• Fantasmes et cauchemars
    TSM

    Note de l'auteur
    Le premier chapitre est accessible à tous, mais attention le deuxième est bien plus hard.


    Je dispose d'autres textes et de romans très hard.


    DESIREZ-VOUS que j'en mette en ligne ici ?


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      fes.sestivites@laposte.net

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    Il y a des années qu'un fantasme érotique récurant de prostitution hante mes nuits. Dans mes rêves, pour transgresser cet interdit, la contrainte est ma complice, peut-être pour sauver ma conscience à moins que je ne sois réellement maso ou folle.

    Je m'imagine attachée sur un lit par un beau mac autoritaire et prise sauvagement par des clients virils puis je me réveille, dans tous mes états, le minou poisseux à l'aube d'une nouvelle journée qui ne peut commencer sans que j'apaise le feu qui gronde en moi.

    Comment concrétiser ce fantasme ne serait-ce qu'une fois, pour voir ?

    Si j'allais voir ? Juste voir les filles au bois !

    Et si je suçais un inconnu ?

    Il m'arrive aussi de rêver d'une verge inconnue qui enfle dans ma bouche, elle se tend lentement, mes lèvres coulissent et se serrent convulsivement sur son sexe gonflé de sève et le masse doucement. L'homme me force à l'absorber profondément puis à le boire.

    Et puis une idée folle m'est venue comme ça un soir ! Je me suis habillée sexy, maquillée plus que de raison et je me suis rendue au bois de Vincennes. Après avoir roulé dans les allées, j'ai garé ma voiture pas trop loin d'un coin tranquille pour vivre mes premiers frissons de folle et que la morale condamne.
    ..............................................

    Rien que de marcher seule en ce lieu m'a fait vibrer. J'avais peur, j'avais honte et pourtant j'étais terriblement excitée. A l'affût du moindre bruit, je m'enfonçais dans le bois, la lumière blafarde des réverbères n'éclairait qu'un côté des troncs d'arbres. Je devinais plus que je ne voyais, les buissons qui caressaient mes jambes et ont effilé mes bas.

    Toutes sirènes hurlantes, une voiture de police est passée, brisant mon rêve fou. Comme une voleuse sur le point de se faire surprendre, je suis sortie du bois pour me précipiter dans ma voiture et rentrer chez moi à toute vitesse.

    ...........................................

    Cette espèce de folle en bottes et mini-jupe noire, appuyée contre un arbre à 200 mètres de la rue dans le bois de Vincennes c'est moi. J'ai 28 ans, mes cheveux sont châtains clairs et c'est décidé je vais essayer. Je ne sais pas si je rencontrerai quelqu'un, mais je suis terriblement excitée, sous mon string ma vulve déjà toute émoustillée doit être gluante de mes sécrétions intimes si généreuses, que s'en est parfois gênant. Les battements de mon cœur tambourinent mes tempes, ma respiration est rapide, la tête me tourne un peu, une indicible envie me pousse à rester même si j'ai peur.

    Un ombre furtive attire mon attention. Oui il y a quelqu'un. Il s'approche, maman, que dois-je faire ?

    - C'est combien ?

    Un terrible silence s'installe, lourd, effrayant, je n'ose répondre à cet homme en costume cravate.

    - Tu prends combien ?

    - 500 !

    - C'est cher.

    - 400 ça vous va ?

    L'homme s'approche encore, il est ni beau ni laid, je suis raide morte de peur.

    - T'es nouvelle toi. Je t'ai jamais vu ici ! Tu as des problèmes fric ?

    - Oui, mais on est pas là pour causer. Que voulez-vous ?

    - Te baiser ! Me dit l'homme en sortant des billets de la poche de son pantalon.

    Je frémis à la vue de cet argent qui me répugne, je ne suis pas à vendre. Quel pénible dilemme ! Devenir à ses yeux un simple jouet à plaisir, est particulièrement dégradant. Dans mes fantasmes, quelqu'un m'obligeait, là, je suis seule, face à ma folie.

    Je sais que je dois le prendre mais je ne pensais pas que cela serait si difficile. Le magnétoscope de mon film débile est en pause, les secondes passent, il attend, là, face à moi. J'ai tendu la main, presque malgré moi, mon dieu, je l'ai fait. Où le mettre, à oui, dans mon sac.

    Il s'approche, sa main qui me touche et se glisse sournoisement sous sa jupe, me fait bondir. Je frissonne, mes sentiments et mes sensations sont très mêlés. Je ne parviens plus à discerner ce que je veux, ce que je dois faire. Lui rendre son fric et fuir ou rester ? Elle remonte le long de ma cuisse pour atteindre mes fesses entre lesquelles un doigt tente de s'infiltrer puis butte contre le fin rempart de mon string.

    Son autre main passe sous ma jupe et caresse mon sexe par-dessus le tissu. Je ferme les yeux de peur et de honte mais en même temps mon excitation recommence à grimper. Debout, jambes écartées, je laisse cet illustre inconnu me tripoter et ça me fait vibrer. C'est complètement fou, mais c'est bon.

    Avec une extrême douceur, il me fait pivoter puis m'adosser à l'arbre. Sa main caresse mes cheveux, passe derrière ma nuque et attire lentement mon visage vers le sien. Je ferme les yeux au contact de ses lèvres qui se mettent à jouer tendrement avec les miennes pendant que ses doigts agiles massent mon sexe et effleurent mon petit bouton d'amour.

    Alors qu'il force mes lèvres, sa main se faisant toujours plus aventureuse ravive des décharges électriques au creux de mon ventre, nos langues complices commencent à jouer. Etrangement, un sentiment de bien être comme j'en ai toujours rêvé m'envahit. Pendant qu'il caresse mes fesses sans vulgarité en tyrannisant ma féminité, mes bras enlacent son cou et l'attirent contre moi.

    Cet homme n'est pas un goujat, il ne me baisse pas, il me fait l'amour en prenant son temps et cherche mon plaisir. Entre ses bras puissants, je me laisse aller depuis un moment, comme flottant sur un nuage en appréciant chaque seconde, chaque caresse attentionnée qui me rendent folle d'impatience.

    - Prend-moi !

    Oui, c'est bien moi qui ai dit ça. J'ai un peu honte mais j'ai trop envie de lui. Sans aucune précipitation, il plonge la main dans sa poche puis ouvre son pantalon. La curiosité ou le vice, me pousse à le « toucher » à mon tour. Dans son slip, je découvre avec ravissement, une longue et belle verge bandée, chaude, douce, agréable au toucher.

    Son auguste membre déploie toute sa vigueur entre mes doigts, le corps en feu, dans un état second, je m'agenouille pour prendre en bouche avec conviction, ce sexe dont je me plais à rêver en le gratifiant de mes plus douces attentions. Pendant que mes lèvres glissent lentement autour de se barreau de chair, ma langue en agace le gland puis tourne autour en titillant le prépuce à chaque passage.

    Au bout de quelques minutes, il me repousse avec délicatesse puis déchire un préservatif, capuchon utile à notre désir commun qu'il convient d'apaiser. Par chance, il n'y a pas de voyeur, comment aurai-je réagit, s'il y avait eu quelqu'un ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Appuyée contre l'arbre, jambes écartées, les fesses tendues vers lui, ma jupe sur mes reins relevée, j'attends le coup de grâce.

    Il écarte mon string puis me nargue un instant avec sadisme en caressant de son gland mes lèvres intimes avant de s'enfoncer profondément en moi. Oummfff. Sous ses mouvements puissants et profonds, un spasme me traverse, je tremble, je défaille, je geins, je suis désespérément conquise.

    Il ralentit et se penche sur moi pour ouvrir mon chemisier libérant ma poitrine nue qui fait aussitôt l'objet d'un malaxage sans retenue puis de petits pincements pendant que mon clitoris est agacé par sa main experte et mon ventre divinement comblé. De terribles ondes nerveuses traversent mon fourreau intime. Il me pince bien les seins, doucement au début puis en les faisant rouler sous ses doigts. J'adore ça, je vais craquer.

    Comme s'il avait décidé de porter l'estocade, il se redresse et me prend brutalement en claquant mes fesses. Il me fait un peu mal mais en le même temps, une vague inouïe d'excitation me submerge. D'où me vient cet étrange plaisir d'être ainsi malmenée ? Je ne saurais le dire mais c'est divinement bon d'être un peu bousculée, d'être sa chose.

    Cette douleur érotique provoque chez moi une confusion mentale totale. Je hulule pour brusquement crier « oui, oui, ouiiiiiiii » en atteignant le plus long et le plus puissant orgasme de ma vie. Et là encore, il est divin et respecte ma jouissance avant de reprendre ses mouvements à la recherche de son plaisir.

    Je le sens vibrer et me prendre de plus en plus violemment, avant d'exploser en moi, avec violence peu commune. Comme deux amoureux, nous restons un moment l'un contre l'autre, il m'enlace tendrement. Adossée contre lui, je plane totalement, la poitrine à l'air. Mes mains caressent les siennes, posées sur mon ventre.

    - Tu n'es pas une pute. Je ne sais pas ce que tu es venue chercher ici, mais tu es une fille extraordinaire. Tu m'honorerais en me permettant de t'offrir une coupe de champagne sur les Champs-élysées.

    Je sais que c'est sûrement une grosse bêtise, mais j'ai envie d'accepter l'invitation de cet amant extraordinaire. En même temps, j'ai un peu honte de ce que j'ai fait.

    - J'accepte, si tu reprends l'argent et ne me poses aucune question !

    - Puis-je refuser ?

    - Non !

    - Alors j'accepte. Mais c'est moi qui t'emmène.

    Nous remettons un peu d'ordre dans nos vêtements, il prend ma main et me guide jusqu'à sa voiture, une grosse BMW noire garée à deux rues du bois. Je plane un peu, je l'avoue. Oh, il m'ouvre la portière, quel galant homme. Je m'assoie sur le siège avant en le gratifiant d'un sourire complice, mais son visage est soudain différent. Quelque chose de froid atteint mon visage, mes yeux me brûlent soudain, mon nez me pique, ma.............

