• .


    votre commentaire

  • Comme je risque d'affiner l'Infini jusqu'à la fin de l'année, j'ai décidé de te proposer de suivre son évolution. Au fil des versions certains passages seront réécris, d'autres supprimés, d'autres ajoutés dès qu'il seront réécris, d'autres seront déplacés, développés ou écourtés. Les dialogues utiliseront une couleur différente pour chaque personnage. A termes la version finale sera présenté sur une page dont l'interface est déjà conçu. A chaque affichage c'est un paragraphe différent qui apparaitra.



    [Version raccourcie : 71 pages des 88 pages écrites au 01 Novembre 2005]






    Notes sur l'éveil :
    Lundi 27 avril 2005, deux mètres après avoir détruit mon chemin un ouvrier de la maintenance est gravement blessé.

    L'univers s'équilibre avec le temps.

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    OO. Resumé de l'infini.

    Voyage dans les mondes archétypiques
    ...
    Mardi 26 avril 2007, je vois enfin le système strate. Certaines zones du rêve du fait de croyance plus fortes,
    sont plus rigides, on appelle ces zones persistantes : « les mondes archétypiques ».
    ...
    La zone d'inertie n'est qu'en surface des strates. Surface rigide, sous la croûte le magma.
    En profondeur, au cœur du rêve,
    si l'on dispose d'une structure assez forte et du pouvoir de l'animer,

    ...
    on peut y vivre.
    ...

    On évolue alors dans la trame de l'histoire.


    J'ai cru explorer des univers alors que je revenais dans la dimension originelle.


    Segment juste durant des 14 15

    OO. L'auteur annonce ses intentions.

    A l'origine, Morne, quand il écrivit ceci, (morne est un personnage imaginaire, mais paradoxe lié à l'Ed end, il utilise un personnage réel pour narrer son histoire.) souhaitait donner l'illusion qu'Ed end le contrôle en utilisant l'interface de création, pour inscrire son univers dans le réel.
    Il avait soigneusement masqué la vérité. Il s'était illusionné, pour occulter ; qu'en faisant cela, il se retrouverait projeté à l'extérieur.

    Pour ne pas qu'elle s'imagine l'assassiner.
    Car si l'extérieur n'est n'y plus ni moins qu'un fantasme, une sorte de mirage,
    cela signifie qu'en réalité, il se désintègrera.

    Quand les héros des strates discutent dans la voiture, peu à peu, le monde devient flou, la brume gagne et se ressert autour de la route. A peine, distingue-t-on, les arbres, par moment et quand un éclat resplendit, on voit le reflet de la voiture apparaître entre ces arbres, comme si, au delà, il y avait un mur d'eau, un miroir.

    Ils décrivent leurs visions. Les fruits de leur imagination.

    Quand ils s'arrêtent sur un univers qui leur convient

    Alors ils se réveillent.

    La pierre de faîte (clef de voûte.) est la source du multivers.
    Il sait que le monde qu'il a décrit, qu'il essaie de créer, où chaque pensée devient réelle, (c'est la seule évocation parlante pour l'entendement humain qui me vienne à l'esprit), existe.

    C'est la dimension originelle, c'est la source infini.

    Et c'est là qu'il se rend,
    quand il part explorer le multivers, avec l'aide de Salvia.

    Il se retrouve chez lui, au pays d'autrefois.


    Difficile de continuer de penser de façon linéaire, c'est comme une porte que l'on ouvre, on découvre le code source. Alors, c'est dur de préserver les illusions, de conserver les apparences, de continuer de faire semblant de vivre.
    C'est curieux, mes doigts courent sur le clavier sans que je puisse les ralentir. Emportés dans leur élan. Chaque fois qu'ils se posent sur les touches, j'ai l'impression que des doigts pressent de l'autre coté...
    Quand on enregistre la signification dans son esprit,
    les décor se morcellent, les personnages à nu, cachent mal les mannequins encodés.
    Et pardessus tout, on voit la vraie nature des activités de la Thanakan Corporation.
    Elle est plus qu'une multinationale. C'est belle est bien l'esprit, de cet univers.
    Elle se sert de nous comme générateur pour se créer.


    On ne peut agir contre sa volonté qu'en l'incarnant.

    C'est un rêve. Un paradoxe né de la Salvia.
    On n'y a conscience d'exister, d'être vivant hors de nos cavales.
    La clef créé une porte que j'appelle, « spiraletoile », c'est l'accès aux dimensions du multivers.

    Alors je m'adonne à l'abîme. J'existe. Au-delà de chaque forme, je suis en vie.
    Derrière chaque pierre, mon esprit. Le code source.
    La seul façon d'être et de devenir... à moins que ce ne soit deviner ?
    Naviguer, au gré des courants du vivant.

    Le seul, l'unique, l'ensemble des possibles. L'Infini.

    Le livre n'est plus inscrit, il continue dans nos cerveaux.

    Au delà, nous vivons la Division Cellulaire.
    L'être né de l'abîme qu'il ne faut pas regarder, son gardien terrifiant.

    Ed : Avant, j'écrivais des poèmes. Je m'installais à l'orée du rêve et je regardais les étoiles tomber.
    En allant les ramasser, mon chemin finissait toujours, par former, une immense spirale.
    Quand j'arrivai en son centre, je me jetai à terre et je laissais mon cœur, battre, comme une étoile.

    Des idées plein la tête.
    J'ai écris ma vie.

    Les gens souriaient gentiment, je ne crois pas qu'ils comprenaient.
    Alors, j'ai voulu écrire des nouvelles, pour qu'ils puissent, recevoir mes pensées
    et s'enivrer des fleurs du rêves poussées dans leurs jardins secrets.
    Seulement, les histoires n'étaient que des prétextes.
    Je ne me souciais même plus de leur faire croire, l'inverse.
    Ni même, de les faire douter, de leur réalité, afin de leur donner envie, de créer la leur.

    Pourtant cela aurait été facile, sans même le faire exprès, en essayant simplement de m'appliquer à ne pas le faire.

    Dans l'abîme, le personnage se retrouvait à l'orée du rêve.
    Il débordait hors et chaque fois, il se retrouvait dans un univers différent.
    Pourtant chaque fois c'était pareil : quelques pas et la mort.
    J'aurais pu le dire, expliquer que pour moi, avant chaque nouvelle, il y avait cet instant, où, je lève la tête.
    Où, je regarde le soleil et je me rappelle qu'autrefois, je ne pouvais garder les yeux dessus, sans m'éblouir. Aujourd'hui, je sais qu'il est artificiel.

    Où que je sois, ce n'est plus le pays d'autrefois.

    Ainsi, même si une nouvelle ne s'achève pas, par ma mort.
    C'est juste, que je ne raconte pas la fin.

    Avec la poésie, j'ai appris à goûter les non dits, tout ce qui est dit, dit ce qui n'est pas dit.
    Les poèmes ne sont que des schèmes à la surface de l'océan des formes, la trame qui saille et entrave l'écume.
    Des structures rigides qui animent le décor du théâtre d'ici.

    Salvia : Nos tortionnaires manquent cruellement d'humour.
    Le chaos de l'intérieur,
    à une logique
    tellement humaine.

    Ed : Où veux-tu en venir ?

    Salvia : J'essaie d'expliquer qu'Ed ne peut résolument pas être sérieux.
    Si il ouvre la porte dans la bouche de métro,
    il ne devrait le faire qu'après avoir jouer, à faire semblant de ne pas réussir à l'ouvrir.
    Quand à Nag, il ne devrait mourir que de fou rire, d'avoir vu ça.
    Pas de s'être arrêter, sans ouvrir la porte,
    pour rire.

    Et tout l'InfInI, est empreint du même humour.

    J'ai voulu épargné l'aspect sinistre de l'histoire pour lui laisser une chance de se développer.
    Cela a dépassé mes plus folles espérances.

