• Salut !

    Tout d'abord un petit mot pour vous demander de m'excuser de cette longue absence sur le blog, trop de papiers à écrire récemment et trop peu pouvant être mis en ligne car pas encore publiés (ou passés à la trappe).

    En attendant, un petit point sur la Birmanie :

    Ibrahim Gambari, secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires politiques, a rencontré ce week-end  à Rangoon l'opposante Aung San Suu Kyi. Cette visite est exceptionnelle à plusieurs titres :

    -C'est la première fois depuis plus de deux ans qu'un envoyé de l'Onu est autorisé à venir en Birmanie.

    -c'est -sans doute- la première fois depuis près de deux ans que la Dame de Rangoon sort de chez elle -elle est en détention à domicile - et rencontre quelqu'un d'autre que ses deux bonnes emprisonnées comme elle et son médecin de passage toutes les deux ou trois semaines. Selon plusieurs sources, elle est apparue en bonne forme et pleine d'énergie. mais Dieu sait que les femmes sont capables de cacher leurs douleurs...

    -la rencontre entre Gambari et Than Shwe, seigneur de la junte, a eu lieu à Pyanmana, la nouvelle capitale du pays dpeusi janvier, une première pour quelqu'un qui est considéré comme "un envoyé du monde occidental" - même s'il est Africain.

     

    Bon, à part cela, il  ne faut pas trop s'exciter : la junte est entrée depuis plusieurs mois dans un processus qui vise à éliminer nommément la LND en vue de soi-disant élections et ces entrevues ne servent sans doute qu'à éloigner un peu le spectre d'une violente condamnation du régime au Conseil de Sécurité. Les militaires birmans sont de grans spécialistes des écrans de fumée et de la poudre aux yeux.

    A bientôt

    FT 


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  •  Je vous conseille, si vous etes fan d'actualite thailandaise, de jeter un oeil sur le forum suivant. Bon, bien sur, c'est en anglais, mais faut peut etre pas trop en demander...

    http://www.thaivisa.com/forum/index.php?showforum=18

    A+

    FT 


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  • Nouveau changement : la Cour suprême de Thaïlande a annoncé que la date proposée par la Commission Electorale - le 22 octobre - n'est pas valide, car l'ensemble des membres de la CE n'étaient pas présents lors de la réunion qui a décidé de cette date. La Cour Suprême appelle par ailleurs la CE (pro-Thaksin) à démissionner.

    Vous n'y comprenez plus rien ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas les seuls. Ce qui est certain, c'est que les bras de fer qui se jouent dans l'ombre en ce moment sont particulièrement violents - ils opposent, pour faire court, les partisans de Thaksin, réformistes et libéraux, à la vieille classe bureaucratique qui gère le pays depuis des décennies.

    Je vous ferai signe à la fin du match...

    A+

    FT 


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  • Salut,

    La commission electorale et les partis politiques thailandais se sont apparemment mis d'accord sur la date des prochaines élections : le 22 octobre ! D'ici là, le patron reste encore et toujours monsieur Thaksin.

    Les politiciens ont du boulot pour reconquérir les faveurs des électeurs. Selon un dernier sondage, 61 % des électeurs de Bangkok n'attend ni compétence ni qualité de leurs représentants...

    A+

    FT 


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  • Kuala Lumpur contre tous les terrorismes

    Le rêve de Mahatir Mohamad se poursuit. L’ancien premier ministre, à la tête de la Malaisie pendant plus de vingt ans, avait voulu faire de son pays la Silicon Valley de l’Asie. Son “cybercorridor”, une immense zone dédiée aux nouvelles technologies, avait connu un succès mitigé. Son successeur depuis deux ans, Abdullah Badawi, vient pourtant de lancer une nouvelle initiative, opportunément nommée IMPACT.

    Ce “Partenariat international multilatéral contre le cyberterrorisme”, aura pour centre la ville de Cyberjaya et sera en charge de renforcer la sécurité informatique globale, par la recherche et la mise en place d’un système d’alerte.

    “Les pertes économiques occasionnées par une cyber-attaque peuvent être graves (...) : panne de courant générale, effondrement des systèmes bancaires ou d’échanges commerciaux”, a précisé Badawi. L’initiative malaisienne a déjà reçu le soutien de Symantec (US), de Trend Micro (Japon) et de KaperskyLlab (Russie).

    Disposant depuis 2003 sur son territoire du Centre régional anti-terroriste soutenu par les Américains, Kuala Lumpur se replace discrètement au coeur du jeu politique en Asie du Sud-Est.

    François Tourane


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