• (Du futur ou du passé,

    De l'avenir d'un baiser,

    Du souvenir d'un câlin,

    Ou du présent d'un parfum,

    Le temps d'un instant,

    Tout est rêve,

    La réalité marque une trève,



    Sourire marquant,

    Soleil tombant,

    Amour naissant,

    Mariage mourrant,) Refrain

     

    À quoi bon vivre pour être heureux,

    Quand on est heureux dans ses souvenirs,

    À quoi bon être amoureux,

    Quand on sait que ça va se finir,

    À quoi bon revoir ses yeux,

    Quand on peut s'en souvenir,

     

    (refrain)

     

    Aimer et partir,

    Aimer et fuir,

    Ou rester et souffrir,

    Rester et mourir,

    Parfois le bonheur, n'est qu'un prélude au malheur,

    Parfois un soleil,

    Ne veut pas dire merveilles,

    Parfois tu espère un peu trop,

    Et tu fuis,

    La vie

     

    (refrain)

     

    La nostalgie,

    C'est plutôt sympa vu d'ici,

    Vivre dans ses souvenirs,

    Vivre avec ses souvenirs,

    C'est un peu pesant,

    Un peu lassant...


    (refrain)

     


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  • Ô doux pays de mes rêves,

    Ô paysages splendides,

    En ton sein le trève

    Est levée, et je deviens un Candide.

     

    Tes monts et valons,

    Tes montagnes et tes cascades,

    Captent toute l'attention.

    Tout le reste est fade.

     

    Que dire de ton sourire ensoleillé,

    De tes longs cheveux bouclés,

    Et de leur couleur crépusculaire,

    Ou peut-être ont-ils la couleur de l'aurore,

    Mais on l'adore,

    Cette douce cascade capillaire.

     

    Dans ton manteau rouge,

    Tu te réfugie à toute heure.

    Tu es le centre du monde qui bouge,

    Tu es la maitresse de mon cœur.

     

    Lorsque la nuit tombe

    Sur tes magnifiques yeux,

    Et que de ce visage somptueux,

    Sort le son d'une tombe,

    Ce monde s'arrête,

    Plus aucune bête

    Ne bouge

     

    Et le manteau rouge,

    De tes joues s'évanouit

    Pour le reste de la nuit.


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  • Liberté


    Sur mes cahiers d’écolier
    Sur mon pupitre et les arbres
    Sur le sable de neige
    J’écris ton nom

    Sur toutes les pages lues
    Sur toutes les pages blanches
    Pierre sang papier ou cendre
    J’écris ton nom

    Sur les images dorées
    Sur les armes des guerriers
    Sur la couronne des rois
    J’écris ton nom

    Sur la jungle et le désert
    Sur les nids sur les genêts
    Sur l’écho de mon enfance
    J’écris ton nom

    Sur les merveilles des nuits
    Sur le pain blanc des journées
    Sur les saisons fiancées
    J’écris ton nom

    Sur tous mes chiffons d’azur
    Sur l’étang soleil moisi
    Sur le lac lune vivante
    J’écris ton nom

    Sur les champs sur l’horizon
    Sur les ailes des oiseaux
    Et sur le moulin des ombres
    J’écris ton nom

    Sur chaque bouffées d’aurore
    Sur la mer sur les bateaux
    Sur la montagne démente
    J’écris ton nom

    Sur la mousse des nuages
    Sur les sueurs de l’orage
    Sur la pluie épaisse et fade
    J’écris ton nom

    Sur les formes scintillantes
    Sur les cloches des couleurs
    Sur la vérité physique
    J’écris ton nom

    Sur les sentiers éveillés
    Sur les routes déployées
    Sur les places qui débordent
    J’écris ton nom

    Sur la lampe qui s’allume
    Sur la lampe qui s’éteint
    Sur mes raisons réunies
    J’écris ton nom

    Sur le fruit coupé en deux
    Du miroir et de ma chambre
    Sur mon lit coquille vide
    J’écris ton nom

    Sur mon chien gourmand et tendre
    Sur ses oreilles dressées
    Sur sa patte maladroite
    J’écris ton nom

    Sur le tremplin de ma porte
    Sur les objets familiers
    Sur le flot du feu béni
    J’écris ton nom

    Sur toute chair accordée
    Sur le front de mes amis
    Sur chaque main qui se tend
    J’écris ton nom

    Sur la vitre des surprises
    Sur les lèvres attendries
    Bien au-dessus du silence
    J’écris ton nom

    Sur mes refuges détruits
    Sur mes phares écroulés
    Sur les murs de mon ennui
    J’écris ton nom

    Sur l’absence sans désir
    Sur la solitude nue
    Sur les marches de la mort
    J’écris ton nom

    Sur la santé revenue
    Sur le risque disparu
    Sur l’espoir sans souvenir
    J’écris ton nom

    Et par le pouvoir d’un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer

    Liberté

    Paul Eluard, Poésies et vérités, 1942

     

     

    Si j'ai mis ce poème ici, c'est parce qu'il me parraît être ce que je ressens quand on en vient à parler de Liberté. C'est aussi en ce jour d'élection un bon moyen de se rémémorer que la liberté c'est aussi choisir pour qui voter et non pas voter pour des gens déjà trié par des instances plus ou moins à l'écoutes des gens.


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  • L’Amour des larmes,

    Emousse les armes,

    La douleur des mots,

    S’exprime en sanglots.

     

    Quand ton cœur, au loin, s’en va,

    Tu te rends comptes que rien ne va,

    Tu souffres, tu pleures, et tu ne dors plus,

    En l’amour, tu ne crois plus.

     

    D’elle, il ne te reste que son image,

    La beauté de son magnifique visage,

    Et puis tu rêves…

     

    Tu rêves de ces moments que tu as vécu,

    Et son image brève,

    Te ramène à la réalité que tu n’as plus.

     


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  • Une pensée éphémère,

    Traverse l’air en un éclair,

    Et l’amour effleure un instant,

    Mon cœur innocent.

     

    La peur traverse mon esprit,

    La vie défile alors sous mes yeux,

    Et ton regard merveilleux,

    Me ramène à la vie.

     

    Chaque jour sans toi,

    Est plus triste que le précédent,

    Et cet amour me rends de plus en plus vivant.

     

    La douceur de mes sentiments,

    Se renforce avec le temps…

    Je t’aime, toi, et seulement, toi.

     


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