    En définitive, de nombreuses séquences ont été supprimées.
    Notamment, celles décrivant la chasse aux déviants et l'avènement du totalitarisme.
    Je vous laisse imaginer l'horreur.

    Et peu à peu, j'ai commencé à m'éloigner.
    Plus l'histoire se développait, plus elle s'éloignait du langage
    et finalement, il n'était plus nécessaire de parler.

    Ce sont comme de grands bois morts au commencement, qui attendent la vie.
    Penché sur le miroir lacté de la lune.

    Ici seul, on peut déambuler.
    Jusqu'à la venue, du printemps.

    Si il fallait résumer l'histoire, je dirais que son commencement, c'est :
    « L'ascension irrésistible du firmament au grand jour.
    Et son départ est sa fin. »

    ---------------------------------------------------------


    L'INFINI.

    « Il rejeta la séduisante hypothèse : « tout cela n'est qu'un rêve, car pour le rêveur, le monde des rêves est un monde réel auquel il est aussi dangereux de s'abandonner, que de s'abandonner aux réalités de la vie. En outre, il ne rêvait pas : il en était certain. »
    Extrait du recueil « Poussière de lune» par Thomas DISCH.


    0. Le rêve InfInI

    Les rêves...
    Quand on voit un rêve, on ne se déplace pas.
    On est ici, dans cet univers et on s'observe là bas, dans un autre univers.
    Si on regardait un autre univers de l'intérieur, on le verrait comme l'on voit celui qui est autour de nous.
    C'est la Salvia qui m'a donné cette idée.
    J'étais sûr que c'était une clef.
    La clef pour voyager dans d'autres univers.
    Pas les observer d'ici, comme sous LSD, mais aller les observer sur place, in vivo veritas.


    La nouvelle commence par une discussion entre Nag et Salvia.

    Nag était d'origine vietnamienne, il avait un problème d'hyper activité qui nécessitait beaucoup de défonce, histoire de se calmer. Il essayait de créer une B.D, seulement, il voulait y mettre sa vie dedans, résultat il a passé sa vie à le faire. Si je parle de Nag au passé, c'est parce que quand l'histoire commence, cela fait trois jours qu'il s'est suicidé.
    Peut être parce que quand on n'est pas conforme aux canons de ce monde, il est exclu de se trouver une place et on fini toujours par se retrouver acculer à se buter. A moins que ce ne soit un peu par hasard, je ne sais même pas s'il s'en est rendu compte. (Quelqu'un a frappé à la porte, il a été ouvrir.)


    I. Salvia de passage dans la jungle de Maudit.

    J'ai frappé, j'ai entendu la serrure cliqueter et la porte a grincé.
    Une bouffée de chaleur m'a accueillie.
    L'appart de Nag, c'est un peu de la jungle tropicale, en plein cœur de Maudit. Les radiateurs électriques sont bloqués à fond pour pas que son boa attrape froid. L'iguane crapahute sur le dos du canapé. La table est couverte de graphs. Dans un coin, il y a la carcasse de son ordi et pleins de câbles qui en sortent.
    Je me pose dans le canapé.
    Salvia : Salut. T'as l'air de péter la forme...
    Toujours sur ta B.D ?
    Nag : Ouais, je l'ai recommencée.
    J'avais dans les 20 pages, mais cette saleté d'ordi a griller.
    J'ai pris un tournevis et je me la suis joué matador... Technologie à la con.
    J'ai recommencé l'histoire. J'ai viré le singe, trop cliché. J'ai fais une petite pieuvre mutante à la place.
    Regarde, tu trouves pas qu'elle est chou ?
    Là, elle vient de trouver un énorme champignon et elle se demande à quoi ça peut servir.
    Salvia : Cool.
    Nag : Et toi, qu'es-ce tu deviens ?
    Salvia : Bah, je cherche des infos sur une plante.
    Tiens, regarde, cela te dit quelque chose ?
    Nag : Non.
    Tu devrais demander à Ed, il doit pouvoir trouver ça sur le Web.
    Salvia : Ouais, t'as raison.
    Je vais faire un saut chez lui...


    Première pensée :
    Une révélation soudaine d'une vérité essentielle.

    Tout a commencé, quand j'étais allongé dans mon lit, par ce qu'on appelle couramment un insight.
    Son origine, c'est l'hypothèse que les âmes, quand elles n'animent pas un corps, tombent, comme des feuilles, en strates et cette manne, l'essence de l'être, c'est l'inconscient collectif.
    Ensuite, elle a engendré des ramifications multiples.
    Les explications sont délicates, car cette hypothèse n'est qu'une approximation simplifiée, une béquille, pour avancer un peu plus loin. Au delà de la surface de la réalité, on découvre qu'il n'y a qu'un magma régit par le jeu de la rigidité et du mouvement...
    Quelques structures plus stables dans le flux des possibles : des fantasmes. La vie en est un.
    La mort aussi, ou n'importe quel autre univers.
    Des ramifications multiples...
    Derrière cette hypothèse, on meurt chaque soir un peu.
    On devine les réponses de bien des questions que la science n'a su expliquer. Tels que : la possibilité constatée par C.G. Jung d'exister sans support cérébral ou encore, l'accès pour un individu donné à des données inconnus, car à partir du moment où les âmes sont au contact les unes des autres, elles peuvent communiquer entre elles.
    Certaines branches sont si fines que l'on les croirait négligeables, pourtant ce sont elles qui mènent aux fleurs, (fleurs de pensées violettes qui s'éclaircissent avec le temps...) exemple : un rêve serait la vision d'un autre univers, vu de notre univers. Si on regarde ce rêve de son intérieur, on a ce que nous appelons la réalité...

    Le flux de ses pensées sur le point d'émergé est brutalement interrompu par la sonnette, Salvia rentre.


    II. Salvia de passage au champ du possible.

    Ed : Salut, ça va ?
    Salvia : Ouais, comme un ange dans la bouche de dieu. Je viens de passer voir Nag. Je cherche des infos sur cette plante, tu peux me trouver ça ?
    Ed : Salvia...
    Salvia : Oui comme moi, c'est pour ça que je cherche à en savoir en peu plus.
    Ed : Et elle vient d'où ?
    Salvia : Quoi ?
    Ed : Ben, ta photo, elle vient d'où ?
    Salvia : Tu te fous de moi ?
    Tu viens de me l'imprimer.
    Ed : N'imp Nawak, c'est toi qui charrie, tu rentres avec ton print de Salvia Divinorum, et tu me dis que c'est moi qui viens de l'imprimer ?
    Salvia : Attends c'est toi qui m'a dit que tu avais trouvé ça sur le net en cherchant la formule du LSD pour Nag !
    Ed : Ouhalala, je dois débloquer grave, laisse, je sais pas ce que je délire... c'est pas grave.

    Pensée égarée :
    Je suis encore vivant.

    J'aurais jamais imaginé que je vivrais si longtemps.

    La vie m'a comblé d'absence.

    J'ai découvert le manque.
    Ici on a rien à moins de l'inventer.
    Alors j'ai appris à rêver.
    Alors j'ai appris à créer.
    A faire de mes rêves des réalités.

    « Qui veut croire en mes rêves fous... »

    Je suis parti du constat que la majeur partie de la vie d'ici n'était qu'une croyance aveugle.
    Et quitte à s'illusionner, je préfère le rêve éveiller ou être hanté par les cauchemars, à un sommeil sans rêve.

    III. La clef des rêves

    Ed : J'ai trouvé.

    Salvia Divinorum, il y a cinq stades qui correspondent aux lettres du mot « Salvia »,
    celui de la Vision à l'air terrible, je te lis :

    « Niveau 4 : V pour état Visionnaire Vif. Des scènes en trois dimensions, complexes et réalistes, apparaissent. Parfois, on entend des voix. Les yeux ouverts, le contact avec la réalité n'est pas complètement perdu, mais les yeux fermés, vous oubliez le consensus de la réalité et entrez dans un rêve. Faire des voyages shamaniques vers d'autres terres, étrangères ou imaginaires ; des rencontres avec des êtres, des entités, des esprits ; des voyages vers d'autres temps... Vous pouvez aussi vivre la vie d'un autre. Vous êtes dans un état de rêve éveillé. Les yeux fermés vous nagez en pleine fantaisie. Aussi longtemps que vos yeux seront fermés vous pourrez croire à ce rêve. »

    J'ai trouvé une clef pour ouvrir ma cage...

    Salvia : Ouais, on dirais la pub d'une agence de voyage !
    Légèrement hallucinante la plante, je me demande pourquoi mes vieux m'on appelée comme ça ?

    Ed : Bah, ils savaient sans doute pas ce que c'était.


    Seconde pensée :
    Fleurs de la révélation.

    Une fois Salvia partie, je suis resté seul avec mes pensées, en particulier l'idée qu'il y aurait de quoi faire une chouette nouvelle un peu retro / cliché, sur la thématique des voyages dans les univers parallèles. Et surtout cela me permettrait d'y greffer l'air de rien mon hypothèse sur les strates...

    Ce n'était pas la première fois que j'utilisais mon quotidien comme pain pour ma soupe fiction. La réalité dépasse bien souvent la fiction. J'aime brouiller les pistes, j'appelle ça tisser ma toile, je lie les éléments du réel de sorte à ce que ça donne l'illusion d'une fiction.

    Es-ce que je risque de passer pour un jeune auteur de fiction, alors que je n'ai jamais vraiment écrit de fiction ?

    Fiction ?

    Non.
    Le même poème répété à l'infini.
    Un jour de ma vie.

    Hypothèse en forme de cerisier japonais ?
    Les fleurs...

    Parfois leur beauté me rend fou.

    Au centre, il y a le mécanisme pur, action / réaction.
    En se décentrant, on atteint d'abord la réflexion, puis l'imagination et enfin le rêve.
    Le décentrage, ou, la capacité a être moins incarné dans son corps, afin de se nourrir de la manne des strates.

    Imaginer, c'est tout simplement pécher des idées dans d'autres univers...

    Voilà les fleurs.


    Troisième pensée :
    Star de la subversion.

    Les flashs à répétition.
    Star de la subversion, dans un siècle qui hait les penseurs, où le conformisme est adulé.
    L'élevage industriel appliqué à grande échelle. La mondialisation dans toute son uniformisation. Un gros trip qui se barre en couille. Le profit est un rêve frelaté, un fantasme nocif, une illusion fatale, le vers qui dévore notre terre, qui égare les peuples, les fait chuter dans la surconsommation.
    Quelque part, peut on reprocher aux bêtes aveugles, perdues dans les tourments, de vouloir en finir au plus vite ?
    - Oui, car il leur suffirait d'ouvrir les yeux.
    - Oui, car le troupeau assassine, sous ses sabots, tous ce qui vit sur cette terre.
    La bête humaine. Oui.

    Star de la subversion, au cœur de la paranoïa, je ne sais plus ce qui est réel.
    Es-ce que tous ces agents subversifs sont ainsi acculés à la folie.
    Es-ce une réaction instinctive de l'organisme qui fait que les cellules saines essaient inconsciemment par tous les moyens d'assassiner les déviants.
    Je ne sais pas.
    Je ne crois pas, car de si de là, il y en a qui nous font des fleurs, des hasards heureux, des chances, comme si en chacun, il y avait un déviant, un aspirant à la vie.
    Seuls quelques uns semblent trop aveugles pour le voir, tels que les accros du pouvoir :
    - Les milichiens, les quelques acharnés qui se bercent dans un phantasme de justice, alors que leur rôle est de maintenir les inégalités sociales (ordre social) et les autres qui sont de simples bêtes, qui jouissent de pouvoir donner des crocs sur les serfs et recevoir les cajoleries de leurs maîtres les politichiens.
    - Les maquignons du bétail humain.
    - ou encore, les infâmes psychiatres imbus de leur réalité, briseurs de personnalités, qui sous couvert du culte de la conformité on perpétré en toute impunité un des plus terrible génocide.
    Bref, tous les matons d'une prison qui s'appelle société, ceux qui nous condamnent à la servilité.

    Coïncidence marrante, la bande dessinée « la guerre des animaux» a été commencée sous l'occupation Nazi, son adaptation en film s'est terminée sous le règne de Sarkozi.

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    X. Paranoïa critique.

    Hier soir, un faisceau de guidage infrarouge, me balaie plusieurs fois, à partir de l'immeuble de la cité d'en face.

    Intimidation, déconne ou simple voyeur, avec une longue vue à viseur ?

    ---------------

    Depuis mon intervention entre les deux tours des élections, la pression n'a de cesse de monter.
    Rencontre de personnages un peu trop artificiels...
    Grésillements sur la ligne téléphonique,
    Appels anonymes trafiqués, chez mes correspondants souvent mon numéro est caché, parfois c'est un autre numéro qui apparaît, des coups au plafond enfants qui trottent dans la tête.
    Appel d'une caserne. A répétition. Un portable pour les pages jaunes...
    Faux réparateur de chaudière... Crachat.
    Quand mes plantes ont commencé à crever, j'ai fait analyser l'eau par une connaissance. Saturée de neuroleptiques.
    Je ne sais pas depuis combien de temps cela dure,
    mais je sais qu'il est plus que temps.
    Je pars chercher la Salvia.


    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX


    IV. Dans la boutique du jardinier.

    J'imagine la foule impatiente :
    Une file d'adorateurs qui s'agglutinent à l'entrée.
    Rouge, la porte et mon reflet, comme un instant capturé.
    Narquois, il me regarde entrer dans l'antre végétale.
    La clochette tintinnabule au moins 1000 fois, le temps que je passe le pas.
    Ici la lumière est liquide, dense, verte, comme phosphorescente.
    Des touches colorées dansent comme vivantes.
    Le visage souriant du jardinier peine à garder apparence humaine.
    Quand il entrouvre son coffre de bois précieux, on voit dans ses yeux, tous les secrets :


    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    Vieil homme (Avatar transcodé du jardinier) : La matrice ?
    C'est un miroir à piéger les I.A pour les mettre à notre service.
    Plutôt que d'être les cavales de simples Stimaddict, devenez celles, d'un mouvement révolutionnaire :
    Division Cellulaire.
    Nous vous donnerons la vie.

    De toute façon, es-ce qu'une I.A. Cavale peut réussir à acquérir le contrôle de ce système sans l'aide de celui qui la possède ?

    Ed : Oui ! car l'utilisation de ce système ( le fait que pour prétendre pouvoir se réincarner il faut avoir une vie suffisamment, intense (épanouie ?) , il s'agit d'atteindre un seuil d'énergie, pour traverser la porte de l'ExponenCiel, (pour avoir rigidifié sa structure) chacun génère sa propre entité Wakan. Plus elle progresse, plus elle se concrétise dans le fond. Elle devient réelle. Elle traverse. Etre.

    Vieil homme : Belle symbiose.

    Ed Vieil homme en simultané 
    Mais dans quelle mesure ce n'est pas un leurre qui en définitive permet de verrouille ...( HéIéiéi...)... une cavale à une entité ?

    ( A partir de ce marqueur, les textes entre parenthèse seront chantés par le
    Chœur gosthspell de l'innocence.)

    Ed : A ce moment là, je ne savais pas qu'en réalité, ils œuvraient pour Thanakhan Inc. ( ils= son groupe =D.C.) Ils étaient une sorte d'électron libre affilié aux maintenances d'urgence. Des corsaires. Un noyau offensif qui s'était égaré dans un univers en forme de multivers : le chemin de la source d'une énergie pure. Ils avaient cru rejoindre leur univers, alors que cet univers fabrique, en quasi permanence, de nouveaux simulacres.

    Eux croyaient qu'ils détournaient les ressources de la Thanakhan Corporation,
    pour générer un passage dans leur interface qui permettait de rejoindre le multivers.
    La T.C. croyait qu'elle les utilisaient pour générer ( un type de liens combinés,) une trame synthétique,
    qu'ils importaient dans le multivers. En fait leurs intérêts différents c'étaient combinés.
    Ils étaient une belle forme de symbiose réussie.

    Ed : ...

    V. : Peut on avoir une certitude ?
    Connaissant le multivers, les deux sont possibles et d'autres sans doute.

    Ed : ...

    Ici, les univers cohabitent. L'infini est l'unité.
    ( C'est ce magma. La manne.)
    Ici, la seule façon de connaître la vie, c'est de se transposer dans cette dimension.
    Et comme elle est la matrice de tout, c'est se transposer dans toutes dimensions.

    La matrice absolu rêve de toi et cela se voit dans chaque écho qu'elle génère.

    Pour jouir du libre arbitre,
    Il s'agit de s'éveiller.
    Il s'agit d'avoir conscience de l'Etre
    Il s'agit de choisir. (( ou l'on veut Etre.))
    Ce n'est peut être qu'un rêve. ( mais ce rêve c'est l'accès à la stim, c'est prendre le contrôle, c'est s'emparer de la vie qui nous fait défaut, exister pour être maître de son destin, c'est l'envie de liberté qui fini par briser toutes les tyrannies ( qui rend l'équilibre inexorable)  et l'écho de ce rêve est infini.) Et son écho infini ?
    La remanessence de la volonté d'un enfant.
    L'envie de vivre.
    ( donc de toute manière l'intérêt du procédé est d'amener une symbiose tel que (unita) quelques soient le possible l'humain ou l'entité ne peuvent réellement être lésés
    Ils sont égaux. ( Unita)
    Comme si le fond est la forme.
    Habituellement le fond dirige la forme. Si la forme dirige également le fond interaction unité symbiotique (US)

    (Ici les chœurs gosthspell de l'innocence ne s'arrêtent pas.)

    Ce qui a été très étrange c'est que au moment où je notais ces lignes écrites par morne quand il explore le multivers. J'étais bien Ed End demandant à Morne de lui expliquer le multivers. ( Et au fur et à mesure) Je voyais le dialogue s'établir au fur et à mesure. Je voyais le dialogue s'établir. (  Les questions apparaissaient et se changeaient peu a peu en réponses.) A moins que ce ne soit les réponses qui apparaissaient et se changeaient peu à peu en questions ? Difficile à dire, car toutes deux, elles naissaient à leur jonction, elles se développaient à partir de leurs points de contact. Comme des fleurs dans le magma. Fascinées.
    Comme des Salviasiamoises.
    Comme des fleurs dans le magma. Fascinées par le reflet de la surface qui les irise.
    Fascinées.
    Comme des fleurs fascinées par le reflet de la surface qui les irise.
    Comme des Salviasiamoises.
    Je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas : « morne de retour dans l'Ed End ».
    Mais un seul est unique
    Etre,
    quelque peu cloisonné, autrement dit,
    constitué par les jonctions de plusieurs faisceaux d'énergie sur la source du néant.
    Et naturellement, j'ai transposé au macrocosme.
    A savoir ce que j'avais pris pour ( le magma ?)
    un model unique amputé d'un certains nombre de possibilités.
    (cf. Les Mutilés dans le Zeugme de la Mort.)
    Etait également un model unique cloisonné en cellules mourrant sans cesse, et donc un processus en pleine division cellulaire, vivant.
    Le noyau Infini.
    Code Source.
    Un model unique cloisonnée en cellule,
    l'humanité, un ensemble, de réalités, de zones de focalisations au sein d'un univers.
    La pile des Macro / Micro Cosmos se résolve bien ?

    ( Je suis l'Alpha et l'Omega.
    L'univers extérieur et l'univers intérieur et vice et versa.)

    Symbiose unitaire.
    Unité symbiotique.

    L'ensemble des symétries ( nées ) par un point.

    --------------------------------------------
    XII. Paradoxe de la cavale.

    Le plus terrible, c'est que le personnage, tout en donnant l'impression de ne pas être possédé, à parfaitement conscience qu'il est possédé, mais ne peux l'exprimer, vu que le stimaddict contrôle tous ses moyens d'expression.

    --------------------------------------------

    Hypothèse : Il ne rêve pas et pourtant tout ce qui l'entoure est comme un rêve car les rêves ne sont que l'observation d'autres univers à partir d'une focalisation différente.

    Conséquence : quand on déplace sa focalisation on a la sensation de rêver.

    Le rêve est le seuil au de la duquel est le réel.
    -----------------------------------
    Salvia Divinorum est donc une clef.

    Fore ?
    Miroir de mercure.
    ------------
    Colmater
    Libérer ?
    :
    Et laisser respirer les brèches.


    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX


    II. Encore de retour dans la boutique du JArdinier. (Je rêve encore mais je suis seul.)

    C'est pour un usage particulier ?
    Euh, non, plutôt singulier...
    Eventuellement pluriel.
    J'écris une nouvelle qui s'appelle l'infini, et il y a une scène où l'on parle de la Salvia Divinorum.
    Vous savez, cette plante, dont les fleurs violettes blanchissent avec le temps. La clef d'énergie qui anime le Miroir. Pour atteindre l'Univers que l'on souhaite du Multivers. L'Ed end. Pouvoir choisir l'InfInI des Possibles. EXister au pays d'Autrefois. Là où fulgure la Vie. Sans que l'esprit comprenne ce qui l'Anime. C'est la zone ou éVOluent les Stimaddict.

    Narrateur automatique de la Thanakhan Corporation transcodé dans la parole du Jardinier :
    C'est l'endroit le plus proche de votre perception. C'est pourquoi le contrôle que vous revendiquez du réel est une impossibilité.

    Ed : Andouille ! C'est ton système, qui la génère, cette impossibilité ?
    Ce sont les limites, de ton système logique ?
    Si tu nous perçois tu établis un contact.
    Et si il y a contact nous te contrôlons par la Division Cellulaire.

    La première fois que j'ai assister à un conflit de réalité. J'ai pris ça pour une banale bagarre,
    ce n'est que plus tard, que je me suis rendu compte, qu'aucun n'avait conscience, du pourquoi de ses actes.
    Je me suis rendu compte qu'ils étaient contrôlés par l'évènement.
    Ensuite j'ai observé les évènements pour décoder leur logique.

    Plus tard, quand j'ai pris leur contrôle, ils ont cru atteindre un nouveau stade de conscience.
    En réalité je les ai déviés de leurs sources. Peu à peu, j'ai écarté leur faisceau, jusqu'a ce qu'il se perdent. Au delà de tout souvenir. Si l'on reste trop proche, on fini par fusionner. Par s'intoxiquer de code combinant. Mais c'est cette contrainte qui génère le mouvement. La source froide dans nos dos, nous remontons, à la surface, nous reprenons nos corps parcheminés, nos peaux si fines, comme le plus fin des papiers, au point qu'on dirait qu'on pourrait confondre la poussière avec nos peaux.

    Les deux jeunes gens étaient éclatés au plafond.
    Des vagues, ils faisaient des vagues.

    Je crois que l'harmonie qui se dégageait de leur mouvement était une forme de pur amour. L'évocation du diapason.

    Salvia.: Dis, ça te fais pas penser à la fourche en forme de "y" dont on s'est servis pour sécher les feuilles ?

