• Ô Jah, crée en moi un cœur pur,
    mets en moi un esprit nouveau, vraiment attaché à toi.
    Ne me chasse pas loin de toi,
    ne m'enlève pas de ton esprit saint.
    Rends-moi la joie d'être sauvé,
    soutiens-moi par un esprit généreux.

    Ceux qui ne t'obéissent pas, je leur apprendrai à faire ce que tu veux,
    et les coupables reviendront vers toi.
    Jah, mon libérateur, délivre-moi de la mort !
    alors je crierai de joie parce que tu m'as sauvé.
    Seigneur, ouvre mes lèvres,
    et ma bouche chantera ta louange.

    Non, tu ne veux pas de sacrifice.
    Même si je t'offre un animal entier, il ne te fera pas plaisir.
    Mon sacrifice, ô Jah, c'est moi-même avec mon orgueil brisé.
    Ô Jah, tu ne refuses pas de regarder un cœur complètement brisé.

    Psaumes 51.12-19

    Ô Jah, aie pitié de moi !
    Des gens me poursuivent,
    tous les jours ils m'attaquent, ils mécrasent.
    Tous les jours mes ennemis me poursuivent,
    ils sont très nombreux à m'attaquer, ces orgueilleux.
    Mais quand j'ai peur, je mets ma confiance en toi.

    Je chante la louange de Jah à cause de sa parole,
    J'ai confiance en Jah, je n'ai pas peur.
    Qu'est-ce qu'un homme peut faire contre moi ?

    Tous les jours, il me disent des paroles blessantes,
    ils pensent seulement à me faire du mal.
    Ils se réunissent, ils m'observent en cachette,
    ils surveillent mes allées et venues.
    Oui, ils veulent me tuer.
    À cause de ce crime, ils ne peuvent s'en sortir.
    Ô Jah, dans ta colère, fais tomber ces gens-là.
    Toi, tu as compté le nombre de fois où j'ai dû fuir.
    Souviens-toi toujours de mes larmes, tu les as sûrement comptées.
    Alors, quand j'appellerai au secours, mes ennemis reculeront.
    Jah est pour moi, je le sais.

    Je chante la louange de Jah à cause de sa parole.
    Oui, à cause de cette parole, je chante la louange du Seigneur.
    J'ai confiance en Jah, je n'ai pas peur.
    Qu'est-ce qu'un homme peut faire contre moi ?

    Psaumes 56.2-12


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  • Everything I Do I Do It For Jah - Twinkle Brothers (Don't Forget Africa)

             Le Seigneur dit à Moïse de donner les enseignements suivants aux prêtres, fils d'Aaron :  « Un prêtre ne doit pas se rendre impur en touchant le corps d'un mort de la tribu de Lévi. Mais il y a une exception s'il s'agit d'un parent très proche : sa mère, son père, son fils, sa fille, son frère, ou une sœur qui n'est pas encore mariée. Elle appartient encore à sa famille puisqu'elle n'est pas encore entrée dans la famille d'un autre homme. [...] Il ne doit pas s'approcher d'un mort. »

     

    Lévitique 21


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  • Ganja Smuggling - Eek-a-Mouse (Most Wanted)

    Un plant de cannabis en extérieur

    - Attention -

    N'oubliez pas que le cannabis est illégal dans la plupart des pays occidentaux, notamment la France. Cet article a un but d'information : il relate des faits et hypothèses et n'incite pas à la consommation de cette plante.

     

    Le chanvre, ou cannabis sativa de son nom médical, est une des plantes les plus anciennement cultivées par l'homme. Depuis des millénaires, les sociétés ont eut différentes approches de cette plante, tant à des fins psychoactives (se « défoncer », se détendre, élévation spirituelle...) que pratiques par l'utilisation de sa fibre.

