• In bed with Peter M'Chacha :

     

    Suite à une idée suggérée par Oliesky Bayard la semaine dernière, Irina Gorinescu présentera régulièrement sur votre gazette holo préférée une émission d'entrevues avec des personnalités du monde de l'Ultraball qui accepteront de nous recevoir dans leur chambre, d'hôtel s'il faut (l'hôtel Royal d'Hamilton conviendra au besoin), et de répondre aux questions impertinentes de notre enquêtrice de charme.
    Cette semaine, grâce à l'aimable accord du président Al-Wuhad, Peter M'Chacha nous reçoit dans sa chambre dans le centre d'entraînement des N.I.E.T. sur Nonsuch Island. Il évoquera avec nous sa carrière, ses espérances, ses impressions sur son nouveau club et ses relations avec Dr. Klaxon.

     

     

    Irina Gorinescu : Vous êtes arrivé samedi dernier sans faire de tapage, directement de Rio de Janeiro, Joy Big Wash, mais votre chambre est encore bien vide. Heureusement que vous avez un lit ! Sans quoi cela aurait gâché notre grande première. Tout d'abord merci d'avoir accepté cette émission au "concept" si peu ordinaire. Alors, Peter, ronflez-vous ?

    Peter M'Chacha : Oh non ! Vous savez, je suis marié ! On m'a dit qu'on ne poserait pas de questions intimes ! Ma femme en tout cas dit que je ne ronfle pas. Elle le dirait si c'était le cas.

    IG : Et pourtant votre femme ne vous a pas accompagné. Préfère-t-elle Rio ? Etes-vous séparés ? Compte-t-elle vous rejoindre ?

    PM : N'allez pas faire courir des rumeurs dès mon arrivée. Non, mesdames je ne suis pas disponible ! Ma femme avait du mal à quitter le Brésil aussi brusquement. Elle me rejoindra à l'intersaison, le temps que nous achetions une maison sur Hamilton.

    IG : Regrettez-vous Rio ?

    PM : Evidemment que je regrette Rio ! C'était une ville extraordinaire où l'Ultraball rimait avec fête, paillettes et neo-samba ! N'importe quel amateur d'UB qui a visité Rio sait que cette ville-là est une ville d'UB. J'y ai passé six saisons, six très bonnes saisons. Mais je ne suis pas mécontent non plus de changer d'air.

    IG : Qu'est-ce qui a présidé au choix des N.I.E.T. ?

    PM : Ecoutez, d'abord des choix économiques. J'ai vingt-sept ans, vous savez, c'est jeune, mais en UB je suis presque un pré-retraité. Je ne suis jamais devenu le grand joueur que je rêvais d'être. A Rio, comme à Pandemonium auparavant, j'ai surtout joué les doublures, et à présent que mes capacités s'émoussent, j'intéresse nécessairement moins de franchises. Mais je crois pouvoir briller en Open League. J'espère être titulaire, vous savez !

    IG : A quel poste jouez-vous ? Que pensez-vous de la concurrence ?

    PM : Je peux jouer indifféremment blitzeur ou maraudeur, j'ai occupé successivement les deux postes à Rio. La concurrence ? Je n'étais pas à Varsovie, puisque je suis arrivé samedi dans les Bermudes et que les règles de transfert m'interdissaient de jouer ce tour-là. Mais j'ai assisté au debriefing du coach dimanche soir, et j'ai pu voir à quel point les blitzeurs de Nonsuch Island avaient été efficace. Mais côté maraudeur, il y a des manques. Et puis j'ai un excellent jumpshot, vous savez, je pourrais vous montrer si vous le souhaitez, je serais également un atout en tant que blitzeur.

    IG : Hum, vous n'avez marqué que trois buts en Ligue officielle... Enfin, vous avez commencé votre carrière à Pandemonium, à Monaco, suite à votre découverte par un recruteur en tournée en Afrique. Vous savez que ces temps-ci, le monde de l'Ultraball est très critique à l'égard des micro-Etats. Est-ce un choix conscient de votre part que de venir dans les Bermudes ?

    PM : Je ne m'intéresse pas à ces polémiques. Oui, on m'en a beaucoup parlé, mais je me fiche complètement de ce que pense tel ou tel type de tel ou tel coin de la planète. Mais, oui, je ne vais pas le cacher, je suis venu dans les Bermudes faire fructifier les fonds gagné durant ma carrière. J'avais pas mal d'avantages en étant rookie à Monaco, côté fric. Bien sûr, je n'avais pas de tels avantages à Rio, mais je jouais en Bronze League, quand nous avons remporté l'Open League en 2113, et je vivais une carrière qui me plaisait. Donc je n'ai pas à me plaindre. Mais je veux prendre ma retraite dans les Bermudes !

