• Temple de Vichy (creator.nightcafe.studio)

    Temple de Vichy

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  • Développement, Quelle est la conception qu_on peut se faire de Dieu, p.28 (2)

        Si nous possédions une plus grande foi nous comprendrions d'autant mieux Dieu, nous saurions qu'Il est l'amour.

    Développement de l'Enseignement, Quelle est la conception qu'on peut se faire de Dieu, p.28


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  • La Révélation, La charité bien comprise, p.44

        Mais quoiqu'il arrive, il est grandement désirable d'avoir la pensée de la charité ; cette vertu découle de l'amour, tâchons d'être toujours prêts à l'exercer, de comprendre que nous ne faisons jamais la charité qu'à nous-mêmes.

    La Révélation, La charité bien comprise, p.44


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  • Le Père Antoine et les Antoinistes (La Gazette provençale, 29 janvier 1949)

    A TRAVERS AVIGNON

    LE PERE ANTOINE ET LES ANTOINISTES

        Il y a quelques années, sur le boulevard Saint-Michel, nous aperçûmes deux couples qui allaient prendre l'avenue Monclar. Les hommes portaient chacun un gibus et une redingote, les femmes strictement vêtues de robes noires arboraient sur la tête un béguin de même couleur, Les passants s'imaginèrent que ces gens à l'aspect sévère dans leurs habits de cérémonie, se rendaient probablement à des obsèques. Pas du tout, il s'agissait d'adeptes de la religion Antoiniste domiciliés à Orange, où la secte venait d'installer un petit temple.
        L'Antoinisme, du nom de son fondateur Louis Antoine né à Liège en 1816, a été créé au début du vingtième siècle, à la suite d'une dissidence avec la Fédération Spirite Belge.
        Le père Antoine est mort en 1912, laissant sa succession à sa femme et à un de ses disciples, lesquels, en 1913, inaugurèrent un temple à Paris et un autre à Monaco.
        Cette religion, basée sur les principes du spiritisme, a de nombreux adeptes en Belgique et dans le Nord de la France, mais en Vaucluse elle n'en a pas beaucoup.
        Les Antoinistes sont des végétariens, mais ils n'aiment guère les animaux, puisqu'il leur est interdit d'en avoir chez eux. « L'animal, disait Antoine, n'est pas digne d'avoir sa demeure où résident les humains ».
        La moral Antoiniste conseille d'aimer son prochain comme soi-même. C'est là un précepte qui n'a rien d'inédit puisqu'il a été énoncé voilà deux mille ans.
        Le père Antoine a dit également qu'il fallait croire à la réincarnation : « L'âme imparfaite reste incarnée jusqu'à ce qu'elle est surmonté son imperfection... Avant de quitter le corps qui se meurt, l'âme s'en est préparé un autre pour se réincarner... Nos êtres chéris soi-disant disparus ne le sont qu'en apparence, nous ne cessons pas un instant de les voir et de nous entretenir avec eux. La vie corporelle n'est qu'une illusion ».
        Tel est le principal de la doctrine Antoiniste, qui comprend des préceptes du Christianisme et de la philosophie spirite.
        Antoine fut aussi un guérisseur réputé. Il avait inventé « l'eau magnétisée », capable, d'après lui, d'apporter un soulagement aux différentes sortes de maladies.

    La Gazette provençale, 29 janvier 1949


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  • L'Antoinisme dans le roman (Le Soir, 27 juin 1932)(Belgicapress)

    L'ANTOINISME DANS LE ROMAN

        Dans « La Vie wallonne » (12, rue Saint- Mathieu, Liége), M. Pierre Landelies, à propos d'un livre : « Sans Ame », publié naguère par M. André Thérive, parle de l'antoinisme dans le roman :

        Religion éclose sur les coteaux de Meuse, à quelques kilomètres de la Cité, l'antoinisme porte en soi les marques du paysage qui l'a vu naître. A la douceur des ciels gris appuyés sur les collines roses succèdent les nuits traversées des lueurs ardentes et cyclopéennes des hauts fourneaux au travail : étrange union des contraires, spiritualité et matière mêlant leur rythme en un perpétuel acte de foi pour créer la vie. Ainsi l'antoinisme : religion de foi simple et fruste, sans grand apparat, entourée d'une spiritualité assez vague et informe pour plaire aux humbles et les conquérir. Religion touchant à la lumière en la niant. Il serait assez curieux de rechercher ce que l'antoinisme doit aux autres religions et philosophies, depuis Epictete jusqu'à Allan Kardec, amalgame d'idées hétéroclites et parfois contradictoires. Il serait plus intéressant encore de suivre, dans la foule souffrante à qui il s'adresse, son influence ascendante.

    Le Soir, 27 juin 1932


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  • Henri Lormier - Méditation (Le Fraterniste, 1er août 1931)

    MEDITATION

        Dans son ignorance des lois de l'esprit, l'humanité est torturée par la souffrance.
        Ce ne sont que plaintes, lamentations et gémissements et il s'y ajoute bien souvent la révolte contre Dieu.
        Et pourtant on dit que Dieu est bonté même, c'est l'Amour parfait, c'est la Justice suprême !
        L'homme est sourd et aveugle, il a Dieu en lui, il ne l'entend pas, il baigne dans la lumière, il ne la voit pas ! Pourquoi ?
        Il n'a ni bonté, ni amour, il n'est qu'égoïsme. Pour éloigner le mal, l'épreuve, il faut savoir aimer. La conscience, Dieu-en-nous, nous le crie sans cesse. Ecoutons-la.              H.[enri] LORMIER

    Le Fraterniste, 1er août 1931

     


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  • Un temple antoiniste à Esch (L'Indépendance luxembourgeoise, 1er octobre 1924)(eluxemburgensia.lu)

    Un temple antoiniste à Esch

        Les lecteurs de l'Indépendance Luxembourgeoise ont lu avec intérêt les articles publiés en juillet dernier par un de nos collaborateurs sur la secte des Antoinistes et son chef. On sait que ce dernier a été condamné, il y a quelque temps, par les tribunaux, pour exercice illégal de la médecine.
        Nullement découragés, les Antoinistes, nombreux à Esch, ont fondé un Cercle d'Etudes où seront faites des conférences sur les principes fondamentaux du dogme antoiniste : amour, mémoire, conscience, foi et confiance. Ces conférences s'étendront dans le domaine métaphysique et s'occuperont également de spiritisme, d'apparitions, etc.
        Suivant un bruit qui court avec persistance, les Antoinistes auraient en outre en vue la construction d'un temple à Esch. En effet, le Conseil Municipal de la Métropole minière a été saisi dans sa séance du 27 septembre d'une requête de la communauté antoiniste d'Esch demandant l'autorisation d'ériger un temple et de faire, au cours de leurs réunions, des collectes destinées à rassembler les fonds nécessaires à cette construction. A cette occasion, le bourgmestre d'Esch, M. Wilhelm, fit une déclaration suivant laquelle, la liberté du culte étant garantie, il n'existait aucun motif pour repousser cette demande.

    L'Indépendance luxembourgeoise, 1er octobre 1924 (source : eluxemburgensia.lu)


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  • Temple Antoiniste de Liège (FB Martine Kervagoret)

    Temple Antoiniste de Liège (FB Martine Kervagoret)


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  • Anton der Heiler (Westdeutsche Landeszeitung, 10.7.1912)