    Son origine géographique n'est pas certaine : certains pensent qu'elle vient d'Asie centrale, d'autres aux bords du fleuve Jaune en Chine, ou encore sur les contreforts de l'Himalaya. Cette plante a ensuite suivi les migrations pour s'implanter dans le monde entier. Les plus anciennes traces de son utilisation ont été retrouvées en Chine, sur le site archéologique de Xianrendong, dans le Jiangxi. Certaines céramiques y étaient décorées par de la fibre de chanvre : c'était vers 8000 av. J.C.. Nous savons donc que le chanvre est une des premières plantes domestiquées par l'homme, probablement pour sa fibre solide, ses graines riches en matières grasses et aussi pour ses propriétés médicinales.

    La plus ancienne trace d'utilisation médicale semble être elle aussi chinoise : elle est répertoriée dans le plus vieux livre de pharmacopée présentant 365 remèdes d'origines végétales. Dans sa version originelle, le « Shen Nung Ben Cao jing » (Traité des plantes médicinales de l'empereur Shen Nung), en 2737 av. J.-C., il n'est pas donné d'information thérapeutique précise sur cette plante. Il est possible que ce soit ce même empereur qui ait découvert une autre plante psychotrope très utilisé aujourd'hui : le thé.

    En Égypte également ont été retrouvées des traces de l'utilisation médicinale de cette plante : 1500 ans av. J.C., un papyrus mentionne l'utilisation du chènevis pour soigner les inflammations vaginales.
    D'après l'historien grec Hérodote (450 av. J.C.), le cannabis était bien connu du peuple nomade scythe, décrivant des séances de fumigation déclenchant l'hilarité des participants. Les Scythes ont sans doute participés à la colonisation de tous les continents par le cannabis, la plante s'installant dans les endroits habités par l'homme, appréciant particulièrement les sols riches en azote, caractéristique des déjections des troupeaux.

    Entre 2300 et 1000 av. J.C., les tribus aryennes envahissaient l'Europe, apportant avec eux le cannabis. Ils l'utilisaient dans l'alimentation, pour les textiles et pour ses effets psychoactifs, inhalant la "fumée des dieux".

    Dans l'Antiquité, les peuples germaniques aussi plantaient du chanvre au moins pour ses fibres, pour la fabrication de cordes et vêtements. Ainsi, à Eisenberg ont été retrouvés des semis de chanvre  à côté de poteries datant de 5500 av. J.C.. C'est en Bavière que l'on a retrouvé la plus ancienne pipe dans des tombeaux datant de 1500 av. J.C.. Cela tend à prouver que l'absorption de psychotropes par l'inhalation de la fumée en Europe date de bien avant la découverte du Nouveau Monde. Le cannabis aurait sans doute fait partie des nombreuses plantes aromatiques (et psychotropes) utilisées pour donner du goût à la bière.

    Au sujet de l'Empire romain, on a par exemple des écrits de Pline l'Ancien mentionnant le chanvre, livrant de précieuses informations sur le chix des variétés, la date des semis et récoltes... Certains comme Dioscoride évoquaient déjà les plaisirs de cette plante, tandis que Galien expliquait que cette plante était dangereuse pour le cerveau si on en prenait trop. Au IIe siècle, Les Romains vont introduire la culture du chanvre en Gaule avec celle du seigle, de la gesce et de la vesce. La fouille archéologique de la villa de Saint-Romain de Jalionas (Isère) met ainsi à jour plusieurs aires de rouissage du chanvre. Le plant de chanvre doit en effet subir une décomposition partielle afin que le ciment pectique et les fibres ligneuses se désolidarisent des fibres de cellulose. L'immersion des pieds dans l'eau permet d'accélérer ce processus.

    Au Moyen-Âge, Charlemagne encouragea la culture du chanvre comme une denrée stratégique, utile à tout et gage de prosperité.
    À la même époque, les Arabes apprennent la fabrication du papier par les Chinois, constitué d'écorce de mûrier et de fibre de chanvre.
    Le papier de chanvre accompagnera donc les conquêtes arabes, diffusant le chanvre en Espagne grâce aux moulins à papier andalous.

