• Festival de cinéma gay et lesbien de Marseille

    Annulé l'année dernière suite au désengagement de l'État et de la Ville de Marseille, le festival Reflets est enfin de retour le 5 mai. Comme toujours, Michèle Philibert a concocté avec son équipe une programmation variée et sexy.

    Après l'annulation de l'édition 2009 en raison de problèmes de trésorerie, Reflets, le festival marseillais aux thématiques LGBT fait son retour du 5 au 9 mai pour sa huitième édition. «Ceci grâce au soutien renouvelé de la Région et du Conseil Général, et au retour d'une subvention municipale, sur l'incitation de la nouvelle élue en charge du cinéma, précise Michèle Philibert, à la tête du festival. En revanche, mes deux lettres à Frédéric Mitterrand sont restées sans réponse…»

    Côté programmation, sera projeté en ouverture* – et en avant-première nationale – Alter Ego, de Jérôme Nunes, premier court-métrage de ce jeune réalisateur qui vit et travaille à Marseille, juste avant Corazones de mujer, de Kiff Koosof, un road-movie italo-marocain largement primé dans différents pays. Egalement au menu: Greek Pete, d'Andrew Haigh, un film anglais sur les escorts boys gays de Londres, ou encore Were the World Mine, de Tom Gustafson, une comédie musicale présentée avec les associations d'étudiants LGBT de la région.

    Des documentaires, des courts-métrages, des débats…

    Mais aussi This is Family, une plongée au cœur des nouvelles familles américaines gays et lesbiennes, de Jean-Baptiste Erreca, co-écrit avec David Diblio, en leur présence. Tout comme celle de Louis Dupont, Jean-Baptiste Erreca et Camille Ducellier, qui ont réalisé des documentaires autour de l'homosexualité et du sport. Une séance en collaboration avec l'association sportive LGBT Les Front Runners.

    Enfin, un dernier événement thématique autour du célèbre sexologue allemand et militant pour les droits des homosexuels Magnus Hirschfeld, à l'occasion des 75 ans de sa mort, avec la projection (suivie d'un débat) de The Einstein of Sex, de Rosa Von Praunheim (voir extrait plus bas). Sans oublier des sessions de courts-métrages, des cartes blanches, des soirées musicales… et des séances où les filles sont les protagonistes (And Them Came Lola, photo), la collaboration d'associations lesbiennes marseillaises, ainsi qu'un spectacle avec une Lesbienne invisible !

    De quoi avoir à peine le temps de siroter un pastis entre deux toiles...

      * avec, pour la première fois, une interface en langage des signes faite par l'association le CIL.

     

    Sources & photos : Têtu


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