• Champignons ,Basse cour et ...Magouilles

    Autour du site dit «les Voûtes de Bologhine»

    Zones d’ombre sur une exploitation de myciculture

    le 05.06.14 | © El Watan

    Les voûtes de Bologhine, véritable vivier de culture de champignons favorisée par l’humidité maritime.

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    En 2005, cinq voûtes ont été concédées à un investisseur pour une période de 5 ans renouvelables. En 2010, le renouvellement de son bail a été refusé par une commission spéciale.

     

    Au 59 bd Emir Khaled, plus précisément au lieudit «Les Voûtes» (site qui a les pieds dans l’eau du côté de la plage l’Arapède), une activité professionnelle fait l’objet d’une polémique depuis quelques années. L’endroit — cinq grandes voûtes de 8 m de large et 10 m de hauteur — qui a été concédé, en 2005, par l’ex-P/APC, Khiari El Amri, à Zerrouki Redouane, sur la base d’un contrat de location de 6000 DA/mois, (en bonne et due forme), sur une période de 5 années renouvelables, pour en faire un espace de culture de champignons.

    Le projet, bien entendu, répondait à la politique relative au dispositif d’emploi mis en place pour les jeunes. Mais voilà qu’en 2010, soit au terme de la durée de la location, une commission spéciale refuse le renouvellement du protocole, se basant sur la circulaire interministérielle des départements de l’Intérieur et de l’Environnement, et ce, en vertu de la loi 02-02 du 5 février 2002, relative à la protection et la valorisation du littoral. La commission, elle, met en avant l’exclusivité du secteur de l’environnement sur l’exploitation du littoral.

    Mais, entre-temps, les lieux ont été investis pendant deux années (2010-2012) par une autre personne pour en faire un poulailler, en contrepartie d’un montant de location qui, selon une source qui a requis l’anonymat, n’a jamais atterri dans les caisses de la mairie, mais plutôt «dans la poche d’un intermédiaire» (sic). Après une procédure engagée par l’APC, l’infortuné «aviculteur» est chassé en 2013 pour réinstaller en lieu et place un nouveau bénéficiaire. Mais des élus ont réagi en mettant en cause les conditions d’accès aux lieux de ce dernier dont l’exploitation est, selon eux, en contradiction totale avec les recommandations de la circulaire interministérielle relative à la loi sus-évoquée.

    Plus que cela, la nouvelle convention de 9 années — signée en août 2013 — est en porte-à-faux avec le règlement intérieur de l’autorité communale à laquelle la loi confère le pouvoir réglementaire, dès lors que l’attribution de la concession n’a pas été arrêtée. En effet, la disposition juridique  oblige le conseil municipal à délibérer sur les affaires relevant de l’usage des biens de la commune, précise la même source (un élu). Ce dernier affirme par ailleurs dans la foulée que «la trésorerie communale n’a été destinataire pour le moment d’aucun document relatif au paiement de la location».

    Le myciculteur (champignonniste) avance pourtant, selon l’élu, qu’il «a versé une grosse somme estimée à 300 millions de centimes en contrepartie de l’exploitation (sic)» du site en question. En effet, aucun centime n’a été versé à la recette de l’administration communale quant à l’exploitation de cet espace. Nous avons tenté à maintes reprises de prendre langue avec le premier magistrat de la commune, Nacer Eddine Zaâter, pour nous éclairer sur cet imbroglio, en vain. Son portable sonne, mais ne répond pas et notre SMS, bien tralles qui concernent la locationsmis, reste lettre morte ! Et passe du faux numéro de téléphone qu’il nous a refilé lors d’un entretien accordé dans son bureau en décembre 2013. Une foule d’interrogations titillent dès lors notre esprit :  qui contrôle cette activité ? Où part le montant de la location ? Pourquoi toute cette opacité dans la gestion des affaires publiques ? Pourquoi le département de l’Environnement se tient-il à carreau ? Pourquoi imposer l’omerta sur cette transaction ?Tant de questions que se pose le citoyen lambda, et qui, pour le moins, méritent réponse pour l’intérêt de la commune et de ses administrés. "

    M. Tchoubane

    Note perso : De quel droit a t'on touché à cet extraordinaire ouvrage d'art qu'est le boulevard Emir Khaled ex Pitolet ? Qui sont les responsables ? Qui a fermé le "Club d'echecs" (2 voutes) qui drainait des centaines de jeunes quotidiennement et qui avait reussi à avoir des titres de champion civil,universitaire et militaire .En fait le deuxième grand club africain après celui de sonatrach  ?On a jeté toute cette population à la rue pratiquement !Un crime bien sur pour des affaires bassement mercantiles ! Comment cela se fait il que des murs en béton (batis de nuit par une main d'oeuvre "illegale")sous les voutes defigurant tout l'environnement en plus ? Des tas de questions restent en suspens telles celles concernant "la location" du stade communal à l'USMA  etc ... Le temps use le mensonge et polit la Vérité .

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