• La Mauvaise éducation (2003)

    • Année de production : 2003
      Sortie en salles 12 Mai 2004
      Espagne
      Réalisateur : Pedro Almodovar
      Drame, Thriller
      110 mn

    Distribution :

    Gael Garcia Bernal (Angel / Juan / Zahara), Fele Martinez (Enrique Goded), Javier Camara (Paquito), Daniel Gimenez Cacho (Le Père Manolo), Lluis Homar (Monsieur Berenguer), Francisco Maestre (Padre José), Francisco Boira (Ignacio), Juan Fernandez (Martín), Nacho Perez (Ignacio Enfant), Raul Garcia Forneiro (Enrique Enfant), Alberto Ferreiro (Enrique Serrano), Petra Martinez (La Mère)

    Synopsis :

    Deux garçons, Ignacio et Enrique, découvrent l'amour, le cinéma et la peur dans une école religieuse au début des années soixante. Le père Manolo, directeur de l'institution et professeur de littérature, est témoin et acteur de ces premières découvertes.
    Les trois personnages se reverront deux autres fois, à la fin des années 70 et en 1980. Cette deuxième rencontre marquera la vie et la mort de l'un d'entre eux.

    Secrets de tournage.

    Ouverture du Festival de Cannes !

    La Mauvaise éducation est présenté hors compétition, en ouverture du Festival de Cannes de 2004, premier film espagnol a avoir cet honneur.

    Genèse d'un projet

    La parole à Pedro Almodovar:"Je devais faire "La Mauvaise éducation", je devais me l'enlever de la tête avant que ça tourne à l'obsession. J'avais remanié le scénario pendant plus de dix ans, et ça pouvait continuer comme ça dix ans de plus. Vu la quantité de combinaisons possibles, la trame de "La Mauvaise éducation" ne pouvait finir de s'écrire qu'une fois le film tourné, monté et mixé.

    Souvenirs de jeunesse

    "La Mauvaise éducation est un film très intime" précise Almodovar; "mais pas exactement autobiographique, je veux dire que je ne raconte pas ma vie au collège ni ce que j'ai appris pendant les premières années de la "movida", bien que ce soit les deux périodes durant lesquelles se déroule l'intrigue (en 1964 et en 1980, avec une incursion en 1977). Il est certain que mes souvenirs ont été importants au moment de l'écriture du scénario, puisque j'ai vécu dans les lieux et les époques où se passe l'intrigue." Et d'ajouter: "il est certain que mes souvenirs ont été importants au moment de l'écriture du scénario, puisque j'ai vécu dans les lieux et les époques où se passe l'intrigue."

    Une rupture avec le passé

    Le Franquisme a marqué l'Espagne de son empreinte pendant près de quarantes années (1939-1975). A sa chute, à la mort de Franco, un formidable élan de liberté a alors balayé le pays tout entier. Almodovar se souvient: "Le film ne prétend pas (...) être une réflexion sur la "movida" madrilène du début des années 80, bien qu'une grande partie se passe dans le Madrid de cette époque. Ce qui m'intéresse dans ce moment historique est l'ivresse de liberté que vivait l'Espagne, en opposition à l'obscurantisme et à la répression des années 60. Le début des années 80 est, pour cette raison, le cadre idéal pour que les protagonistes, devenus adultes, soient maîtres de leur destin, de leur corps et de leurs désirs."

    Une collaboration fructueuse

    13 ans après Attache-moi !, Almodovar à de nouveau fait appel au directeur de la photographie José Luis Alcaine, tandis qu' Alberto Iglesias collabore pour la cinquième fois avec le réalisateur.

    Le casting

    Pour le personnage d'Enrique Goded, Almodovar a demandé à l'acteur Fele Martinez de maigrir et s'entraîner pendant cinq mois, et modifier le registre de sa voix, en baissant sa tessiture. L'acteur Javier Camara, alias Paquito, lui donne la réplique. Les deux acteurs ont déjà tourné ensemble, sous la direction d'Almodovar dans Parle avec elle. (AlloCiné)

    Bande-annonce

     


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