• Aujourd'hui, notre photographe aux Gay games de Cologne rapporte ses souvenirs au bord du bassin, avec les plus beaux nageurs de cette compétition sportive gay-friendly.

    Il n'y a pas que Camille Lacourt et les championnats d'Europe de Budapest dans la vie, il y a Cologne aussi! Maintenant que le sexy double champion français nous a redonné le goût de l'eau, l'heure est venue d'admirer les spécimens remarqués par notre photographe lors de cette compétition sportive LGBT, qui s'est achevée le week-end dernier. Dans l'eau ou sur le tremplin, il y avait effectivement du beau monde…

    Sources & photos : Têtu


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  • Album souvenir des Gay Games : près des tapis des lutteurs.

    Les huitièmes Gay Games à Cologne se sont achevés samedi. Mais nous vous proposons de revivre l'ambiance de ces Jeux grâce aux images que nous a rapportées notre photographe.

    Sources & photos : Têtu


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  • Gay Games : Mikkel, handballeur en mode Danemark.

    Né d'une mère danoise et d'un père «moitié égyptien», le n°5 du Aarhus DDL, le club danois qui a remporté l'or du tournoi de handball des Gay Games, ce vendredi au Sportspark Müngersdorf, se remarque immédiatement. Il y a bien sûr sa beauté, mais il y a aussi l'autorité naturelle face au but de Mikkel, 23 ans. «Je joue au handball depuis l'âge de quatre ans, explique-t-il, chez moi, tout le monde y joue: mon père, ma mère et même ma grand-mère! Et moi, j'aime tellement ça que je suis également arbitre.» Depuis qu'il étudie les sciences politiques («pour en faire mon métier par exemple dans l'administration», dit-il) le natif de la capitale du Jutland a déménagé à Copenhague. Mais pour sa première participation aux Gay Games, il a tenu à défendre les couleurs de ses premières amours et de sa ville.

    «Le sport, pour mon équipe, c'est ce qui passe en premier, affirme Mikkel, qui a découvert sa première compétition LGBT lors des Outgames au Danemark l'an dernier. Les veilles de matches, nous avons été très sérieux: repas équilibrés, pas d'alcool, coucher tôt.» Mais, le reste du temps, a-t-il au moins profité de son séjour à Cologne pour rencontrer du monde? À cette question, Mikkel, visiblement rattrapé par un souvenir des plus agréables, ne peut qu'esquisser un sourire. «Les gens sont heureux d'être ici, dit-il, ils sont ouverts d'esprit.» Quant à sa médaille d'or, il la gardera précieusement. Car un titre aux Gay Games représente «beaucoup» pour lui. « Car, conclut Mikkel, je compare le fait de pouvoir gagner cette médaille à tous les crimes de haine qui peuvent se passer dans le même temps dans certains pays de l'est par exemple. Ici, aux Gay Games, il suffit de regarder autour de nous: ce sont les nouvelles années 2000, on peut être qui on veut !»

    Mikkel et son équipe au Gay Games de Cologne.

    Sources & photos : Têtu


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  • Gay Games : Cyril, beach-volleyeur à la française.

    Imparable. Les lunettes de soleil, le petit slip de bain noir moulant, le tatouage maori sur la cuisse droite et cette délicieuse barbe rehaussant un torse poilu: on a beau faire, on a beau dire, sur le sable de la Playa, le complexe réservé au beach-volley dans le verdoyant complexe du Sportpark Müngersdorf de Cologne, difficile de ne pas remarquer Cyril. À 31 ans, ce membre de Contrepied depuis maintenant dix ans retient l'attention tant par l'efficacité trouvée notamment au service avec ses angles imparables que par sa plastique. «Le beach-volley, c'est hyper physique, technique et tactique, explique-t-il. Mais cela a un côté détente et fun très agréable. Et puis il y a l'aspect esthétique qu'il ne faut pas négliger.» Mais a-t-on envisagé l'aspect esthétique de la discipline de la même façon que ce membre du Team France venu à Cologne ? Visiblement oui.

    Car Cyril assume: «La tenue, c'est hyper important, lance-t-il sans complexe. Il faut être looké et sexy ! On représente Paris, il faut être glamour!» Petite précision: le slip moulant de Cyril est sponsorisé par un sex-club... «Je trouvais ça marrant, en fait, glisse-t-il. Surtout qu'on s'y est pris au dernier moment. Et puis j'adore ça, je trouve que tout le monde devrait être en maillot de bain!» Car si lui et son partenaire étaient sûrs de disputer le tournoi de volley en salle, jusqu'à quelques jours du départ pour Cologne, ils ignoraient si leur planning allaient leur laisser l'opportunité de fouler également le sable allemand. C'est finalement chose faite, et en plus, ils gagnent! « Les Gay Games, conclut Cyril, c'est une super ambiance. Cela change du milieu clubbing. Et puis on rencontre plein de monde, notamment des étrangers et c'est super. Le but c'est ça: ne pas rester dans sa bulle. D'ailleurs moi, je me mélange…»

    Sources & Photos : Têtu


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  • Gay Games : Maurice, basketteur aus Berlin.

    Pour ses premiers Gay Games, Maurice entend bien profiter jusqu'au bout. En allant le plus loin possible dans le tournoi de basket, d'abord. «C'est vraiment génial, s'enthousiasme ce Berlinois de 27 ans, parce qu'avec mon équipe, le SSL Vorspiel, on participe au plus haut niveau de la compétition. Ce qui veut dire que toutes les équipes veulent gagner. Et nous aussi! En tout cas, on compte bien être la meilleure formation européenne.» Selon lui, ce titre-là devrait d'ailleurs se jouer entre Berlin et Paris. «Avec Entre2Basket, on se connaît très bien à force de se jouer dans tous les tournois européens, explique dans un sourire ce jeune diplômé en photographie qui pratique le basket depuis maintenant douze ans. Cette fois-ci, c'est à nous de les battre!» Profiter de ces Gay Games allemands, pour Maurice, cela signifie aussi «passer beaucoup de temps ensemble, avec l'équipe. Tenez, hier par exemple, nous avons préparé à manger et dîné ensemble dans l'appartement que nous louons en centre-ville.» Le beau barbu a des talents en cuisine, mais cette fois, il s'est contenté de «jouer l'assistant. J'éminçais les légumes !»

    Mais, poursuit-il dans la foulée, «j'aime aussi faire des trucs tout seul.» Notamment rencontrer du monde de son côté, ce qui est facilité par le fait qu'il est bilingue en anglais, puisqu'il possède la double nationalité allemande et américaine. «C'est ça aussi l'atmosphère des Gay Games, dit-il. Faire du sport la journée et puis sortir le soir pour avoir l'occasion de rencontrer des gens du monde entier.» Solitaire au milieu de la foule, Maurice soigne également son paradoxe pointes aux pieds. Car à Cologne, ce mordu de la dépense physique est également engagé dans plusieurs compétitions d'athlétisme. «Je fais le saut en longueur, le triple saut et le 800 m, explique-t-il. Mais pour moi, le plus important c'est quand même le basket. D'ailleurs, pour l'athlé, je ne me suis entraîné que les trois semaines avant le début des Gay Games alors que toute l'année, je joue au basket deux à trois fois par semaine.» Et son sourire, combien de fois par semaine l'entraîne-t-il ? Beaucoup moins, jure-t-il. «Je ne sais pas sourire... », s'excuse d'ailleurs Maurice le nez dans ses chaussures. Nous, on n'avait pas vraiment remarqué...

    Sources & Photo : Têtu


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