• Voici une nouvelle bande-annonce pour Annabelle, le spin-off de Conjuring qui racontera sur tout un film ce qui était déjà raconté en cinq minustes au début de Conjuring. Le film sort le 8 octobre chez nous (le jour de la reprise de American Horror Story! Tout le monde se réveille en octobre et novembre faut croire...), et je ne vois pas trop quoi en dire de plus. Si Conjuring a fonctionné, c'est probablement plus grâce à la mise en scène de James Wan qu'à son originalité, et sans Wan à la tête de ce spin-off, j'ai des doutes sur l'intérêt du résultat. Mais je me trompe peut-être...

     


    votre commentaire
  • Il y'a quelques jours, l'excellent Shaun of the Dead de Edgar Wright refaisait parler de lui : on pouvait (enfin) voir le résultat de la photo prise par Ed (Nick Frost) alors que Shaun (Simon Pegg) est attaqué par une mort-vivante. On ne savait pas trop pourquoi, mais au moins c'était cool. Et bien, sans que l'ons ache si c'est lié, Shaun et Ed seront de retour, mais dans une suite du film : ils seront présents dans le spécial Halloween du dessin-animé Phineas & Ferb, Pegg et Frost assurant le doublage. Un clin d'oeil rigolo, alors que le film (à voir absolument) a dix ans! Ce n'est pas la première fois que ce dessin-animé a des guests cool : ils avaient par exemple eu le guitariste Slash à une époque.

    Sinon, tant qu'on y est, Simon Pegg et Edgar Wright travaillent actuellement à un nouveau film ensemble, sans qu'on n'en sache plus. 

     


    votre commentaire
  • Après un premier teaser qui était en fait un (très bon) fake et qui a fait le tour de la toile, la saison 4 de American Horror Story a désormais un premier teaser officiel. Et une date de diffusion pour le premier épisode!
    Sous-titrée Freak Show, la série recommencera donc le 8 octobre prochain aux Etats-Unis. On y retrouvera tout un tas d'habitués des saisons précédentes : Sarah Paulson, Evan Peters, Angela Bassett ou encore Jessica Lange pour la dernière fois. Après la maison hantée et maudite, l'asile, les aliens et les nazis ou encore le couvent de sorcières, on suivra cette fois un cirque de "curiosités" dans les années 50. Vivement!

     


    votre commentaire



  • Titre
    : Les Gardiens de la Galaxie (Guardians of the Galaxy)

    Réalisé par : James Gunn
    Année : 2014
    Avec : Chris Pratt, Bradley Cooper, Michael Rooker, Lee Pace, Vin Diesel, Zoe Saldana, Dave Bautista, Glenn Close, John C. Reilly, Benicio Del Toro, Djimon Hounsou
    Genre : SF, Super-Héros, Comédie
    Pays d'Origine : USA
    Durée : 2h environ


    Quand on pense à Disney et à Marvel, ce ne sont pas franchement les risques artistiques qui nous viennent à l'esprit. Surtout qu'après les bides commerciaux de John Carter ou de Lone Ranger, on imagine mal Disney se lancer dans quelque chose de risqué. Et pourtant, alors que tout le monde connait Iron Man, Hulk, Captain America ou Thor, qui, du grand public, a déjà entendu parler des Gardiens de la Galaxie? Une bande composée, entre autres, d'un raton-laveur qui parle et d'un arbre qui ne sait que dire son nom. Un projet étrange, qui pouvait bider, et qui s'est retrouvé entre les mains du turbulent James Gunn, ancien de la Troma, réalisateur de deux longs excellents (Horribilis et Super), très loin de l'univers Disney, et surtout pas franchement synonyme de carton commercial. 

    Peut-être que c'est le coté un peu barré du projet qui a encouragé Disney/Marvel a laissé à James Gunn les mains libres. Parce que depuis Avengers, on était en droit d'être sceptique : Iron Man 3 était bancal, Thor 2 inintéressant dès qu'on enlevait Loki, Captain America 2 était chiant... Et surtout, les réalisateurs recrutés paraissaient soit peu inspirés (Shane Black) soit inutiles (Alan Taylor), quand ils ne quittaient pas le navire (Edgar Wright avec Ant-Man). Et pourtant, difficile de ne pas reconnaitre la folie et l'irrévérence de James Gunn dans Les Gardiens de la Galaxie, et pas seulement parce qu'une limace de Horribilis se cache dans le décor, ni parce qu'on retrouve Michael Rooker ou Sean Gunn, ni encore pour les sympathiques caméo de Lloyd Kaufman et Rob Zombie (qui, comme dans les autres films de Gunn, prête sa voix). L'enthousiasme de Gunn pour son film et ses personnages est évident, et rarement des personnages Marvel avaient été aussi attachants. On peut trouver Iron Man cool, on peut trouver que Loki a la classe, mais étions-nous attachés à eux? Bof. A la limite le premier Captain America était réussi de ce point de vue là. Ici, les personnages principaux ont tous un coté foireux, psychopathes, à coté de la plaque, qui les rend tous attachants. Comment ne pas être fan du hargneux Rocket Raccoon quand sa première apparition consiste à être dégouté par ses "sales assistés frimeurs" que sont les enfants humains? 



    Là où l'humour était souvent embarassant dans les productions Marvel, il fonctionne parfaitement ici. On se marre même franchement bien : l'évasion de la prison est un moment particulièrement épique et jouissif, les répliques font mouche et même quand il n'est pas question de gag l'ambiance du film le rend incroyablement fun. Peut-être que c'est sa bande-son des années 70-80 qui n'est pas juste là pour "faire cool" mais sont pour Star Lord des souvenirs de sa mère, peut-être que ce sont les décors parfois magnifiques (la planète abandonnée du début, Knowhere : la SF permet ce genre de délires, autant en profiter!), peut-être que ce sont ses nombreuses scènes mémorables (le duel façon western entre Yondu et tout un régiment, Groot face à un groupe d'ennemis, etc...). En tout cas, Les Gardiens de la Galaxie est un réel plaisir à suivre, on s'éclate comme des gosses devant ce spectacle fou et généreux. Comme dans tous les Marvel, les références à l'univers des comics sont bien sûr présentes, jusqu'à la traditionelle scène post-générique à l'image du reste du film : folle, inattendue et allant à l'inverse de toute logique mercantile (pas sûr que ça annonce un prochain film!).

    L'enthousiasme de James Gunn est évident et communicatif. Son amour pour ses personnages aussi. Les Gardiens de la Galaxie n'est peut-être pas le film le plus original au monde, mais ses personnages sont immédiatement cultes. Peut-être ce qui se fait de mieux en matière de spectacle spatial depuis Le Retour du Jedi, de mieux en matière de super-héros (pour Avengers 2, Joss Whedon va devoir en prendre de la graine!). Ce n'est pas seulement le meilleur Marvel à ce jour, mais un des tout meilleurs blockbuster des dernières années. Si seulement celà pouvait encourager les gros studios à se lancer dans des projets un peu plus fous, et à laisser des types aussi cool que Gunn s'en charger librement!

    Note finale : 9,5/10




    votre commentaire



  • Titre
    : Hannibal

    Créée par : Bryan Fuller  
    Chaine : NBC (USA)
    Saison : 1
    Nombre d'épisodes : 13 x 43 minutes 
    Avec : Mads Mikkelsen, Hugh Dancy, Laurence Fishburne, Caroline Dhavernas 


    Hannibal Lecter a été l'archétype du psychopathe manipulateur de thriller des années 90, malgré des films de qualité inégale (difficile de parler de merveilles à partir du Hannibal de Ridley Scott). Mais surtout, il avait disparu depuis trop longtemps, après un film qui revenait sur sa jeunesse et après que Anthony Hopkins ait déclaré ne plus vouloir reprendre le rôle. Hannibal Lecter revient donc sous forme de série, et Mads Mikkelsen hérite du rôle.

    A quoi pourrait bien ressembler une série sur Hannibal Lecter? Et bien tout simplement à une préquelle des livres de Thomas Harris, avant que le cannibale ne se fasse arrêter mais alors qu'il fréquente déjà les personnages que l'on connait (Will Graham, Jack Crawford, etc). On le découvre donc psychiatre, aidant le FBI sur des enquêtes particulièrement macabres. En fait, on suit surtout Will Graham, dont l'exposition aux horreurs et l'instabilité justifie la présence d'un psychiatre. Difficile d'accrocher à un pilote qui reprend tous les clichés du cop-show avec enquête et effets faciles, et hélas Hannibal met bien du temps à décoller. A chaque épisode son meurtre et son affaire plus ou moins résolue, sans qu'on n'ait jamais particulièrement peur pour les personnages principaux. Et Hannibal dans tout ça? Pareil : on n'a ni peur pour lui, ni peur de lui. Mads Mikkelsen a beau être excellent et avoir un charisme et une présence très différente de Hopkins, ça en met du temps à décoller. Les acteurs sont pourtant bon, et le show a des qualités visuelles indéniables, les mises en scène des meurtres sont particulièrement imaginatives et morbides. 



    Et puis, au fur et à mesure, alors que l'on regarde juste par habitude et sans trop rien en attendre, la série prend peu à peu son envol, alors que la relation entre Will Graham et Hannibal Lecter se précise, que les troubles de Graham amènent la série vers une sorte d'onirisme macabre, pleine de visions d'horreur et d'étranges hallucinations. Des petites pointes d'humour noir, très discret, viennent aussi aérer une série à l'ambiance très pesante. Dommage que cette première saison ait peut-être été trop longue pour des scénaristes qui semblent parfois perdus et font du remplissage avec des épisodes qui ne servent pas à grand-chose à part meubler, ou des sous-intrigues inutiles plus ou moins laissées en plan (la maladie de la femme de Jack Crawford). Dommage aussi que sur treize épisodes on ne se fasse finalement happé qu'à la toute fin, quand, au bout d'une dizaine d'épisodes tout s'accélère et le personnage d'Hannibal se révèle enfin, ambigu, manipulateur et diabolique.

    La première saison de Hannibal a bien du mal à démarrer. On reste pour l'ambiance, l'étrangeté, et Mads Mikkelsen, qui réussit, au bout de ces treize épisodes, à s'approprier le rôle au point qu'on en oublierait presque qu'Hannibal a autrefois été Anthony Hopkins. Et puis, finalement, on finit par s'intéresser à une histoire bien longue à se mettre en place. La lenteur de la série fait certes partie de ses qualités et permet la mise en place de son ambiance particulièrement sombre, mais on a tout de même l'impression que le début est un poil brouillon, que ça tourne parfois en rond. Avec sa fin en cliffhanger, la première saison annonce pourtant une deuxième saison bien moins lente à attaquer les choses sérieuses. 

    Note finale : 7/10 


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires