Titre : Jack Frost
Réalisateur : Michael Cooney
Année : 1996
Avec : Scott MacDonald, Christopher Allport, Stephen Mendel
Genre : Horreur, Comédie, Bonhomme de Neige 
Pays d'Origine : USA
Durée : 1h30

"C'est quoi la différence entre un bonhomme de neige et une bonnefemme de neige? Les boules de neige!". Voilà. La réplique répétée deux fois dans le film qui résume le mieux Jack Frost : kitch, lourdingue et laborieux. Comme dans tout plein de films (des Chucky à Ginderdead Man), un tueur très dangereux meurt et se réincarne dans un truc débile, en l'occurence ici un bonhomme de neige (ça s'explique grâce à un camion de produits chimiques étranges qui passaient par là, et une histoire avec des amibes et l'immortalité...faut pas chercher).



Avec un pitch aussi idiot, on ne va pas prendre Jack Frost au sérieux. Ce qui tombe bien, vu que la bande de givrés (hohoho!) derrière le film ne le prend pas au sérieux non plus. Totalement fauché, Jack Frost nous offre à voir un bonhomme de neige en plastique totalement statique qui avance lentement en lachant des blagues à la Mr Freeze dans le Batman et Robin de Shumacher, genre "j'ai jetté un froid!". Comme dans tout bon nanar, on a droit aux répliques qui tuent (un père très énervé parce que son fils vient d'être décapité dit à sa femme : "quand j'veux philosopher, j'prends un bouquin. Finis mon écharpe, j'vais couper du bois"), aux dialogues de remplissage (magnifique leçon de plomberie qui dure, heu, trois plombes, où l'on apprend qu'il faut mettre le téflon sur les tuyeaux femelles, c'est très important) et aux scènes hallucinantes (faut voir un agent du FBI et un sheriff de petit bled combattre un bonhomme de neige tueur avec des sèches-cheveux!). Jack Frost fait partie de ces films absolument consternants et stratosphériques, du genre de ceux qu'on regarde avec des potes et quelques bières et dont on va se moquer du début à la fin. Et attendez de voir comment Jack Frost est finalement battu grâce à un gateau (oups...j'vous dis pas pourquoi, haha, c'est vraiment puissant!)...

Jack Frost a du être tourné avec trois fois rien, ça se voit. Mais au moins des gens meurent étranglés, décapités, violés par un nez-carotte (si, si!), et on peut s'en moquer sans trop de remords. Belle leçon de n'importe quoi, Jack Frost fait partie de ces trucs idiots produits dans les années 90 qu'il est toujours bon de citer en société. Mais soyons francs, c'est aussi chiant comme la mort, et vraiment vraiment VRAIMENT nul.

Note finale : 4,5/10