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    Un an auparavant. La pire période de ma vie. Je ne me suis jamais trouver aussi minable. Je souffrais tellement. Avec lui. Deux âmes perdues. On aurait pu mourir seuls chez lui. On aurait pu oublier de vivre. Dans cet appart. La ou il avait tenté de se tuer. Deux âmes fragiles. Aussi pitoyable l’un que l’autre. C’est pour ça qu’on se comprenait… C’est pour ça qu’on aurait pu ne jamais s’en sortir. C‘est pour ça que j’aimais tellement ça. Le refuge. Notre refuge. On oubliait parfois qui on était l’un pour l’autre. Qui es-tu ? Comment est-ce que tu t’appelle déjà ? Comment je m’appelle. Je ne sais plus moi-même… Ne m’appelle pas. Ecris le tu t’en souviendras aussi longtemps que tu pourras. J’ai peur. N’ai pas peur ici tu seras toujours en sécurité. Tiens fume encore. Il n’y a que ça qui est vrai. Et on fumait… Et on sniffait… Tu m’as parlé ? Je ne sais plus, putain... Tiens prends en encore un peu. Avec ça tu t’en souviendras. Pourquoi est-ce que je prends ça ? Pour te souvenir. C’est pour ton bien. Accompagne-moi. J’arrive. Pourquoi est-ce que l’on est la allongé dans l’herbe humide de ce parc en pleine nuit ? Quel jour sommes nous ? Et quelle année... Je veux marcher marcher des kilomètres sans jamais m’arrêter, je veux aller au bout du monde. Je veux mourir tellement je serai allé au bout de mes forces. Je t’accompagnerais. Viens ... On traversera au rouge ou au vert ce sera le hasard qui décidera pour nous. Tout jouer à pile ou face. Pile le camion nous écrase… Face il freine. Mais c’était toujours face. Mais t’es allé trop loin. Tu t’es attaqué à ce flic sans raison. Tu ne m’as pas attendu. Tu a tenté de le tuer. Légitime défense mais t’étais en tord. T’as perdu la raison. T’es violent des fois putain. Mais tu ne m’as jamais fait peur. Tu ne m’as jamais effrayé. Parce qu’on était sur le même voyage on était sur la même planète. Et parce que tout les deux on voulait y rester.

     


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  • Hier ce mec... Inconnu… Gentil… J’ai finis dans son appart, lui et son copain. Des inconnus. Je n’aurais pas du. Il me propose du shite je dis non. Deux minutes après c’était trop tard. Une partie de moi avait pris le dessus et était en train de fumer. Mais c’est mon corps que tu abime, c’est mon esprit que tu dérange, c’est ma voix que tu transforme. Tu n’as pas le droit. Laisse-moi tranquille. C’est déjà assez dur comme ça. Et voila que je regarde ces deux garçons. Qui était-ce. Je me lève et je pars. Comme ça… sans explications. Je savais que je n’aurais pas du être là. Il fallait que je sorte. Adieu. Mais cela me ramenais tellement en arrière.

     


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  • Mon subconscient… Je perds les pédales je perds la raison. Je perds la notion du temps. Je me lève a la tombé de la nuit et me couche à l’aube. Et j’ai peur. Peur de ne jamais me retrouver. Je perds la mémoire. J’avais désiré tout ça peut-être trop fort. Et voila que mes rêves prennent le dessus sur la réalité. Et voila que ma vie tourne au cauchemar. J’oublie de me lever,  j’oublie de me nourrir, j’oublie parfois même de respirer. J’oublie surtout qui je suis. Qui sont ces personnes qui disent être mes amis. Ils ont l’air de m’apprécier, faisons comme si je le savais. Faisons comme si c’était réciproque. Finalement c’est bon d’avoir un lit ou dormir, finalement c’est bon d’avoir des gens avec qui parler. Finalement c’est bon de vivre. Ca a l’air même plutôt intéressant… Mais ma vie m’échappe trop pour que je puisse en retrouver le contrôle. Tout tourne et le monde accélère de plus en plus pendant que moi je stagne. Plan fixe. Peuple flou, peuple fou. Ou est-ce moi qui deviens folle ? Je me sens comme sous l’emprise de l’héroïne shite herbe tequila vodka whisky… Plus rien n’est assez fort pour me faire oublier ma douleur. Plus rien n’est assez dangereux pour aller toujours plus loin. Je veux décoller. Je veux aller dans les extrêmes. J’en veux toujours plus. Mais ce n’est pas moi.

     


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    Il est 17h12 et nous sommes le 21 janvier 2010. Les années passent tellement vite. Je n’aurais pas cru arriver jusque là. J’ai l’impression d’être le moi d’il y a quelques années et d’avoir la vision de ce que serait le monde dans un futur proche. Et ce soir encore j’admire ce ciel étoilée qui me laisse l’espoir.

    On m’a tout arraché. On m’a déchiré le cœur et l’a éparpillé aux milles recoins les plus cachés de ce monde sans raison. Je n’ai plus que la nuit pour espérer un peu je n’ai plus que la nuit pour avoir le droit de rêver à ma vie telle qu’elle aurait pu être. Si j’avais été quelqu’un d’autre. … Si seulement je n’avais pas autant commis de pécher. Si seulement j’avais su apprendre de mes erreurs. Si seulement j’avais su me repentir quand il en était encore temps … Au fond je ne m’assume pas. Au fond je suis tellement perdu que je ne sais plus ou j’en suis. Alcool drogues nuits blanche défaites larmes et antistress… Voila de quoi est fait ma vie. Et je ne suis que perdu davantage. Peut-être que finalement c’est là la seule manière de trouver un peu de bonheur. De perdre la raison. Mais qu’est-ce que c’est bon d’effacer les limites, de se mettre dans des états second et de rentrer dans une faille spatio-temporelle ou l’on serait le dernier humain de la terre... Qu’est-ce que c’est bon de se sentir partir loin… très loin… Mais je me perds. Je me sens comme un corps inerte qui flotte à travers les rues sans rien penser sans rien voir, sans aucun effort physique. Je ne suis pas moi. Cette personne qui parle et qui écris en ce moment même, ce n’est pas moi. Je ne me reconnais pas et j’ai peine à croire que mes doigts arrivent encore a tapé ces mots. J’entends ce bruit comme une horrible mélodie absurde qui tape dans mon cerveau et raisonne de plus en plus lointainement comme pour me dire « ta vie t’échappe rattrape moi je suis toujours présente en toi accepte toi et je reviendrais ».

     


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