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poème le dragon
Le dragon
Le grand dragon, en son antre sombre,
Déverse une fumée de ses larges naseaux,
Il guette le silence, assis dans l'ombre,
Et ses entrailles rugissent comme un volcan dans l'eau.
Ses yeux chantent l'enfer, avec malice,
Immobile et serein, il se repose enfin,
Sentant ses griffes rougies par le sang humain
Il vibre de puissance et de délice…
O grand dragon toi qui naguère
Sauta dans la brume aîles noires déployées
Portant en ton âme les flammes de la guerre
De ces pauvres humains n'as-tu jamais pitié ?
O grand dragon, tu les dévoras,
Un par un, femmes et enfants,
Et tu leur fis supplice, cruellement,
De ces flammes terribles que tu as en toi !
Entendant les longs cris, d'agonie,
Tu riais oui tu riais,
Au milieu du désastre, du vertige et des nuits,
Les âmes effarés, s'enfuyaient.
Et t'en retournant dans les montagnes sombres,
Brumeuses et ténébreuses,
Le poète dit qu'il vit ton ombre,
Assise et rieuse,
Déverser dans la nuit, et sous le tonnerre
L'âcre fumée, des enfers.
Printemps 2003
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Commentaires
2floraMardi 24 Avril 2012 à 10:04le Dragon
Bravo pour ce poème !!! Je le trouve magnifique. ce dragon me semble si familier... Merci!
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Je trouve ce poème très agréable à lire tant l'entrelacement des rimes est joli. Bravo !