    CHAPITRE DEUX

    Note de l'auteur
    Le premier chapitre était accessible à tous, mais attention, le deuxième est dur.

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    Je suis nue, étendue sur un lit, attachée les bras et les jambes écartés, offerte. J'aimais avoir les yeux bandés et être liée par Fred, mon amant d'un temps par une blondasse détourné. Aveuglée et sans défense, j'avais l'impression de me livrer totalement à lui mais là, quelque chose ne va pas. J'ai froid, j'ai mal à la tête, ma bouche est pâteuse, un rayon de lumière bleue perce les rideaux par intermittence.

    Pendant un instant, je rassemble mes pensées, puis une vague d'horreur me submerge ! J'ai été enlevée. Je suis séquestrée !

    Je me cabre sur le lit, dans les liens qui résistent en poussant un hurlement. Je cris des « au secours » sans répit, parce que quelqu'un finira bien par entendre et me venir en aide. Des images effrayantes passent devant mes yeux, faites d'article de presse et de journaux télévisés, où l'on parle de disparues.

    Ce kaléidoscope infernal me traumatise. J'ai beau ruer et hurler et ruer et hurler et ruer encore en hurlant de rage et de peur, ces putains de liens me massacrent la peau sans céder et personne ne vient.

    Je m'étouffe et déglutit avec peine. J'ai envie de pleurer. Dans un tourbillon de sentiments de honte et de désespoir, je prends conscience qu'en réalisant mes fantasmes débiles, j'ai fait la plus grosse connerie de ma vie, peut-être la dernière.

    Mes rêves érotiques à la con vont se transformer en véritables cauchemars. Je pleure maintenant sur mon sort. Les larmes coulent sur mes joues. On va me violer, me torturer peut-être mais quoi qu'il en soit, ils me tueront, c'est sûr.

    Avec la rage du désespoir, je tire encore sur les liens en criant, une lampe au plafond diffuse soudain une lumière blafarde. Mon ventre se noue, car je ne sais pas si je dois avoir peur, ou être contente. Je suis enfermée dans une chambre miteuse d'une propreté douteuse. Les murs semblent blanchis à la chaux. Il n'y a plus de meuble, simplement un bidet et un lavabo mal fixé qui penche.

    La porte s'ouvre, révélant un couloir sombre, lugubre derrière mon amant d'un soir, maintenant mon ravisseur. Cet homme horrible qui m'a si bien fait l'amour et que je déteste plus que tout au monde, entre en refermant derrière lui. Le lit laisse entendre des grincements sinistres quand il s'assoie près de moi.

    - Alors, on a fait un gros dodo la bourgeoise ?

    - Laissez-moi partir, je vous en supplie; arrêtez...

    - Ne voulais-tu pas faire la pute sur mon territoire ?

    Par sa réponse, je mesure l'étendue de ma bêtise. Honteuse et sûrement rouge comme une pivoine, je lui avoue que c'était pour voir.

    - Et bien tu vas être servie ma belle !

    Dans un excès de fureur, je tire encore sur les liens en criant et en lui intimant l'ordre de me détacher sur le champ. Devant son absence de réaction immédiate, je l'insulte copieusement avec tous les mots qui me viennent en lui promettant les pires représailles.

    - A la première occasion, j'irai à la police et je te........

    Une violente douleur me broie le ventre. Le souffle coupé par le coup de poing qu'il vient de me donner, je n'arrive même pas à crier et reste un instant la bouche grande ouverte avant de recommencer à l'insulter.

    Mes cris sont rapidement noyés par un bâillon sorti de je ne sais où. Je suffoque de dégoût et de honte, les quelques "mmppffhh" qui sortent de ma bouche semblent bien dérisoires par rapport à la poigne de fer qui referme la sangle derrière ma nuque.

    - Ma chère Karine Dulac, tu ne me laisses pas le choix. Je vais te prendre en main et t'éduquer à ma façon. Tu vas devenir Sophie la maso et tu commenceras cette nuit ! Pourquoi battre une fille quand des clients veulent payer pour le faire ? Ne bouge pas, je reviens.

    Sur ces mots terrifiants, il sort en laissant la porte ouverte. Les larmes montent aussitôt à mes yeux, je suis désespérée, terrorisée, blême. Des filles et des hommes passent devant la chambre miteuse où je suis offerte à qui le veut, nue et ligotée, exposée sans pitié avec mon intimité orientée face au couloir.

    Cinq minutes plus tard, je reconnais sa voix. Il revient, oh non ! Il n'est pas seul. Je frissonne de panique et transpire en même temps. Dans ses mains, il y a tout un attirail de sex-shop, des godemichés et un gros truc noir dont dépassent les lanières noires d'un martinet.

    Le tout est posé entre mes jambes tremblantes. L'homme aux cheveux courts qui l'accompagne, saisit ma tête par les cheveux et la maintient droite pendant que le souteneur enfile le gros truc noir autour de mon cou. Lorsqu'il le referme, ma tête est bloquée dans ses mouvements, c'est une sorte de minerve avec de gros anneaux d'acier.

    Mes liens sont un à un changés pour être remplacés par des bracelets à cadenas. Impuissante et vaincue, je n'oppose plus de résistance. Ils changent également mon bâillon baveux par un autre qui lui aussi est verrouillé. Telle une condamnée à mort, j'attends mon heure en assistant hébétée aux préparatifs de je ne sais quoi, mais qui ne peut qu'être horrible. Puis ils repartent comme ils sont venus, sans dire un mot, ni fermer la porte.

    Mes yeux embués de larmes contemplent le plafond gris. Quelle heure peut-il être ? Où suis-je ? La première échéance cruelle est pour dans combien de temps ?

    Les émotions de la nuit m'ont épuisée. La porte qui se referme me tire d'un sommeil entrecoupé de cauchemars. Dans mon champ de vision un homme passe. Il est vieux, gros et laid, ses cheveux sont grisonnants. Je vie les pires secondes de ma vie, à être ainsi entravée et exposée ventre et seins nus, totalement offerte devant cet homme abjecte qui vient acheter un moment de plaisir qui pour moi ne peut être que douleurs.

    Assis sur le bord du lit, il palpe mes seins avec douceur, comme pour faire connaissance avant de me pincer sauvagement les tétons de ses doigts qui ne peuvent être que boudinés avec un tel triple menton. Alors que je me cambre sous la douleur en gémissant, il jubile en me disant que je réagis bien et qu'il est content parce que nous allons passer d'agréables moments tous les deux.

    J'ai beau essayer de faire « non » de ma tête bloquée puis des yeux, cet abruti pervers me sourit sans rien comprendre en retirant sa chemise, sa poitrine velue et grasse est recouverte de poils blancs. On dirait un singe. Puis j'ai droit à un strip-tease masculin, avec le retrait de son pantalon qui libère son gros ventre et dévoile son énorme sac blanc qui fait office de slip. Mon dieu que cet homme est laid. Il me fait penser à un ancien nazi devenu cadre retraité des gâteaux machin.

    Mes sentiments de dégoût, provoqués par son anatomie masculine qui ne peut être que défaillante à la vue de l'état du machin ridicule qui pend entre ses jambes, se transforment aussitôt en peur panique quand je vois son sourire cruel dès qu'il saisit le martinet.

    Les "mmppffhh" affolés qui sortent de ma bouche close, semblent l'exciter.

    Il lève le martinet et l'abat avec une violence inouïe sur ma poitrine. L'onde de choc et la douleur cuisante m'ébranlent en profondeur. Je tire inutilement sur mes liens pour essayer de me soustraire aux morsures infernales. Chaque coup me fait l'effet d'une multitude de brûlures et qui doivent créer d'horribles marques saignantes. Ca pique horriblement par endroit.

    Puis c'est au tour de mon ventre d'être fouetté sans relâche. Putain que ça fait mal. Je n'arrive plus à respirer, je vais mourir ce soir dans d'atroces souffrances. Je me tords de douleurs et lui s'éclate !

    Un coup suivi d'une intense brûlure sur le haut de ma cuisse gauche, m'indique que je n'ai pas encore atteints les sommets de la douleur et de l'ignominie. Cet homme dément, aliéné mental et méthodique va fouetter mon sexe, j'en suis aussi sûre que désespérée. L'intérieur de ma cuisse gauche est en feu.

    Le coup fatal arrive comme ça, même si psychologiquement je le savais, rien ne pouvait me préparer à une telle souffrance. La cruelle morsure des lanières de cuir enflamme les lèvres de mon ventre. J'ai beau prier dieu pour qu'il m'aide à défaillir, j'endure de nouveau la terrible morsure du martinet qui cette fois, était dirigé vers la partie la plus sensible de mon anatomie.

    C'est atroce ! Ce connard débile s'acharne là où ça fait le plus mal. Mon sexe doit être tout rouge, mes lèvres enflées et déjà pleines de sang. Chaque cinglage m'enflamme tellement le ventre que la douleur se diffuse dans mes reins jusque dans ma nuque. Je n'en peux plus, je veux mourir vite.

    Désespérée et percluse de douleurs, je tape sans cesse des cuisses sur le lit pour lui signifier d'arrêter. Au bout d'un moment fait d'intenses souffrances, le vieux débile jette le martinet et se couche sur moi. Nous baignons dans la sueur. Ses mains et ses dents prennent le relais des lanières pour martyriser mes seins enflammés. Sa morsure et si forte, que j'ai peur qu'il me mutile en me sectionnant un téton. Puis il monte sur moi plus encore et me lèche le visage, comme s'il cherchait à récolter mes larmes de sa langue. Oui, c'est ça, il lèche mes larmes !

    Entre mes jambes, je sens soudain quelque chose de dur. C'est son sexe ! Comment ce vieux débile peut-il bander après tant de cruauté ?