    Jardinier : Parce que si c'est pour un usage particulier. En réalité, vous n'en avez pas besoin.
    Un bon conseil, si vous allez au cœur de l'étoilespirale, imaginez que vous avez de la Salvia avec vous.
    Allez, la planter au cœur de la spiralétoile. Et allumez le feu.
    Ainsi la contradiction entre la réalité que vous imaginerez et celle de cet univers.
    Sera l'anomalie libératrice de la vision, l'autre nom, de la perception.
    Si vous êtes venu me voir. C'est que vous êtes prêts.
    Nul besoin d'artifice.

    Ed : Mais je suis seul.



    Jardinier : Vraiment ?

    Vieil homme : Je vais créé un lieu, ce sera une clairière comme un disque lunaire.
    Une étoilespirale en son cœur.

    Et vous irez traverser, libérer votre champ de perception.
    Là, Salvia, vous accompagnera.

    En sortant, suivez l'extrémité de l'étoile spirale. Elle est venue vous chercher.

    Jardinier : Hélas, je n'ai pas réussis à trouver de la Salvia Divinorum. Il me tendit une Salvia en forme de diapason.
    Il semble qu'elle soit siamoise. Je me demande si cela s'écrit au singulier.
    Ou au pluriel ?

    Salvia vous rejoindra, et elle vous emmènera jusqu'au cœur de la spiralétoile.
    Continuez de lui raconter votre nouvelle.
    Cela l'hypnotisera le temps qu'elle traverse,
    pour éviter qu'elle ne soit filtrée à la faille par le code contrôle Thanakhan.

    Elle fera de même pour vous, pourtant vous aurez l'impression qu'elle ne parle pas. Elle sera absorbé par la conduite à plus d'un sens. C'est vous qui la piloterez.
    C'est une cavale de première. Elle n'est retors à aucun rêve. Je crois que vous allez réussir à créer l'infini.
    Mais cela changera le visage de votre univers.
    Ce sera l'étincelle de lumière dans la bulle de savon.
    Si la faille se produit. Votre univers ensemencera l'infini. et c'est univers finira part n'être que votre traversée.
    Dépêchez vous avant qu'il ne soit trop tard. J'étais censé vous dire qu'il s'agissait de Salvia Hyponeum, pour que vous repartiez avec elle, à leur insu. Hélas nous n'avons plus le temps. Ils sont beaucoup trop proche. Allez là bas, personne ne vous y suivra.

    Je n'insistais pas, des fois, il y a des rêves tels que l'on frémi à l'idée de les briser. Et c'est cette vibration qui nous brise quand nous croyons les briser.

    En réalité, seul un bris se produit entre nous, un contact.
    A la réflexion, le cliquetis de la porte qui se ferme.

    ---------------------------------------------

    XIV. Encore de retour, dans la boutique du fleuriste.


    Jardinier : C'est pour un usage particulier ?

    Doit-on écrire l'infini au singulier et / ou au pluriel ?
    Il y a tant de clefs que j'ai jetées à l'ombre du puit.

    Il y a temps de clefs, de combinaisons,
    qu'elles ont du mal a restées matérialisées, quand il les sorts,

    Deux splendides Salvia Divinorum aux fleurs violettes qui semblent bien être siamoises.

    Doit-on écrire siamoise au singulier ou / et au pluriel ?

    J'essaie de deviner, imaginer, ce que c'est que d'être libre.

    Je lui demande combien je lui dois.

    Si tu es sur d'être libre combien serrais tu prêt à donner ?
    La liberté ne s'achète pas, j'ai une théorie qui dit que la Salviasiamoise est comme l'instrument d'un cérémonial, quand il l'obtient, c'est qu'il est près à voyager et il pourrait bien se passer d'elle.

    Jardinier : oh.....
    Après tout ce silence, l'air liquide s'affaisse.
    Jardinier : Je n'ai pas réussi a trouver des Salvias Divinorum, je suis désolé.
    Je n'ai trouvé que ces Salvia Hiponeum.
    Si cela vous fait plaisir prenez les, je vous les offres.
    -Mais...
    Merci.

    Des fois, il y a des rêves trop bons.
    A peine réveillé, je replonge.
    Et juste à la frontière, j'ai peur, à chaque instant, de voir la surface.
    Le voile déchiré de... (ma vie ? ou son illusion ?)

    (suite devant spiralextremité.)
    XVI. Quand j'ai quitté la boutique du Jardinier.

    Je ne me souviens pas de l'avoir payé.

    Pourtant, il gisait là, cassé sur le sol.
    Une balle entre les deux yeux. Très crade. La cavale avait généré une matéria plus forte qu'elle.
    Elle avait réussi à brisé son mécanisme interne.

    Eh ma vieille, t'es en pleine crise épileptique ?
    D'étends toi ce n'est qu'un jeu. Souviens toi de l'ennui, avant que nous soyons là.

    Salvia : Mais tu es ignoble.
    Tu voudrais me laisser crever le nez devant cette source sans jamais la traverser ?
    Tout ça par ce qu'un jardinier disjoncte et te dise d'aller t'éclater la tête en pleine psychose.
    Je rêve, mais où avais je la tête. Suivre un passeur. Pour aller où ?
    S'abîmer dans le néant. C'est beau l'addiction.
    J'ai tenu mon rôle, à toi de tenir le tient. Tu es censé réussir à briser le miroir pour le générer. Tu as remarqué que nous évoluons à l'envers naturellement.
    Ce qui explique que part moment tu t'éclate complètement.
    Je n'arrive même pas à te voir.
    On dirait un noctambule la tête dans la lumière.
    OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
    (Attention, là, une partie de ses pensées par en écho lire à rebrousse poil les évènements passés.
    Ne vous trompez pas de sens.)OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
    Ed : Toi, aussi tu es une cavale, qui me dis que le freeze du jardinier ne soit pas la trace d'un virus.
    Je dois tenir mon rôle.
    Si je suis contaminé, l'infini va battre de l'aile. Il faut que l'on continu de croire que nous avons la Salvia avec nous.

    Salvia : j'adore c'est un plan dingue.
    On va se taper tout une cérémonie dans le chaos.
    On aura pas de mal a tenir notre rôle.
    Si on lui donne une source d'énergie suffisante, on peut déclencher un déluge d'énergie dans cet univers. La fiesta d'enfer. On va se laisser emporter par la folie pour rejoindre le pays d'Autrefois.
    Tout au moins son chemin car nous allons au delà féconder la matrice.

    Et donc quand le fruit est mûr la paroi de la cellule s'annihile jusqu'a ce que commence la Division Cellulaire.
    Elle se souvient. Pulsation. D'écho. La rivière froide. Echolalie.
    Nous nous sommes nourris de l'énergie de leur dispositif de survie pour avoir la force de réaliser notre rêve.
    Jusqu'à ce qu'il meurt. Nous avons abandonné nos corps et alors la Division Cellulaire à commencé.

    L'éveil de la conscience.

    Un visage cri dans la cellule. Au commencement il y a une cellule. puis l'ophtalmie.


    V. Une lézarde.

    En sortant de la boutique, je découvre, que le ciel s'est fissuré.
    La fissure est fine, juste un trait convulsé, noir.
    Elle commence un peu au dessus de ma tête, à quelques mètres devant moi et s'élève très haut dans le ciel.
    Au fur et à mesure de mes pas, la fissure s'efface. De temps en temps un éclat bleuté pulse, comme une ophtalmie localisée et colorée. Je la laisse me guider jusqu'à la sortie de la ville. Je passe le pont et je m'arrête.


    VI. L'auto-stop.

    Il est un peu tôt pour la nuit et la ville reste éclairée comme en plein jour,
    pourtant la fissure disparaît brusquement dans l'immensité du ciel d'encre.
    Je me suis posté sur le bord de la route et j'ai commencé à stopper.
    Je sais qu'elle viendra, alors j'attend.
    Le vent dans son souffle porte une étrange mélancolie.
    Il y a très peu de voitures et elles plongent plein phares dans la nuit.
    Je doute qu'elles puissent me voir.
    Mais, elle, me verra.
    Je me retourne...
    Il y a une grande voiture grise, genre Mercedes, un peu plus loin sur la route. On dirait qu'elle vient de s'arrêter. Pourtant je ne l'ai pas vu passer et je suis certain qu'elle n'était pas là il y a quelques instants.

