• LIMITLESS

    Synopsis : Eddie Morra rêve d’écrire, mais l’angoisse de la page blanche le paralyse. Sa vie sans éclat bascule lorsqu’un ami lui fait découvrir le NZT, un produit pharmaceutique révolutionnaire qui lui permet d’exploiter son potentiel au maximum. Eddie peut désormais se souvenir de tout ce qu’il a lu, vu ou entendu ; il peut apprendre n’importe quelle langue en une journée, résoudre des équations complexes et subjuguer tous ceux qu’il rencontre – tant qu’il reste sous l’influence de cette substance qui n’a pas encore été testée. Très vite, Eddie fait aussi merveille à Wall Street, où ses prouesses attirent l’attention de Carl Van Loon, un puissant magnat de la finance, qui lui propose de négocier la plus grosse fusion de l’histoire. Eddie ignore encore que des gens sont désormais prêts à tout pour mettre la main sur son stock de NZT. Alors qu’il découvre le danger, il doit aussi affronter les terribles effets secondaires du produit.

    De Neil Burger avec Bradley Cooper, Robert de Niro et Abbie Cornish

    Nouveauté

    Ce film a trouvé la bonne recette (et de bonnes recettes en $) : un matériel solide, une dose de surnaturel, une pincée de sel (c'est très bien écrit), une once de piment (Bradley il est hot), une goutte d'hallucinogène .. et en dessert quelques pruneaux et un coulis de fruits rouges (pardon !!) .. et le tour est joué .. régalez-vous .. savourez .. aimez ..

    Et, tout en restant la plus objective possible, distante et froide sur l’œuvre en elle-même (je vais essayer je ne promets rien car j'avoue être torridement envoûtée par le charme fou de Bradley Cooper omniprésent et portant le film à bout de bras, tel Atlas le monde), je vais tenter d'en décortiquer les éléments un par un.

    Tenter dirais-je car tout ne se dit pas, tout ne s'explique pas (et puis en fait je n'aurais pas certes pas cette prétention !!), ce serait dommage de vous dévoiler trop de choses, les effets de surprise sont tout aussi réussis que les spéciaux. Tenter car en fait j'ai adoré, ma supposée analyse va tourner au dithyrambe ! Tenter car toute notion et interprétation de l'art est toujours subjective en fait !

    Ici, déjà, la réalisation (bourrée d'idées plus originales les unes que les autres) apporte une dimension supplémentaire au film tant elle est psychédélique (toutes les séquences où le héros est sous l'effet de la drogue sont enivrantes, exaltantes, grisantes). On file dans les rues de New York à la vitesse maximale d'un TGV au galop. On tourne, on vire, on virevolte, on sprinte, on s'évanouit.

    Ensuite, il y a une vraie question d'éthique et d'intégrité. Ou comment agir et interagir lorsqu'on est en possession de tous ses moyens intellectuels et sensoriels. Comment les assimiler, les maîtriser, les gérer.

    Il y a donc une intrigue de fond épaisse et bien menée, avec le suspense nécessaire, aux rebondissements imprévus, alternant judicieusement les scènes de bravoure et d'action avec les scènes de dialogues et de tête-à-tête, malgré quelques portes ouvertes pas vraiment fermées (on y perçoit un potentiel pas totalement exploité on aurait presque aimé une bonne demi-heure de plus !!).

    Et puis une des scènes finales des plus réussies du "bluffe-t-il ou ne bluffe-t-il pas ?" qui conclut superbement le film est un petit bijou divinement dialoguée.

    Pour finir, il y a un travail extraordinaire de Bradley Cooper car il n'est pas QUE beau gosse. Il endosse le rôle avec magnificence et courage. Il est sensationnel dans sa transformation tant physique que mentale. On sent l'intelligence poindre dans chacun de ses regards bleu azur qui vous transpercent le corps et l'esprit. On aime ses airs cabotins et suffisants, ses sourires charmeurs, son charisme fou et son intolérable sex-appeal (on aime ou ... j'aime ????).

    Robert de Niro, bien en dessous de ses prestations de début de carrière et qui enchaîne les sous-rôles depuis quelques années, n'est presqu'un qu'un faire-valoir face à lui. Il n'est pas vraiment au summum de sa forme, lui, et face à l'acteur montant de Hollywood, il semble tout petit petit.

    Quant à Abbie Cornish, elle ne s'en sort pas mal du tout la jolie et nous offre même une scène de poursuite plutôt marquante.

    Un pur divertissement chargé d'adrénaline, extrêmement bien réalisé, diablement efficace, au rythme trépidant, euphorisant, au montage énergisant, non moralisateur (il ne juge jamais), délicieusement amoral (avec modération ... la fin aurait pu être plus travaillée peut-être), qui offre un rôle en or à Bradley, une réflexion sur la maîtrise de son intellect, le pouvoir et l'argent (bon à lire ça pourrait paraître tristement banal mais cela ne l'est pas) (très très léger bémol sur l'utilisation de la voix-off qui n'était pas indispensable).

    On sait pertinemment que ce n'est peut-être pas le chef d’œuvre du siècle mais on le savoure toutefois avec une délectable et coupable jubilation (en mode pâmoison et badage devant Bradley mortel du début - même en pouilleux, aux cheveux sales et attachés en espèce de petite queue de cheval immonde - à la fin en cheveux courts, tout propre sur lui, au costume sur mesure impeccable !! (même si je le préfère avec les bouclettes dans le cou) ... ma nouvelle drogue c'est lui et je me fous des effets secondaires !!) ...



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