• sommes nous racistes

    Le MRAP assure la défense de l'islam

    Entre une conférence avec Tariq Ramadan et une poussée de colère contre les laïques, Mouloud Aounit dispose de peu de temps pour lutter efficacement contre le racisme. Depuis 2003, le MRAP se perd régulièrement dans l'impasse de la défense de l'indéfendable : critiquer l'islam serait du racisme. L'organisation use à satiété du terme islamophobie pour désigner comme du racisme la critique de l'islam alors qu'elle doit être pratiquée au même titre que pour n'importe quelle autre secte. Sous le fallacieux prétexte que l'examen libre de l'islam serait une insulte envers les musulmans, le MRAP n'économise pas ses efforts, et ses amitiés fondamentalistes, pour tenter de museler la contestation par l'intimidation et les hauts cris.      

     Lettre ouverte en réponse au Président du MRAP.

               Monsieur,

        Vous avez organisé récemment, en tant que président

                du MRAP, un colloque à l' Assemblée nationale intitulé :

                 "Du racisme anti-arabe à l' islamophobie".

                Vous y avez dénoncé, en France, « les mosquées souillées,

        les discriminations à l' emploi et au logement, les appels au

                meurtre, les violences et les agressions à l' endroit des

                populations et des lieux de culte musulmans".

             Vous avez montré du doigt l' impunité dont bénéficient les

                auteurs de ces délits, appelant à un réveil de l' opinion

                publique, un sursaut des institutions (Police, Justice,

                Education nationale, etc.), une mobilisation des grandes

                consciences intellectuelles.

                 Vous avez raison ! De plus en plus de Français sont

                racistes.  

                De plus en plus en ont par-dessus la tête de ce qu'ils

                appellent (à tort) l' invasion islamo-maghrébine, de cet

                afflux de populations inassimilables qu'ils croient (à tort)

                être le ressort principal de la délinquance et de la

                criminalité. De plus en plus sont épouvantés (à tort) par

                l' afflux de populations qui, ayant chassé l' occupant raciste

                des territoires qu'il exploitait, ont rendu ces terres à

                l' heureux état de nature, mais sont contraintes de chercher,

                auprès de l' ancien colonisateur raciste, les remèdes à la

                misère provoquée par la décolonisation. 

                De plus en plus de racistes ont (à tort) des idées de

                violence en entendant sur les radios les poésies du groupe

                afro-maghrébin Sniper qui chante, par exemple :  La France

                nous ronge, le seul moyen de se faire entendre est de brûler

                des voitures. La France est une garce.

          On nique la France.

      Oui, Monsieur Aounit, la triste vérité est là : les

                racistes n' entendent rien à la rude poésie des cités et ils

                en ont par-dessus la tête d' entendre des hexagonoïdes

                chanter qu'ils niquent la France , et qu'ils baisent leurs

                mères.  

                C'est sûr qu'il y a quelque racisme à ne pas accepter ces

                coutumes de baiser notre mère et de niquer notre pays, mais

                c'est ainsi, Monsieur Aounit : les racistes ne sont pas

                tolérants            

                Et ils ont tort. Vous avez raison !

         Mais comment ces petits blancs arriérés seraient-ils assez

                évolués, ouverts, libéraux et modernes pour accepter que des

                populations qu'ils ont accueillies, nourries, soignées et

                enseignées, leur crachent leur haine et leur mépris à la

                figure ?

                 Vous faites bien de dénoncer ce racisme-là en France

                dans la Chambre des députés de cette République qui vous a

                fait tant de mal.

               La dignité de l'endroit ajoute à la force de votre

                réquisitoire.

       Mais vous feriez mieux encore en allant le prononcer

                là-bas, au bled.            

                C'est sur place, chez eux, alors qu'ils sont encore

                libres, qu'il faut alerter les milliers d' Afro-musulmans et

                d 'islamo-maghrébins qui s' apprêtent à céder au mirage du

                RMI, de la Sécu , des allocs, de l'AME et à basculer dans le

                piège affreux que leur tendent les racistes français.

                 Monsieur Aounit, dites-le à vos frères, à vos

                cousins, à vos femmes, à vos enfants, à vos voisins, à tous

                ceux du bled et de la brousse : la France raciste ne veut

                pas d' eux, parce que, dans son aveuglement raciste, elle les

                regarde (à tort) comme des envahisseurs et des prédateurs.

               Dites tout simplement cette sinistre vérité aux vôtres,

                Monsieur Aounit.

                 Ne les laissez pas se jeter dans la gueule du loup.

       Il est de votre devoir de protéger ces malheureux contre

                cette effrayante menace : les laisser venir, serait vous

                rendre coupable de non-assistance à personnes en danger.

                 D' ailleurs vous-même, Monsieur Aounit, vous et tous

                ceux qui comme vous, êtes condamnés à vivre dans cet

                abominable pays raciste, n' hésitez pas :

               brisez vos chaînes, secouez la poussière de vos sandales et

                quittez cet enfer.

               Ne faites pas plus longtemps aux racistes le cadeau de

                votre enrichissante présence.

                 Ne soyez plus le gibier de ces chasseurs impitoyables

                qui attaquent vos mères dans le métro, violent vos filles

                dans les caves, pillent vos supermarchés, brûlent vos

                voitures dans vos cités, vendent de la drogue à vos enfants.

                 Ne leur laissez  plus aucun homme à discriminer, aucune

                femme à insulter, aucun enfant à battre, aucune mosquée à

                souiller.

                 N'hésitez pas : vengez toutes ces années de terreur,

                de souffrance, d'humiliation, d'exploitation qu'ils vous ont

                infligées :  

                 privez-les de la chance que vous représentez.

                 Et puis, pourquoi vous gêner ?

                En partant, emmenez vos amis. Les grandes consciences

                intellectuelles, les militants immigrationnistes, les

                journalistes amis, d'abord cela leur épargnera

                l'insupportable peine de vivre sans vous, ensuite cela

                privera la France raciste de la formidable force

                intellectuelle qui fait son rayonnement dans le monde entier.

                Ils seront alors bien punis, les racistes!

                Songez-y, Monsieur Aounit : ils auront l'air de quoi

                les Le Pen, les Gollnisch, Les Hortefeux, les Besson, les

                militants du FN et les électeurs de tout ce monde quand, le

                dernier bateau ayant franchi la ligne d'horizon, l'ultime

                avion s'étant évanoui dans l'azur, la dernière camionnette

                étant passée de l'autre côté de la frontière, ils

                découvriront qu'ils sont désormais entre eux. Entre racistes.

               Tout seuls.

                Ah, on voudrait bien voir ça ! Rien que pour le

                plaisir.

                 Cette lettre circulait par EMail dans un petit

                circuit, maintenant osons la diffuser largement.

                Nous sommes le 18 Juin 2014.

                Cordialement.

                             Major Alain PINON


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