• où Benjamin Biolay est un fan de Mireille Mathieu


    1 commentaire
  • Nous voilà à la fin de la jeunesse, et je pense que s’il ne fallait retenir qu’une chose de cette vie-là, ce serait cette dinguerie des débuts.

     

    Je me souviens d’un soir, place de la Contrescarpe, bien après que je n’ai plus aimé Paris, et après le dix-septième.

    Nous étions tous gais, nous étions tous drôles, et presque tous beaux. C’était une nuit blanche. Nous avons croisé ce garçon, ses amis.

    Et puis boum, vous savez, comme ça marche parfois, sans présentations, sans points communs, juste le besoin d’être vite juste nous deux, de nous dire nos prénoms à l’occasion, et de marcher dans Paris.

    On les a plantés là, on est partis parler et boire dans des rues, dans des bars au hasard, comme dans l’expression « comme dans un rêve ».

    Puis, on est revenus et je lui ai écrit mon numéro de téléphone sur la main avant de partir. Un numéro de portable luxo avec trop de chiffres pour que ça fasse sérieux.

     

    Et il a rappelé.


    votre commentaire
  •     

     

        

     

        

     

        


    1 commentaire
  •     

     

        

     

        

     

      

     

    Très bien/Je me suis endormie :-/ Mouif

    J'ai rigolé mais bon.../Bohlala/ Très très bien

    Très bien, much love, wow / Ouch / Mouif

    Pas mal pour un téléfilm, mais Gilbert Melki est hot / Mal vieilli mais bien quand même


    1 commentaire
  • Pas très souvent, l'été. 

    C'était fête. 

    On allait à l'arrivée des bâteaux, à la criée. C'était déjà très impressionnant, les poissons pleins de dents, le port dont j'essayais en vain de voir le fond (j'avais tout le temps peur de tomber dans le port) (ma soeur était tombée dans le port) (en vélo).

    On achetait un cageot, deux cageots de sardines. Le soir, la nuit, devant la caravane, entre les lampes bleues qui grillaient les moustiques, des kilos de sardines passaient au barbecue, et c'était à qui, de mon oncle ou du père de mes soeurs, en mangerait le plus. 

    Moi je n'aimais pas les sardines, mais j'aimais bien les sardinades. 


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique