expulser encore deux Norvégiens sur le chemin des vestiaires.

    Finalement, grâce au zèle de Maccormak, la rencontre se terminera à 3 contre 12. Malgré le surnombre (on pourrait presque parler de surpeuplement), les français ne marqueront pas et ce malgré, 6 penaltys en leur faveur sur des actions plus que douteuses. Ils écoperont tout de même de deux cartons rouges en fin de rencontre, mais comme l'arbitre avait autorisé aux trois remplaçants de rentrer en jeu en laissant les onze titulaires sur le terrain... Donc, score de 0-0 au final qui aurait dû être normalement de 2-0 pour les Norvégiens si Maccormak n'avait pas refusé les buts.

     


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  • On s'attendait à une finale pourrie, on a eu droit à une finale pourrie. Entre des Espagnols qui jouent à la passe à dix et qui, si les parties de football se gagnaient de cette manière, auraient véritablement atomisé tout le monde y compris la Suisse et des Hollandais avec des culs si bordés de nouilles qu'à la place de calcifs ils portent des saladiers, on n'a vraiment pas été gâtés, mais bon. Parait-il, les Espagnols méritaient cette coupe du monde. Si, si, ce sont les espagnols qui le disent. Ah ouais et en quel honneur ? Because, les types pratiquent le plus beau football de la terre, tanananèreu... Ah bon ? Lors de quelques phases de jeu pendant certains matchs, ils ont effectivement pratiqué un beau football mais franchement, et je te passe et tu me passes et je te repasse et tu me repasses... A se demander si un spectacle d'une heure trente de castagnettes ne les brise pas moins. Les Espagnols savaient souvent être fatigants et chiants. Et, désolé de le leur apprendre, mais ils ne pratiquent pas le plus beau football de la terre. Pas plus que les Hollandais d'ailleurs. Non pour avoir minimum une finale potable, il aurait fallu qu'au moins une équipe d'un autre calibre parvienne en finale. Non, non, pas l'Allemagne, trop altruiste. Non, non, ni l'Argentine, trop perso. Oui, oui, bien sûr, je veux parler du Brésil. Car elle est l'une des rares équipes à avoir pratiqué un football splendide. Beaucoup prétendent que cette équipe était un bunker mais lorsque l'on regarde la première mi-temps contre la Hollande, c'était beau, c'était net, ça sentait le sable chaud et le string, c'était playa, playa. Les mecs attaquaient à trois sur une défense à cinq et foutaient un feu pas possible. Les Hollandais en perdaient un peu de nouilles de leur froc, c'est dire. Oui, ce Brésil là valait de l'or en barre et n'aurait fait qu'une bouchée de l'actuel champion du monde. Malheureusement pour eux, le dieu de la chagatte en décida autrement. Mais ne refaisons pas l'histoire. Ou si encore un petit peu. Déjà, une finale avec cette équipe du Brésil aurait eu un peu plus de gueule, mais allons plus loin... Quelle autre équipe pour hausser un peu plus le niveau de celle-ci. Bah, oui, bien sûr, je vous le donne en mille, la France évidemment!...

    Arf, si Malouda avait marqué dès la dixième minute du match contre l'Uruguay.

     

    Peter Smash de Vive le Sport !


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  •  

    Outre ses qualités sportives, Franck Ribéry est un passionné de littérature. Sur les stades il sourit avec sympathie quand ses collègues l'appellent « l'intello » ou « Bernard Pivot » ; Il sourit, car sans avoir aucune prétention, il sait qu'il a lu plus de livres qu'il n'y a de brins d'herbes sur le terrain. Pour OH NON ENCORE DU FOOT, il nous fait part de ses dernières lectures avec la culture encyclopédique qui est la sienne.

     

    Les critiques littéraires, à chaque nouveau commentaire sur un polar, se targuent tous de rappeler combien injustement le genre policier est méprisé. Ceci est un mythe bien ancré. Le genre policier, n'a JAMAIS été méprisé.

    Ca serait comme de prétendre qu'au moyen âge, le roman de la rose, et toute la littérature de chevalerie, sous prétexte qu'elle visait à la distraction était secondaire. C'était faux à l'époque et ce le fut aussi concernant le roman policier.

    Comment peuvent-ils prétendre qu'on ait pu mépriser un genre qui fut inventé par Edgar Alan Poe, et qui a acquis sa noblesse par Agatha Christie. Non! Dès son apparition, le roman policier a été immédiatement reconnu en tant qu'art, et on ne doit qu'aux bibliothécaires (et aux passionnés) le fait qu'il soit classé à part de la littérature traditionnelle.

    Par contre, il est vrai qu'il y a beaucoup de mauvais auteurs de roman policier. Mais sans doute à peine plus que dans le roman traditionnel.

    Chesterton est un très bon auteur de polar. Et il est d'autant plus symptomatique, qu'il a bousculé les codes de se genre tous mis en place dans « le double crime de la rue morgue »: Un enquêteur brillant, un adjoint un peu bête, une multitude d'indices contradictoires et une solution par déduction successive. Le Père Brown, n'est pas comme cela. D'abord, il agit seul. Il est plus humaniste que brillant. Et il découvre le coupable sans enquête.