         * Anton, der Heiler.   In Lütticher Blättern ist zu lesen:    Am 25. v. Mts. starb im nahen Jemeppe eine auch über Belgien hinaus bekannte Persönlichkeit: Anton, der Heller. Mit ihm ist jedenfalls ein ganz sonderbarer Seltenstifter aus dem Leben geschieden.    Antoine Louis – so lautete der wirkliche Name des Verstorbenen – war 1846 in dem 11 Kilometer von Lüttich entfernten Dorfe Mons-Crotteux als Sohn kleiner Ackersleute geboren. Er genoß nur mangelhaften Volksschulunterricht und konnte, da er schon früh auf einer Kohlengrube arbeiten mußte, kaum lesen. 1869 wurde er Soldat und kam im folgenden Kriegsjahre als solcher an die französische Grenze. Dort erlebte er einen Zwischenfall, der einen tiefen und dauernden Eindruck auf ihn machte: bei einer Uebung fiel plötzlich ein scharfer Schuß, durch den ein Soldat getötet wurde. Bei Nachforschungen aber die Herkunft des Schusses trat Louis vor und meldete, daß sich sein Gewehr von selbst entladen habe.     Man glaubte ihm und er blieb unbestraft. Nach seiner Entlassung kehrte er nach Mons-Crotteux zuruck, arbeitete zunächst als Maschinist auf einer Kohlengrube in Flemalle, heiratete dann, fand eine Stelle auf einer belgischen Grübe in Stolberg bei Aachen und eröffnete vier Jahre später in Jemeppe ein Gemüsegeschäft, das er aber bald wieder aufgeben mußte.    Auf Grund eines neuen Vertrages mit der Stolberger Grube erhielt er dann eine Meisterstelle in Praga bei Warschau, wo seine Frau mit Erfolg ein Kosthaus betrieb. In Warschau hatte Louis durch Verkehr mit einigen anderen geistesverwandten Arbeitern Lust am Lesen sowie an der Erörterung religiöser und wirtschaftlicher Fragen gefunden und Bekanntschaft mit der damals viel verbreiteten Kampherbehandlung des französischen Arztes Raspail gemacht, die auch er versuchte und durch die er sich den Ruf eines Heilkundigen erwarb.     In Warschau aber hatte er auch der gewaltsamen Unterdrückung eines Aufruhrs beigewohnt, bei der Leute auf öffentlichen Plätzen erhängt wurden und die geängstigte Bevölkerung Heiligenbilder an den Fenstern ausstellte, um sich vor der Wut der Soldaten zu schützen.    Dadurch entwickelte sich in ihm der Gedanke, die menschliche Gesellschaft durch „Güte“ von den vorhandenen Wickständen zu erlösen. Er kam nach Belgien zurück, wurde Versicherungsagent, fand in Seraing einen Freund, mit dem er ein in Tilleur bei Seraing gelegenes kleines, aber sehr geachtetes Wirtshaus besuchte, dessen Inhaber Spiritist war, und wohnte den dortigen Sitzungen bei. Louis war in dem kleinen Klub alsbald der „Millionär“.     Er kaufte spiritistische Werke, gründete eine Büchersammlung, versammelte die Anhänger in einem seiner Häuser in Jemeppe – er hatte dort inzwischen drei Grundstücke erworben – und brachte es zu einer Gruppe der „Wintzer im Herrn“.    Sein Freund gründete ein kleines Blatt, „Le Tombeau“, das nur ein Jahr lebte, inzwischen in eine heiße Fehde mit dem evangelischen Pfarrer von Seraing geriet und schließlich einging, weil sein Herausgeber dem Spiritismus Lebewohl jagte und in das politische Leben trat (er hat darin heute eine verhältnismäßig bedeutende Rolle erreicht).    Darüber erkannte Anton der Heiler seine eigentliche Bestimmung und fand seinen eigenen Weg: er erinnerte sich, daß man ihm in Rußland gejagt habe, daß die Macht des Willens Krankheiten heile, und verlegte sich auf die sogenannte Gesundbeterei.    Daß er dabei durch Suggestion Erfolge erzielte, ist zweifellos.    Anton der Heiler war ein höchst einfacher Mensch, dem jede Anlage zu falschen Vorspiegelungen fehlte und der an sich selbst glaubte.     An eine Ausbeutung Leichtgläubiger hat er nie gedacht; dagegen wirkte er wie seine Frau Gutes, wo er konnte. So nahm er, als sein einziger Sohn im Alter von 20 Jahren starb, zwei Waisen an Kindesstatt an.    Eine durch ihn geheilte Pariserin schenkte 20 000 Franks für einen in Jemeppe zu errichtenden Antonistentempel, wozu sich bald weitere Gaben aus den verschiedensten Gegenden Europas gesellten.     Die von Anton dem Heiler gegründete Zeitschrift „L'Aureole de la Conscience“ erfreut sich eines weiten Leserkreises.   Sie wird, wie sonstige Antonistenschriften und Flugblätter in einer mit dem Tempel verbundenen Druckerei hergestellt. Am Tempel in Jemeppe, in dem die Leiche Antons aufgebahrt wurde, hängt folgender Maueranschlag:    „Brüder! Der Verwaltungsrat des Antonistenkultus macht bekannt, daß sich Vater heute morgen, den 25. Juni, seiner körperlichen Hülle entledigt hat. Bevor er seinen Leib verließ, berief er seine Jünger noch einmal zu sich, um ihnen zu erklären, daß ihn Mutter in seiner Mission vertreten und stets seinem Beispiel folgen wird. Es bleibt also alles unverändert. Mutter wird zu den allgemeinen Heilhandlungen an den vier ersten Tagen jeder Woche um 10 Uhr die Tribüne besteigen. Die Beerdigung Vaters wird Sonntag, den 30. Juni, um 3 Uhr, stattfinden. Der Verwaltungsrat.“    Zu dem Begräbnis des Wundermannes waren riesige Menschenmassen von nah und fern nach Jemeppe geeilt, so daß der ganze Ort überfüllt war. Die Zahl der Teilnehmer an dem Leichenzuge, in den die Antonisten in „Uniform“ - langer schwarzer Levitenrock, halbhoher flacher schwarzer Filshut - stark vertreten waren, wird auf 15 000 geschätzt.