    M'écrasant de tout son poids, il guide sa verge entre mes lèvres enflammées. La douleur est aiguë puis lancinante quand il me pénètre sans préservatif. Transformée en pantin je ne peux que subir ces mouvements désespérés pour atteindre le plaisir qui ne semble pas décidé à venir. Il me besogne comme un malade longuement. Il est tout rouge foncé, presque violet. Il va mourir c'est sûr. Qu'il meure ne me déplairait pas, mais pas sur moi, pas dans moi, mon dieu, faite que cela n'arrive pas.

    En appuis sur ses bras, il me regarde en me besognant comme un chien en rut. Ses vagissements se transforment en râles tandis que ses yeux égarés par la volupté chavirent doucement. Entre mes cuisses et dans mon ventre, la douleur du début fait place à un feu entretenu qui maintenant chauffe tout mon corps.

    Durant une seconde, le trouble pointe son nez mais le feu et la rage qui me hantent castrent aussitôt le plaisir qui ne peut être en de telles circonstances même si ce vieux, à deux doigts de l'apoplexie, émeut dramatiquement ma féminité.

    Il se bloque enfin et se met à couiner comme un porc qui va mourir. Horrifiée je suis !

    Le vieux me souille de sa semence de pervers alors que je ne prends plus la pilule depuis que Fred m'a quittée. J'aimerai lui crier, « non pas dedans » mais de toute façon, il est trop tard et ma supplique n'aurait pas été entendue.

    Pendant qu'il cherche désespérément à respirer, je pleure comme une madeleine souillée. Puis il s'endort sur moi, comme Fred parfois après nos intenses câlins. Que puis-je faire, à par attendre, qu'il se réveille ?

    Puis le doute me vient.

    Je ne l'entends plus respirer. Il bave dans mon cou. Non, cela sent mauvais, on dirait du vomit. Une fille entre en tirant un homme par la main. Elle se penche sur nous, je roule des yeux pour lui faire comprendre qu'il y a un problème. Soudain, elle se met à hurler. L'homme qui l'accompagne sort son portable, appelle les pompiers avant de s'enfuir à toutes jambes.

    EPILOGUE

    Par chance et pour une fois, la police est arrivée moins de cinq minutes plus tard, bien avant les pompiers. Je sais, c'est rare mais cela arrive parfois....

    Je suis fichée, mais ils ne risquent pas de me retrouver au bois !

    TSM



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  • Les « p'tits pédés » se vengent

    AUTEUR TSM
    ATTENTION les sujet abordés sont : Bagarre, enlèvement, viol, torture

    Nous sortions de boite complètement allumés sans être ivres, mais avec de la musique plein la tête et des envies de rires et partager notre joie de vivre. Et là cet abrutis de Fred n'a rien trouvé de mieux que de nous faire passer dans une rue chaude où les commerces, bars et club gays foisonnent. Il avait comme distraction avec un de ses amis de prendre cette rue et d'insulter les gays, de leur jeter des œufs, de vieux pots de peinture de l'atelier où il travaille.

    Passé le moment de découverte, je n'ai pu me contenir et de lui dire ma façon de penser sur son attitude irrespectueuse. Histoire de faire le « mariole » et de m'épater, il s'est arrêté prés des motos puis en a poussé une avant de redémarrer comme sur les chapeaux de roue. J'étais fou de rage et voulais descendre de sa voiture mais à cet endroit là, cela aurait été suicidaire.

    Notre enfer venait de débuter avant même que son rire débile ne prenne fin.

    Trois motos démarrèrent en trombe derrière nous, sur chacun de ces monstres de la route il y avait deux personnes le pilote et un homme armé d'une barre de fer. Lorsque la course poursuite a débuté, je savais que cette histoire finirait mal. Sans même s'en rendre compte et pensant parvenir à les semer Fred prenait la direction de leur choix. Je me vis mourir à plusieurs carrefours mais cet idiot sait piloter. A la croisée d'une rue de zone industrielle un gros 4X4 les a rejoints nous forçant à entrer dans des docks portuaires. Lorsqu'il a pris une traverse en faisant hurler les pneus, j'ai immédiatement vu que la course allait se terminer et l'enfer qui nous conduirait à une mort certaine allait commencer. Debout sur les freins, Fred hurlait sa rage au moyen de mots graveleux, aussi bon pilote soit-il, sa voiture ne se transformerait pas en bateau.

    La vitre arrière vola en éclat, puis ce fut celle du côté de Fred. Reculer était impossible, le 4X4 nous fermait le passage. Je me suis maudite de ne pas avoir appelé la police pendant la course poursuite. Prise de panique j'ai voulu sortir de la voiture en espérant que de voir une fille les calmerait mais il n'en fut rien. Une gifle monumentale me projeta contre la voiture.

    .........................................

    Ce sont les hurlements de Fred qui me tirèrent de l'inconscience, les motards étaient en train de le massacrer. Mon premier réflexe a été de me précipiter sur eux pour le défendre en leur hurlant d'être moins con que lui et que tuer quelqu'un n'est pas la solution pour résoudre un problème. Ils se sont arrêtés un instant, je leur ai parlé de constat, d'assurance, de dédommagements, de la leçon qu'il venait de prendre puis de la prison pour eux s'ils le tuaient. Leur réaction n'a pas été celle que j'imaginais comme une cruche que je suis. Le mot « dédommagements » a eu un écho que je ne pouvais imaginer quand dans mon désespoir j'essayais de sauver la vie de mon ami.

    En guise de dédommagements l'un deux a proposé que je leur fasse une pipe, un autre à proposé que j'offre mon « cul » d'autres que ce soit Fred qui fasse son mea culpa en leur taillant une pipe. Les idées toutes aussi folles et vulgaires les unes que les autres ont fusé des gays mi-furieux, mi-cons-vulgaires et profiteurs de la situation. L'un d'eux a trouvé le moyen d'entrer dans le hangar et proposa que le dédommagement soit payé immédiatement. En les entendant approuver son idée, mon estomac s'est noué. Qu'avais-je dit là ! ! ! !

    Ils nous ont fait entrer dans le hangar, la lumière s'est allumée, Fred s'est retrouvé avec la chaîne d'un treuil autour du cou. Quand ils l'ont mis en marche, j'ai cru qu'ils allaient le pendre mais non, c'était bien pire.

    « A poil salope » a crié l'un d'eux si tu ne veux pas qu'on le pende. Je les ais incendié et traité de fous, celui qui tenait la commande du treuil a appuyé sur le bouton, Fred a commencé à s'étrangler. Les mains accrochées à la chaîne, il m'implora des yeux de ne pas les laisser le pendre. J'ai hurlé « stop » en le voyant se débattre, la situation me rendait folle de rage et de peur. L'un d'eux a demandé un striptease, un autre est allé chercher sa Harlay, ils me conduisirent à un tas de palettes sur lequel je fus portée. Le moteur de la Harlay s'est éteint, sa sono se mit à diffuser de la techno, j'ai su à cet instant que je n'échapperai pas à l'humiliation de me dévêtir devant eux. Mon immense peur étant qu'ils tuent mon ami si je ne m'exécutais pas, j'ai cédé. Quand l'un d'entre eux est arrivé avec des bières, j'ai compris que mon calvaire ne faisait que commencer mais j'étais loin d'imaginer l'enfer qui nous attendait.

    Un à un, sous leurs cris, les coups de barre de fer sur les palettes j'ai du retirer tous mes vêtements en dansant. Si j'avais pu les tuer, je l'aurai fait. J'ai du mimer du plaisir et me branler comme si je pouvais jouir devant eux quelle horreur. Mon striptease a du leur plaire et générer des envies car certains d'entre eux le sexe à la main m'ont demandé des les « éponger ». Mon refus a été catégorique, Fred s'est retrouvé sur la pointe des pieds quand ils ont remis le treuil en marche. Pour ne pas que mon ami soit pendu et être massacrée j'ai cédé. Ces enfoirés ont été ignobles. C'est à quatre pattes comme une « bonne chienne » que j'ai du prendre leur verge dans la bouche pour les soulager. Les comparaisons sur les fellations hommes/femmes me rendirent folles de rage et de haine. Alors que je m'abaissais à faire des fellations, l'un d'eux est venu flatter ma « croupe » avec des mots qui m'ont horrifiée. L'horreur ne s'arrêterait donc pas à leur faire une fellation, non, ils voulaient comparer un cul de femme avec un cul de mec. Le sol s'est dérobé sous mes pieds, perdant toute retenue je les ais insulté ce qui a eut pour effet de les énerver plus encore.

    Mes coups de pied ne les ont pas arrêtés, L'un d'eux a attrapé mon pied au vol et j'ai perdu l'équilibre. J'aurai préféré tomber sur les palettes que dans leurs bras qui m'ont soulevée et écartelée. Immédiatement les attouchements obscènes et honteux ont commencé. Des mains fouillaient mon intimité offerte, d'autre se mirent à molester ma poitrine en s'acharnant sur la pointe de mes seins. Hormis pleurer et supplier je n'avais aucun moyen de les en empêcher.

    Les mains agrippées à la chaîne qui l'étranglait Fred en larme les suppliait de me laisser, de ne pas me faire de mail quand l'eu d'eux lui a demandé s'il offrait son cul en guise de dédommagement. Fou de rage, il leur a répondu « d'aller se faire enc.. » ce qui les a encore plus énervé. Un des motards lui a répondu que c'était déjà fait, un autre que cela allait être son tour de se faire casser le cul en lui hurlant d'une voix hystérique de baisser son froc en s'approchant de lui. Dans une vaine tentative résistance ses coups de pieds lui ont valu un coup de poing dans le ventre qui stoppa net la lutte aussi horrible qu'inégale.

    Des doigts durs s'attardant dans les replis de ma féminité et entre mes fesses me firent un instant oublier Fred. Un de ses doigts tenta de franchir la barrière de mon anus, il cracha dans sa main puis le lubrifia pour faciliter le passage. Outre la honte et toute l'horreur de la situation, le fait qu'il annonce à la meute que je n'étais pas « neuve » de ce côté-là. Pour éviter le contact sauvage de ses doigts fouilleurs, je me suis lancée dans une danse involontaire entre les bras des salops qui me tenaient cela les a fait éclater de rire.