     

    Dans chacune des nouvelles qui constituent le « scandale du Père Brown », la résolution évidente, est obtenue par un simple évènement illogique : Une phrase que seul le coupable pouvait prononcer ; un crime trop compliqué, qui se révèle être une mascarade sans meurtre ; un témoin qui a injustement confondu la victime et le coupable sur leur apparence, etc.

    En bref, au bout de 5 phrases où le père Brown apparaît dans l'enquête, il a déjà trouvé le coupable, et un lecteur très consciencieux, peut le trouver aussi. On est loin des multitudes d'indices d'un Conan Doyle, des complications psychologiques d'Agatha Christie, et en général de l'astuce employée par les auteurs qui consiste toujours à rajouter des détails inutiles pour rendre ardu la résolution du crime.

    Ajouté à cela, le caractère bon enfant, un peu ridicule et jamais moralisateur du père Brown, et on peut regretter qu'il n'y eut pas plus d'écrivains inspirés de Chesterton pour nous donner des polars light, des enquêtes brillantes dans leur simplicité, et un plaisir pur de création logique.

     

    En bref, Chesterton est au roman policier ce qu'est le « but en or » au football : Une fulgurance évidente, une nouveauté efficace, qui a rendu toutes sa pêche à un sport qui s'enlisait dans les atermoiements défensif, et les tirs en touche.

     

    Franck Ribéry


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  • C'est l'une de ses innombrables conquêtes qui le dit : «  Au lit, Sylvain est si fougueux et si puissant que si je ferme les yeux, j'ai l'impression, excusez-moi l'expression, de me faire gangbanguer ». Phénomène sexuel, Sylvain Wiltord a été sollicité à plusieurs reprises par des producteurs de porno pour jouer dans des films. L'homme a toujours refusé avançant qu'il était avant tout un footballeur professionnel. Pourtant, lorsqu'on lui parle de ces sollicitations, son visage se crispe comme assailli par les regrets. Car si en tant que footballeur, Sylvain Wiltord est resté Sylvain Wiltord, en tant qu'acteur, il aurait pu devenir le Maradona du porno. Aujourd'hui, pour OH NON ENCORE DU FOOT ! l'homme nous livre l'un de ses plus chaud plan cul dont il a le secret.

     

    J'avais une violente envie de me retaper l'ouvreuse de l'autre fois, mais je me souvenais plus exactement où se trouvait son cinéma. En gaule perpétuelle, j'ai erré difficilement dans la ville pendant au moins une demi-heure (mais c'était peut-être cinq minutes, quand on bande dur comme ça, le temps passe super lentement). Puis, j'ai cru reconnaître l'endroit. J'ai pénétré. La salle était comble. J'ai néanmoins réussi à trouver une place. L'ouvreuse viendrait certainement à la fin du film. Sauf qu'à la place du film, une nana toute en rondeur s'est postée face au public et a commencé à parler de la communauté européenne. Je me serais cassé si ma gaule ne l'avait pas pointé du gland. Bouche à pipe, z' yeux flamboyants, courbes délicieuses, elle valait la culbute. Bref, à la fin de la conférence, je suis allé la voir. J'ai dit : « J'ai adoré votre speech sur la communauté européenne, les échanges économiques tout ça, moi qui suis footballeur j'ai tout compris, c'est dire. Vous savez vous abaisser à la hauteur des sportifs. Bravo » La salle s'était vidée. Elle m'a maté d'abord le haut pour s'arrêter sur mon bas. « Mais vous bandez ! » s'est-elle écriée, le visage écarlate. Si ce n'était pas une invitation à un petit coup vite fait bien fait, ça ? J'ai sorti mon braque qu'elle a alpagué comme le vêtement de ses rêves soldé à cinquante pour cent. Suçage goulu. Quelle dévoreuse ! A un moment elle s'est arrêtée et m'a dit : « Tu peux m'envoyer ton foutre sur la gueule, si tu veux ». « Pas maintenant » j'ai dit. Et je l'ai plaquée contre son pupitre de conférencière, la tronçonnant sauvagement. A chaque coup que je lui filais, elle poussait un gémissement qui était amplifié par le micro du pupitre encore en marche. C'était magnifique. J'avais l'impression que ma bite conférençait sur le cul. Manquait juste un public de moules bien mouillées. « Ouh ! Oh ! » hurlait la nana, les yeux roulant comme des boules de lotos. La pilonnant activement, j'ai dit : « En fait, j'ai rien capté à ton histoire de communauté européenne, je t'ai menti tout à l'heure ». « C'est pas grave, hi, han, mon dieu ! ». « J'peux même te dire que je me suis fait chier grave. Peut-être qu'avec un ballon, ça se passerait mieux ». « Oh oui ! Oui ! Comme ça ! Encore ! En profondeur ! ».  Je l'ai foutue de face, jambes bien écartées et j'ai repris de plus bel. Une vraie sex machine inspirée. La nana haletait, suait, suffoquait, planait au dessus de l'Europe, de l'Asie et même de l'Amérique du sud ! J'avais la bite en flammes ! Retournement de la nénette et éjaculage dans le trou de balle ! Retournement encore et éjaculage sur les jambes ! La nana s'abaisse, éjaculage sur la face ! Pffiiiuu, elle fait. « Retourne-toi » je dis « j'ai pas fini le taff ».


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