•  Soirée de soutien à la LCR

         le vendredi 18 novembre 2005

                    musique et repas

                         à partir 19 h au Crocus, 14 rue fontenoy


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  • Victoire des grévistes de la CAT à Sandouville :

     

    Les « jockeys » de la CAT (entreprise de sous-traitance de Renault employant les chauffeurs de voitures neuves) ont levé leur piquet de grève à l'issue de cinq jours de grève reconductible portant sur les rémunérations et les conditions de travail. La direction a concédé une prime de 40 euros pour les changements d'échelon, l'aménagement des postes les plus pénibles et...le paiement des quatre jours de grève.

    A noter la forte implication de la CNT dans le conflit.

     

    TOTAL : 100% de grévistes contre la direction

     

    Les salariés de la raffinerie ont observé un mouvement de grève le 7/09 à la suite des sanctions prononcées contre quatre de leurs collègues du midi à la suite d'un incident technique.

    Le mouvement, observé dans la plupart des raffineries, a contraint la direction à reconsidérer le problème avec les représentants syndicaux...

     


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  • Le Havre

    Une rencontre PCF- LCR :

     A l'initiative de notre organisation, une rencontre LCR-PCF s'est tenue au Havre fin juin. Il s'agissait, après le vote du 29 mai, de faire le point sur la campagne, la situation ouverte par la victoire du non, et la nécessité d'une alternative au libéralisme.

     Des convergences, parfois formulées en des termes différents, sont apparues sur les constats : caractère exceptionnel de la mobilisation citoyenne et unitaire pour le non, rôle de premier plan des collectifs, caractère de classe du vote, et illégitimité d'un gouvernement tournant le dos au sens même du verdict populaire.

     Sur les tâches, au travers de différentes interventions, nous avons insisté sur la nécessité de combiner le maintien et le développement de l'élan unitaire autour des collectifs, le rassemblement par ailleurs d'un front sans exclusive de tous ceux qui souhaitent s'opposer aux mauvais coups du gouvernement, la prise enfin d'initiatives unitaires des organisations du non pour prolonger concrêtement l'espoir soulevé dans les meetings de masse de la campagne. Dans cet esprit nous avons proposé de nous revoir en septembre pour élaborer un tract commun tirant le bilan des « 100 jours de De Villepin », ou encore l'organisation d'un meeting unitaire local à la rentrée sur le thème « Quelle alternative à la politique libérale ? »

    Sur ces seconds aspects plus pratiques, le PCF a d'abord rappelé que c'était aux « gens » de construire leur politique, y compris ceux qui avaient voté oui, et que le PCF souhaitait les y aider, sans s'enfermer dans des tête-à-têtes PCF-LCR ou PCF-PS. Le débat sur l'avenir est nécessaire avec « toute la famille de gauche », pour éviter le piège du binôme « gauche radicale et protestataire/gauche gestionnaire sociale libérale », dans lequel la direction du PS s'en tirerait à bon compte. Dans cet esprit, le PCF proposera à la fin de l'année des forums-débats ouverts à toutes les composantes de la gauche, LCR comprise, comme il répondra à l'invitation de la LCR si de tels forums étaient organisés par nous. Mais pour l'heure, les propositions concrètes sont déclinées, et rendez-vous est pris pour la réunion de rentrée du collectif unitaire.

    Un compte-rendu plus détaillé de cette rencontre est disponible auprès de la section.

     

     


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  • On croit rêver : le libéralisme en prison !

     

    Raphaël De Socco, expert havrais en assurances, avait la fibre libérale : « le libéralisme permet d'en finir avec l'immobilisme », c'est « la liberté de choix de son école », la « liberté de choix pour les entreprises » claironnait-il. Autour de ces ritournelles madelino-sarkoziennes, il fonde au printemps 2004 le « Cercle Libéral du Havre », et organise justement la venue de son mentor politique, Alain MADELIN, pour une conférence à l'hôtel Mercure. Mais charité bien ordonnée commençant par soi-même, ledit individu profite du désarroi causé par la réforme Fillon sur les retraites pour fourguer de juteux « placements à long terme » en assurance retraite-santé qu'il plaçait...dans sa poche : 430.000 euros détournés au détriment de ses clients, dont certains y ont perdu leur retraite ! Bilan des courses : 5 années ferme...

    Patrimoine.

    Le Havre, vieille ville ouvrière, vient d'être reconnue patrimoine de « l'humanité ». On pourrait peut-être maintenant envisager le classement de Sainte-Adresse au patrimoine du « Figaro »...


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  • Suppressions de classes au Havre

    Zéro pointé !

    60 postes du primaire retirés au département entraînant 98 fermetures de classes dont 25 pour le Havre et seulement 17 ouvertures. Dix-huit  postes de ZIL (remplacements courts) sont transformés en postes de brigades (remplacements longs). Ce qui signifie que les élèves seront répartis dans les autres classes si leur enseignant est absent.

    Les interventions de syndicats et des mobilisations dans les écoles ont contraint l'Inspection  académique  à cette rentrée de rouvrir une classe en primaire et trois en maternelle.

    Le compte n'y est pas ! Au contraire de ce que  le gouvernement annonce, les conditions de travail des enseignants comme des élèves sont encore plus difficiles. Ce sont les enfants les plus en difficultés qui subissent de plein fouet la casse volontaire du service public d'éducation. Il faut rappeler la fermeture de 8 Clis (Classe d'intégration scolaire) Et de 15 classes en ZEP (Zone d'éducation prioritaire) au Havre.

    Pourtant, Le Havre fait partie des premières villes engagées dans le programme de « réussite éducative » inclus dans le Plan Borloo, qui devait « donner toutes ses chances à chaque enfant »...

    Ce programme concerne les zones et réseaux d'éducation prioritaire ainsi que les territoires en grande fragilité économique et sociale ; Cherchez l'erreur !

    Il n'existe donc aucune cohérence entre d'un côté la loi d'orientation Fillon et le Plan Borloo qui prônent la réussite de tous d'un côté et restreignent les budgets de l'autre. Dans les écoles, on a besoin de classes non surchargées et de personnels titulaires. De Robien propose 45 000 emplois « vie scolaire », encore des contrats précaires visant les jeunes en difficultés et les bénéficiaires du Rmi. Il s'agit d'un statut encore plus précaire que les « emplois jeunes ». Ils seront embauchés pour 6 mois renouvelables jusqu'à deux ans. Cela renforce encore la précarisation du service public d'éducation.


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