• Semaine du 25 avril au 1er mai

    Animal Kingdom : "Bonjour j'ai perdu ma mère alors je vais voir chez ma grand mère si la vie est meilleure… Est ce qu'elle l'est ? Non, sûrement pas, parce que j'ai malheureusement à me coltiner 4 oncles tous pourris jusqu'à la moelle." Voilà, le spitch de ce thriller familial, qui finirait presque comme il avait commencé. Entre temps, on comprend pas tout : pourquoi bordel de merde les flics butent le tonton sans que celui-ci n'est même pas levé le petit doigt ? pourquoi nom de zeus, cette putain de musique pesante ne s'arrête jamais ? (un peu ça va, mais faut pas déconner, le film ENTIER c'est trop long). Des pourquoi j'en ai eu des tas en sortant du ciné, des choix de réalisateurs que j'ai trouvé assez frustrants, pourtant le tout reste un bon film, mais il aurait pu être largement meilleur. Il tient qu'à la force de jeu des acteurs qui sont tous époustouflants (par contre non studio ciné live, Jackie Weaver est loin de m'avoir convaincue… et c'est bien la seule)

    animal kingdom

    Hall Pass : Oh tiens, ça faisait longtemps que j'étais pas allée voir un film du frat pack : voilà qui est fait. J'ai été drôlement surprise par le nombre de fois où j'ai rigolé (autant de fois que pour Very bad trip), j'ai rigolé de voir Owen Wilson en quarantenaire trainant de la jambe, de voir Jason Sudeikis sûr de tirer le coup du siècle, de voir ces phallus qui sortent de nulle part et ce moment absolument brillant du atchoumage/caca. Alors oui, c'est de l'humour gras, de l'humour de collégien parfois, mais mélangé à ces hommes à la recherche de leur jeunesse ça passe comme une lettre à la poste. Après, il reste toujours des clichés à la pelle, mais c'est le genre qui veut ça, et tant que ça gâche pas le tout…

    hall pass

    Source code : Jake Gyllenhaal, je l'ai toujours aimé, depuis Donnie Darko notamment, film number one dans le classement des films préférés de bibi. Alors quand j'ai vu que Gyllenhaal était à l'affiche d'un film sur le voyage dans le temps j'aurai presque sauté de joie. Mais je me suis retenue, me disant qu'un truc pareil, c'était à prendre avec des pincettes, ça faisait trop blockbuster pour que ça soit vraiment bien. Bah en fait, non, c'est vraiment bien, sauf la fin… je m'explique. C'est une histoire dans l'histoire dans l'histoire, ça part tout simple avec l'histoire du gars qui retourne dans le passé pour chercher un truc, mais en fait, ça retourne dans le présent et du coup y'a un double mystère. Tout est bien ficelé, les acteurs sont parfaits, y'a juste cette fin qui vient tout gâchée (il aurait pu s'arrêter au moment où ils étaient tous figés, ça aurait été parfait)…

    source code

    Tomboy : J'avais vu la naissance des pieuvres y'a quelques mois, un peu par hasard, parce que je cherchais des films avec Adèle Haenel, la petite des Diables. Je l'avais trouvé vraiment bien, dans la façon de voir les choses, de les filmer. Tomboy confirme ça, et bordel, Céline Sciamma a le don de trouver des acteurs brillantissimes, parce que trouver une petite comme Zoé Héran fallait le faire : elle est tellement juste, ses silences sont des mots, elle est impressionnante de vérité et surtout on ne voit qu'elle, elle captive, elle fascine. Je trouve en général le jeu des enfants plus juste que ceux des adultes, et cette petite là m'a confirmé ce ressenti (tiens, si on lui donnait un césar ?). Alors même si le film m'a parut trop courte, le scénario un peu léger parfois, ça n'entame pas l'enthousiasme que j'ai eu pour ce film en le regardant, il est brillant et c'est surement l'un des meilleurs films français de ce "début" d'année. 

    tomboy


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