• Est-ce qu'on parlerait autant de Nothing Left to Fear si le film n'était pas produit par Slash, l'ancien guitariste des Guns'n'Roses? Probablement pas. D'ailleurs sur l'affiche, son nom est bien plus visible que celui du réalisateur... Il faut reconnaitre que l'histoire ne casse pas un orteil à un mille-pattes, et que les premières images ont bien du mal à convaincre. Ce n'est pas cette nouvelle bande-annonce qui changera grand-chose, ni cette nouvelle affiche. Mais comme on ne sait jamais, peut-être que le film réalisé par Anthony Leonardi III sera un chef d'oeuvre. Et puis tant qu'on y est, peut-être même que le prochain Vendredi 13 sera révolutionnaire...



    nothing left to fear 


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  • Et voilà, c'est parti. Chez Marvel, on ne s'arrête jamais. Thor 2 n'est pas encore sorti, mais déjà, on enchaine avec la suite. Et la suite, c'est Captain America 2 : The Winter Soldier, qui sortira chez nous le 26 mars prochain. On retrouvera le Captain, qui ne s'est pas encore remis de son arrivée à notre époque, ni des événements d'Avengers. Et pour qui, forcément, ça va chauffer. La bande-annonce met d'ailleurs l'accent dessus : y'aura de la castagne. Tant mieux. Et pourvu que l'on retrouve le charme désuet du premier film, qui sentait bon le film d'aventure à la Indiana Jones, même si l'ambiance semble être très différente...

     


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  • Titre
    : Gravity

    Réalisateur : Alfonso Cuarón
    Année : 2013
    Avec : Sandra Bullock, George Clooney, Ed Harris
    Genre : Thriller, Drame, SF
    Pays d'Origine : USA
    Durée : 1h30 

    Projet que l'excellent Alfonso Cuarón porte depuis des années, Gravity est annoncé partout comme le grand film de l'année, le messie de la SF (genre auquel il n'appartient pas vraiment) au sein d'une année riche en production du genre (Oblivion, Star Trek Into Darkness, Elysium, etc...). Robert Downey Jr et Nathalie Portman ont laissé leurs places à George Clooney et Sandra Bullock au cours du développement du film, et c'est donc le duo que l'on suit au début de cette aventure au scenario minimaliste : deux personnages perdus dans l'espace suite à un accident tentent de s'en sortir. Voilà.

    Gravity n'est pas un film à scenario. Ce n'est pas un film que l'on va suivre en étant perdu dans une intrigue bien ficelée, ou un film qui va nous surprendre par ses twists. Et puisqu'on y est, autant commencer par ce qui est au final la principale faiblesse du film : avec un scenario aussi linéaire, on sent bien que Gravity perd par moments de son souffle, et que le film n'aurait pas pu être plus long (malgré une durée déjà réduite). Mais ce n'est pas ce qui empêche le film d'être monumental, car ce que l'on retient de Gravity ce n'est pas son histoire, tenant en deux lignes, ni forcément la profondeur de ses personnages (les larmes en 3D ou les cris de chien ont bien du mal à faore effet...). Ce qui nous marque le plus, c'est que pendant une heure et demi, Alfonso Cuarón nous a envoyé dans l'espace. Rarement une mise en scène aussi virtuose a su plonger le spectateur dans l'univers du film de manière physique. Il ne s'agit pas de décortiquer le film en analysant les volontés cachées du réalisateur, il s'agit de sensations brutes que l'on éprouve à la vision du film. Et pour ça, Gravity est un film à voir au cinéma, sur grand écran.



    Cuarón utilise à merveille tous les outils à sa disposition pour sa mise en scène, aussi bien sonores que visuels : la musique et les jeux sur le silence sont parfaits, alors que les plans hallucinants s'enchainent, et ce dès le début du film en un plan-séquence sans fin qui nous place en apesanteur d'entrée. La camera aux mouvements fluides et la longueur des plans nous fait flotter avec Sandra Bullock, et nous donne le vertige quand les choses s'emballent. C'est tout simplement du jamais vu, on ne regarde pas le personnage dériver, mais on dérive avec elle. Pour la première fois la 3D devient un élément indispensable au film, Cuarón s'en servant comme d'un réel outil et non un simple moyen de créer du spectacle, et le résultat est à tomber. Au point qu'en fin de film, quand il décide de nous renvoyer sur Terre, la camera, soudain fixe et au ras du sol, vient nous rappeler tout notre poids et la pesanteur terrestre, à tel point que soudain se lever de son siège semble être une épreuve insurmontable.

    Véritable expérience sensorielle, Gravity est un film révolutionnaire dans sa manière de mettre en scène l'espace. Le film n'est pas dépourvu de quelques défauts (trop centré sur Sandra Bullock, scenario prévisible et dont la répétitivité atténue l'impact de certaines scènes, on ne retrouvera jamais les frissons des 15/20 premières minutes), mais ça ne l'empêche en rien d'être monumental. Ce n'est peut-être pas le meilleur film des dix dernières années, ni même de l'année, mais Gravity est probablement le plus marquant et celui dont on reparlera le plus à l'avenir, celui qui fait avancer le cinéma vers de nouvelles dimensions.

    Note finale : 9,5/10


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  • Peut-être qu'à force de voir sa création s'enliser dans la médiocrité et le n'importe quoi absolu, Clive Barker en a eu assez. Ou peut-être juste qu'il a une vraie bonne idée. En tout cas, le prochain Hellraiser, si il voit le jour, devrait être un remake/reboot qu'il écrira lui-même. Et Doug Bradley reprendra son rôle de Pinhead. Une tentative de redonner un peu de crédibilité qui devrait faire du bien à Hellraiser, même si ne plus y toucher aurait été tout aussi bien !



     


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  • Nothing Left to Fear, le film produit par Slash, l'ancien guitariste des Guns'n'Roses et réalisé par Anthony Leonardi III se dévoile via une première bande-annonce qui confirme les préjugés que j'avais dessus : ça n'a pas l'air bien folichon tout ça. On y verra une gentille famille americaine débarquer dans un patelin qui serait en fait une des sept portes de l'Enfer, mais à la différence des films de Lucio Fulci, il n'y a pas l'air d'avoir une ambiance plus onirique que ça ni une esthétiquement particulièrement travaillée...M'enfin, si les jumpscares et les filles qui deviennent toutes blanches, se contorsionnent en ouvrant la bouche et dont les yeux deviennent noirs ne vous ont pas encore lassés, why not.

     


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