• Ou, en bon français bien de chez nous: "ça fait un bail...".

    Oui, après près de 2 ans de silence, voici que, pour le plus grand bonheur de tous (comment ça, y'a plus personne ici?) "Sekken no awa" reprend du service pour un mois.

    Un  mois de retour aux sources, au pays du sushi et du natto (miam, miam).

    Un mois de travail intensif avec Gros Rocher et ses nouveaux copains,

    Un mois avec toujours plus de kitkat au wasabi* et de "gambatte"

    bref un mois trop top kawaiiiiii !

     

    Et pour fêter ça, je profite des nouvelles possibilités de "blogg" et je tente une insertion de musique, allez, hop:

     

     

     

    * oui, ils ont osé

     


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  • Ce soir le professeur Village en Bois* et sa femme nous ont invités, mon chef et moi, dans un  resto chic de Kyoto. Ils voulaient certainement nous remercier de les avoir invités dans un bon resto parisien  lors de leur visite dans notre labo il y a quelques semaines de cela. Je tiens à préciser tout de suite qu'aucun de nos invités japonais n'a été mal traité ce jour-là: ni grenouille, ni fromage qui pue ni même escargot.

    Par contre, pour nous ce soir, ça a démarré direct: fugu en entrée. Au moment d'avaler la première bouchée, j'explique à mon chef, qui maîtrise moyen les us et coutumes du Pays du Soleil Levant: "Mais, siii, tu sais, le fugu, le poisson empoisonné... Prie pour que le gars en cuisine soit un bon et il ait découpé la bestiole comme il faut, sinon on va tous y passer dans les 3 minutes. Mais garde le sourire, il faudrait voir à ne pas vexer nos hôtes". Mon chef a eu un petit rire nerveux, il a fermé les yeux et a avalé bravement son poisson. On a attendu 3 minutes et puis on a recommencé à respirer: rien, tout le monde était bien vivant.

    Après le fugu, on a enchaîné sur différents petits plats sympas jusqu'au moment ou est arrivé une préparation mystérieuse: un ragoût de tofu et de poireau au miso avec au milieu de tout ça un truc qui ressemble à de la cervelle de mouton mais en beaucoup plus petit et plus mou.

    Moi "Oh, c'est quoi ce truc, c'est rigolo".**

    Mme Village en Bois en japonais: "C'est euh, vous savez, une partie  du poisson, là."

    Elle montre son ventre, au niveau de l'estomac. Comme j'ai déjà mangé du foie d'anguille, je me dis qu'elle n'est pas trop forte en anatomie en qu'elle veut peut-être dire "foie". Cela dit, le truc en question ne ressemble pas du tout à du foie...

    Elle rajoute: "C'est chez les hommes seulement. Vous connaissez les oeufs de poisson? C'est pareil mais pour les poissons mâles".

    Là, je regarde mon chef, en train de savourer son plat. Il me demande: "Qu'est-ce qu'elle dit? C'est quoi ce truc blanc?"

    Hum... comment lui annoncer sans qu'il ne vomisse tout, instinctivement...

    Au bout d'un moment de flottement ("Mais, si, chef, tu sais, il y a les choux, les roses, les gonades, les oeufs de poisson chez les dames poissons et "ça" c'est les messieurs poissons qui le fabriquent, pour faire des bébés poissons.), l'oeil de mon chef s'allume: il a compris et il s'exclame en plein restaurant, mi-content d'avoir compris, mi-écoeuré:

    "Ah!! Mais c'est du sperme de poisson!!"

    Oui chef, mais surtout continue à sourire. ***

     

     

     

     

    * pour cette fois, exit Gros Rocher et ses potes, je suis à Kyoto et je me suis fait de nouveaux amis

    ** bon, en vrai, je ne parle pas comme ça surtout devant un prof japonais et son honorable épouse, mais l'idée est là

    *** cela dit, une fois la première surprise passée on a trouvé ça très bon. Pour un autre récit de cette expérience de l'extrême, regardez par ici: http://naniweb.fr/post/2007/02/09/24-cette-fois-c-etait-vraiment-la-premiere


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  • S'il y avait un truc qui me rendait vraiment folle quand j'habitais ici c'était la sempiternelle chanson "Last Christmas, bla, bla, I gave you my heart" de Wham*, diffusée en boucle dans tous les magasins de Tokyo au moment de Noël. Ca n'a l'air de rien cette petite chanson, au début c'est sympa, on se prend même à la fredonner tout guilleret en faisant ses courses et puis, rapidement, ça tape sur le système. Parce que 15 fois la même chanson dans la journée, au bout d'un moment, vous l'avez en tête: dès le matin quand vous vous levez, quand vous vous brossez les dents, vous la sifflotez sous la douche, dans le métro, en réunion avec votre boss, à la cantine, et même dans vos rêves. Bref, assez rapidement dès que vous entendez la petite ritournelle dans un magasin, ça vous donne envie de dégommer tous les clients à la hache.

    De retour au Japon, en ce début décembre, je vous laisse deviner le genre de musique qu'on peut entendre dans les magasins... La seule différence c'est que cette année ils ont la version japonaise. Je vous rassure, elle tape tout autant sur les nerfs que la version anglaise.

     

     * pour ceux qui ont les nerfs solides: http://fr.youtube.com/watch?v=3354flS1KJs


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  • Le Japon, toujours à la pointe, innove aussi en matière de prédictions et arts divinatoires.

    Ici, quelques techniques nouvellement développées dans l'archipel.

    Pratiquées uniquement par des lycéennes sur de braves salary-man, vous avez au choix:

    - la Ruzu Sokkusu Uranai ou la prédiction de la chaussette qui tire-bouchonne: la lycéenne entoure le cou du client avec sa chaussette et serre jusqu'à ce qu'elle puisse lire l'avenir dans les réactions du monsieur ("il devient tout bleu? Il tire la langue? Mauvais présage. Ses yeux sortent de ses orbites? Il bave? Euh, mauvais présage aussi").

    - la Rabu Roshon Uranai ou la divination du lubrifiant: la jeune fille se masse les mains avec du lubrifiant avant d'y lire les lignes de la main. Mouais...

    - la Choshiki Uranai aussi connu sous le nom de la prédiction du stéthoscope: la demoiselle passe un stéthoscope sur le corps du client et suivant les battements du coeur qu'elle entend elle peut répondre à toutes sortes de questions sur l'avenir.

    - la Pocky Uranai ou la divination du bretzel: les Pocky, je crois en avoir déjà parlé, ce sont l'équivalent de nos "Mikado", les petits biscuits allongés recouverts de chocolat (en France) ou de toutes sortes de choses bizarres au Japon (choco-fraise avec éclats de noisettes, thé vert, soupe miso, flocons de bonite etc...). Dans le cas de cette technique le client brise un pocky et la lycéenne lit l'avenir dans la forme et le nombre des morceaux.

    Enfin, celle que je préfère:

    -la Binta Uranai alias la baffe divinatoire: la lycéenne met une baffe aussi forte que possible en pleine tête au client. Suivant les rougeurs qui apparaissent dans sa main, elle interprète les signes du destin...

     

    Cela dit, ce n'est pas pire que de lire l'avenir dans des entrailles de poulet ou des résidus de café.

     


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  • Sauf peut-être une pastèque

     

    * 25000 yens ~ 150 euros


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