    Une des brutes avait déjà sorti son sexe et enfilé un préservatif. J'ai su à cet instant que mon viol était inévitable. Mes suppliques sont restées vaines quand il s'est approché de moi. Du gland il fouillait mes lèvres intimes, j'ai eu beau hurler l'agression ultime a été brutale et abominablement douloureuse. La douleur et la rage ont eu raison de ma prudence, de ma retenue, je l'ai copieusement insulté et lui ai hurlé que s'il était pédé c'est parce qu'il n'était pas capable d'avoir une femme sans la violer. Son va et vient sauvage s'est arrêté net, son regard froid et terrifiant m'a glacé le sang. Sa réponse fut aussi déconcertante qu'atroce à entendre : « Ta chatte ne remplacera jamais un bon cul, je vais essayer le tien pour voir s'il est bon ».
    Mes jambes ont engagé un combat sans espoir quand il a sortie du lubrifiant de sa poche et me l'a passé sur l'anus. Les brutes me soutenant ont aussitôt ramené mes jambes à ma tête. Il s'est frayé un passage entre mes fesses grandes ouvertes pour forcer mon anus, c'était horrible, affreux. Monstrueusement ouverte, je n'ai rien pu faire pour lui interdire le passage. Sous les yeux écarquillés d'horreur de Fred et les yeux attentifs de la meute, j'ai été sauvagement possédée. Le mec m'a baisée comme un malade, un vrai fou en rut, mes « ah » essoufflé ont été interprétés comme des râles de plaisir, quelle infamie. A la vitesse où il allait, cela n'a pas durée longtemps dieu merci. Ses cris de jouissance ressemblaient à s'y m'éprendre à ceux d'un porc que l'on égorge.

    Mes « porteurs » commençant à fatiguer, mon déposée sur la pile de palettes où je me suis recroquevillée comme un bébé. L'un d'eux entreprenait Fred qui avait déjà son pantalon sur les chevilles. Il lui arracha sauvagement sa chemise et son slip plutôt que de le baisser puis se mit à malaxer son sexe. Les insultes sur sa « nouille » fusèrent aussitôt, sous la douleur et la honte, il hurlait et se débattait comme un diable en tenant la chaîne l'étranglant d'une main et en essayant de repousser son agresseur de l'autre. Un de nos agresseurs a retiré la ceinture de son pantalon et a entrepris de le faire danser en fouettant copieusement ses fesses. Les hurlements démentiels de Fred, m'ont fait bondir. Comme une folle et totalement inconsciente je les ai encore insultés, je leur ai dit que c'était de la torture, ils m'ont répondu que c'était une initiation SM. Quels connards. L'un d'eux m'a dit aimer les rebelles, j'ai pris deux gifles et des claques monumentales sur les fesses. Il n'a pas aimé mon coup de pied tombé hélas à côté de ses couilles, j'ai pris la fessée et rouste de ma vie. Le corps en feu, brisée et anéantie, je n'ai plus rien dit, plus rien fait qui puisse leur déplaire.

    Fred, privé de force c'est laissé conduire au tas de palette où ils l'ont couché sur le dos. Les jambes relevées et maintenues derrière la tête, son cul est devenu la cible du moment. Ecrasé par le poids des motards le maintenant, il ne pu rien faire hormis hurler. Un de nos agresseurs s'est approché, son sexe bandé de bonne taille recouvert d'un préservatif me fit froid dans le dos. Quand il a mis du lubrifiant sur l'anus de Fred, il s'est mis à hurler de terreur. Ses « non » « pitié », « pardon » et tentatives de fuite n'ont rien changé. Les genoux bloqués sur la poitrine, il n'a même pas pu serrer les fesses pour essayer de se soustraire à son viol. D'une seule poussée le mec s'est enfoncé dans son anus vierge en forçant comme une brute. Fred poussait des cris de bête forcée en se débattant inutilement sous le rustre qui le pilonnait en insultant.

    Soudain, son violeur s'est retiré et s'est tourné vers moi avec un sourire carnassier. Il m'a dit qu'il allait me ramoner la chatte puis me défoncer le cul et je crierai de plaisir comme une vraie salope, que cela allait me changer de la nouille de mon mec. Mon viol a duré longtemps, le mec a cherché à me donner du plaisir, à me faire craquer. Il n'est pas arrivé à me faire jouir mais à m'arracher des râles malgré moi

    Fred a été déplacé pendant qu'il me baisait, dans les brumes de mes sensations, les yeux fermés pour essayer de me soustraire à cette horreur, les râles et couinements de Fred n'étaient qu'un fond sonore. Gagnée par une sorte de frénésie, ma résistance s'évaporait peu à peu. La douleur du début a fait place à un feu entretenu qui me chauffait tout le corps, mes sens étaient troublés par le doigt rugueux qui caressait doucement le capuchon de mon clitoris pendant qu'il me prenait avec un rythme soutenu. Les muscles de mon vagin commençaient à réagir positivement, durant une seconde j'ai effleuré l'extase, j'en ai encore honte aujourd'hui.

    Il m'a planté là après avoir jouis sur mon ventre et ma chatte en me traitant de bonne salope pour aller chercher Fred. Son beau visage juvénile était tout barbouillé de sueur, de larmes et de foutre. A grands coups de ceinture, ils l'ont obligé à me lécher et à bouffer le sperme de mon violeur. Ils voulaient voir sa langue bien tirée et que ma chatte soit bien propre.

    Pour clore cette horrible correction, ils nous ont obligés à nous asseoir par terre l'un contre l'autre puis ont fait un cercle autour de nous. Quand je les vis avec effroi ouvrir leur pantalon puis baisser le devant de leur caleçon j'ai aussitôt compris ce qui nous attendait. Murés dans notre silence nous n'avons pas bougé quand ils nous ont pissé dessus. Pour les « remercier » de nous laisser la vie, nous avons du les sucer pour les nettoyer l'un après l'autre à tour de rôle pour leur dire au revoir mais nous ne sommes plus jamais retourné les voir.

    TSM



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  • Le curé pervers
    Par TSM

    Attention cher lecteur, il n'est pas bon que tout le monde lise le texte qui suit car il s'appuie sur l'affaire dévoilée le samedi 13 décembre 2003.

    Un vicaire savoyard a reconnu avoir abusé de personnes majeures ou mineures depuis son ordination qui remonte à une quarantaine d'années. Il n'en fallut pas plus pour plonger toute la vallée de Saint Jean de Maurienne dans la consternation la plus totale.
    Je prie le ciel si c'est utile, qu'un lecteur ou une lectrice, ne se reconnaisse pas parmi les acteurs involontaires de cette sombre histoire.

    .......................................
    Du haut de ses dix-huit printemps, Aurélia, superbe descendance d'une lignée aussi pieuse que respectable, affiche avec bonté et modestie une beauté à damner un saint, rehaussée d'un visage d'ange, un corps svelte et souple savamment masqué sous des étoffes démodées.

    Les garçons bagarreurs qu'elle juge vulgaires ne l'attirent pas. Aurélia, qui a suivit toutes ses études dans des écoles privées où elle a aidé au catéchisme, envisage de prendre le voile au grand dam de ses parents. Elle ne parle réellement qu'à Paul, le boulanger du village, une montagne de muscles qui souri tout le temps et qui paraît si doux, si gentil....

    Ils ont eu l'occasion de se parler et même de converser longuement une après-midi entière lors de la kermesse de la paroisse en vendant sur des stands côte à côte lui des petits pains et elle des livres d'occasions pour les bonnes oeuvres. Si elle ne s'était pas destinée au voile, elle se serait volontiers laissée séduire par ce jeune homme qui lui semble si bon.

    .................

    Elle attend dans l'église et s'interroge à présent sur la réaction du curé quand elle lui a confessé s'être touchée et avoir exploré les méandres des plaisirs. Aurélia les a qualifiés de satanique tant elle tient à préserver sa virginité mais a cru défaillir lorsqu'il lui a demandé de lui donner tous les détails. Honteuse mais honnête jusqu'au bout des ongles, lors de sa confession, elle lui a tout dévoilé, même ses sensations les plus intimes qu'elle imageait dans son subconscient de jeune fille à l'aurore d'une vie de femme.

    S'il lui a ordonné de prier immédiatement et longuement pour obtenir le pardon du seigneur, la voix du Père lui a semblé bizarre quand il lui a dit " Je viendrai te chercher pour ta pénitence ". Fidèle à ses valeurs morales exacerbées par une foi omniprésente dans son quotidien, elle a écouté et réalisé sans discuter ce qu'il lui a demandé.

    - Viens ! Résonne soudain la voix du curé qui la regarde avec des yeux pareils à ceux d'un requin. Aurélia frissonne de la tête aux pieds.

    D'un pas hésitant, elle suit sans discuter l'homme qui représente à ses yeux le pouvoir suprême, celui qui a été désigné par dieu. Il la précède dans la sombre sacristie aux odeurs de vieux bois et de bougies puis dans les étroits escaliers qui descendent sous l'église. « Ferme les portes derrière-toi » ont été ses seuls mots.

    Lorsqu'ils arrivent dans une grande salle voûtée aux murs de pierres recouverts d'un salpêtre verdâtre, elle croit défaillir. Le lieu ressemble à s'y méprendre à une salle de « questions » sous l'inquisition avec des bougies dans des niches murales noircies et d'inquiétants instruments. Le curé saisit rapidement un crucifix et s'approche d'elle en proférant des incantations qu'elle ne comprend pas puis il s'arrête face à Aurélia.

    - Ma fille, tu as soulagé ta conscience, mais je ne peux te délivrer du mal par une simple confession. La chose est fort grave ! Nous n'avons pas le choix : la pénitence extraordinaire doit être immédiatement appliquée. Comme tu as choisi d'entrer dans les ordres, je dois sur le champ chasser le diable qui est en toi et tu te dois d'accepter ton destin par amour de dieu et de sceller à jamais tes lèvres sur ce que tu vas vivre.

    - Mon Père, dit-elle d'une voix nouée, précipitée, je vous en supplie, je ne suis qu'une jeune fille, pas une sorcière.