    Westdeutsche Landeszeitung, 10.7.1912

     

    Traduction :

         * Antoine, le guérisseur.   On peut lire dans des feuilles liégeoises :    Le 25 mars, une personnalité connue au-delà de la Belgique, Antoine le guérisseur, est décédé à Jemeppe. Avec lui, c'est en tout cas un rare personnage tout à fait singulier qui a quitté la vie.    Antoine Louis – tel était le vrai nom du défunt – était né en 1846 dans le village de Mons-Crotteux, à 11 kilomètres de Liège, comme fils de petits paysans. Il n'a reçu qu'une éducation primaire insuffisante et, ayant dû travailler très tôt dans une mine de charbon, il savait à peine lire. En 1869, il devint soldat et se rendit en tant que tel à la frontière française pendant la guerre suivante. C'est là qu'il vécut un incident qui le marqua profondément et durablement : lors d'un exercice, il y eut soudain un tir à balles réelles qui tua un soldat. Lors d'une enquête sur l'origine du coup de feu, Louis se présenta et annonça que son fusil s'était déchargé de lui-même.     On l'a cru et il est resté impuni. Après sa libération, il retourna à Mons-Crotteux, travailla d'abord comme machiniste dans une mine de charbon à Flemalle, puis se maria, trouva un emploi dans une mine belge à Stolberg près d'Aix-la-Chapelle et ouvrit quatre ans plus tard un magasin de légumes à Jemeppe, qu'il dut bientôt abandonner.     En vertu d'un nouveau contrat avec la mine de Stolberg, il obtint ensuite un poste de maître à Praga, près de Varsovie, où sa femme tenait avec succès une cantine. A Varsovie, Louis avait pris goût à la lecture et à la discussion de questions religieuses et économiques grâce à la fréquentation de quelques autres ouvriers à l'esprit proche, et il avait fait connaissance avec le traitement au camphre du médecin français Raspail, très répandu à l'époque, qu'il avait également essayé et grâce auquel il avait acquis une réputation de guérisseur.     Mais à Varsovie, il avait également assisté à la violente répression d'une émeute, au cours de laquelle des personnes avaient été pendues sur les places publiques et la population effrayée avait exposé des images de saints aux fenêtres pour se protéger de la colère des soldats.    C'est ainsi que s'est développée en lui l'idée de racheter la société humaine des maux existants par la "bonté". Il revint en Belgique, devint agent d'assurance, trouva un ami à Seraing, avec lequel il fréquenta une petite auberge très respectée, située à Tilleur près de Seraing, dont le propriétaire était spirite, et assista aux séances qui s'y tenaient. Louis devint rapidement le "millionnaire" de ce petit club.     Il acheta des ouvrages spirites, fonda une collection de livres, rassembla les adeptes dans l'une de ses maisons à Jemeppe – il y avait entre-temps acquis trois terrains – et en fit un groupe de "Vignerons du Seigneur".    Son ami fonda un petit journal, "Le Tombeau", qui ne vécut qu'un an, entra entre-temps dans une chaude querelle avec le pasteur protestant de Seraing et finit par disparaître parce que son éditeur fit ses adieux au spiritisme et entra dans la vie politique (il y a aujourd'hui atteint un rôle relativement important).    Antoine le Guérisseur reconnut alors sa véritable vocation et trouva sa propre voie : il se souvint qu'on l'avait chassé en Russie, que le pouvoir de la volonté guérissait les maladies, et se lança dans ce qu'on appelle la prière de guérison.    Il ne fait aucun doute qu'il y parvenait par la suggestion.    Antoine le guérisseur était un homme très simple, dénué de toute prédisposition aux faux semblants et qui croyait en lui-même.     Il n'a jamais pensé à exploiter les crédules ; en revanche, comme sa femme, il faisait le bien là où il le pouvait. Ainsi, lorsque son fils unique est mort à l'âge de 20 ans, il a recueilli deux orphelines à l'adoption.    Une Parisienne guérie par lui offrit 20 000 francs pour la construction d'un temple antoiniste à Jemeppe, auxquels s'ajoutèrent bientôt d'autres dons provenant des régions les plus diverses d'Europe.     La revue "L'Auréole de la Conscience", fondée par Antoine le Guérisseur, jouit d'un large cercle de lecteurs.   Elle est produite, comme les autres publications et les tracts antoinistes, dans une imprimerie liée au temple. Le temple de Jemeppe, où le corps d'Antoine a été déposé, porte l'inscription suivante :    "Frères ! Le Conseil d'administration du culte Antoiniste porte à votre connaissance que le Père vient de se désincarner aujourd'hui, mardi matin, 25 juin. Avant de quitter son corps, il a tenu à recevoir une dernière fois ses adeptes pour leur dire que Mère Le remplacera dans sa mission. Il n'y a donc rien de changé. Mère montera à la tribune pour les opérations générales, les quatre premiers jours de la semaine, à 10 heures. L'enterrement du Père aura lieu dimanche prochain, 30 juin, à 3 heures".    Pour les funérailles du miraculé, des foules immenses, venues de près et de loin, s'étaient précipitées à Jemeppe, si bien que tout le village était bondé. On estime à 15 000 le nombre de participants au cortège funèbre, dans lequel les Antoinistes étaient fortement représentés en "uniforme" – longue lévite noire, chapeau plat de feutre noir à mi-hauteur.

