• Et...

    A l'époque des "balangas" improvisées - nous dansions, dansions, dansions !

    Au rhytme de

    http://www.youtube.com/watch?v=4avn34o2Ksw

     

    boneym.jpg

    Et à cette époque... tous les stades de foot de  Moscou, Varsovie, Prague, Sofia, Budapest et plein d'autres, réunissaient au moins 100 000 spectateurs pour un seul concert de "Bonney M" - Plutôt "Bonnets XXL".

    http://www.youtube.com/watch?v=j2LnRiUeUh8

    Dieu soit loué que ce n'était le cas qu'en faveur de ce groupe légendaire et riche en depense physique, et pas pour des footballeurs, minablement narcissiques et de leurs supporters "neuds-neuneutants"...

    http://www.youtube.com/watch?v=QtxlCsVKkvY


    votre commentaire
  • Kitcheux

    Yahoooooo!

    Le temps de "Balanga"* arrriiive !

    Yesss...

    http://www.youtube.com/watch?v=eoOTm9pWbic

    Je juuuubiiiile !

    http://www.youtube.com/watch?v=deXt2lkMpZU&feature=related

    A que c'est kitchchchchchchch !

    (à vos souhaits...)

     * "Balanga" - en polonais - (1975) - une fête plutôt spontannée, organisée en 15 minutes environs et à une cinquantaine de jeunes chèvres et autant de bovidés, dans un minuscule appartement dépourvu de la moindre présence parentale...


    votre commentaire
  • PAS QUE BEAU !


    J'étais en train de me mouvoir, sans trop de hâte ni d'entrain, dans notre cave aux « mille machins », à la recherche de vieux jouets destinés à égayer les enfants démunis de notre région.

    Dans cette « caverne d'Ali Baba », ou plutôt dans ce « stock de guerre » (vu les nombreuses victuailles y précieusement disposées...) du sous-sol,

    zapasy 2

    (Plus de cornichons...)

    - endroit que je fréquentais rarement, à l'exception cependant de mes brèves « périodes noires et cafardeuses » et où je me réconfortais en compagnie de ma copine de pallier, Lilusia, en « flinguant » l'un ou l'autre pot de cornichons en saumure, - mes yeux avaient repéré un objet en matière plastique de couleur déteinte « rose-gencives », identique à celle du soutien-gorge d'une grande tante aux bonnets aussi grands que son âge et son périmètre crânien...

    Ma trouvaille, jadis, était visiblement rouge...

    Elle avançait à pile...

    Ces grosses piles rectangulaires et partiellement en carton d'où dépassaient deux tigettes métalliques, les « pôles » + et -, lesquels, lorsqu'on les léchait, donnaient une agréable décharge de quelques volts sur le bout de la langue,

     


    elect. stat 2

    procurant ainsi un petit frisson au goût comme « demi aigre »...

    Elle possédait une minuscule hélice... - celle, dans laquelle on fourrait expressément nos doigts « chipoteurs » pour ressentir une faible vibration suivie d'un léger frottement ressemblant à celui des pattes d'une araignée avançant sur la peau...

    pajak 2

     MS « Batory »...

     

    batory sponsor 2

     (Bien protégé...)

    Niettt, Camarade ! Nielzya !

    Par iiiiiciiii ! "

    Le nom attribué à la gloire du bon « roi électif » polonais d'origine hongroise du XVIe siècle - István Báthory.

    batory krol 2

    (Roi géant - son plumet déborde...)

    Depuis 1936, cette fierté de la marine nationale polonaise, transatlantique et flottante, était destinée à transporter initialement les émigrants polonais aux U.S.A, et était devenue, plus tard, un bateau ordinaire au caractère purement touristique.

    http://www.youtube.com/watch?v=Rdk-QoGcvWY

    D'une longueur égale à sa hauteur, de 160 mètres (notre modèle : 0,50 m.), d'une largeur de 22 mètres (le nôtre : 0,10 m. - le respect des proportions : nul), ne possédant cependant que deux classes, mais très confortables, « Stefan Batory » assurait inlassablement les déplacements de 760 passagers et de 343 membres d'équipage à la fois (un pour deux passagers !).

    Parfois moins...

    Jamais plus...

    Parce qu'à l'aller vers l'Amérique du Nord, il y avait sept cents soixante Polonais censés revenir dans leur pays natal, alors qu'au retour, il n'y en avait que deux cents...

    D'où cette moyenne...

     Le paquebot polonais avait été fabriqué en Italie, au chantier naval Monfalcone (Trieste),

    http://www.youtube.com/watch?v=5p-hJyZdbgg

     - le nôtre, en Chine, et c'est certainement à cause de cela que sa couleur rouge avait fortement pali.

    Après avoir traversé 222 fois l'océan Atlantique, en transportant à son « brave » bord, plus de 270.000 passagers, - dépassé, démodé et déclassé, il a rempli encore, pendant quelques temps, dignement la fonction de bateau de plaisance dans la Méditerranée et la Baltique, pour devenir plus tard encore un hôtel à Gdynia Trójmiasto, - dans la Baie de Gdańsk - Zatoka Gdańska (trois villes - Gdańsk, Gdynia, Sopot), et servir à accueillir de trop nombreux pignoufs, assoiffés d'endroits prestigieux afin de pouvoir y valoriser leur triste image originellement acquise...

     Cependant, durant ces 35 ans et jusqu'en 1971, ce, pas que beau,  paquebot, a rendu silencieusement et sûrement ses loyaux services sans la moindre panne, ni quelconque faille, et surtout sans « un seul naufrage »...

    kot 2

     Et cela, contrairement à quelques autres paquebots transatlantiques de plaisance...

    Douteuse et parfois fatale à leurs passagers...

    Comme ce titanesque « Titanic » avec ses 953 passagers et 886 membres d'équipage (encore mieux : un aux soins d'un passager), naufragé en 1912...

     « Une femme infidèle et cocufiant sans cesse et sans vergogne son mari depuis des années, était en train de commettre encore un agréable acte d'adultère.

    Son mari se présenta à la maison plutôt que prévu...

    Au bruit de la clé tournée dans la serrure, la femme affolée s'exclama :

    - Mon Dieu, mon Tout Puissant, fasse que cet instant soit annulé !

    - D'accord, d'accord... Je règle cette affaire mais... en échange je te prédis que tu périras noyée ! - dit-Il.

    Depuis lors, cette frivole « Marie - Madeleine » n'écartait plus  qu'une seule chose, à savoir : toute proposition d'excursion ou de  promenade ayant un rapport direct avec le milieu aquatique.

    Pas de pédalos ! Pas de kayaks ! Pas de séjours à Venise, ni à Brugge et encore moins à Saint-Pétersbourg...

    Pas la moindre flaque d'eau sur son chemin...

    Pas de grand bain chaud et bienfaisant sans son tuba...

    Pas de douches...

    (...)

    Quelques années plus tard, elle gagna un séjour de deux semaines à bord d'une croisière naviguant dans des îles exquisément exotiques...

    L'organisateur annonça que cette croisière était prévue uniquement pour les femmes... Trois cents en tout !

    Merveille ! Tant de copines !

    Tant de temps à caqueter gaiement...

    Elle craqua sur le champ, l'offre étant plus qu'alléchante...

    A peine sorti en plein océan,

    http://www.youtube.com/watch?v=VDruWd0pmZ8

    le ciel se coupa en deux et une voix prononça durement :

    - C'est LE moment ! Comme convenu, ce bateau s'échouera dans quelques instants et tu y périras...

    - Oh, Tout Puissant, ne fais pas cela ! Tout de même, toi, si divinement bon, tu ne laisseras pas mourir ces deux cents quatre-vingt-dix-neuf autres femmes innocentes et présentes à bord de ce paquebot ?

    - Ah que si ! Et comment ! Il m'a fallu trois longues années pour vous y réunir toutes - les traînées de ton espèce ! »

    Ou, comme ce brillantissime « Andrea Doria » - « fiero di Italia » d'origine génoise, aux 1200 passagers et seulement... 500 membres d'équipage (un pour deux passagers et demi - minables a(r)mateurs !), en 1956.

     http://www.youtube.com/watch?v=Zd6xzy4WYyA

     « La croisière comprenait diverses animations et notamment, tous les soirs, les exhibitions d'un prestidigitateur d'origine australienne et de renommée mondiale, spécialement employé à cet effet.

    prestidigitateur2

    Il y avait aussi un vieux perroquet (celui d'en face de notre immeuble), lequel, à force de passer des années à « espier » toujours les mêmes tours de magies, craquait à chaque fois, en dévoilant bassement au public, d'une voix haut perchée, l'essence de toutes les astuces...

    - Ha, ha ! Le lapin n'est plus là... - s'exclamait-il tapageusement.

    - Parce qu'il est dans le tiroir ! Dans le tiroir ! Regardez la main gauche du magicien juste maintenant !

    Ou,

    - Ha, ha ! Tu as mis cet as de pique dans ta manche droite ! Je t'ai vuuuu ! Inutile de nieeeeer !

    Ou,

    - Ha, ha ! Regardez bien : il y a un double fond dans ce placard !

    Et ainsi de suite...

    Le magicien le haïssait. Et dans des cas pareils, la réciprocité de ce sentiment s'installe vite...

    Ils ne se piffaient point...

    Après la noyade du bateau, il ne resta pourtant que deux rescapés : ce prestigieux prestidigitateur australien de Bogan et ce perroquet pérorant et loquace du Gabon.

    Le deux, accrochés à un vieux tonneau miraculeusement vide, donc flottant...

    Ils s'ignoraient profondément (la terre la plus proche se situant à quelques 10.000 mètres de profondeur...), tout en boudant.

    Chacun dans son « coin » et dans le cas d'un tonneau c'était plutôt difficile....

    Une semaine passa... Voire deux...

    L'ambiance devint électrique car chargée d'animosité et de l'iode omniprésent...

    Au début de la troisième semaine de cette flottaison commune et infiniment hideuse, le psittacidé, taciturne jusque là, céda à cette tension sans cesse grandissante et causa en postillonnant :

    - Bon, bon, bon ! D'accord, d'accord, j'étais infect et je te présente toutes mes excuses... Je n'aurai pas dû nuire à tes tours de magie... Allez, c'est tout maintenant... Arrête de faire la gueule..., et... dis-moi, plutôt, Maestro : où as-tu foutu ce fichu bateau ?! » 

     MS « Batory », sachant quant à lui naviguer, avait fini ses jours heureux entre les petites mains agiles et expertes d'une entreprise dénommée Yan Wing Metal Young 欣榮年輕的金屬 de et à Hong Kong - (Klong ! Quelle langue ! De Wangs en tongs ! 哪些語言,如拖鞋王氏

    (Non, non, non ! - Là, il y a certainement une faute de frappe.)

    Merveilleusement spécialisée dans le démontage total de toute ferraille de grand volume...

    Et... dans sa fonte !

    zlom 2

     NB. Le fait qui, à l'époque, avait littéralement fondu le cœur de métallo de mon « Tygrys »...

     http://www.youtube.com/watch?v=DyIw0gcgfik


    votre commentaire
  • BEAUTY FOULE


     Les trams et les bus rouges, appartenant à W.P.K - Wojewódzkie Przedsiębiorstwo Komunikacji, étaient nos seuls moyens de transport en commun pour sillonner cette vaste ville.

    Nous nous déplacions également beaucoup pédestrement.

    Car déjà pour arriver à l'arrêt du tram, il nous fallait une bonne dizaine de minutes à cavaler « tel un fantassin » à vive allure...

    Ou bien, en prenant le raccourci par notre « PPP » - « Parc à Pervers Polymorphes »,  sept minutes et trente deux secondes.

     Les tickets, vendus dans les petits « kiosques à mille objets » n'étaient pas chers, cependant, encore fallait-il que les kiosques soient ouverts au moment opportun...

    A bord du tram, parfois, les passagers se les revendaient mutuellement, mais s'il n'y avait personne disposant de quelques billets en surplus ?

    Là, l'angoisse ne faisait que croître face au passage des contrôleurs - les « kanary » - de « kanarek » - un canari.

    Nous les appelions ainsi parce que sur leurs képis, ils arboraient un ruban de couleur jaune-orange, comme le plumage de ce volatile - connue aussi comme la couleur en vogue « bahama yellow », ce qui donnait phonétiquement en polonais : « na chama naloł » - il a pissé sur le bougre...

    Ce ruban indiquait leur appartenance à la compagnie de transport de la voïévodie. 

    L'amende en cas de manque de ticket, ou de sa non oblitération, par pensée ou par omission, s'élevait à 50 zl, alors que le ticket n'en coûtait que 1,50 zl.

    Vu leur fonction ingrate, et cependant exécutée avec zèle, personne ne les appréciait.

    « Un « kanar » entre dans le tram

    kanar 2

    où se pavane une bande hilare de skins en goguette, munis de battes de base-ball et de chaînes de motos, crachant partout des « grinioles » épaisses (la morve verte), et  jurant plus que bruyamment...

    - Bilety do kontroli... - sans s'il vous plaît... - propose le « kanar ». Contrôle des tickets.

    - Va te faire voir, connard de « kanar » si non, je te... - (disons le ainsi et sans entrer dans les détails de leur glossaire exact, spontanément acquis au fil des années passées entre les caves à distiller le « bimber» et les buissons à le consommer...)

    Le contrôleur, n'ayant ni l'envie et, surtout, ni le courage d'insister, s'acharne, dépité, sur un tout petit vieux bonhomme, frêle et chétif et visiblement souffrant...

    patyczak 2

    - Bilety, dziadku ! Billets, papy ! - crache-t-il d'une voix ne supportant aucune rébellion.

    - Et quoi, petit con ? T'as pas entendu ce qu'ils t'ont dit mes potes tout à l'heure ? - riposte le petit vieux.»

    http://www.youtube.com/watch?v=-tJYN-eG1zk

    Une proie inoffensive, quoique dépourvue de titre de transport allait « na gapę ».

    « Gapa » étant un étourdi...

    En Russie  - « na zaïtsa » - comme un lièvre, - un passager sans ticket devait tendre les oreilles

    zajac 2

    en guettant le contrôleur et, si nécessaire, « sautiller » en toute célérité d'un coin à l'autre du tram afin d'échapper au vilain « tête à tête » avec le « kanar »....

    Bouuuuh !

     Déjà, lorsqu'ils pénétraient par devant et par derrière dans le tram - craquant toujours du surplus d'usagers chargés des commissions les plus diverses et volumineuses - ils semaient littéralement la panique.

    Et puis un petit ticket pouvait se perdre si facilement... 

    La plupart des cas, au lieu d'encaisser cette amende « hic et nunc », ils clôturaient le litige d'un nonchalant :

    - Pół litra i będziemy « kwit » - Un demi litre (de vodka) et nous serons „quitte"...

    Alors, qu'en ce temps là, une bouteille de vodka ordinaire coûtait au moins 120 zl...

    Ils y avaient cependant des dizaines des « zające  - pigeons », et pas trop brillants en math, qui descendaient dare-dare avec eux au premier « sklep monopolowy » visible au travers de la vitre du tram, bien  gluante des  divers produits de soins capillaires y étalés...

     L'autre comportement à pénaliser moyennant une amende, consistait au non respect du règlement du comportement civique.

    Les jeunes et les valides étaient obligés d'aider un autre à  monter, mais surtout à céder absolument sa place assise - rare - aux handicapés, invalides de guerre, femmes enceintes,  etc...

    - Tu dégages, jeune fille ? - s'adressa une fois à ma copine Celka (petit bout de 148 cm. et de 40 kg. de 18 ans et paraissant n'en avoir que 12) une obèse suffocante, d'une trentaine d'année, et trimbalant cinq pains lourds de 1,5 kg. chacun (en guise de sandwiches pour le soir ?) crachotant de la farine un peu partout.

    chleb 2

    - Non, parce que je ne vois aucune nécessité ! Vous êtes simplement obèse !

    - Ha, ha ! On dirait que TOI, TU es handicapée ou peut-être invalide de guerre, niakh, niakh, hé, hé ? (aussi)  - tonitruait la grosse ironiquement, tout en ignorant, - la malheureuse - à QUI elle avait l'affaire...

    http://www.youtube.com/watch?v=V6YOhfHwpLQ&feature=related

    A une véritable « peste vinaigrée » à la langue merveilleusement pendue et au caractère difficile et facilement « froissable ».

    - Non, madame, je suis enceinte... D'ailleurs, depuis 15 minutes ! J'en ai encore les genoux qui tremblent...

    Le tram nous procurait aussi, hélas, encore d'autres bonheurs hautement agaçants.

    http://www.youtube.com/watch?v=fLp63WBV-Ic

    Cet abominable « corps à corps », étroit comme un « marcel » - un près du corps, avec n'importe qui : les boutonneux couverts des pustules purulentes, les enfants en possession d'objets «s' enfonçant » dans la chair et dans nos collants,

    dzura 2

    et mâchant la bouche grande ouverte des bonbons collants et puants, purement synthétiques, - les petits vieux en vêtements « crados » schlinguant la naphtaline, les « beauty » locales noyées dans leurs parfums douteux de jadis (depuis deux ans sur elles et sans se laver...), les chiens-chiens à paletots (tricotés ou crochetés - grotesques) et à leurs mémères (tous hystériques), et des sacs, des baluchons, des filets, des paquets partout...

    Contenant en moyenne une dizaine de kilos de provisions prévues. 

    Avec ma taille de 160 cm, ma tête, et surtout mon tarin y situé, et toujours olfactivement trop actif, s'arrêtait justement à la hauteur... des dessous de bras, poilus et puants des « hajery » accrochés aux poignées suspendues au plafond...

    Nos mineurs silésiens « fraîchement » émergés au soleil et sur le sol...

    « Ponad wszystkie twe zapachy, kocham zapach twojej pachy ! »

    (Traduction)

    « Parmi toutes tes odeurs, c'est tes dessous de bras que je préfère »...

    ou bien,

    "De tes odeurs corporelles je préfére celle de tes aisselles..."

    C'est encore mieux !

    Et, à la question du wattman, hurlée car (aussi) saturée... d'impatience, - s'il pouvait ENFIN FERMER la porte arrière du tram, prêt à exploser (avec des grappes d'usagers pendouillant désespéramment sur les marches et où même une épingle n'aurait plus pu rentrer...)

    zatloczony_tramwaj 2

    - au travers de cette foule dense et énervée,  nous criions perfidement sérieuses : Non, non ! Il y a encore trois vélos,

     http://www.youtube.com/watch?v=GugsCdLHm-Q

    rower 2

    un ficus benjamin et un cerisier à rentrer !  

     Rien qu'à voooooir leur réaction...

     

    Une merveille !

     

    Un pur délice qui annulait en un clin d'œil tout cet inconfort grégaire...

    smiech zdrowie


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires