• Ton Oeil Vigilant

    En aventurier , J'ai beaucoup trouvé de riches trésors
    Mais aucun n'avait  la rare bonté  de ton joli corps .
    Les filles des rues ne me plaisent plus le jour ou la semaine ;
    Dès que je t'ai vue ,elles ont perdu à toutes les mènes ;

    Ton œil vigilant que je sens souvent , Ne pèse pas lourd .
    c'est , je te l'avoue , Oh , par dessus tout , celui de l'Amour .

    Un bien doux parfum , léger mais certain , comme un goéland
    Vole en l'air serein ; lavande et puis thym s'y mêlent souvent .
    Et d'entre les pages du souvenir nage , victorieux et sain ,
    Ce bien doux mirage , cette belle image que toujours j'étreins .

    Ton œil vigilant que je sens souvent ,ne pèse pas lourd .
    C'est , je te l'avoue ,Oh , par dessus tout , celui de l'Amour .

    Un tendre jardin au bout du chemin pour nos retrouvailles ,
    Ma lèvre et sa faim tout contre ton sein et lors tu défailles !
    Tes bras qui se nouent autour de mon cou sont de douces chaînes

    Qui , je te l'avoue , Oh , par dessus tout  toujours me retiennent .

    Ton  œil vigilant que je sens souvent , ne pèse pas lourd .
    C'est , je te l'avoue , Oh , par dessus tout , celui de l'Amour .

    Texte de Gérard Salert

    Musique de Patrick Moltaldo

    Interprétation : Julian Renan


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  •  

    VIE DE MARIN

     

     

     

     

    I

    A l'approche de mon départ,

     

     

    Elle se fait tendre et sans fard

     

     

    Elle m'avoue sa lassitude

     

     

    Pour affronter la solitude.

     

     

    Elle vient alors tout contre moi

     

     

    Se nicher au creux de mes bras

     

     

    Et se serrant fort sur nos cœurs

     

     

    On fait cargaison de douceurs

     

     

    Pour ces lendemains sans bonheur.

     

     

     

     

    R

    Matelots et marins, notre avenir s'expose aux drames

     

    Que devienn'nt alors nos femmes.

     

     

    Ainsi combien de doux rêv's / tombent à l'eau

     

    Et s'engloutiss'nt  / au fond des flots.

     

     

     

     

    II

    C'est maintenant l'heur' du départ,

     

     

    Celle où l'on se dit "Au revoir",

     

     

    Celle où se tendent les mouchoirs

     

     

    Trempés des pleurs de désespoir.

     

     

    Le bateau est vite très loin

     

     

    Pour n'être au large plus qu'un point.

     

    Le ventre alors de l'océan

     

     

    Peut paraître plus menaçant

     

     

    Que celui d' la mer aux mamans.

     

     

     

     

    R

    Matelots et marins, notre avenir s'expose aux drames

     

    Que devienn'nt alors nos femmes.

     

     

    Ainsi combien de doux rêv's / tombent à l'eau

     

    Et s'engloutiss'nt  / au fond des flots.

     

     

     

     

    III

    Ell' prie pour un'  bonn' météo

     

     

    Toujours accro à ma radio.

     

     

    Ses journées tout comme ses nuits

     

     

    Sans moi ne sont jamais finies.

     

     

    Si la corn' de brume résonne

     

     

    Ell' déclenche de vrais cyclones

     

     

    Qui la font trembler comm' personne.

     

    Et si l' bateau prend du retard

     

     

    Ell'  vit alors un cauchemar.

     

     

     

     

    R

    Matelots et marins, notre avenir s'expose aux drames

     

    Que devienn'nt alors nos femmes.

     

     

    Ainsi combien de doux rêv's / tombent à l'eau

     

    Et s'engloutiss'nt  / au fond des flots.

     

     

    Matelots et marins, notre avenir s'expose aux drames

     

    Que devienn'nt alors nos femmes.

     

    Ainsi combien de doux rêv's / tombent à l'eau

    Et s'engloutiss'nt  / au fond des flots.

     

    Ainsi combien de doux rêv's / tombent à l'eau Et s'engloutiss'nt  / au fond des flots.

    Etc …

     


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  • "AU RENDEZ VOUS DE MES SOUVENIRS ..."

    Au rendez-vous de mes souvenirs , Je t'ai retrouvée ;
    Au rendez-vous de mes souvenirs Je t'ai préférée :
    A chaque rendez-vous Que je leur ai donné ,
    Ton image s'était Vue suspendre à mon cou.

    Au rendez-vous de mes souvenirs , C'était fréquenté ,
    Au rendez-vous de mes souvenirs , Tu n'as jamais manqué;
    A chaque rendez-vous Que je leur ai donné ,
    Tu ne m'as jamais quitté: Et ma gorge se noue !

    Au rendez-vous de mes souvenirs , Je veux être seul,
    Au rendez-vous de mes souvenirs ,Mon coeur est en deuil ;
    A chaque rendez-vous Que je leur ai donné ,
    T'étais à mes côtés, J'étais à tes genoux !

    Au rendez-vous de mes souvenirs ,Ce grand bal masqué ,
    Au rendez-vous de mes souvenirs ,Je t'ai retrouvée ;
    A chaque rendez-vous Que je leur ai donné ,
    Le nôtre fit coucou : Je ne peux t'oublier !


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  • SI T'AS LES BOULES

    Quand ton travail t'a absorbé Tôt le matin jusqu'en soirée,
    Tu as la tête si farcie Qu'elle déborde de soucis.
    Lors, il suffit de pas grand-chose Pour que tu te mett's en pétard
    Et que de suite tu t'exploses A force de cris, le cigare.

    Si t'as les boul's, fais comme nous Et fais le vid' mais pas de trou
    Et que tu point's ou que tu tires Fais-nous, fais-toi surtout plaisir.

    Quand t'as pointé dès le matin A l'A.N.P.E de ton coin,
    Il ne faut pas bien pour autant Se foutre à l'eau mais tuer le temps.
    Pourquoi broyer chez toi du noir Tout seul avec ce gros cafard:
    Tu en auras un jour si marre Que tu vas t'tirer sans espoir.

    Perds pas la boul' , fais comme nous Et viens jouer pour pas un sou.
    A l'apéro, tu verras comme Tu s'ras d'venu un tout autre homme.

    Crois pas pourtant que c'est un jeu Quand c'est un sport des plus sérieux.
    Il fait appel à la technique Autant qu'à la forme physique.
    A la tactique, y a le tic-tac De la montre où tous les nerfs craquent
    Et puis surtout cette maîtrise Pour ne pas s' mettre en boule, en crise.

    Si t'as les boul's, vas les jouer Mais ne nous casses plus les pieds:
    On a beau avoir de l'adresse Il faut savoir gérer le stress.

    Si t'as les boul's, fais comme nous Et fais le vid' mais pas de trou
    Et que tu point's ou que tu tires Fais-nous, fais-toi surtout plaisir.
    Perds pas la boul' , fais comme nous Et viens jouer pour pas un sou.
    A l'apéro, tu verras comme Tu s'ras d'venu un tout autre "homme" ! ...

     


    Arrangement de ALAIN OLIVE
    Musique de Patrick Moltaldo
    Texte de Gérard Salert
    http://salertchansons.centerblog.net


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  • LE PETIT !

    Il porte bien des noms Pour un si p'tit bouchon
    Et c'est bien vrai pourtant Qu'son rôle est important.
    Sans lui, on est sans but, Au bord de la culbute
    Et il faut vers lui tendre Et se faire bien tendre
    Pour , collant, le serrer L'étreindre et le têter.

    Petit bouchon, / Peintre ou cochon
    C'est toi qu'on veut / Dans tout le jeu;
    Dés qu'on te tient / Bien dans la main
    On sait qu'alors, / On est l' plus fort.

    Il reste en buis de bois Quand des larmes le noient
    A s'entendre appeler De cochon, cochonnet.
    Est-ce parce qu'il joue Des tours qu'on désavoue
    Ou parce que c'est lui Qui le port définit
    Mais je trouve en effet Laid ce nom d' cochonnet.

    Petit bouchon, / Peintre ou cochon
    C'est toi qu'on veut / Dans tout le jeu;
    Dés qu'on te tient / Bien dans la main
    On sait qu'alors, / On est l' plus fort.

    Le petit, c'est le nom Que de tous, je préfère
    Et tous mes biberons Le fêt'nt à leur manière.
    Il est rond pour rouler Non pas sous mais sur terre
    Et pour mieux énivrer Tous ceux-là qui l'enserrent
    Il se fait bien tirer Comme trop désiré.

    Petit bouchon, / Peintre ou cochon
    C'est toi qu'on veut / Dans tout le jeu;
    Dés qu'on te tient / Bien dans la main
    On sait qu'alors, / On est l' plus fort.

    Pas trop loin du vieux port Les cochonets s'arborent
    Pour faire des parties Toute l'après-midi.
    Le petit est lancé Et des boules pointées
    Mais c'est au bord du trou Qu'on le tire de coup
    Car embrasser Fanny Vous consol' du petit.

    Petit bouchon, / Peintre ou cochon
    C'est toi qu'on veut / Dans tout le jeu;
    Dés qu'on te tient / Bien dans la main
    On sait qu'alors, / On est l' plus fort.


    Musique: Patrick Moltaldo
    Arrangement de ALAIN OLIVE
    Texte de Gérard Salert
    http://salertchansons.centerblog.net


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