    Journal régional d'Allemagne de l'Ouest, 10 juillet 1912


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  • Antoinistic Service (feuillet antoiniste en anglais, bolerium.com)

    Antoinistic Service

    feuillet antoiniste en anglais, en vente par la librairie bolerium.com
    pour la modique somme de US$75.00 (!!!)

    Jemeppe, Belgium, n.d.. Pamphlet. Four-panel brochure, mild foxing and handling wear. An introduction to the sect of Antoinism, formally established in 1910 by Louis-Joseph Antoine. His religious movement melds aspects of Catholicism with spiritualism, reincarnation, and healing, including dietary practices such as vegetarianism and temperance. "The Father's Teaching is Christ's Teaching revealed at this epoch by the faith.

     


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  • Correspondance (Le Messager, 1er sept. 1902)

    Correspondance

    Jumet-Gohissart, près Charleroi, le 25 août 1902.
    Au journal le Messager, à Liége,

        Nous venons vous prier de nous accorder l'hospitalité de vos colonnes pour rendre un juste tribut de gratitude et de reconnaissance à notre frère en croyance, M. Louis Antoine, de Jemeppe s/Meuse, qui nous avait invités à sa séance publique du dimanche 17 août.
        Notre Cercle a pour but toutes études spiritualistes, mais s'attache surtout à connaître et à contrôler les phénomènes qui se produisent dans la science spirite; et pour ce faire, a pris le qualificatif « régional, » exerçant son influence sur divers groupements, dont les séances sont publiques ou particulières, et qui sont représentés au sein de la Société par leur président respectif ou un membre délégué.
        Les œuvres, dites sociales, ne lui sont pas indifférentes et le Cercle combat surtout les abus de l'alcool.
        Désireux de rendre attrayants les sujets d'études, nous avons décidé de faire de temps en temps des excursions, en vue de nous instruire d'abord, et de nous faire connaître ensuite. Nous serons heureux de voir notre exemple suivi ; par réciprocité toute fraternelle, nous accueillerons aussi avec bonheur nos frères et sœurs en croyance, auxquels nous soumettrons notre manière de travailler. Et de même que du choc des idées, jaillit la lumière de même, de l'étude de plusieurs méthodes réunies doit en jaillir une plus complète et plus appropriée à tous les besoins.
        Partis de très bonne heure, mais remplis d'une joie vive occasionnée par l'arrivée d'une journée désirée et que nous savions fertile en enseignements utiles, le terme de notre voyage nous parut vite atteint, agrémenté qu'il fut par la vue des splendides paysages trop peu connus qui se déroulent sur tout le parcours de la vallée de la Meuse.
        A notre arrivée en gare de Jemeppe, un peu avant neuf heures, nous fûmes reçus et conduits par M. Adriaens au beau local de M. Antoine, si connu des milliers de visiteurs qui viennent demander à ce médium renommé : guérison, conseils, enseignements.(1)
        L'heure venue, après présentations et connaissances faites, la séance commença par la réception d'un jeune adepte, un joli bébé qui débutait dans la vie terrestre en venant recevoir les souhaits fraternels d'une assemblée spirite d'au moins 200 personnes. Cérémonie touchante en sa simplicité, mais d'une portée morale considérable pour les nombreux assistants qui écoutèrent avec un religieux intérêt les instructions pleines d'à-propos, données par le président M. Antoine. Le sujet, toujours d'actualité, était : La façon d'élever les enfants, les devoirs des parents vis à vis de ceux qu'une Volonté souveraine leur a confiés dans un but de progrès mutuel.
        Vinrent ensuite les manifestations d'Esprits par une dizaine de médiums-écrivains. Bien qu'habitués des réunions spirites, où l'on recueille les enseignements de ceux qui nous ont précédés dans l'Au-delà, nous pouvons dire que rien ne pourra effacer de notre mémoire le souvenir de la belle et instructive séance à laquelle nous assistâmes avec une émotion bien naturelle. Ces Esprits souffrants ou ignorants, que des entités invisibles amies amenaient près de nous dans un but bien défini, nous ont dépeint leur situation malheureuse. Ils nous ont dit leurs peines, leurs regrets, leurs douleurs, s'accusant, les uns, du mal qu'ils ont commis de leur vivant sur la terre, les autres, d'un égoïsme natif, fruit de l'ignorance fanatique intéressée au maintien des préjugés séculaires. Parlant à ces disparus de notre monde un langage de bonté, toujours approprié au degré d'avancement intellectuel et moral de chacun, M. Antoine nous a laissé l'impression d'un maître en cette science d'apôtre qui, chez lui, marche de pair avec l'exercice de ses hautes facultés de guérisseur.
        Entr'autres faits remarqués en cette assemblée attentive qui, sans trouble ni impatience, écoutait les réponses obtenues et lues par les médiums-récepteurs, nous notons de belles et douces paroles de reconnaissance émanant d'Esprits non appelés, mais venus spontanément remercier parents ou amis présents de leurs bonnes pensées charitables. Ah ! laissez-nous vous redire – pour l'édification surtout des indifférents volontaires et autres, – ces heureux instants où l'on apprend que des êtres qui vous furent chers en ce monde, ont oublié leurs peines terrestres et ont conquis une place dans la phalange des Esprits de progrès !
        Après la séance, qui dura deux heures, il nous fut infiniment agréable de faire plus ample connaissance encore avec M. Antoine que nous remerciâmes tous bien chaleureusement. Un déjeuner familial fut vite préparé dans la salle même des séances où nous fîmes un repas frugal en compagnie de divers amis de notre hôte, parmi lesquels nous comptions deux collaborateurs du Messager. L'un d'eux, M. J. Foccroulle, voulut bien nous conduire à Liége en bateau à vapeur, voyage charmant qui nous laissera toujours aussi les meilleurs souvenirs. Heureux, en surplus, d'avoir visité la grande cité wallonne, c'est l'âme en liesse que nous sommes rentrés à nos foyers respectifs en remerciant l'Eternel de nous avoir procuré une véritable journée de bonheur.
        Nous réitérons nos sentiments de fraternité aux frères et sœurs en croyance de Jemeppe, ainsi qu'aux collaborateurs et lecteurs du Messager.           J. UMETOIS.

     

      (1) N. d. 1. R. – M. Antoine nous informe que le 4me dimanche de chaque mois, de 6 à 7 1/2 heures du soir, il se tient, en son local, à la disposition de toute personne désireuse de s'instruire sur les vérités du spiritisme. Des entretiens ont lieu également entre frères en croyance qui s'y réunissent familièrement, entr'autres pour y échanger leurs vues sur les moyens de propager notre chère doctrine.

    Le Messager, 1er sept. 1902


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  • Christian Libens - Les seins des saintes (2019)

    Auteur : Christian Libens
    Titre : Les seins des saintes : Une affaire à l’enseigne du «Pendu de Georges»
    Éditions : Weyrich, 6 juin 2019 - 168 pages

        Quelques pages sont disponibles sur Google Books. La quatrième de couverture dit :
        Au coeur de la ville de Liège, un dévoreur sévit et laisse derrière lui de multiples cadavres, pendant que trois amis refont le monde...
        Dans ce polar parodique, humoristique et amoureusement sexué, un bouquiniste, un flic et un glandeur un peu poète se réunissent à la librairie « Au pendu de Georges » afin de contrer le spleen ambiant à l'aide de leur imagination.

        L'auteur y évoque le roman de Robert Vivier :
                                            Chapitre 17
                            Où l'on pleure la plus belle fille de Liège
                                       pour les derniers outrages subis
    - Un moment, j'ai même cru que c'était toi, l'iconoclaste qui... Guibert jette à son vieil ami un regard blessé et s'indigne:
    – Papa, comment peux-tu penser que je pourrais faire ça, moi ? D'autorité, Francis remplit les verres.
    – Allez, les hommes, une petite rawète de Gigondas à chacun pour se remettre d'une émotion pareille!
    – J'en ai bien besoin, d'autant que j'ai failli me faire écraser quand j'ai traversé le boulevard, soupire Georges. Vous auriez dû voir ça, un désastre! Ses seins étaient complètement rougis, et son ventre aussi, jusqu'en haut des cuisses... Un client bien mis, costard-cravate, s'avance vers le comptoir, un livre à la main: – Délivrez-nous du mal, c'est bien le livre sur le Père Antoine? - Oui, Monsieur, en édition originale, et à prix doux encore! Je dois quand même vous préciser qu'il ne s'agit pas d'une biographie à proprement parler sur le fondateur de la religion antoiniste. C'est un roman que Robert Vivier, l'auteur, a choisi d'écrire, mais en se basant sur la vie réelle du grand spiritualiste. - Je le prends... Excusez-moi, mais j'ai entendu des bribes de votre conversation en bouquinant dans les rayons. On a retrouvé une nouvelle victime du tueur en série? Les trois amis échangent des regards surpris, puis s'esclaffent de concert. C'est Georges qui, le premier, se rendant compte que son client affiche la tête du gars qui croit qu'on se la paye, rectifie:
    – Non, non, je viens bien d'être témoin d'un crime, mais contre l'Art et l'Histoire! Il ne s'agit pas d'une nouvelle victime du tueur... C'est la plus belle fille de Liège qui a été vandalisée. Vous voyez, Monsieur, le monument à Charles Rogier, tout au bout du parc d'Avroy, côté Guillemins, avec sa statue entre celles d'un lion couché et d'une superbe femme nue debout... Elle a la réputation d'être la plus canon des Liégeoises depuis que la sculpture est là. Vous la voyez, non?
    - Euh, je suis installé à Liège depuis pas très longtemps, je ne connais pas encore ce monument.. Guibert prend le ton d'un guide touristique pour formuler:
    - L'écrivain Arsène Soreil l'a surnommée «la plus belle fille de Liège»...


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  • Fronton du temple de Bierset

    Fronton du temple portant la date de sa consécration : (29 septembre) 1912

     


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  • Marion Muller-Colard (théologienne protestante)

    "Pour moi, la foi se distingue de la croyance, en ce qu'elle est une dynamique et qu'elle peut quasiment s'affranchir de toute forme d'objet et de contenu."

    Dans l'émission Répliques "Penser le mal" du Samedi 27 mai 2023
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/penser-le-mal-7002036


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  • CAUDRY - Culte Antoiniste

    Fronton du temple portant la date de sa consécration : (1er octobre) 1922

    Il a donc passé cent ans.


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  • M. Pierre, antoiniste et thaumaturge, p.1 (La Presse, 26 février 1950)M. Pierre, antoiniste et thaumaturge (La Presse, 26 février 1950)

    L'étonnant M. Pierre pulvérise la maladie en joignant les mains

    Nous en sommes navrés pour nos amis de l'Ordre des Médecins, mais sans doute allons-nous devoir, à cause d'eux, ouvrir dans nos colonnes une rubrique permanente pour la défense des guérisseurs dignes de ce nom.
        Ceux-ci, en effet, continuent d'être l'objet, de la part des organismes médicaux officiels, de poursuites judiciaires que justifie sans doute la défense des intérêts matériels de la corporation médicale, mais que la logique, le bon sens ni l'intérêt des malades ne sauraient accepter.
        Ces procès n'ont, au surplus, qu'un résultat certain : attirer l'attention sur le guérisseur et drainer vers lui la foule des malades que la Faculté abandonne et que le guérisseur qui n'a que deux bras est à son tour dans l'impossibilité de soigner.
        Nous n'aurions, par exemple, probablement jamais entendu parler de « Monsieur Pierre » si, par la grâce des syndicats médicaux de la Seine, son nom ne figurait, cette semaine, au rôle des chambres correctionnelles. (Lire la suite page 5.)

    (Suite de la première page.)

        « Monsieur Pierre » est un thaumaturge de la lignée des Papus (Dr Encausse), du mage Philippe ou du fameux Charles Parlange. On peut s'interroger sur son étrange pouvoir, on ne peut nier qu'il guérisse. On a le droit de manifester quelque incrédulité devant ce qui est extraordinaire, inexplicable ; on n'a pas le droit d'appuyer cette incrédulité sur un article du Code et revenir au curieux temps de l'Inquisition.
        Jusqu'à ces dernières semaines, « Monsieur Pierre » ne demandait rien à personne ; il se contentait de recevoir dans sa bicoque de l'avenue Aristide-Briand et de soulager, voire de guérir à Montreuil, ceux qui souffrent des misères physiques devant lesquelles d'autres s'étaient avoués impuissants. Tout cela gratuitement.
        Devant les juges du tribunal correctionnel il ne pourra rien expliquer lui-même, si ce n'est donner la parole aux miraculés. Et ce sera, une fois de plus, devant un tribunal désarmé, le défilé classique des malades guéris venant crier leur reconnaissance et leur foi.
        Qu'est-ce que la médecine et l'ordre des médecins auront gagné à l'affaire ?

    Découverte d'une vocation

        Grand blessé de la guerre 1939-1940, Pierre Bouis eut la première et inconsciente révélation de ses dons lorsque les médecins voulurent lui couper le pied menacé par la gangrène. Bien qu'il ne fût pas particulièrement croyant, il fit, à ce moment, une fervente prière afin que Dieu lui épargnât ce supplice. Au moment où on l'étendait sur la table d'opération et où le chirurgien s'apprêtait à l'opérer, sa plaie s'ouvrit et se vida de tout le pus qui l'infectait. Pierre Bouis conserva son pied. Il mit cela sur le compte de la foi et n'y pensa plus. Jusqu'au jour de 1942 où la vieille femme chez qui il logeait alors, rue Joseph-Dijon, à Paris, lui dit à l'oreille à brûle-pourpoint : « Quel dommage, monsieur Pierre, de laisser inemployés d'aussi magnifiques dons. Vous devez guérir ».
        Incrédule, Pierre Bouis se laissa pourtant entraîner au culte Antoiniste où sa logeuse fréquentait assidûment, et en éprouva un tel bien-être physique qu'il en fut troublé. « Vous pouvez guérir » lui répéta la vieille femme.
        Il travaillait, à l'époque, aux Beaux-Arts. Le lendemain même de cette « révélation », une de ses collègues de bureau l'entretenait de l'état désespéré de son père. M. Werner, ancien directeur des Beaux-Arts, alors âgé de 72 ans, et qui se mourait d'une tumeur à l'estomac. Inconsciemment, Pierre Bouis lui demanda si elle n'avait pas une photo du malade, la prit entre ses mains et se mit en prière. Huit jours plus tard, M. Werner était sur pied et la radio ne révélait plus aucune trace de sa tumeur. M. Pierre ne devait plus cesser de guérir.

    Des guérisons miraculeuses

        Un numéro de La Presse ne suffirait pas pour citer toutes les lettres qui s'étalent sur la table de la petite cuisine de Montreuil. Il suffit de savoir qu'il y eut parfois jusqu'à deux cents personnes à la porte du guérisseur pour comprendre le succès de ses cures et... l'inquiétude des médecins. Car, encore une fois, Pierre Bouis ne demande rien à personne.
        Dans la seule rue de Romainville, à Montreuil, il a soigné soixante personnes. Cinquante-huit sont guéries – et l'écrivent – les deux autres n'ayant reçu qu'un soulagement passager. Voici un bébé que ne marchait pas, et qui est ressorti sur ses jambes de la petite maison de M. Pierre.
        Voici un jeune homme qui est venu frapper ici avec, dans ses bras, sa fiancée totalement paralysée par la poliomyélite : ils sont aujourd'hui mariés et heureux. Voici un malade qui avoue avoir consulté cinquante médecins et vingt et un guérisseurs avant de venir ici : guéri. Une femme de 71 ans qui ne pouvait plus marcher depuis plus de douze ans : guérie. Un gardien de la paix, tuberculeux : guéri. Un cafetier d'Enghien-les- Bains, laryngite tuberculeuse : guéri. Une vieille femme aveuglée par la cataracte : guérie. Un mutilé de 1914-1918, hypérité, qui a souffert le martyre pendant trente ans : guéri. Un tétanos abandonné par tous les médecins de Châteaudun : guéri. Et des sciatiques, des rhumatismes, des eczémas, des poumons mal en point, des cœurs qui flanchaient : guéris, guéris, guéris. Tous les malades, d'ailleurs, n'ont pas la force de venir jusqu'à la petite maison de Montreuil, M. Pierre prie pour eux et guérit à distance. Voici un jeune homme atteint de méningite, état désespéré. M. Pierre invoque la petite sœur Thérèse, il est pris d'un grand tremblement. A des kilomètres de là, l'enfant, à qui l'on n'a rien fait, la Faculté s'étant avouée impuissante, est guéri.
        Un de nos confrères, écrivain de talent à qui l'on a coupé la jambe au-dessus du genou et que la gangrène menace néanmoins, est condamné. Une de ses amies accourt chez M. Pierre qui se met aussitôt en prière. Il est sauvé, à la stupéfaction des chirurgiens, toute trace d'infection a brusquement disparu.
        Cette vieille femme de 71 ans, enfin, qui sera demain à la barre du tribunal, et qui, au Canada, atteinte de pneumonie double, était dans le coma. A la demande de sa belle-fille, M. Pierre se met ici en prière. Il est 17 heures. On saura plus tard qu'à 17 h. 03 (heure française), la vieille dame s'est soulevée sur son lit et a dit : « J'en ai assez de tous vos médicaments, je suis guérie ». Elle est aujourd'hui en France pour apporter son témoignage.
        Tels sont les faits que Pierre Bouis a, selon l'usage, été amené à confesser au juge Goletty, puis au Dr Desrobert de l'Institut médico-légal et enfin au Dr Gouriou, de Villejuif.
        Au siècle de l'atome, du radar et de la télévision, ils peuvent justifier quelque incrédulité. Nous ne nous faisons pas faute nous-mêmes d'en manifester à l'occasion. Nous demandons seulement, et très respectueusement, aux experts s'il est bien de la compétence d'un tribunal correctionnel d'en débattre ?

    La Presse, 26 février 1950


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  • Temple de Waremme (creator.nightcafe.studio)

    Temple de Waremme

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  • Faire-part - Alfred Vachter (La Wallonie, 17 novembre 1925)(Belgicapress)

    Une sœur, Yvonne Wachter, habitant Bruxelles sera en 1920, au nom de Mère, à l'origine d'un recours à S.M. la Reine des Belges pour l'édification d'une chapelle d'Antoine dans le jardin du Temple. Cela ne sera jamais concrétisé.


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  • Demandes de construire à Saint-Etienne (La Journée industrielle, 10 juillet 1934)

    Demande en autorisation de construire pour le temple de Saint-Etienne, déposée par le Frère Baptistin Pastorelli.


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