• bientôt : le délit de blasphème

    Sous la France de Hollande, sous la pression des imams, on est en train de réintroduire le délit de blasphème sans que cela ne paraisse émouvoir grand monde.

    Dans l’Iran des années 80, il était de bon ton de programmer, dans les salles de cinéma et à la télévision, chaque année à Pâques et à Noël le Jésus de Nazareth de Zeffirelli ainsi que Le Chant de Bernadette (Soubirous). Sans doute une façon de se racheter une conscience, au vu des traitements réservés aux minorités religieuses après le départ du Shah en 1979.

    Pour moi et beaucoup d’autres, c’étaient de vrais moments de bonheur, que de découvrir à travers le message de Jésus « un Dieu d’amour ». En effet, nos rencontres avec Allah, jusque-là, étaient plutôt rudes voire sanguinolentes ! À l’Aïd, l’égorgement des moutons rougissait nos cours d’eau qui serpentent entre nos rues et avenues, et pour « Achoura », les gens se flagellaient dans les rues, persuadés sans doute par leur croyance que plus ils saignaient, plus ils témoignaient de leur attachement à Dieu ! Pour parler du Dieu d’amour, il fallait se cacher, chuchoter…

    En 1985, fuyant un régime qui devenait de plus en plus totalitaire, quelle ne fut pas ma joie de venir vivre le christianisme dans un pays qui l’a accueilli dès le IIe siècle en son sein ! Chrétienne déjà de cœur, dès ma première rencontre avec Jésus, je me suis fait baptiser en 1992. Je croyais, naïvement peut-être, entériner ainsi par les liens sacrés de la foi mon appartenance à la France. Parce que, justement, l’histoire de la France et de sa foi sont indissociables. De Clovis jusqu’à Jeanne d’Arc en passant par Saint Louis… Une foi qui a forgé des lois, des lois qui ont façonné et éduqué les mentalités, qui se transmettent par voies de tradition.

    Le système en place est en marche pour détruire cette boucle, et s’attaque pour cela aux fondements de notre civilisation, de notre pays : ses valeurs qui ont fait sa grandeur sont dénigrées, son histoire sur laquelle est basée sa puissance est reniée.

    Ainsi, petit à petit, plus d’arbres de Noël, plus de vacances de la Toussaint, de Noël ou de Pâque, remplacées définitivement par des termes plus en adéquation avec les desseins purement mercantiles du système : automne, fin d’année, printemps…

    La bien-pensance, qui durant des décennies avançait insidieusement, ne se cache même plus, au contraire. S’appuyant sur des médias aux ordres et une justice de plus en plus partisane, elle veut imposer le silence à ses adversaires.

    Renaud Camus et Jacques Philarchein viennent d’être condamnés sévèrement par la 17e chambre correctionnelle de Paris, et d’autres sont traînés devant les tribunaux pour oser critiquer l’islam. Certes, dans mon pays d’origine, cela coûtait la vie. Sous la France de Hollande, on n’en est pas là, mais on est en train de réintroduire le délit de blasphème, sous la pression des imams, sans que cela ne paraisse émouvoir grand monde.

    Pendant que je le peux encore, je profite et vous dis « Joyeuses Pâques » à tous ! Je vous laisse avec une requête quand même : si nous sommes d’accord que nous sommes en tyrannie, alors réfléchissons vite à la meilleure manière d’éviter à la France la catastrophe que j’ai connue en Iran, il y a 35 ans.


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