    - Hélas ma fille, le démon est en toi. Regarde, mon crucifie tremble quand je m'approche trop de toi, il faut pratiquer de toute urgence sur toi quelque chose de douloureux mais qui te délivrera du mal et qui te permettra de te présenter devant notre créateur en bonne chrétienne. Enjambe ce chevalet et allonge-toi sur le ventre

    - Mais qu'allez-vous me faire mon père ?

    - Je dois flageller ton dos avec une canne trempée dans l'eau bénite en prononçant des incantations. Cela te sera douloureux mais ne te blessera pas. Rassure-toi, je parlerai de ta dévotion et de ton courage à l'évêque. Courage ma fille, je prierai pour que le seigneur t'aide dans ta pénitence.

    Ressentant comme une épée de Damoclès qu'un simple refus pourrait lui interdire la vie à laquelle elle se destine, Aurélia déglutit avec peine, ses bras se couvrent de chair de poule.

    - C'est ton seul espoir de purification et ton dernier recours pour être digne d'entrer dans les ordres ! Lance le père d'une voix concupiscente en approchant le crucifix de son beau visage d'ange.

    Le coeur d'Aurélia semble soudain s'arrêter et son sang se glacer dans ses veines. Le désarroi qui l'envahit la rend incapable de la moindre réaction. Elle éprouve un tel sentiment d'impuissance absolue qu'elle plonge dans un tourbillon d'émotions de honte et de désespoir mais aussi d'une peur froide, primaire, insurmontable.

    Toute résistance lui est impossible, Aurélia se laisse guider comme un pantin sans vie. De grosses larmes roulent sur ses joues quand elle s'allonge sur la poutre en relevant pudiquement le bas de sa longue robe noire pour ne pas la déchirer.

    Elle frissonne de peur lorsque la corde rêche s'enroule autour de ses poignets. Elle commence à paniquer et ne comprend pas pourquoi il serre si fortement les nœuds qui lui scient sa peau blanche et fragile. Quand il tire sur une de ses chevilles et la fixe durement contre le pied du chevalet, Aurélia prend pleinement conscience du danger et tente de se dégager avant d'être totalement immobilisée mais il est déjà trop tard. Sa jambe encore libre fouette inutilement l'air avant d'être happée par une poigne titanesque qui tire et fait craquer le bas de sa robe quand il lie sa cheville à l'autre pied de l'horrible instrument.

    Plongeant dans le pire cauchemar qu'elle n'aurait pu imaginer, elle se tend sous les mains du père qui explorent son corps sur ses vêtements puis rapidement sous ses vêtements ! ! ! Ces attouchements sont insupportables pour Aurélie, le souffle coupé, elle n'arrive même plus à crier et reste un instant la bouche grande ouverte.

    - Mon père que faite-vous ? Arrêtez, je vous en supplie; arrêtez...

    Sans qu'un mot de lui ne soit prononcé, la robe d'Aurélia est brusquement troussée, exposant au Père ses fesses gainées d'une sage culotte blanche.

    Aurélia a l'impression que son cœur va exploser quand une main se met à masser son entrejambes à travers le tissu tendu. Ainsi attachée, touchée et manipulée, elle se sent plus avilie que jamais, offrant au prêtre ses reins cambrés qui ondulent inutilement pour essayer d'échapper à l'ignoble attouchement.

    - Non, non, NOOOOON pas ça. Je vous en prie.....

    - Ma fille, je suis obligé de te dévêtir un peu et d'explorer ton anatomie, charmante au demeurant.

    Aurélia est prise par le sentiment dévastateur de s'être faite piéger par un fou lorsqu'il arrache le slip plutôt que de le baisser. Le Père fait aussitôt aller et venir ses doigts au cœur du buisson féminin puis entre les fesses où son index tente de franchir la barrière de son petit anneau plissé et peureusement contracté. Elle secoue la tête avant de hurler des " non " à gorge déployée.

    - Ne faite pas ça mon Père, non ........

    D'une seule poussée, il enfonce son doigt dans l'anus vierge et contracté d'Aurélia qui pousse un cri de bête forcée en se débattant inutilement sur le chevalet. Tout en fouillant sans ménagement le petit anneau plissé, il assène des claques magistrales sur les petites fesses qui tressautent et rougissent déjà.

    Laminée de douleur et de honte, Aurélia pleure et pousse des cris entrecoupés de supplications sans effet. Ses pleurs se font stridents et commencent à agacer le Père qui arrache son doigt de l'étroit fourreau malmené et l'abandonne en lui lançant un " Surtout ne bouge pas ! " Qui le fait rire grassement. Il revient avec un bâillon et un fouet en souriant à la pauvre jouvencelle terrorisée qui supplie toujours et encore.

    - Tout ceci est fort pénible mais nous n'avons hélas pas le choix

    - Non mon Père, non pitié, pas ça, arrêtez mon Père, arrêtez !

    Derrière Aurélia au visage déformé par un rictus de terreur, il glisse sa main sous sa robe de bure et se caresse un instant avec un sourire pervers.

    - Je vais être contraint d'explorer tes reins et ton ventre satanique puis de te flageller, mais rassure-toi, si cela ne suffit pas, j'ai bien d'autres moyens pour t'aider à te purifier ! Clame le Père en prenant une voix des plus sérieuses.

    - Mon Père ne faites pas ça, le diable est en vous ! Dit-elle d'une voix stridente en espérant encore un miracle. Arrêtez, je vous en supplie; arrêtez ... reprenez-vous !

    En guise de réponse, il ouvre la robe d'Aurélia en arrachant les boutons et caresse ses seins lourds et fermes de chaque côté de la poutre de bois en riant des cris redoublés de sa victime.

    - Je ne comprends pas pourquoi tu cris, le seigneur t'a envoyée à moi pour que je te punisse et te purifie ! Ouvre la bouche que je puisse la clore de cet instrument que tu pourras mordre à ta convenance !

    Aurélia en proie à une crise de nerfs refuse de se laisser bâillonner et hurle maintenant comme une folle. Le Père n'arrive pas à la faire taire, furieux, il saisit son fouet et la fouette sans pitié, totalement insensible à ses hurlements ni à ses supplications.
    Les hurlements de désespoir deviennent des hurlements inhumains qui résonnent dans toute l'église. Chaque coup fait l'effet d'une brûlure à la pauvre Aurélia. Le Père s'est déplacé et profite d'un de ses cris pour forcer sa bouche grande ouverte de la boule de fer du bâillon particulier.

    Lorsqu'elle sent le métal sur ses lèvres et sa langue, il est trop tard. Le Père vient de la bâillonner. Elle a beau bouger la tête dans tous les sens, il parvient malgré tout à serrer et fermer les sangles de cuir derrière la petite tête agitée en emprisonnant puis arrachant quelques-uns de ses longs cheveux.

    Lorsqu'il entreprend de tourner la molette métallique du bâillon, le Père la fixe avec des yeux pervers et un sourire cruel sur ses lèvres. Vaincue par l'horreur, Aurélia ne résiste plus. Les plaques de fer s'ouvrent dans sa bouche, bloquent ses mâchoires en position ouverte dans un bâillement forcé, douloureux, ignoble.

    Pris par le vent de folie qui le hante, il s'agenouille derrière elle, en nichant son nez entre les lèvres délicates de l'intimité de la jeune vierge et dit : « tu sens bon, je vais m'éclater à te purifier ». De sa langue boulimique, il lèche avec violence les lèvres sensuelles et le fourreau intime qu'il va forcer.

    Si Aurélia avait un doute, elle est maintenant convaincue d'être entre les mains d'un ecclésiastique fou. Celui-ci se lève puis commence à frotter lamentablement de son phallus sanguinaire et tendu l'entrée de la grotte humide de salive. Aurélia a senti l'ignoble contact et attend pétrifiée d'angoisse l'agression ultime qui va la détruire à jamais en priant le seigneur qui semble sourd à ses prières de miséricorde.

    L'ignoble ecclésiastique entreprend lentement la profanation de l'intimité aux chairs délicates du bout de sa verge. Son gland caresse puis force les lèvres à s'ouvrir pour jouer avec l'hymen qui ne va pas tarder à se rompre.

    Aurélia, dont le visage d'une beauté magique rappelait jusqu'à présent l'innocence des anges est maintenant bâillonnée, hideuse de douleur, de honte, sa bouche dégouline de salive.
    D'abondantes larmes s'écoulent de ses yeux fermés qui se refusent à voir l'horrible évidence. Les membres paralysés par les liens, et la gorge muette sous le bâillon, elle va subir l'horreur être violée et martyrisée par un Père dément !

    Dans un ultime espoir, elle essaie de faire résonner un " notre Père " à travers le bâillon mais ......

    A suivre
    TSM


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    Chers lecteurs, serait-il « Père Nicieux » de vous demander de m'adresser un petit mot qui me permettrait de penser que vous n'êtes pas indifférents.



    3 commentaires

  • Le curé pervers chapitre 2 et fin.

    ATTENTION, cette partie est vraiment hard

    Dans un ultime espoir, elle essaie de faire résonner un " notre Père " à travers le bâillon mais......C'est ici qu'il y avait le message publicitaire un peu moralisateur. Je reprends donc la phrase.

     ..............................

     Dans un ultime espoir, elle essaie de faire résonner un " notre Père " à travers le bâillon mais la prière n'émeut nullement l'ecclésiastique fou. Sa redoutable verge puissante et dure déchire l'hymen et la pénètre avec violence. Aurélia hurle dans son bâillon comme un animal blessé. Sa tête roule sur les côtés, ses yeux se révulsent, un filet de bave s'écoule de sa bouche.

     Elle a l'horrible impression d'être pourfendue et brûlée par cette verge qui laboure son ventre qui était vierge et pur. L'humiliation et la douleur insupportable provoquent l'espace d'un instant l'érosion de sa foi. Aurélia voudrait mourir pour échapper à cet enfer !

     Pour ne rien perdre de cet horrible spectacle, d'une main comme folle, le prêtre retrousse sa robe de bure et la bloque entre ses dents.

