• Le coup de gueule du député Djoudi Moundji

    Issu du peuple d'en bas, Djoudi Moundji est de ces bordjiens qui, dans l’espoir de changer les choses, dénoncent.

    Dans l'aspiration de mettre fin à la prédation de ceux qui dirigent pour se mettre pleins les poches, il y a d’abord l’audace. Mais aussi l’intégrité de soi permet de parler sans hésiter, aucune hantise d'être cité quand on vise l'autre. Au détriment, comme le dit cet éternel jeune sorti de l'école des humbles, de l'intérêt général, des responsables atteignent leurs postes pour leurs intérêts.

    Djoudi Mondji, auteur d'une lettre à l'APW (Assemblée Populaire de Wilaya) de BBA qui dénocent les magouilles et les détournements.

    Dans un courrier adressé au président de l'APW (Assemblée Populaire de Wilaya ou bien le conseil départemental), il qualifie de "farce" l'assemblée, qui s'est tenue le mois de juin, de cette instance élue. En effet la connivence/collision entre cette APW et l'office chargé des affaires foncières, est flagrant pour dégager la nauséobonde CORRUPTION !

    Notamment les affaires de l'urbanisation, constituent le point et le carrefour où se croisent politique de mauvais alois et détournement de biens communs. Une histoire algéro-algérienne des dirigeants qui ont pris en otage l'ensemble du pays !

    Bordj-Bou-Arréridj est la ville par excellence où l'immobilier (terrains et logements) fait le gros des affaires de corruption, de détournement et de crimes économiques, passibles de la justice... et même la dechra, c’est l’agglomération, la plus aveugle dans l'échec de son urbanisation ! Parfois ce "gangsterisme" semble être dramatiser, mais bureaucrates et politicards se partagent joyeusment (côté route d'Alger et autres lotissements) le morceau !

    Ce qui est éloquent aussi à Bordj, c'est la manière maffieuse avec laquelle les affaires de l'ensemble de l'Algérie s'appliquent à répétition (toutes les années et sans relâche), reflètant localement un système de CAMORRA politique. Et comme on n'en a jamais constaté ailleurs de tels détournements. BBA tient un lourd palmarès ! A s'y méprendre, les détrousseurs ont été obligés de rendre le butin ailleurs, tel à Sétif en matière de terrains.

    Dans certaines villes algériennes la population a obligé, certains faux MOUDJAHIDS et autres HAUTS FONCTIONNNAIRES de la cooruption, de rendre les HECTARES qu'ils allaient revendre. De la manière la plus fidèle à l'orientation générale qui fait de tout le pays un bastion de désespoir à sa jeunesse. A Bordj les voleurs de poules et non de la catégorie d'Al-Capone que l'histoire universelle a retenu le nom, des prédateurs de dernière catégorie sévissent (sur) avec LES ... A gogos, terrains et logements surtout !

    Bréviaire de la genèse des accaparements des biens immobiliers. Dans le Bled soumis à la maffia des rentiers, la manipulation de la mémoire collective ainsi que de la religion, les parvenus et les incompétents détroussent le peuple de leur pays.

    LES DEUX CAS MAJEURS à Bordj !

    • A Bordj, un président de l'APW (répondant du nom L.S.) du temps où cette assemblée siégeait à Sétif (BBA était Daïra -Sous-préfecture) et dont il était président, a eu à expulser une veuve de Chahid de son habitat. La vieille femme, elle-même militante de la cause libératrice, a perdu, outre son mari, plusieurs de ses enfants pendant la guerre pour l'indépendance de l'Algérie. Issu de la section J-FLN de Bordj-Bou-Arréridj, ce L.S. a fait très vite à le revendre ce logement à un émigrant pour la bagatelle d'un milliard de centimes. A l'époque de la transaction, une telle somme représentait un faramineux pactole.
    • Un membre du cabinet de l'ex président Chadli s'est accaparé nombreux biens au niveau de Bordj. Comme il n'a pas été de main morte au niveau de l'ensemble du pays, notamment au niveau de la capitale. C'était au début des années 80, quand le pouvoir de Chadli a décidé de se dessaisir des biens publics. A Alger, on ne dénombre pas moins de 5 logements (dont 2 superbes villas) qui sont passés en sa possession. A bordj, dans l'indécence absolue, il s'est offert un centre de santé et l’ancien siège des pompiers, ainsi que pas moins de 3 logements des biens étatiques dans le cadre de cette cession.

    L’opération que la droite de Chadli a initiée a permis un grand détournement des biens immobiliers, partout où les ex. bien-vacants (abandonnés par les colons ayant quittés l'Algérie en 1962) existaient. Les membres du comité central (du FLN de la corruption et des détournements QUI N’EST PAS LE FLN libérateur) se sont remplis les comptes en banques avec des patrimoines pris sur les réalisations publiques. Le logement social fait l’objet de convoitises incessantes, laissant dans leur misère les plus démunis et les plus précaires qui résident dans des gourbis.

    Cette réaction de Mondji est-elle prise en compte ?

    Et bien tant qu'il n'y a pas de rupture nationale avec la maffia, cachée sous le sigle du FLN (-dirigiste qui n'est pas le FLN libérateur-)...

    NON ! NON ! Tant que les changements ne sont pas nationaux, le tourner-en-rond ne fait que durer.

    Ce qu'il faut noter, pour une fois dans les annales locales de B.B.A., il est fait allusion aux journalistes. Certainement, il ne faut mettre tous le personnel travaillant dans la presse et les médias dans le statut d'enquêteurs hardis, d’honnêtes médiateurs et de courageux rapporteurs des vérités. Il dit  précisément les « honnêtes journalistes » ... « menacés pour leurs écrits reflétant le développement de la wilaya... ». Car en effet, ils sont vraiment rares ceux qui réalisent des investigations en matière de corruption. En effet rarement les journalistes, tels de crédules et incompétents écrivassiers, se contentent plus d’applaudir les médiocres réalisations, que d’apporter des correctifs plus édifiants.

    Ce député qui réveille ce que les citoyens bordjiens, les plus observateurs, pensent journellement, est écœuré par aussi la gestion.

    L’Mondji reproche à l’APW d’être directement compromise dans ce qu’il a nommé « la détérioration du développement dans la wilaya, et ce, en dépit des importantes enveloppes budgétaires débloquées par l’Etat. » En réalité cette situation (de "manque développement") est la seule perspective imposée tant au pays, qu’aux régions. A BBA, la population ressent l’analphabétisme (ou juste des formations approximatives) des maires et des membres des assemblées, comme un point noir. D’ailleurs il sert beaucoup dans la corruption, car il ne peut y avoir de gestion performante quand le savoir ne préside guère les affaires publiques...

    Des ignorants qui dirigent la société ! Cela veut dire que les cadres formés et qui ont montré leur compétence, sont écartés… Le député insiste : « ce sont les intérêts personnels qui priment au sein de l’assemblée qui dirigent ».

    Sur le plan global, il émet un commentaire qui questionne à la fois d’une manière ponctuelle et continuelle les citoyens :

    D’une part : « Où était votre assemblée quand les secteurs de la santé tombaient en ruine, quand dix directeurs exécutifs ont été chassés de façon humiliante de leurs logements de fonction, distribués par la suite à des gens non méritants, dont certains ne dépassant pas l’âge de 21 ans à cette époque ? » s’interroge-t-il.

    Et d’autre part : « … les pénuries d’eau qui durent depuis des années… » Quand on sait que l’un des grands barrages du continent africain a obtenu depuis des années une pluviométrie généreuse, et est partagé sur les territoires des wilayas de Sétif et de Bordj, cette soif bordjienne est une tare de la gestion de la chose publique !

    Mais ce qui retient les esprits, c’est bien la grande magouille en rapport avec le logement. D’ailleurs dans la presse nationale, El-Watan et le Soir d’Algérie où sa missive a eu un écho, le volet de l’immobilier est largement mis exergue.  Ce passage de sa lettre « Il est parmi vous ceux qui ont failli élire domicile au bureau du directeur de l’agence de wilaya du foncier. », a été largement repris par les journaux et les sites Web, qui se sont intéressés à son action.

    Mr Djoudi cite « la dilapidation de 300 lopins de terrain urbanisables dans l’unique commune d’El-Bordj ». Entendre par dilapidation, le détournement par les membres de l’APW et leurs réseaux de Beni-Amisme. Ces crimes économiques sont aussi commis par « le conseil de direction de l’agence » chargée du foncier mobilisé dans le cadre de l’urbanisation.

    Si le chef lieu de la Wilaya, la ville de BBA, occupe le gros de ce courrier, les localités rurales sont relevées dans son amère sujet et son constat alarmant.

    Il s’offusque de l’inaptitude de l’APW à mener des enquêtes concernant les sommes colossales dépensées par les communes de Djaafra et Ouled Khlifa. Où d’autres méfaits sur les marchés publics et le foncier, sont vraiment insupportables… car catastrophiques pour le budget de l'Etat et contraires au bien-être (la MALVIE) des citoyens. 

    Lien de la presse : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/08/13/article.php?sid=121426&cid=2


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