    IG : Oh vous rejoindriez le staff des N.I.E.T. ?

    PM : Non, je ne pense pas. Enfin je n'y serais pas opposé, mais je préfèrerais m'impliquer dans des activités au Malawi, mon pays natal. Je voudrais y populariser l'Ultraball. Peut-être que je finirai par y créer une franchise pro ! Mais je conserverai mes biens dans les Bermudes qui y seront bien rénumérés. L'argent, c'est ça qui fait tourner le monde.

    IG : Ng-Pingko Shekhar, le blitzeur vedette des N.I.E.T. avait déclaré à son arrivée directement d'Inde qu'il avait été attiré par la réputation du Dr. Klaxon et par la perspective des progrès qu'il ferait sous sa "direction". Vous aussi, aviez-vous vent du Docteur ? Cela a-t-il influencé votre choix ?

    PM : Pas du tout. Je n'avais jamais entendu parler du Docteur. J'ai d'ailleurs été extrêmement surpris à mon premier entrainement lundi. Mais, inutile de m'interroger sur les méthodes d'entrainement ou sur Raul Infante, je ne peux pas vous en dire plus : Jack Porter m'a fait préparer, vous savez.

    IG : Quel dommage ! J'aurais pensé avoir plus de succès pour la première de l'émission. Enfin, ça ne fait rien, je réinviterai Bayard. Mais cette surprise que vous avez ressenti n'ont-elles dégradé vos relations futures avec votre entraîneur ?

    PM : Mais non, voyons ! Je me suis prêté à ses séances d'entraînement sans broncher et le Docteur n'a que très peu tiqué. Oui, il a tiqué, parce que mon physique n'était pas à la hauteur de ses espérances. Il a dit qu'il préparerait quelque chose pour me faire retrouver mes jambes de vingt ans, mais je lui ai dit que même à vingt ans je n'étais pas une brute sanguinaire. Je ne fais que huits placages par saison en moyenne.

    IG : Et pourtant vous avez eu le temps de soigner vos moyennes : vous avez neuf ans de carrière pro dont deux années en rookie. Dites-moi, quel est votre meilleur souvenir ?

    PM : Il y a tellement de choses... Je pense que ma plus grosse émotion fut quand même mon deuxième but en pro. C'était vraiment quelque chose. A Monaco, contre les Pandemonium, mon club formateur, je mets un but sur un rush d'anthologie et deux points bonus. Bluffés les copains de Pandemonium. C'était en  Mais bon... On a perdu 10-7 mais le public était en délire. Un intérêt de 1523... Dingue ! Cette ambiance je ne l'oublierai pas. C'était en 2113, l'année du titre en plus !

    IG : Votre expérience sera sans doute un atout indispensable aux N.I.E.T. Vous sentez-vous prêt à assumer un leadership dans l'équipe ?

    PM : J'ai entendu dire que le capitaine de l'équipe avait commencé à se faire un nom. Je n'ai pas encore eu l'occasion de discuter avec lui, mais je n'ai aucune envie de le concurrencer. Je suis là pour faire le job, c'est tout. Alors, si les jeunes veulent apprendre de mon expérience, je les aiderai, mais il faudra plutôt compter sur mon exemple que sur des trucs secrets de l'Ultraball. Je n'ai pas joué en Platinium non plus.

    IG : Merci Peter, cette entrevue s'achève. Pour conclure, hum, on fait l'amour ? Non je déconne. Sérieusement, comment envisagez-vous la saison 2117 des N.I.E.T. ?

    PM : Ne vous sentez pas frustrée, hein, ce n'est pas vous. C'est juste que je suis fidèle à ma femme. Vous comprenez ? Pour l'équipe, présentement je ne la connais pas bien, mais selon ce que j'ai vu de leur match de dimanche, je mise sur une saison comme celle des Joy Big Wash en 2113 : montée brillante en Bronze League. Et j'espère y contribuer !

     

    C'était Irina Gorinescu, en direct du lit de Peter M'Chacha. Merci Peter, bonne chance pour votre saison, et pour les matchs amicaux, et rendez-vous pour un futur In Bed With...


    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    1
    Sidoine Benoît
    Dimanche 9 Novembre 2008 à 21:29
    In bed with...
    Concept et journaliste très intéressants ^^ La franchise des Bouchers de Caen tient à faire savoir que mademoiselle Gorinescu est invitée à venir...heum...tourner en Normandie un épisode de In Bed with... la personne du staff ou de l'équipe de son choix. [Suite réservée au Grand Hôtel de Deauville]
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :