• Semaine ciné du 14 mars au 20 mars

    The silent house (La casa muda) : j'ai été voir ce film juste par curiosité, parce qu'il faut dire que ce film a été tourné en un seul plan séquence, ce qui est quand même un peu fou… et si on vous dit qu'en plus, c'est un film d'horreur ESPAGNOL, je pouvais pas dire non. Alors au final, j'ai bien aimé l'histoire (et c'est dommage que cette fin ne soit pas mise en avant plus tôt, on a pas tellement le temps de se faire à la psychologie du personnage). Le plus gros défaut, vu que c'est "en temps réel" c'est qu'on passe notre temps à regarder l'héroïne passer au peigne fin les armoires et les bibliothèques qu'elle croise sur son chemin, et ça, y'a pas à dire, c'est juste chiant.

    la casa muda

    Route Irish : Alors, j'ai pas compris pourquoi les critiques de ce film sont très moyennes (bah QUOI les gens, route irish, n'est PAS un film sur l'Irlande et cela même si c'est de Ken Loach, ça a du les frustrer je sais pas…), parce que moi, j'ai beaucoup aimé. Alors certes ça se concentre sur la vengeance d'un type dont l'ami est mort sur la route Irish, la route la plus dangereuse du monde. Qu'est ce qu'il faisait là, pourquoi ? c'est ce que Fergus essaye de découvrir. Mark Womack (apparemment c'était son premier vrai gros rôle, parce que le monsieur fait plutôt dans les séries télé généralement) est grand acteur, il a cette force, cette hargne pour jouer ce genre de rôle, ça lui va vraiment comme un gant et c'est peut être grandement grâce à lui que j'ai apprécié le film (même si l'histoire est pas mal).

    route irish

    Au bistro du coin : J'ai toujours bien aimé Fred Testot (par contre vous me ferez jamais regarder le SAV, je trouve pas ça drôle), et alors si en plus de Fred Testot vous ajoutez les trois quart des gens qui m'ont déjà fait rire autre part (j'étais aux anges de revoir Eric Massot et Manu Joucla des Nous c Nous, Frédéric Bel de la minute blonde -qui mannnnnque-, Vincent Desagnat -que j'avais adoré dans Le carton-, Anne Girouard - qui est toujours formidable quelque soit ses rôles Guenièvre power !-, Arnaud Tsamere -Captain sports-extrêmes !!!- et tant d'autre, j'vais pas tous les citer ça me prendrait trois pages), alors regarder ce film c'est un peu comme retrouver des copains, et je pense que c'est ce qu'ils ont voulu faire au départ, rassembler des acteurs dont on connait les têtes mais qu'on ressitue pas forcement mais qui donnent cet impression étrange d'être les voisins d'à côté. Ça donne un côté vraiment sympathique à la chose, et même si y'a pas mal de faiblesse dans ce film, on en garde quand même une sensation de bonheur gentillet (oui j'ai pas trouvé d'autres mots en fait)

    au bistro du coin

    We want sex equality : L'Angleterre, ses usines Ford, sa pluie, ses femmes qui font la grève. We want sex equality raconte l'histoire vraie de ces femmes qui se sont battues pour leurs droits à avoir un salaire égal à celui des hommes. Le scénario et l'histoire en elle-même sont intéressants (bien que j'ai eu l'impression que ça avait déjà été traité souvent auparavant - j'ai du voir trop de films du genre), mais ce qui m'a posé problème, c'est Sally Hawkins, j'aime beaucoup cette actrice, parce qu'elle a une tête sympathique, qu'elle est toute douce, qu'on a l'impression qu'elle peut pas faire de mal à une mouche. Le problème c'est que dans ce film, elle est censée incarner la révolte des femmes, c'est elle la porte parole, et qu'elle parait toujours aussi gentille qu'un bébé nouveau né, et ça m'a du coup pas trop trop convaincu, du coup mon impression du film en a pâti… Ce qui est bien dommage.

    we want sex equality


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