• Qui ne sait pas voler,
    Mais chasse les oiseaux.
    Qui sous l'eau ne sait pas respirer.
    Mais qui suis je donc ?
    
    Pour me croire le plus fort.
    Pour me croire tout permis.
    Me donner le droit de vie et de mort,
    Devine que dire encore.
    
    Je suis le moins humain des animaux,
    je suis le pire.
    Je pense à rien qu'à sauver ma peau. (pour ainsi dire)
    Le plus sauvage des fauves en cage.
    Je suis de loin le moins beau.
    
    Qui invente la bombe ?
    Qui se moque du monde ?
    Qui tue pour le plaisir de tuer
    Mais qui suis-je donc ?
    
    Pour me croire au dessus
    De tout ce que je tue.
    Qui ne respecte rien ni personne,
    Qui donc si ce n'est l'homme ?!
    
    Je suis le moins humain des animaux.
    Je suis le pire.
    Je pense à rien qu'à sauver ma peau (pour ainsi dire).
    Le plus sauvage des fauves en cage.
    Je suis de loin le moins beau.
    
    Je suis le dernier maillon de la chaîne.
    Un homme qui n'a plus figure humaine.
    Le plus sauvage des fauves en cage.
    Je suis de loin le moins beau.
    
    Oui je suis bien
    Le plus sauvage des fauves en cage.
    Je suis de loin le moins beau.
    A quoi me sert mon cerveau ?!
    Calogero

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  • J'ai vu la paix l'emporter sur la guerre
    Et l'amour dominer la haine
    J'ai vu aussi se briser des chaînes
    Et même
    Vu le soleil sécher les larmes
    Et la pluie noyer les armes
    Je n'entends plus que des cris de joie
    Le soir
    Les frontières n'existent plus
    Les barrières ne divisent plus
    Le malin a perdu
    La justice a disparu
    Seul l'amour a survécu
    L'homme a pris le dessus
    Mais
    
    Ce n'était qu'un rêve
    Ce n'était qu'un rêve
    
    J'ai vu l'espoir l'emporter sur la peur
    La lumière jaillir de nos coeurs
    J'peux enfin voir grandir mon bonheur
    J'ai vu les rires taire les peines
    La fin de nos problèmes
    Et un mélange de couleur
    Les frontièresn'existent plus
    Les barrières ne divisent plus
    Le mal a disparu
    Plus de crimes dans nos rues
    La raison a pris le dessus
    Et l'amour a vaincu
    Mais
    
    Ce n'était qu'un rêve
    Ce n'était qu'un rêve
    Texte de la chanson de Saya

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  •  

    Un petit garçon est venu me voir tout à l'heure
    Avec des crayons et du papier.
    Il m'a dit : « Je veux dessiner un homme en couleur
    Dis-moi comment le colorier !
    Je voudrais qu'il soit pareil que moi quand je serai grand,
    Libre, très fort et heureux.
    Faut-il le peindre en bleu, en noir ou en blanc ?
    Pour qu'il soit comme je le veux ... »

    Si tu le peins en bleu, fils,
    Il ne te ressemblera gueère ;
    Si tu le peins en rouge, fils,
    On viendra lui voler sa terre ;
    Si tu le peins en jaune mon fils,
    Il aura faim toute sa pauvre vie ;
    Si tu le peins en noir, fils,
    Plus de liberté pour lui ...

    Alors le petit garçon est rentré chez lui
    Avec son beau cahier sous le bras,
    Il a essayé de dessiner toute la nuit,
    Mais il n'y arriva pas ...

    Si tu le peins en bleu, fils,
    Il ne te ressemblera guère ;
    Si tu le peins en rouge, fils,
    On viendra lui voler sa terre ;
    Si tu le peins en jaune mon fils,
    Il aura faim toute sa pauvre vie ;
    Si tu le peins en noir, fils,
    Plus de liberté pour lui ...

    S'il fallait trouver une morale à ma chanson
    C'est assez facile en somme ;
    Je crois qu'il faut dire à tous les petits garçons
    Que la couleur ne fait pas l'homme ...

     
    Hugues Aufrey

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  •  

    Refrain (par Blacko) :
    Ca n'arrive qu'aux autres on ne réalise pas tant que ça ne nous touche pas,
    On sait très bien ce qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre,
    Relativise, ferme les yeux, imagine toi, tu verras comme ta vie est belle...

    Soprano:
    Ferme tes yeux et imagine ta vie dans ces pays où les hommes politiques sont en treillis,
    Où la liberté d'expression est une conspiration, où le dollar civilise avec des canons,
    Où on peut mourir d'une simple fièvre, où les épidémies se promènent sans laisse.
    Crois tu vraiment tenir sous la canicule de ces pays où pendant deux mois tu bronze, eux toute la nuit ils brûlent.
    Imagine ta vie sans eau potable, une douche les jours de pluies pas de bouffe mis sur la table.
    Imagine toi dans un hôpital avec une maladie incurable, une maladie qui te juge coupable.
    Imagine toi enfermé comme Natasha Campoush ou brulé comme Mama Kaledou dans le bus.
    Ouvre les yeux maintenant et avant d'insulter la vie, réfléchis dorénavant.

    (Refrain)

    Ferme les yeux et imagine toi quelque part en Afrique dans un village bati de terre sous un soleil de plomb.
    Imagine l'air chaud et lourd, cette étendu désertique, ce maigre troupeau de chèvre nain et ce baton.
    Imagine cette longue marche que tu dois accomplir afin que tes bètes puissent paître et se rafraichir.
    Ces trentres bornes à faire, ces voleurs de bétails et leurs kalachnikov qui tirent sans réfléchir.
    Imagine Madagascar et ces montagnes d'ordures, imagine tes huit ans et tes pieds sans chaussures, imagine tes mains dans les détritus pour un bout de pain mais tu t'y habitu.
    Imagine Paris et son périphérique, quelque part sous un pont pas loin du traffic, imagine toi sous un duvet sale, luttons contre le froid, luttons contre la dalle.
    Maintenant imagine toi dans ta voiture bloqué dans les embouteillages, l'homme sort lentement de sa couverture, l'homme a ton visage (imagine), dis moi ce que tu ressens, Le regard...

    (Refrain)

    Soprano:
    Ska imagine toi sans la musique, la santé abimée par les trois huit, les allers-retours aux Assedic.

    Blacko:
    Saïd imagine toi sans cette réussite, on galère juste le Smic, prisonnier de cette tour de brique.

    Soprano:
    Imagine toi sans Sniper, moi sans Psy4 et ces bons moments que d'autres ne connaissent pas.

    Blacko:
    Imagine un peu nos vies sans tout ça, c'est pour ça remercions Dieu pour tout ça.
    Pardon pour les jours où je me plains, les jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loin.

    Soprano:
    Pardon pour toutes ces fois où j'ai grossi mes problèmes, pour toutes ces fois où j'ai fait tourner le monde sur moi même.

    Blacko:
    Ferme tes yeux juste une seconde voit la misère du monde et ta place dans tout ça.

    Soprano:
    Prenons conscience de la chance qu'on a et tu verras peut être que ta vie est belle.

    Blacko, Soprano

    (Refrain)

    Soprano:
    Imagine toi

    Soprano / Blacko


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