     De ses mains posées sur les fesses, il en écarte les deux hémisphères pour s'enfoncer plus encore puis reprend son va-et vient sauvage, brutal. Un peu de sang coule sur leurs cuisses.

     Elle vient de perdre sa virginité de la façon la plus horrible qu'il soit alors que lui se délecte de cette vision.

     Les poignets liés d'Aurélia sont agités de vaines contractions, qui rythment le martèlement démoniaque, incontrôlé et pervers qui conduit le tortionnaire à une jouissance rapide et précoce. En souillant le ventre ensanglanté d'un puissant jet de semence, il pousse un cri de bonheur qui accompagne les gémissements de désespoir de sa victime saisie de tremblements nerveux.

     Malgré l'étroitesse de ce petit corps qui semble encore le refuser, l'ignoble sadique savoure l'instant avec délice les yeux fermés et la bouche grande ouverte. La robe de bure qu'il tenait avec ses dents, est retombée sur les hanches martyrisées comme un voile noir, le noir de l'ignoble, de la honte et de l'enfer.

     Aurélia pleure toutes les larmes de son corps, une coulée de salive demeure suspendue à son menton. Elle s'imagine fécondée, triste destin pour une belle et jeune fille qui se vouait à entrer dans les ordres.

     Son calvaire est hélas loin d'être terminé.

     Le Père se retire et va prendre une canne qu'il choisit fine et souple. Il pose ses mains sur ses fesses presque juvéniles et les frotte avec véhémence.

     - Je suis navré ma fille, mais il faut maintenant que je flagelle ces fesses qui attisent les convoitises et les passions perverses.

     Il lève la canne et l'abat sur les rondeurs merveilleusement douces et fermes. L'impact douloureux fait l'effet d'une brûlure à Aurélia qui bondit, se tord de douleur et tire sur ses liens en hurlant dans son bâillon. La cadence de la flagellation n'est pas rapide, le Père prend son temps et se nourrit des gémissements de sa proie mais aussi des fesses rondes et parfaites striées de zébrures fines et rouges.


    Après une bonne quarantaine de cinglées, alternées parfois avec des caresses gourmandes, ces rondeurs qui n'ont pas arrêté de tressauter sous les coups, l'ont dramatiquement ému. Son pénis dressé pointe fièrement et tend la robe de bure.

     Aurélia, le corps rompu de souffrance, est pétrifiée quand elle sent de nouveau le Père contre elle et son gland qui touche ses lèvres intimes et délicates. La verge fouille ses tendres replis et s'ajuste sur sa vulve lubrifiée par le sperme et le sang du viol précédent. La pénétration est moins douloureuse mais tout aussi ignoble et difficile à vivre.

     Elle pousse de petits gémissements plaintifs pendant qu'il la prend à grands coups de reins. Ses poignets s'agitent de vaines contractions qui rythment le martèlement sauvage.

     Il la besogne longuement en s'arrêtant parfois pour retarder son plaisir, puis, plié en deux, quasiment allongé sur elle, pelote à pleines mains ses seins volumineux mais fermes et reprend ses vas et vient toujours plus puissants.

     Une de ses mains s'insinue maintenant entre les cuisses d'Aurélia puis au cœur de son buisson féminin qu'il fouille sans vergogne d'un doigt inquisiteur à la recherche du petit bouton des plaisirs.

     Sa poitrine fait l'objet d'un malaxage doux et de petits pincements pendant que le doigt agace doucement son clitoris. Le Père manipulateur cherche maintenant à lui donner le plaisir coupable qui lui permettra d'avoir une emprise sur elle. Il la prend avec retenue et la sollicite intimement puis embrasse tendrement son cou à la peau de velours.

     Au bout d'un temps fort long, malgré la souffrance et l'humiliation, elle éprouve d'étranges sensations et se sent devenir une femme. Une drôle de chaleur dans son ventre génère une confusion d'idées contraires.

     Dieu m'envoie t-il une épreuve ? La lumière divine peut-être ou Satan cherche t'il à me pervertir par le plaisir coupable s'interroge Aurélia.

     Une onde maléfique traverse ses reins et trouble sa pensée quand le Père se met à la prendre avec une vigueur qui la fait haleter par le nez. L'oie blanche ne deviendra pas le jouet de l'ecclésiastique pervers. Elle retrouve soudain sa raison égarée et morte de honte se met à ruer dans ses liens en secouant la tête en poussant un « non » étouffé mais inutile pour que cesse enfin cette horrible torture.

     Le Père, qui est allé bien trop vite dans ses actes stratégiques, est furieux d'avoir échoué ce qu'il a réussi par deux fois dans le passé : la manipulation psychologique d'une jeune âme qu'il écrase et broie par un subtil mélange de honte, de peur de l'éternel, de plaisir coupable et de potions faites de drogues qui asservissent le sujet fragile.

     Elle m'appartient maintenant pense le prêtre et devra passer par tous mes désirs, de gré ou de force, je vais la cloîtrer puis l'asservir par les drogues, la souffrance et la honte pour en faire une véritable esclave sexuelle.

     Les mots « souffrance et honte » résonnent dans son esprit malade. Il va forcer l'orifice qu'elle pense prohibé. Oui, il va l'enculer, voilà ce qu'il doit faire maintenant pour la choquer et provoquer un sentiment de déchéance totale qui lui fera perdre tous ses repères, tous ses espoirs, toutes ses valeurs.

     Le Père se redresse soudain et se retire de l'intimité malmenée pour poser son index dans le sillon de ses fesses.  Son doigt se fait très pesant sur son rectum. Aurélia râle et gémit fortement en secouant la tête dans tous les sens mais cela ne l'empêche pas d'insister.

     Il humecte ses doigts de salive et force de nouveau l'étroit passage. Aurélia serre les fesses mais petit à petit, ses sphincters cèdent sous la pression. Elle a l'impression de sombrer dans les ténèbres quand il se met à la fouiller malgré ses gémissements implorants de ne pas m'infliger cette torture infamante.

     Il arrache soudain son doigt, geste douloureux pour Aurélia qui pousse un cri aigu dans son bâillon, et va chercher un lubrifiant dont il enduit généreusement l'anus délicatement froncé et peureusement contracté qu'il joue à forcer pour l'écarter encore davantage à l'aide d'un deuxième doigt.

     Il titille maintenant l'étroit orifice de son gland et en se cambrant, s'y appuie de tout son poids. Malgré l'étroitesse de ses petites fesses, l'anus lubrifié d'Aurélia commencent à céder sous la pression impitoyable de la verge. Le Père sourit lorsqu'elle se débat inutilement dans ses liens sous la douleur de cette pénétration contre nature. Avec un « han » de bûcheron, il enfonce brutalement son membre viril et perfore son anus jusqu'au tréfonds de ses reins.

    ..................................................

     Aurélia avait toujours été une fille sérieuse et ponctuelle. Le retard de ce jour est, de mémoire de ses parents, le premier de sa courte vie. Dès la première heure ils s'en étaient inquiétés. Une après-midi entière sans nouvelle les avait mis dans un tel état de panique que la nouvelle de la disparition de la jeune fille fait le tour du village savoyard comme un feu de paille. Paul, le jeune boulanger amoureux ne tarde pas à se mettre à sa recherche. Il fouille chacun des lieux où la jeune fille a ses habitudes. Bibliothèque, associations caritatives, école et enfin l'église.

     Les cris quelques peu étouffés qui lui parviennent de la sacristie le mettent immédiatement en alerte. Il se passe des choses anormales pour le lieu et l'heure. Il en cherche l'origine et la provenance et se retrouve devant une porte close sur laquelle il appose son oreille.

     Tandis qu'Aurélia gémit sans discontinuer comme un animal blessé, pris par la frénésie de son infâme excitation perverse et la douleur provoquée qui exalte son plaisir, les expirations bruyantes du Père fou se transforment en cris et propos quasiment hurlés.

     Paul perçoit les mots agressifs et vulgaires hurlés qui glacent son sang, un frisson d'angoisse le fait frémir. La vieille porte de bois noir et vermoulue vole aussitôt en éclats sous son épaule. Les mots qu'il entend quand il descend dans les escaliers sombres le choquent profondément et le font frémir. En pénétrant dans la salle, il embrasse d'un seul regard toute l'horreur de la situation. Aurélia presque nue, attachée et bâillonnée est en train de se faire violer par le curé !

     Paul est un boxeur semi-professionnel qui ne désire qu'une chose à cet instant précis : massacrer le Père ! Il évite sans peine la canne saisie à la hâte et d'un coup de poing au visage l'envoie valser contre le mur. Sans lui laisser le temps de réagir, il lui envoie un coup si violent dans l'estomac que l'ecclésiastique, le souffle coupé, tombe à genoux en portant les mains au ventre.

     Prestement relevé, la tête maintenue contre le mur par le bras gauche du boulanger herculéen, l'ecclésiastique n'est plus qu'un putchinball sur lequel s'abattent les coups de la rage et du dégoût exacerbés par la vision des jolies rondeurs striées de traits bleus d'Aurélia toujours liée sur le chevalet.

     Quand le boxeur s'arrête de cogner et relâche son étreinte, le bourreau inconscient s'écroule et roule sur le sol, le visage boursouflé et ensanglanté. Trois dents jonchent le dallage de pierres.

     - Ce n'est rien à côté de ce que je vais te faire vermine ! Hurle Paul en donnant un coup de pied rageur dans le corps inanimé.

     Il se précipite vers Aurélia qui est pâle comme un linge et sanglote en permanence. Pendant un instant, il reste interdit et la regarde en s'interrogant : comment un prêtre peut-il faire du mal ainsi ?

     Lorsqu'il délivre les chevilles de la pauvre malheureuse, ses yeux se posent sur les petites fesses striées par deux nombreuses zébrures rouges et bleutées. Sur les jolies jambes, du sang et du sperme mélangés ont tracé de fines lignes qu'il suit du regard montant sans penser à mal et le conduisent vers l'intimité féminine ravagée par le Père.