    L'abbesse allemande Hildegarde de Bingen (1098-1179) en cultive dans le jardin du couvent, aux côtés d'autres simples, sous le nom de "Cannabus". Elle préconise son usage pour combattre les nausées (anti-émétique) et contre les douleurs à l'estomac.
    À la même époque, Hassan Ibn Sabah établit un ordre guerrier dans une forteresse (au nord de l'Iran actuel) dont les soldats lui sont entièrement dévoués. Cet homme aurait donné régulièrement du haschisch à manger à ses hommes pour les rendre docile, selon les récits de Marco Polo.

    En 1378, l'émir égyptien Sudun Scheichuni interdit la culture et la consommation de cannabis sur son territoire sous peine d'arrachage de dents.

    À la Renaissance, l'Église attaque la sorcellerie et détruit des siècles de savoir-faire populaire en herboristerie.

     

    Dans toutes les sociétés, le cannabis a entretenu une relation curieuse avec les systèmes juridiques, sa culture tantôt illégale, tantôt obligatoire. Dans de nombreuses tribus africaines, la punition pour un crime de sang était l'inhalation continue de la fumée du chanvre jusqu'à ce que le criminel s'évanouisse. Il n'y aurait alors presque jamais de récidive. En Europe et en Amérique, la corde utilisée pour la pendaison, la funeste "cravate de chanvre", était, comme son nom l'indique, en chanvre.


     

    Temps modernes


    L'arrivée du cannabis en Jamaïque et plus généralement dans les Caraïbes serait due à l'abolition de l'esclavage. Il aurait été emporté avec la nouvelle main d'œuvre bon marché indienne destinée à remplacer les anciens esclaves noirs dans les plantations de canne à sucre. Le nom donné aux indiens fut collie, et on retrouve aujourd'hui encore ce mot pour désigner la ganja (collie, coolie, collie weed, coolie weed...).

    Des gravures sur cuivre du XIXe siècle montre que les bords du Rhin étaient couverts de chanvre à l'époque.

    En 1844, Théophile Gautier et le docteur Jacques-Joseph Moreau fondent le club des haschischins voué à l'étude du cannabis.

    Au XIXe siècle, le cannabis était utilisé en Occident pour ses vertus médicinales sous forme d'extrait alcoolique (teinture). La reine Victoria l'aurait utilisé pour soigner ses douleurs menstruelles. Il était même vendu dans le commerce aux États-Unis. C'était un des médicaments les plus vendus par les pharmacies, en Europe comme aux États-Unis. Mais, à la fin du XIXe siècle, son succès commença à décliner, suite à l’apparition et au fort succès d’autres médicaments tels que l’aspirine. L'adolescent Ernst Jünger tombe par hasard en 1920 sur un vestige de cette époque, sous la forme d'un vase de porcelaine portant la mention « Extr. Cannabis ». Il raconte son expérience malheureuse (que l'on qualifierait aujourd'hui de bad trip) dans son essai Approche, drogues et ivresse.

    Autre anecdote surprenante, des cigarettiers lancent à la fin du XIXème siècle sur le marché européens plusieurs marques de cigarettes au cannabis, en jouant sur l'image "orientale" de la plante : Arabische Nächte (Nuits Arabes) (9% de cannabis), Harem (9%)...

    Le chanvre est arrivé aux Amériques avec la colonisation. Le Premier président des États-Unis George Washington avait sa production dans son jardin et encourageait même ses concitoyens, comme en témoigne son discours Make the most you can of hemp seed and sow it everywhere. Les Mexicains le cultivaient également et commencent l'exportation des sommités fleuries vers le Texas dès 1910. C'est d'ailleurs aux Mexicains que l'on doit l'usage du mot marijuana qui, à l'origine, désignait une cigarette de mauvaise qualité.