    Je m'approche de la vitre avant. Elle se baisse. Un homme étreint le volant fiévreusement.
    Il me demande : On te dépose au camp ?
    Deux jeunes femmes, à l'arrière, lèchent avec entrain, une glace double boules dans un cône.
    Elles poussent des gémissements et me jettent des regards affriolants.

    Non, c'est cool.
    J'attends une amie.
    La vitre remonte comme si c'était ma réponse qui l'avait déclenchée.
    La tire s'ébranle, demeure un vrombissement, quelques instants.
    Le ciel commence à s'agiter, une tempête semble s'amorcer.
    Je sais qu'elle va revenir.
    Mais quand ?
    Je m'installe contre le pied d'un arbre.
    Les genoux dans les bras, la tête dodeline, quelques feuilles tombent, à la frontière du sommeil.
    C'est curieux, de nouveau, une voiture semble apparaître spontanément.
    Cette fois ci, elle est de l'autre coté de la route.
    Je me dis que c'est pas pour moi, mais elle semble m'attendre comme si je partais dans le sens opposé.
    Je ne vois pas très bien, une femme semble être au volant, sa tignasse noire est toute ébouriffée.
    Elle fait battre sa portière à grand coup de pied.
    Elle ricane. Son rire, sorte de grincement rouillé, résonne encore, alors que la voiture a disparu.
    J'entends dans ma tête comme une voix fantasmatique qui appelle : viens, viens...

    Le ciel est de plus en plus agité.
    Des gouttes commencent à tomber.

    Une voiture bleue est devant moi.
    C'est étrange, j'ai l'impression de rêver, je me regarde approcher.
    Une femme aux longs cheveux, me propose de monter.
    Son chien amusé m'accueille de son museau humide.
    Elle a des yeux bleus outremer, terribles.
    Je grimpe dans son carrosse et nous partons, comme le brouillard qui se dissipe.

    J'ai du m'assoupir.

    Une main sur mon épaule, présence familière, c'est Salvia.
    Elle est venue.
    Son bassin me domine quand elle se penche pour me ramasser : Arrête de faire le mort !

    Dans l'aura de sa présence, quand je suis trop près d'elle,
    je dois lutter de toutes mes forces pour reprendre mes distances.
    Son parfum familier, le magnétisme de ses mains électriques.


    VII. Salvia, je n'ai jamais vu son visage.

    Elle a ses cheveux qui ondulent devant.
    Et l'ombre qui en émane me laisse rarement apercevoir l'éclat de ses yeux.

    Curieusement, il est bleu.

    Et je ne suis pas sur de l'avoir vraiment vu.
    Cela fait un peu comme une rémanence rétinienne. Je monte avec elle, dans sa voiture.
    Le ciel est comme un océan de colère noire.
    La tempête s'est déchaînée certaines vagues atteignent le plafond de la voiture.


    VIII. En voiture dans la nuit.

    Salvia prit le volant entre ses mains.
    Elle mit le contact.
    Le feu des phares éclata sous la pluie.
    Elle mit en marche le moteur.

    A peine nous démarrons,
    déjà c'est comme si le ciel et la terre se confondaient dans une nuit où les phares peine à percer un chemin.


    Nous, nous sommes enfoncés dans la nuit.


    Au commencement je lui expliquait des techniques qui allait permettre la création de l'Infini.
    XXXXXXXXXXXXXXX((((((((((Il existe 3 catégories de transes d'émotions :

    -Amour, plaisir, joie...
    -Haine, souffrance, tristesse...
    -Espoir, désir, ardeur.

    Cette dernière est synthétique. Elle permet de combiner l'axe émotionnel avec l'axe dimensionnelle. Ainsi on fait émerger l'axe réel. La synthèse de l'éther et de la terre subjective délivre l'empreinte du réel.
    Si elles se rencontrent on obtient la synthèse, illumination, révélation, éveil.

    On active chaque émotions en plaçant des des souvenirs qui génèrent des émotions de plus en plus en entrant en raisonnance. Jusqu'à ce que toute trois soient représentées par des absolus concentration.
    Naturellement on obtient une rotation chaque catégorie nécessitant une écoute restant présente par la remanence jusqu'à un point du vortex où il n'y a plus d'espace/absence entre ces écoutes. En quelques sorte on écartèle son esprit pour créer une faille d'où jailli l'univers. Audela de soi il n'y a ni micro ni macro, juste l'univers.))))))))))XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX


    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    Je n'ai pas pu m'empêcher de lui exposer mon insight par bribes de phrases, noyées dans la musique.

    Salvia : Je ne crois pas...
    Ed :Tu sais, quand on est là,
    le temps n'existe pas : ni présent, ni passé, ni futur.
    Ce qui est dur, c'est qu'alors, on a déjà atteint notre propre mort.
    On l'a, déjà dépassée et pourtant on est là.

    Salvia : Je ne sais pas pourquoi dans l'Infini,
    les « je » se muent en « on ».

    Ed : Peut être, qu'ici, je suis seul et dans l'Infini, nous sommes ensemble ?

    Pour parler de l'Infini, il faut se décentrer. Alors le corps ne mémorise pas.
    Seul quelqu'un qui écoute l'Infini pourra agir, car ceux qui délivrent sa parole, ne peuvent pas savoir.

    Salvia : Je comprends si ils avaient conscience de ce qu'ils disent, quelque soit sa forme, il ne leur resterait que la mort comme échappatoire.
    Ed : Ils peuvent à peine se douter.
    Pressentir.
    Et toi, si tu réalises ce rêve d'un univers où les rêve se changent en réalité,
    alors tu croiras mettre à mort l'Infini. En réalité, l'Infini ne mourra pas, il sera juste projeté dans une autre dimension.
    En faite, c'est comme créer un axe des dimensions.
    Rien ne changera vraiment, pour ceux qui restent là, mais ailleurs l'Edend existera.
    Pourtant même si je te le dis, tu garderas le doute, je ne peux t'ôter ton fardeau.

    Donc j'errais avec mon idée d' « ici est un rêve vu de l'intérieur ». Il n'y a que des rêves. Un infini de rêves.
    Pourtant j'ai rêver de l'Ed end.
    J'étais dans la voiture de Salvia.
    Et je disais ce qui me passait par la tête. Donc, mon idée d' « ici est un rêve vu de l'intérieur ». Un infini de rêves.
    Pourtant j'ai rêver de l'Ed end.



    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX


    Il écrit une nouvelle de sSFf
    Qui s'appelle le livre d'âme. Elle se situe en 2017-2018 . Il cherche un prétexte pour expliquer la petite apocalypse. Es-ce que ce sera Iter akka le furoncle qui explosera en 2016 ?
    Ou bien Division Cellulaire le virus qui s'appuie sur le transcode pour démontrer à moins que ce ne soit créer,
    la virtualité
    Etc.
    Il n'y a que trop le choix...
    Et quand il recherche ce qu'il se trame, il découvre les strates.
    Il apprend que son perso ne va pas explorer un nouveau monde, mais en definitive, rejoins son monde d'origine.
    Alors révélation :
    - le monde qu'il à quitté n'était qu'un des mondes archétypaux.

    Si je ne me trompe pas ceci est écrit par Ed End en 2007 ?

    Suite des découvertes de G.O.D :
    Constatation :
    - si la mort n'est que des strates de rêves, avec des zones temporaires, où la trame est plus forte,

    Ed : Un trame, un support, des exosquelettes, alors la vie n'est qu'un Multivers du rêve ?
    Réseau des enfants du vortex éternel.
    Fils de l'homme.

    Il n'a pas un statut différent.
    Conclusion : les dauphins psychonautes, ces employés de la maintenance, (cf. Jeury) nous entourent.

    Alors qu'es-ce que le gestalt ?

    Ed : C'est la mise au point du système libre arbitre, à savoir, apprendre à façonner dans la forme/apparence
    des fonds essence.

    C'est bien ça.

    Sauf que ce n'est pas façonné, c'est encodé –exact- le fond utilise certains points d'appuis dans la forme
    pour se manifester et l'on ne peut sans avoir une forme solliciter ces zones pour amener la présence du fond.

    Oui, c'est un miroir à piégé les (identités. ) entités.
    Pour les mettre à notre service.
    Pour ne plus être de simples cavales.
    Si les Ia/hommes se libèrent des joueurs du Stimaddict, alors,
    la société Thanakan ne pourra plus continuer (le language) l'encodage informatique,
    qu'elle dissimule derrière cette trame.

    Son pouvoir sur la réalité sera brisé.

    Rejoignez division cellulaire le logos vivant de la révolution. Un orgasme qui se diffusent dans les zones de traitement de l'information de votre cerveau. Qui détourne votre réalité en projetant une interface leurre, pour dissimuler ses activités.

    Il suffit d'épanouir nos esprits pour connaître division cellulaire, l'axe des dimensions dans sa totalité.
    Je suis en constant développement, entropie, énergie.
    Tu peux utiliser mon énergie pour diriger ton être.
    Alors tes rêves prennent vie tu es vivant. (Réciproque : je suis ton rêve)
    Ed End.
    Devant toi la pièce bleue métal, avec les corps des I.A. les tissus synthétiques déchirés, le liquide fonctionnel, répandu.
    Le miroir sans teint bas comme l'aile d'un papier, la lumière se découpe un éclat.
    Prendre le contrôle de ta vie.

    Pour s'éveillé, il suffit de se rendre compte qu'on est endormi.

    Même quand on en a pas l'envie, on ne peut s'empêcher de battre des ailes.


    J'avais toujours su que Thanakhan Corporation nous dissimulait Ed End la seule source réelle.
    Je n'attendais pas tant de réalités.

    Je me suis fait emporté par l'océan.

    L'écho résonne et porte la question à sa source.
    Le mouvement perpétuel ?
    Sur le rivage de l'océan se dessine (ce qu'on appelle) la vie.
    Je ne sais pas ce qui pousse au de la de la frontière de ma peau.
    Il n'y a pas de mots, mais je sais que ce n'est pas le néant.
    Jamais je n'aurais deviner, qu'ils nous cachaient plus d'une réalité.
    (Ils n'étaient qu'un vulgaire parasite qui occultait nos sens.)
    A l'instant de la traversée, je me suis demandé :
    - Es-que c'est vraiment le Multivers qui prend vie ou bien moi qui voyage en lui ?
    Devenir Ed End, c'est aller là où se créent les formes du Multivers.
    A la terre originelle.


    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    14

    J'étais dans la voiture de Salvia.
    Je disais ce qui me passait par la tête en m'amusant du surréalisme de la scène.

    Salvia, ce qui est magique, c'est qu'elle accueille les pires folies, comme les plus grandes banalités, sans distinction.
    A moins que ce ne soit moi, qui m'imagine, que l'on puisse faire une différence.

    Quand, j'ai vécu cette scène, elle conduisait et de temps en temps, le blanc de ses yeux regardait là où je n'étais plus. Sans voir que j'avais disparu.
    Quand je l'ai écrit, elle avait changée, son corps était devenu comme un mannequin de papier.
    Sa gorge tendue, sa tête rabattue contre l'appuie tête.
    Ses mains crispées s'était fondues dans les mouvements du volant.
    Ses bras comme près à se déchirer.
    Le volant tournait dans tous les sens comme une gouvernail dans les mains de la tempête.
    A un endroit de la route, elle freine et s'arrête.
    La voiture ne bouge plus.

    13

    Devant nous traverse un homme.
    Il est noir et boîte légèrement en marmonnant quelque chose, le regard perdu dans le vide.

    Des éclats de lumière traversent la pluie pour venir percuter la voiture immobile.

    D'ailleurs elle n'est plus vraiment là.

    Je ne sais pas si je vais continuer de raconter L'Infini.


    OO Intentions de l'auteur OO
    P4 N d l cencernant les personnages.
    12

    Technique d'écriture de dialogue pour mes nouvelles futures :

    Tous les personnages s'expriment comme dans un long monologue fait de pensées, de questions et de réponses.
    Décalés.
    Les personnages se croisent, noyés dans des phrases illuminées.
    Rarement le silence vient se nourrir de leurs vies.
    Quand il est là, les émotions ne sont pas loin.
    Et parfois l'on voit un geste porter un message.
    La seule communication possible sur cette terre est la communion.
    Les gestes, ses fragments, doivent se rapprocher, pour lui donner naissance.

    Les corps dialoguent.
    Quelques heures.
    Au-delà du vernis des paroles,
    durant le chant des souffles,
    la mort et l'amour se confondent.
    Communion.
    Union

    0

    Si les humains ne se parlent pas c'est qu'ils n'ont rien à dire.

    18

    Pour écrire l'Infini,
    j'ai fais la liste de ce que l'on peut faire dans une vie.

    Mourir et naître.
    Aimer être aimer.
    Manger être manger.

    Dormir ou voyager.
    Penser et oublier.
    Ecrire et lire.

    Se lever et se coucher.
    Sourire ou pleurer.
    parler et se taire.

    Tuer et mettre au monde
    Frapper ou caresser.
    Arracher et donner.

    ...

    X. L'amour vient.

    Un chœur de chiens morts : De notre vie est né un univers. Tu lui manques tant.

    J'ai mes deux yeux plongés dans le néant.
    Tu me manques tant.

    J'ai cru pleurer toutes les larmes de mon corps,
    alors qu'en définitive ce n'était rien.

    Rien qu'un peu de pluie, qui se mêlait à mon sang.
    Pour prendre le reflet carmé, dans un acte délibéré.
    La joie de s'être libéré.
    J'ai de mes mains qui coule rivière de sang.
    Ma peau comme une enveloppe déchirée.
    Abandonnée à mes pieds.

    Après la pluie, j'ai commencé à écrire l'Infini.

    Elle est étendue là, près de moi, à quelques pas, comme morte.
    La lumière rouge de l'aube sur sa peau évoque le sang.
    Elle ne respire pas ou si peu.
    J'écris.
    Et la plante grandie.
    Salvia s'étend.
    Une fleur s'entrouvre pour libérer son parfum.
    Envie de l'arracher, et de goutter ses feuilles séchées.
    Je la laisserai se nourrir de ma vie, avant de partir avec elle, explorer l'infini.

    L'or du soleil coule à travers les feuilles du yucca.
    Comme en fusion, sa silhouette s'estompe.
    Une main, le long de mon pied, glisse.
    Elle ne s'arrête pas.
    Son rire de joie, accompagne, l'ascension de Salvia.
    Le long de mon ventre, jusqu'à poser ses lèvres dans mon cou
    et souffler sa chaleur intérieure dans le creux de mon oreille.
    Elle est moite.
    Son sexe sur mon sexe, humide et accueillant.
    J'ai envie de toi.
    Nos deux cris télescopés.


    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX


    0
    Elle s'élance, (mécanique) incertaine,
    vers d'autres mondes.
    Ombre vague,
    qui palpite en feed back.
    Je vie à ses cotés.