     Par la position d'Aurélia, les fesses écartées laissent apercevoir l'anneau plissé d'où s'écoule aussi un peu de sang. Son cœur semble s'arrêter. Il est hébété et choqué. Ses tempes bourdonnent et ses yeux sont embués par les larmes qui montent.

     Toutes ces horreurs le font déraisonner, il est pris d'une soudaine envie de meurtre. Oui ! Il va le tuer, le massacrer, mais lentement et en prenant son temps. Il n'appellera pas la police car la justice est trop douce avec ce genre de monstre. Elle serait bien capable de lui trouver des circonstances atténuantes ou des conneries du même acabit.

     Il a lu dans le Dauphiné libéré l'histoire d'un violeur qui, une fois sa peine terminée, a violé de nouveau et tué à peine libéré. Celui qui a violé la femme angélique dont il est amoureux n'en violera pas d'autre ! Foi de boxeur savoyard.

     Ses mains tremblent sur les liens des poignets fins à la peau fortement marquée par ses mouvements désespérés durant toutes les souffrances endurées. Il essaie de les délier au plus vite mais, quand Aurélia lève la tête et lui offre la vision de son visage cramoisi, inondé de larmes avec sa bouche déformée par l'ignoble bâillon de fer, la haine le submerge et en même temps il craque complètement et caresse son visage en pleurant.

     - Mon ange, n'ai plus peur, je suis là. Je vais te libérer et te ramener à ta maison, on va te soigner, je t'apporterai des croissants chauds demain matin, je viendrai... je..... je..... je vais le tuer, je.... Murmure Paul qui se sait quoi dire pour lui donner un peu de réconfort.

     Il ne sait pas comment retirer le bâillon de fer. Après l'avoir délié, il a tiré sans savoir qu'il fallait au préalable clore les lames de fer et a provoqué une forte douleur aux mâchoires d'Aurélia qui gémit en le repoussant.  

     Ces quatre-vingt-dix kilos de muscles ne se sont jamais sentis aussi faibles et voir la petite main de son ange essayer de faire tourner la molette qui ouvre et ferme les fers qui bloquent la bouche exalte sa rage. L'horrible instrument tombe enfin sur le sol. Il aide Aurélia à se relever, après tant de souffrances, dans l'instant sa pudeur et sa retenue n'ont plus court. Elle se précipite dans ses bras et fond en larmes. Il la serre contre lui et la berce tendrement comme un père le fait avec son enfant qui vient de faire un cauchemar.

     Elle tente maintenant de cacher sa poitrine opulente qui a du mal à se dissimuler sous les restes de la robe déchirée. Paul n'ose pas la ramener à pied et traverser le village. Ce n'est pas qu'il n'ait pas la force physique pour le faire, mais les vêtements d'Aurélia sont en lambeaux.

     Après autant d'infamies, il ne veut pas lui infliger la honte d'être vue à moitié dévêtues.

    Il se lève et regarde autour de lui. Sur une vieille table de bois proche du chevalet, il y a des pinces, des tenailles, des brodequins qu'il prend pour des étaux et à côté, des garrots, des fouets et cannes qui ressemblent à des cravaches et dont il devine aisément l'usage.

     Une croix de saint André est boulonnée contre un mur avec des liens de fer noir. Il y a aussi des bracelets pendant au bout d'une corde qui passe dans des poulies fixées au plafond en croisées d'ogives.

     - Attends mon ange, je vais aller chez toi prendre des vêtements et nous reviendrons avec la voiture de ton père. Tu ne risqueras rien pendant mon absence, je vais m'occuper de lui avant de partir et j'irai aussi vite que possible.

     Il l'aide à s'asseoir et s'approche du Père toujours étendu sur le sol, qu'il attrape sans ménagement pour le plaquer sur la croix. Le tortionnaire reprend connaissance quand son visage touche le mur froid. Paul a lié ses poignets aux bracelets de fer et fixe ses chevilles à l'instrument de tortures.

     - Détachez-moi ! Crie le bourreau qui s'affole à son tour.

     - Enfoiré, je vais revenir pour régler ton compte ! Lui répond le Paul rageur, et crois-moi, tu vas déguster. Maintenant que tu es sur ta croix et face au mur de la honte, médite à ce que tu as fait pendant que je vais chercher son père !

    ................... 

     Jamais un boxeur de quatre-vingt-dix kilos n'a couru aussi vite. Quand il arrive à la maison des Ducreux, Paul entre comme un fou sans même frapper à la porte. Le père d'Aurélia, le téléphone à la main, reste un instant interdit face à cette soudaine apparition. Le boulanger lui arrache le combiné des mains et raccroche !

     - Prends une couverture, une robe et les clés de ta voiture, on va chercher ta fille.  

     - Où est-elle, comment va t-elle, que lui est-il arrivé ? Demandent les Ducreux affolés.

     - Pose pas de question, magne-toi ! Rugit le boulanger.

     Sentant qu'il y a urgence, Monsieur Ducreux s'exécute sans discuter. Paul  refuse que la mère d'Aurélia les accompagne en lui rétorquant : « Ce n'est pas une histoire de femme ! »

     Pendant le trajet qui ne dure que quelques minutes, Paul expose toute l'horreur de la situation. L'immense chagrin qui submerge Monsieur Ducreux érode sa foi et provoque en lui des pulsions des plus morbides. 

     - On va le tuer pour toutes les horreurs qu'il a faites à ta fille ! Hurle Paul dans la voiture.

     Monsieur Ducreux, jusqu'à cet instant, farouche opposant à la peine de mort, réalise pleinement  le sens de ce qu'une personne lui a rétorqué un jour : «  Tant que l'on a pas été personnellement concerné par un malheur qui justifie la peine de mort, on parle du respect de la vie au nom de la bonne conscience ».

     .........................................................................

      L'ecclésiastique attaché sur la croix est tellement angoissé à l'idée de ce qui l'attend qu'il transpire à grosses gouttes en marmonnant ses prières de miséricorde. Il sursaute dans ses liens quand il entend les voix de Paul et du père d'Aurélia.

     Monsieur Ducreux est effrayé un instant par ce lieu maudit qui ressemble à s'y méprendre à une salle de torture sous l'inquisition. Il se précipite vers Aurélia qu'il prend dans ses bras, l'embrasse et la cajole tendrement.

     Paul les regarde et déglutit avec peine quand Aurélia craque et parle enfin, extériorisant toute sa honte et sa peine. Elle raconte qu'il l'a battue et violée mais aussi toute sa souffrance lorsqu'il a forcé ses reins. Puis, comme pour se justifier, tous les mensonges qu'il a utilisés pour l'emmener ici, elle s'excuse même auprès de son père !

     Monsieur Ducreux, rouge comme une pivoine de ce qu'il vient d'entendre, est au bord de la crise de nerfs. Une indicible rage venant du tréfonds de son âme le fait se lever d'un bond.

     - Tu as raison ! Il ne mérite pas de vivre, je vais débarrasser la terre de ce déchet de la société ! Déclare soudain le paternel.

     - Non ! Ramène ta fille, elle a vu assez d'horreur pour aujourd'hui,  je vais m'occuper de cet enculé. Dit Paul en l'arrêtant d'une main.

     - Je veux m'occuper moi-même de ce suppôt de satan.

     - Aide-moi à le coucher sur le chevalet où il a torturé ta fille puis ramène-là chez toi. Elle a besoin de calme et de réconfort, pas violences.

     Les deux hommes décrochent l'ecclésiastique de la croix de saint André et le jettent plus qu'ils ne le couchent sur le chevalet.

     - Ce n'est pas le Père qui a voulu me faire du mal. Il était habité par le diable, non, ne faites pas ça ! Crie Aurélia qui assiste hébétée aux vaines tentatives de fuite de son tortionnaire à son tour lié à l'horrible instrument.

     - Ramène-là, elle ne doit pas voir ça. Je t'attendrai pour achever cette crevure ! Promet Paul d'un air grave.

     - Tu as raison, je reviens ! Répond Monsieur Ducreux en prenant sa fille dans ses bras.

     - Apporte aussi un bidon d'essence !

     Paul s'approche du chevalet avec un cierge de bonne taille dans la main. Sans qu'un mot ne soit prononcé, les vêtements ecclésiastiques sont brutalement arrachés. L'ancien bourreau devenu victime tremble de peur car il pressent qu'il va vivre de terribles souffrances avant d'être présenté à dieu qui ne l'épargnera pas non plus.

     Paul lui écarte les fesses et enfonce le cierge dans le fondement qui ne résiste qu'un instant à la force décuplée par la haine. Le Père crie comme un animal que l'on égorge quand il lui perfore l'anus puis jusqu'au tréfonds des reins pour y faire quelques vas-et vient des plus brutaux.

     - Alors enfoiré, c'est aussi bon que tout à l'heure quand tu l'as violée ? Hurle Paul en forçant sauvagement le fondement et en l'enfonçant un peu plus profond à chaque fois.

     - Oh mon Dieu, crie le Père qui ne savait pas que cela pouvait faire aussi mal ! Arrêtez, je vous en supplie; arrêtez.....

     Abandonnant les rondeurs masculines d'où n'émerge plus qu'un tiers du cierge, Paul ramasse le bâillon et s'assoit à même le sol face au curé édenté qui le supplie encore et encore. En guise de réponse, Paul lui assène une gifle à décorner un bœuf. Les suppliques s'étouffent aussitôt dans un hoquet puis un petit flot de sang.

     - Ouvre la bouche, je vais te faire essayer ton truc de merde !

     L'ecclésiastique résiste à son tour comme Aurélia dans l'après-midi puis sent une poigne de fer se refermer lentement sur sa gorge. Paul serre les doigts progressivement et l'étrangle. Dans un réflexe de survie, le curé étouffé, cherche l'air en ouvrant la bouche tel un poisson sur un étal en plein soleil. Sans aucun effort et en prenant son temps, Paul enfonce profondément le bâillon dans la gorge du Père puis referme les lanières de cuir derrière le cou qui retrouve avec difficulté une de ses facultés initiales : laisser passer l'air par la trachée ! 

