• Andante con moto

    D’aucuns espéraient mieux que le Messie : ça y est, il est là, tout est réglé !

    D’autres espéraient une sorte de pétrification, de glaciation : ça y est, il est là, maintenant il sera figé, il ne se passera rien, on vous l’avait bien dit.

    D’autres (ou les mêmes) font l’impossible pour récupérer un bout de la tartine, si possible avec du beurre et du miel, cherchant à donner l’image qu’elle leur revient de droit.

    Et des médias qui depuis des mois naviguent dans la mer qu’ils suragitent eux-mêmes, cherchent désespérément la bourrasque qui leur fera vendre plus de papier, l’information non biaisée étant pour plus tard…

    Vivement qu’on termine la série électorale deuxième saison pour pouvoir voir les choses comme elles sont et ajuster le pas aux réalités deshystérisées.

    Pour le moment, quelques petites évidences seulement :

    François Hollande avait prévenu qu’il était « normal » C’est déjà pas mal si on veut bien se remettre en tête que c’est ce que l’on attend d’un responsable politique, surtout du premier.

    L’état du pays n’est en rien son fait. MM Copé et autres Fillon voudraient bien lui mettre sur le dos ce fardeau pour alléger le leur, de dos. Ils ont eu leur temps ; courant sans dévier derrière leur champion passé, ils sont arrivés là où ils sont maintenant. Rien ne serait plus absurde que de leur donner encore la clé du véhicule qu’ils ont si légèrement conduit.

    Côté réflexion économique de nos grands Manitous européens, la croissance, non seulement en même temps que le redressement des comptes, mais surtout comme une condition incontournable du redressement des comptes est devenue, elle aussi, une évidence que peu à peu tous les responsables politiques et économiques européens intègrent. Madame Merkel fait de la résistance, mais peut-elle politiquement se déjuger trop vite sans risquer la fronde dans son propre parti ?

    Pour l’instant, on négocie avec des petites avancées, mais bien plus grandes qu’on voulait nous le faire croire : la nécessité de la croissance coordonnée dans l’Union Européenne est le centre de toute négociation actuelle. Par conviction ou nécessité, l’Italie de Monti, l’Espagne de Rajoy, la Banque Centrale Européenne de Draghi, la Commission Européenne de Barroso, la Présidence de Van Rompuy ou l’Euro groupe de Junker entre autres vont dans ce sens.

    Déjà les « Project bonds » ne font plus peur. Premier pas concret probable, non pour tout résoudre mais pour « remettre la machine en marche »

    Pas mal pour une démarche « normale » Avec les mots de l’espagnol Machado, on fait le chemin en marchant.

    Et du coup, un rappel : une Présidence sans appui législatif fort serait difficile, bancale, au moment où le pays a besoin du maximum de tonus.

    La « normalité » de Hollande, qui consiste à remettre en marche le pays, a besoin du bras législatif pour pouvoir continuer son cheminement. Les législatives doivent apporter la confirmation du choix du 6 mai pour que la « normalité » puisse fonctionner.

     

     


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