    Durant les années 1920 et 1930, le cannabis envahit le marché noir, devenant très populaire. Face à ce succès grandissant, mais surtout dans un contexte d'échec de la politique de prohibition de l'alcool, le lobby puritain s'intéresse au cannabis et les autorités mettent en place des campagnes dites de sensibilisation avec des slogans tel que Marijuana is Devil sur fond de diable enflammé, et la police des stupéfiants de la Nouvelle-Orléans imputent aux consommateurs 60 % des crimes commis dans la ville. Il s'agit d'une véritable entreprise de propagande, qui trouvera des alliés dans le lobby de l'industrie du coton, et appuiera son argumentaire sur le racisme ambiant, en combinant le dégoût des "nègres", de leur musique (le blues et le jazz) et les ravages fantasmés du cannabis (folie meurtrière, dégénérescence...). Les journaux reprennent et répandent l'idée que violence et cannabis sont liés, à travers le pays et, en 1937, une loi prohibant la possession et l’usage est promulguée.

    L’accroissement dans le reste du monde de la production et du trafic de marijuana sont alors préoccupants et plusieurs gouvernements commencèrent à s’inquiéter. En 1925, la convention internationale de Genève est acceptée par la plupart des pays mondiaux s’engageant à se battre contre le trafic de drogue. Parmi eux, la Turquie et l’Égypte voulaient inclure la marijuana dans la convention, prétendant que sa consommation était à la base de la débilité humaine.

    Bien qu’il ait probablement été utilisé commme drogue occasionnelle durant son histoire, c'est parmi la scène jazz des années 1950 qu’on le vit devenir populaire, avec une forte augmentation de son utilisation pendant les années 1960.

    Le reggae, popularisé par Bob Marley, est aussi un vecteur direct d'idées pro-cannabis et le fait que ce courant musical soit aujourd'hui mondialement connu contribue à faire rayonner la marijuana malgré une législation défavorable de la plupart des pays.

    2005 marque cependant un tournant majeur dans l'histoire du cannabis puisque, avec l'assouplissement de la législation de certains pays - notamment le Canada et le Royaume-Uni -, la prescription médicale de THC étant autorisée, des laboratoires pharmaceutiques ont pour la première fois acheté officiellement du cannabis au Maroc - pays évalué par l'ONU comme le principal producteur.

     


    Bibliographie

    Traité des plantes médicinales de l'empereur Shen Nung

    Make the most you can of hemp seed and sow it everywhere, discours de George Washington en faveur de l'expansion de la culture du cannabis

    Approche, drogues et ivresse, de Ernst Jünger

    Récits de voyages, Les Merveilles de l'Orient, par Marco Polo

    Les Paradis Artificiels, Charles Baudelaire : une sorte d'essai du poète qui relate ses différentes expériences avec le haschisch, le dawamesk (confiture de haschisch), le vin, l'opium...

     

     


     

    Liens

     Cannaweed.com, le portail de culture du cannabis intérieur et extérieur : forum, guides, engrais, variétés, graines...

    Culture du cannabis - Wiki Cannabique

    Un guide "Parents-Ados" Suisse qui explique simplement que le cannabis, c'est comme l'alcool, comme tout, faut pas en abuser

    Cannabis.net, un site en anglais assez fourni qui pose la question : "Le cannabis, herbe du diable ou sainte herbe ?"


    Playlist

    Eek-A-Mouse - Ganja Smuggling (Most Wanted)
    Midnite - Ganjah Man (Sons of Atom)
    Midnite - Weed Burn (Seek Knowledge Before Vengeanc)
    Barrington Levy - Collie Weed
    Culture - Callie Weed Song (2 em 1)
    Jacob Miller - Tired Fe Lick Weed In A Bush (Tenement Yard)/Lick Weed Dub (King Tubby's meets Jacob Miller)
    Lee "Scratch" Perry - Free Up The Weed (Roast Fish Collie Weed & Corn Bread)
    Lee Perry & The Upsetters - Bush Weed (I Am The Upsetter)
    Bob Marley & The Wailers - Kaya (African Herbsman)
    Jacob Miller - Healing of the Nation (Wanted)
    Israel Vibration - Herb is the Healing (Stamina)
    U Roy - Herbman Skanking (Jah Son of Africa)
    Le Peuple de l'Herbe - Herbman Skank (Triple Zero)
    Zentone - Pulse Weed (Zenzile meets Hightone)


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