     N'ayant maintenant aucune crainte de générer de la douleur, Paul manipule volontiers le bâillon de fer pour l'ouvrir dans la bouche du prêtre qui éprouve encore quelques difficultés à retrouver sa respiration et tousse en rejetant du sang. Il tourne la molette à gauche puis à droite pour en voir les effets sur le volume sonore des réfutations qui se transforment en gémissements. Lorsqu'il repense aux petites mains d'Aurélia qui essayaient de se le retirer, il n'éprouve aucun remords à tourner, à tourner, à tourner, à tourner......

     C'est un craquement et un horrible cri étouffé qui lui font comprendre qu'il vient de lui déboîter la mâchoire. Sans aucune pitié pour celui qui a torturé un ange, le petit ange qu'il rêvait de séduire, il se délecte à tourner encore la molette, action qui génère d'horribles gémissements continuels.

     - En attendant que le papa d'Aurélia revienne, je te propose de mettre un peu plus de lumière, enfoiré !

     Paul se dirige vers les niches creusées dans le mur, se saisit d'une des bougies encore allumées et revient lentement pour ne pas qu'elle s'éteigne vers le Père. Quand il allume la mèche du cierge planté profondément dans les entrailles du curé, de la cire chaude coule sur les fesses de l'ecclésiastique qui vient de comprendre en frissonnant de peur les intentions du boulanger.

     Le cul transformé en bougeoir bondit chaque fois qu'une goutte de cire chaude s'écoule et brûle son anus. Paul étudie les instruments posés sur la table de bois, se saisit d'un couteau, puis tout en s'en servant pour maintenir le cierge que l'anus du curé tente de rejeter, puis il regarde attentivement le palan fixé dans le plafond en croisées d'ogives.

     Il est tiré de ses pensées par une horrible plainte qui déchire la pièce. Le Père convulse sur le chevalet alors qu'une odeur de chair brûlée commence à monter avec la fumée du cierge. La flamme arrive maintenant sur l'anus et brûle quasiment dans le fondement. Il détourne la tête, un peu honteux de ce qu'il fait, mais laisse le cierge se terminer en pensant au sang qu'il a vu sur l'étroit orifice du petit ange qu'il aurait tant aimé demander en mariage.

     .....................

     Le père d'Aurélia entre dans la salle avec des yeux fous et rouges, trouvant le Père inanimé et Paul qui bricole le palan il lance rageur :

     - Tu l'as tué salaud !

     - Non ! Il a profané Aurélia, j'ai fait la même chose avec son cul. Donne-lui quelques baffes ça le réveillera. Comment va t'elle ?

     - Ma femme l'a soignée, lavée et couchée avec un somnifère. Aurélia est détruite à jamais, laisse-moi seul avec lui et va-t'en ! Cette affaire ne regarde plus que moi maintenant.

     - Non c'est hors de question ! J'aime profondément ta fille et depuis fort longtemps, si elle n'entre pas dans les ordres j'aimerai te demander sa main. 

     - Mais tu es proche de la trentaine si je ne me trompe !

     - Oui, mais je suis un bon catholique célibataire, un commerçant respecté et je l'aime en secret depuis plus d'un an. Rassure-toi, je ne l'ai jamais touchée, il n'y a jamais eu un mot déplacé de ma part mais je rêve d'elle toutes les nuits. Je rêve de vivre avec elle et qu'elle nous donne de beaux enfants ! Répond Paul timidement en rougissant jusqu'aux oreilles.

     Pour Monsieur Ducreux, les émotions sont multiples aujourd'hui. Sa fille unique a été violée et torturée, le boulanger lui demande sa main et il s'apprête à commettre un meurtre. Complètement abasourdit, il s'assoit à même le sol et plonge son visage entre ses mains.

     - La police découvrira un jour ou l'autre le meurtrier du Père. Je ne peux te laisser aller en prison à ma place. Répond soudain le père d'Aurélia en regardant Paul dans les yeux.

     - Personne n'ira en prison ! Après avoir débarrassé la terre de cette vermine, nous mettrons le feu dans cette pièce pour effacer nos empreintes. Si tu ne parles pas, l'honneur de ta fille sera sauf tout comme nos libertés. Assez parlé ! Vengeons ta fille et peut-être l'amour de ma vie si elle veut de moi, nous effacerons toutes les traces de notre passage. 

     Le pauvre homme qui a perdu en moins de vingt-quatre heures tous ses repères et toutes ses valeurs trouve soudain dans cette déclaration le moyen d'éviter la déchéance d'un scandale étalé dans la presse et qui éclabousserait sa fille mais aussi toute la famille.

     - Que proposes-tu ?

     - Vidons la rage qui encombrerait notre vie si nous ne le punissons pas et faisons ce que je t'ai dit ! Répond Paul.

     Complètement perdu, Monsieur Ducreux ne raisonne plus. Pour lui, Paul le boulanger représente soudain la bonne parole et un espoir dans l'enfer de cette horrible journée.

     - Il a frappé ma fille et pourri sa vie à jamais, je vais le massacrer !

     Après l'avoir tiré de son inconscience, ils s'arment chacun d'une canne pour fustiger le corps impie du curé pervers.

     - Tu l'as flagellée, nous allons te flageller ! Hurle le papa au curé tortionnaire en lui donnant une gifle qu'il n'aurait jamais imaginé donner à un ecclésiastique.

     Lors du premier coup, le curé a l'impression d'être scié en deux au niveau des reins. Un trait de feu qui n'est que le premier d'une longue série vient d'enflammer son dos.

     Une avalanche de coups s'abat sur son corps. Les deux hommes n'ont aucune pitié et sont totalement insensibles aux hurlements démentiels qui fusent à travers le bâillon. Pendant un moment, ce n'est plus de la flagellation, c'est de la bastonnade. Cette bastonnade représente la punition que la justice en France ne rendra jamais. Elle n'effacera pas le traumatisme d'Aurélia, de sa famille et de son amoureux mais l'apaisera. Savoir que son honneur et que sa souffrance de vie a été vengée aide celui qui a subi l'horreur et l'ignoble dans la reconstruction de son moi ainsi que sa famille.

     L'impunité accordée à ceux qui font subir les outrages extrêmes par de biens faibles condamnations en comparaison à une vie détruite ou perturbée à jamais pour soi et son entourage, est aussi ignoble que les sévices vécus et les interrogatoires de la justice qui s'en suivent.

     Le dos, les fesses et les jambes du prêtre ne sont plus que des plaies sanguinolentes. Il est inconscient mais la rage de Paul est à peine apaisée. On va le pendre par là où il a pêché. Méthodiquement, ils détachent le corps et le couchent sous le palan.

     Monsieur Ducreux, qui n'aurait jamais imaginé toucher un sexe d'homme autre que le sien, passe le corde et la serre par un nœud coulant sous le sexe et les testicules du bourreau de sa fille. Paul tire le lien qui élève progressivement le curé par les parties alors que le père d'Aurélia le ranime par des gifles pas réellement modérées. 

     Si les membres du prêtre sont libres, il est maintenant dans une fort mauvaise posture pour ne pas dire une monstrueuse position. Debout, sur la pointe des pieds, les mains rivées le plus fortement possible à la corde qui le suspend par le sexe et les couilles qui menacent de devenir des orphelines.

     Dans un dernier effort, Paul et Monsieur Ducreux tirent sur la corde du palan et soulèvent le Père qui se balance dans les airs.

     Très vite la fatigue envahit ses mains, ses bras et ses épaules. Des crampes tordent effroyablement ses muscles. Les ondes douloureuses des ses parties broyées par le nœud irradient dans ses nerfs qui les véhiculent dans tout son corps.

     Le souffle lui manque à cause du bâillon, ses muscles se tétanisent mais il tient bon. Monsieur Ducreux qui ne s'est toujours pas vidé de sa rage, frappe comme un fou avec une canne le corps puis les mains du prêtre en hurlant des injures plutôt surprenantes pour un homme de si bonne famille. 

     Ce qui devait arriver arriva !

     Les mains du prêtre lâchent la corde. Pendant un instant, il se retrouve cruellement pliée en arrière pendu par le sexe. Ses pieds et ses mains, à peine à un mètre du sol, fouettent le vide, un cri d'agonie résonne longuement avant de se  muer en gémissements.

    Il se met à convulser et un horrible gargouillis attire leur l'attention. De sa bouche s'écoule un liquide nauséabond tinté de sang. Il vomit. Ses mains s'agitent autour du bâillon sans pour autant parvenir à le retirer. Ses gestes perdent rapidement de leur vivacité. Après un dernier soubresaut ses membres retombent et pendent dans le vide. L'ecclésiastique vient de vivre son dernier cauchemar et n'en fera plus vivre à personne.

    Les deux vengeurs regardent le corps sans vie qui se balance dans le vide. La honte se lit sur leurs visages.

     - Qu'avons-nous fait ! Dit le papa d'Aurélia.

     - Ce que nous avions à faire ! Répond Paul. Imagine un instant que la justice le laisse sortir pour un vice de forme ou dans dix ans pour bonne conduite. Ce fou aurait recommencé à massacrer, à violer et à abuser d'enfants.

     Votre fille ou votre fils peut-être !

     .........................................

     Epilogue

     Paul et Monsieur Ducreux ont tout arrosé d'essence et mis le feu en partant.

    Les pompiers ont retrouvé le corps du Père calciné avec un bâillon de fer figé dans le crane.

    La police n'a trouvé aucune empreinte ni coupable.

    La mairie, la Région, le conseil général ont financé la restauration de l'église un peu endommagée par l'incendie.

    Paul et Aurélia ont eu de nombreux cauchemars et trois enfants qui ne sont pas baptisés.

    La famille Ducreux a eu de nombreux cauchemars et trois petits-enfants. 

     ......................................

     Cette histoire est partie d'un fait réel. Les personnages et les lieux ont été changés. Le pédophile n'a jamais fait de la prison et n'a pas été pendu par les couilles.


    TSM



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