• Et c'est reparti

    Le président américain a de nouveau plaidé lundi, cette fois-ci «fermement», pour l'entrée de la Turquie dans l'UE, adhésion à laquelle plusieurs pays européens sont opposés. Tour d'horizon des principaux points de son intervention.

    Les Etats-Unis pour une Turquie dans l'UE. Barack Obama, meilleur allié d'Ankara face à l'Union européenne. «Laissez-moi être clair : les Etats-Unis soutiennent fermementla candidature de la Turquie à l'UE», a-t-il à nouveau affirmé devant le Parlement truc, ovationné par les députés. Obama, qui effectue sa première visite dans un pays musulman, allié de l'Otan, a évoqué «des siècles d'histoire, de culture et de commerce partagés (entre l'Europe et la Turquie) qui vous unissent». Il a estimé qu'une entrée de la Turquie dans l'UE renforcerait le bloc européen, alors que Nicolas Sarkozy reste opposé à une telle perspective. Le locataire de la Maison-Blanche souhaite également renforcer les liens déjà «solides» entre son pays et la Turquie.

    Dialogue «encouragé» entre la Turquie et l'Arménie.Répondant à une question, Obama a fait comprendre qu'il n'a pas changé d'avis sur la réalité du génocide arménien, mais a préféré insister sur les discussions actuelles entre la Turquie et l'Arménie. «Je veux aujourd'hui mettre l'accent non sur mes opinions personnelles, mais sur les opinions des peuples turc et arménien. S'ils peuvent avancer... le monde entier doit les encourager». Le dialogue entre les deux pays «pourrait très vite porter ses fruits», a ajouté le président américain. La Turquie et l'Arménie n'entretiennent pas de relations diplomatiques. La Turquie refuse de considérer comme un génocide les massacres d'Arméniens, sous l'empire ottoman (1915-1917).

    Nouvel avertissement à l'Iran. Le président américain appelle le gouvernement iranien à choisir entre l'arme nucléaire et un avenir meilleur pour son peuple. «J'ai clairement fait savoir au peuple et aux dirigeants de la République islamique que les Etats-Unis recherchent une relation basée sur les intérêts et le respect mutuels. Maintenant, les dirigeants iraniens doivent choisir s'il veulent construire une arme ou bâtir un avenir meilleur pour leur peuple».

    Paix au Proche Orient. Pour Obama, le processus d'Annapolis et la feuille de route constituent la voie d'une paix au Proche Orient. «Les Etats-Unis soutiennent fermement l'objectif de deux Etats, Israël et la Palestine cohabitant dans la paix et la sécurité», a-t-il déclaré lors de la dernière étape de sa tournée en Europe. Les propos du président américain interviennent après que le nouveau chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, eut affirmé la semaine dernière que son pays n'était pas lié par le processus d'Annapolis qui a relancé les négociations avec les Palestiniens.

    Washington «pas en guerre avec l'Islam». Les Etats-Unis «ne sont pas et ne seront jamais en guerre contre l'Islam», assure Barack Obama. «Nous voulons montrer par des actions concrètes notre engagement pour un monde meilleur. Nous voulons aider plus d'enfants, vers une éducation qui leur ouvre la voie de la réussite. (...) Dans les mois qui viennent, je présenterai un programme spécifique en vue d'atteindre ces objectifs. Nous allons nous concentrer sur ce que nous pouvons faire en partenariat avec le monde musulman.»


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