•   Ta première claque dans la face ; pas une tape, mais bien une claque, de celles qui font monter les larmes aux yeux, qui donnent une envie de révolte et qui écrasent dans l'oeuf toute résistance. Une claque sans brutalité, mais un mouvement ferme de la main pour te dire "Ferme ta gueule, ou tu ramasseras encore plus, sale pute !". Ta gueule, tu l'as fermée. A peine as-tu osé un regard furtif jusqu'à mon visage. Sans doute as-tu alors réalisé ton indécence, à poil, tes mains croisées sur ta nuque, tes jambes ouvertes. Tu voulais jouer, petite conne, attirée par des jeux que te refusait ton compagnon. Tu voulais découvrir, déguster, et surtout, ne pas être ménagée...
     
      Tu as été dépassée par tes désirs. Par la gifle, je t'ai ouvert la porte de mon univers glauque, violent, tordu. Une claque comme une porte qui bat. Là, tu as compris. Et tu as probablement ressenti ce dont j'avais envie : te malmener sans aucune indulgence, en plongeant dans l'amnésie quant à ta condition de novice. Petite pisseuse avec le défi dans les yeux, fantasmeuse attirée par le feu, trop sûre de toi. Je me suis régalé de t'asséner cette gifle sonore, d'observer ton expression, de colère d'abord, d'hésitation, ensuite, de peur, et enfin, d'indicible trouble.
     
      J'ai doigté tes trous, ta chatte aussi bien que ton anus. Mes phalanges en sont ressorties poisseuses de ta mouille et souillées de ta merde. Je t'ai ordonné d'ouvrir la bouche. Et toi, la pétasse mijaurée, tu les as engloutis en marmonnant "Non..." effrayé. Je n'ai jamais su si tu avais suivi mes consignes. Mais si tu t'es pliée à ce que j'avais exigé de toi, alors, en dehors de nous deux, personne ne savait avec qui tu étais, où... J'aurais pu faire de toi ce que j'aurais voulu, te séquestrer, te dresser en esclave sexuel absolue, nourrie au foutre, sous-nourrie avec de la pâtée pour chiens, fouettée quotidiennement, brûlée aux cigarettes, au métal, clito torturé des jours entiers avant d'être tranché et de te contraindre à le bouffer, transformée en chiottes, battue, affaiblie. J'aurais pu te faire disparaitre après des jours d'effroyables tortures et d'abominables humiliations. Tu savais ma fascination pour les pires ténèbres. N'importe quelle autre que toi aurait prévenu une amie. Cependant, toi, tu aimais avoir peur. Plus que toutes. Je crois que tu avais obéi à mon exigence : "Personne ne doit savoir avec qui tu es, où tu te trouves. tu vas avoir ton Noël spécial..."
     
      La délicieuse jeune-femme irréprochable a ouvert sa gueule en grand au-dessus de la cuvette des toilettes pour boire ma pisse. Elle a léché cette cuvette avant de se faire cracher dans la bouche "Sale petite dégueulasse tout juste bonne à récurer des chiottes avec la langue". Différence notable entre toi, sur ton lieu de travail, ton quotidien, et ces heures sans repères durant lesquelles tu n'as plus rien été d'autre que la plus obscènes des choses, durant lesquelles je me suis vidé les couilles dans ta bouche, ta chatte et ton fion, avant de te contraindre à lécher à même le sol ce qui ruisselait de tes trous. Je me dis qu'aujourd'hui, à chaque fois que tu allumes une cigarette, tu te souviens de ce moment où la flamme du briquet a dansé à l'extrémité d'une de tes clopes, et que cette clope, je l'ai approchée de ton téton gauche. Si près que tu dois encore ressentir cette chaleur irradier, tant d'années après.
     
      Attachée à ton fauteuil, tu te tortillais. Tes yeux agrippés aux miens, embués de larmes, tes grognements étouffés par une de tes chaussettes. Si je n'ai pas fait grésillé ton bout de sein, c'est uniquement pour faire vivre en toi la terreur, l'envie d'aller au bout de ton masochisme, assurément bien davantage que si tu avais découvert cette sensation. J'ai la conviction que tu continues de te demander ce que tu aurais ressenti, comment aurait été la douleur. Peut-être as-tu été tentée de te brûler toi-même afin de résoudre ce mystère ? Je ne pense pas. Tu n'aurais pas eu le sentiment d'être proie. Aujourd'hui, cette frustration de ne pas savoir cette douleur intolérable, de ne pas avoir ton téton meurtri à jamais te grave bien plus que la cicatrice que j'ai dessiné au rasoir dans ta chair, en haut de ta fesse gauche... Tu me narguais, persuadée que je n'oserai pas. Aujourd'hui, je marque à la fois ton âme et ton corps, inlassablement, de mes tortures. Un amour à l'envers traduit par le signe étrange dont nous sommes seuls à connaître la signification.
     
      J'ai déchargé sur ton joli minois. Un jour et une nuit durant laquelle ton visage et tes cheveux étaient poisseux de foutre, nettoyé seulement à la pisse, ou à l'eau que je te la crachais à la gueule. J'ai inondé ta bouche de mon jus de couilles. J'ai joui au plus profond de tes entrailles avant de te faire soigneusement lécher ma bite visqueuse de mon sperme et de la saveur de ton cul, en te tenant par les cheveux, en t'insultant. Même si tes nichons sont menus, cela ne m'a pas empêché de bien les ligoter à la base, de me délecter de les voir changer de couleur, gonfler, durcir, et ensuite, de te frapper avec cette fine baguette, de te piquer avec les cure-dents achetés uniquement pour tes mamelles, de les frapper de mes paumes, de les faire tressauter de mes chiquenaudes. J'ai rarement pris autant de plaisir à torturer des seins. J'ai rarement joui aussi fort qu'en déchargeant mon foutre épais sur tes mamelles violacées.
     
      Au matin tu étais hagarde. Epuisée de ces heures hors du temps, hors de tout. Les trous en feu d'avoir été prise par ma queue et par les godes et plugs divers, les intestins dérangés du lavement, de la bouffe pour chiens, du foutre, le clito à vif, les tétons atrocement sensibles, le corps zébré de coups, épuisée d'avoir joui encore et encore, dans la douleur ou la honte, dans la douleur et la honte. Je t'avoue aujourd'hui que je n'aurai pu te troncher une fois de plus, mon gland était alors certainement aussi à vif que ton bourgeon...
     
      Ta lettre de quelques lignes, un ou deux jours avant 1999, m'a surpris. J'avais dans l'idée que plus jamais tu ne chercherais à me joindre. Tu me disais simplement ton attirance et ton dégoût de toi, me confiant que tu ne serais probablement jamais capable de plonger définitivement dans cet enfer, m'exprimant néanmoins ta reconnaissance pour avoir su t'y conduire, au moins une fois, pour avoir su t'en faire revenir avec des mots et des gestes attentifs, au matin. Aujourd'hui, je me dis que peut-être tu lis sur ce forum. Tu n'écris pas, car j'aurai reconnu ton style si particulier, parfois enfantin, naïf, parfois terriblement grave. Je suppose que tu es désormais une bonne mère de famille, deux enfants, boulot stable et bon salaire, avec un mari-à-maîtresses, que tu as tes amants, et que, peut-être certains cinglent gentiment ton cul au martinet, en te demandant : "C'est quoi, ce signe bizarre sur ta croupe ?".



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  • Un des deux étriers d'une vieille chaise d'accouchement en guise de cadre...

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  • Une jeune-femme aux cheveux roses, un jeune-homme handicapé, tous deux étudiants, leurs camarades du cours de littérature, un professeur-auteur noir récompensé d'un prix Pulitzer, une salle de bar sans âme pour y perdre la sienne, des intérieurs qui incitent à l'évasion brossent la toile de fond de « Storytelling », par Todd Solondz, un court-métrage d'une cruauté jubilatoire. Vi étudie la littérature. Une brève liaison qui s'ennuie déjà, avec son copain handicapé, l'amène à s'aventurer dans le regard de son professeur, plus vieux d'une trentaine d'années. Candide sans être naïve, elle devient l'espace d'une soirée le jouet sexuel de son mentor littéraire... Cruel de bout en bout, avec néanmoins une tendresse tordue pour chacun des personnages : salauds, salopes simplement humains qui se réjouissent malgré eux de ce qu'ils ne sont pas.


    Le personnage de Vi, interprété par Selma Blair (Hellboy I et II), est congrûment représenté par Lili Ramirez, dont je présentais le blog voici peu. Merci à elle de m'avoir autorisé à illustrer mon article par cette esquisse.


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  • Toutes les mésaventures ont un côté positif, même si celui-ci est parfois étrange. Voici deux jours, à l'occasion d'une décision malavisée, j'ai pu le vérifier. La trouvaille ne contrebalance pas l'aspect dommageable de ma décision, cependant, il n'est pas non plus insignifiant. Au contraire, il est riche en promesses à la fois raffinées et brutales, promesses qui seront tenues pour les prochaines femelles qui auront l'audace ou l'inconscience de se vautrer à mes pieds.

    Quelques semaines auparavant, j'avais déjà découvert un champ d'orties, sur un terrain vague. Des « urtica dioica », ou grandes orties. Celles-ci sont parfaites pour flageller, à condition qu'elles soient fraîches. Toutes les orties perdent sensiblement en venimosité dès lors qu'elles ont été coupées. Les conserver tige dans l'eau (pour les urtica dioica) permet de retarder cette regrettable altération de leur pouvoir. Cela ne reste pourtant qu'un pis-aller. Les orties sont des salopes éphémères qui doivent être utilisées sitôt qu'elles ont été cueillies.

    Elles conviennent magnifiquement pour frapper les mamelles, le ventre, le cul, l'intérieur des cuisses et la chatte. Selon la fraîcheur, l'intensité des coups, s'ils sont appuyés ou non, des cloques peuvent apparaître. Comme si la chair était brûlée cruellement. Mais le plus souvent, la peau se teinte seulement de belles rougeur. Il est savoureux de contempler une femelle se tordant dans ses liens, dévorée de l'incendie urticant, comme si des milliers de minuscules aiguilles pénétraient leur épiderme pour y distiller un venin enflammé.

    Ligotée ou non, la putain ainsi corrigée est toujours superbe dans sa douleur. Avec la corde, les menottes ou les fer, elle peut se tordre en gémissant, en criant si elle n'est pas bâillonnée. Elle peut se laisser aller, onduler dans ses entraves, en éprouvant misérablement toute sa vulnérabilité, et la toute puissance de son Seigneur et Bourreau. Il est alors plus intéressant d'attacher debout, bras et jambes écartées afin de se déplacer autour de la victime, comme un requin nage autour de sa proie, mordant là où il le souhaite... Ou bien, dans une position plus obscène : sur le dos, jambes grandes ouvertes, relevées, tirées en arrière, postérieur et trous offerts, sans pour autant gêner les coups sur les nichons.

    Sans les liens, libre au Propriétaire de la pute d'exiger d'elle qu'elle reste immobile, endurant les piqures et brûlures, résistant à l'envie irrépressible de porter ses mains sur les zones visées par les « verges d'orties ». « Debout, mains sur la nuque, coudes tirés en arrière et jambes écartées, sale chienne ! », « Sur le dos, genoux relevés, cuisses ouvertes, espèce de chiottes sur pattes ! »... Ou encore : « Bras tendus, paumes vers le haut, auge à foutre ! ». Dans la dernière des positions exigées, les paumes et les bras seront les cibles des coups d'orties... Ensuite, il est intéressant d'ordonner à sa chienne de se branler, de se doigter, alors que la douleur la rend maladroite. Elle fera ainsi connaissance avec des sensations totalement inconnues... Lui intimer l'ordre de se caresser après avoir longuement fouetté sa chatte, son cul, et ses seins aux orties est également jouissif. En feu, la catin se branle alors frénétiquement... L'orgasme, s'il est autorisé, est dévastateur.

    Sans les liens, le Seigneur et Maître peut aussi accorder à sa femelle de se tortiller et de se frotter comme bon lui semble. Il s'amusera alors de l'observer s'efforcer d'apaiser la fièvre urticantes, en vain, ne faisant qu'en accentuer les effets, en gémissant et suppliant. Il est aussi très ludique d'infliger cela, tout en autorisant la chienne à se toucher, à se masser, après lui avoir interdit d'uriner alors qu'elle en ressentait le besoin. L'abandonner à elle-même l'amènera à perdre le contrôle de sa vessie sans presque qu'elle s'en rende compte. Elle pataugera alors, ou se vautrera dans sa pisse. Les sensations de l'urine chaude sur les brûlures d'orties sont d'une richesse infinies... Honte, douleur et volupté cruelle.

    Les urtica dioica, aussi éphémères soient-elles, sont des salopes de grande classe... Les urtica urens n'ont rien à leur envier en tant que petites soeurs perverses. En général, leur taille ne permet pas de les utiliser pour flageller. Cependant, leur feu est aussi redoutable que celui des urtica dioica. La regrettable mésaventure d'il y a deux jours m'a donné de mettre la main sur une plantation naturelle de ces ravissantes petites plantes. Dans cet endroit particulier, elles ne sont pas rares, et le poison doux qu'elles exsudent perdure durant de longues heures. Ses belles seront ravies de me servir pour frotter les nichons, le dessous des seins, la fente, le trou du cul d'une garce lubrique. Elles seront enchantées d'être utilisées pour tapisser le slip et le soutien-gorge d'une putain destinée à souffrir, en lui ordonnant de garder cette doublure verte tout au long de la journée, avec, pourquoi pas, un plug épais profondément vrillé dans les fesses...

    NB : les orties ne peuvent être utilisées que prudemment avec une nouvelle soumise, dont les réactions épidermiques et allergiques, la sensibilité de la peau, sont mal connues du Dominant. Frotter la fente et le trou du cul, les seins, aux orties sans savoir s'il y aura une réaction allergique peut s'avérer dangereux. Je recommande donc de manier les orties avec un minimum d'expérience, en commençant par expérimenter sur soi-même afin de mieux pouvoir juger des effets, et d'y aller progressivement, notamment en évitant de torturer directement les muqueuses...

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  • Parfois habillée d'un corset écossais, d'une petite jupe, de longues chaussettes rayées noires et rouges, un chagrin immense raccommodé tant bien que mal au fil des années dont les coutures la blesse encore, des mélancolies souriantes, des sourires réconfortants, triste et joyeuse comme les saisons succèdent les unes aux autres, des saisons en désordre chaleureux, poétique enjouée, naïve petite fille qui refuse de grandir et s'égare dans de sombres forêts, femme résolument décidée à vivre en éprouvant chaque instant, des pires aux meilleurs, salope à l'imaginaire débridé et aux désirs d'Enfers charnels, fillette perverse, incarnation de Sally aux désirs d'horreur et de douceur, de Jennifer perdue dans le dirigeable, cruelle et victime, Sainte Pute généreuse, protectrice des petites créatures, assoiffée d'excès enivrants, elle dessine de toute son âme, du plus profond de son ventre. Elle trace le chemin vers des imaginaires paisibles et durs à la fois, simples en apparence, complexes au-delà des traits, ou le désir, le refus, la peur, la confiance, le doute, la conviction, la mort, la vie sont des jeux d'enfants bien réels.

    L'univers qu'elle conte avec les crayons est d'une richesse à son image.

    http://dirtylittleheaven-lilli.blogspot.com/

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