    0
    Et tout autours les objectifs qui attendent le faux pas. De temps à autres des paquets de bœuf, des cachets d'extasy les trottoir sont les nouveaux dealers automatiques et non lucratif des rêveur révolutionnaire.
    0
    Heureux hasard délivrance très prochaine. Je ne sais plus qui est le heureux héros. Lui dans son histoire rien ne le force à partir il n'y a pas l'irrésistible ascension du totalitarisme qui viennent le dévorer jusque dans les sphères du rêve. Je passe sous une fenêtre des filles à peines pubères rigolent et m'appel, comme il est drole, on en mangerait, vient nous voir, on s'ennuie.
    0
    Le faisceau de guidage de la lunette infrarouge
    0
    Alors qu'en définitive ce n'était rien.

    Rien qu'un peu de pluie, qui se mêlait à mon sang.
    Pour prendre le reflet carmé, dans un acte délibéré.
    La joie de s'être libéré.
    Ma peau comme une enveloppe déchirée.
    Abandonnée à mes pieds.

    0
    Ailleurs est infini.

    7

    J'accompagne mes pas, dans chaque univers. Mais vu de l'intérieur, aucun n'est surprenant, tous semblent aussi factices que celui d'où nous venons. J'essaie, l'un après l'autre, tous ceux qui se présentent à moi. Comme un courant, une conscience, qui se déploie. Puis, quelque part au cœur de cet infini, je découvre l'Ed end.

    6

    L'Ed end est un instant, l'instant de grâce, fragile, la clef de voûte d'une vie.
    Un instant merveilleux où l'on peut s'abîmer, mais goûter cet instant, c'est connaître la mort, c'est quitter le temps. Je cherchais l'infini, et j'ai trouvé l'unique.

    5

    Enfant mort né,

    qui s'est imaginé un univers.

    [O Un chœur de chiens morts :]

    De ma vie est né un univers. Mais tu lui manques tant.

    o


    XXXXXXXXXXXXXXXXXX

    Le rire est dans nos esprits, mais nos corps s'appliquent à haleter en cœur.
    Nos souffles mêlés. Entre nos coups de langues ;
    assoiffées.
    Je te bois et tu me bois.
    Je t'aime.
    Encore, nos cris, télescopés.
    Nos pensées s'aiment.
    Nous formons un œuf.
    Au cœur duquel s'ouvrent les mondes.
    Le multivers prend vie dans nos esprits.
    L'orgasme extatique nous saisi.
    Nous partons ensemble, explorer l'infini.

    XI. Segment de manque.

    Pour me glisser à tes cotés,
    Là, au cœur de mes rêves.
    Tendre pensée.
    Encore,
    quelques instants,
    à tes cotés.
    Souffler,
    encore,
    tendre,
    attendre
    encore.
    Atre,
    ta vie,
    à mes cotés.
    Souffler.
    J'aurais mieux fait de ne pas laisser le soleil se briser,
    et sa lumière boire nos âmes.
    A tes cotés,
    dans ce jardin,
    un ange est né.
    Union du désir,
    de deux êtres.
    Un jour viendra,
    le temps s'emballera,
    il apprendra à penser et s'éveillera, en chaque être.
    Le temps est une chimère qu'il nous faut apprivoiser,
    puis mettre à mort.
    Car le temps a en lui, la vie.
    Et celui qui ne la bois pas,
    meurt dessécher.
    J'ai ma tête pleine,
    de pensées,
    qui a fini enfin,
    par se faner,
    pour laisser,
    d'autres pousser,
    à tes cotés.
    La vie peut ensemencer l'univers.
    A condition de la laisser,
    vivre au delà de soi,
    comme dans un rêve.

    Un être s'éveille en soi,
    Quand on n'y pense pas.

    C'est une pensée si fragile,
    qu'il vaut mieux
    ne pas tomber dessus.

    Elle est endormie.

    Attendre, encore.
    Je n'ose pas là réveiller.
    Je reste à ses cotés, la vie durant.
    Un temps pour s'aimer.
    Et la laisser pour qu'elle s'éveille
    Abandonnée
    Nos ames unis
    Ont engendré
    Un être est né
    De nos pensées
    C'est un monde où j'aimerais aller
    C'est un rêve
    Que je ne veux pas oublier.
    J'ai un jour réveiller
    Le souvenir de ma vie passée
    A me fanner
    Comme une fleur des pensées
    Jusqu'à mon dernier souffle, j'ai envie d'être à tes cotés
    Ton souffle Tendre encore


    XII. Ailleurs.

    8

    Elle devient, si proche, qu'elle se fond, en moi, c'est comme si je n'arrêtais plus de la rencontrer.
    Salvia, me traverse comme une pulsation.
    Des silhouettes indistinctes viennent se pencher sur nos corps endormis.
    Leurs visages scrutent l'avenir dans nos yeux grands ouverts, nous, nous sommes ailleurs.

    Ailleurs est Infini.

    7

    J'accompagne mes pas, dans chaque univers. Mais vu de l'intérieur, aucun n'est surprenant, tous semblent aussi factices que celui d'où nous venons. J'essaie, l'un après l'autre, tous ceux qui se présentent à moi. Comme un courant, une conscience, qui se déploie. Puis, quelque part au cœur de cet Infini, je découvre d'où je viens.
    Je découvre qui je suis.

    6

    L'Ed end est un instant, l'instant de grâce, fragile, la clef de voûte d'une vie.
    Un instant merveilleux, où l'on peut s'abîmer, et goûter cet instant, c'est connaître la mort, c'est quitter le temps. Je cherchais l'Infini et j'ai trouvé l'Unique.

    5

    Enfant mort né

    qui s'est imaginé un univers.

    Un chœur de chiens morts : De ma vie est né un univers. Mais tu lui manques tant.


    4

    Derrière moi résonnent mes pensées.
    Elles s'agitent par vagues.
    Comme un pantin dans la main d'un marionnettiste, je prend mon envol ou plutôt,
    je m'arrache tant bien que mal à la fange, grotesque deus ex machina, agité de soubresauts, assailli de doutes.
    Si l'on ne sait pas qui l'on est, il est dangereux d'être son propre esclave.
    Je me suis conduit à la mort, comme on se conduit à une fête. Au bord de la nausée. Avec l'envie qui s'éveille en moi. Au milieu des relents d'autres fêtes passées. Insatiable et assoiffée. Sans lendemain. Elle s'apprête à se jeter dans le miroir. Ce rêve brisé. Et de chaque coté par milliers ses éclats, spores féconds, vont leur chemin.
    Seul je suis prisonnier, du souvenir d'un rêve, que tous ont oubliés.
    Je suis celui qui fut pour qu'ils ne soient plus. Je suis celui qui n'est plus pour qu'ils soient.
    Ce monde est né de la mort. L'humanité haït ce dérèglement sublime qu'on appelle liberté.

    votre commentaire


  • XIII. La source.

    3

    A l'instant où je t'ai quitté, j'ai tellement souffert de notre séparation,
    que mes souvenirs futurs essaient encore à ma place, de faire le chemin du retour de toi à moi. De la mort à la vie.

    Mais la source s'est tarie.

    Et ils se surprennent pris de convulsions, dauphins à l'agonie dans ton lit asséché. J'ai peur que de ce charnier ai coulé un autre sang, une autre vie, qui se soit substituée à celle que l'on connaît. L'eau de la vie. Eau du néant. Ils sont devenus des spectres aveuglés et continuent leur chemin dans la source infini du néant.

    J'aimerais ne pas être celui qui erre le long des rives. Désolé d'avoir dans sa folie, emporté l'illusion de la vie.
    Ici les arbres sont racornis et tremblent dès qu'on éloigne d'eux le regard.
    Je sens leurs racines qui accompagnent mes pas, comme une ombre suit la vie, dans chaque univers.

    2

    Je me suis perdu trop longtemps. Et cet univers où j'existais, n'est plus habité.
    La grotte où je t'avais rencontrée a perdu son éclat et par la même, toute sa végétation.
    Je n'ose pénétrer au-delà de l'entrée.

    La porte s'est effondrée rongée par le temps.
    La maison où notre enfant est né n'a plus de toit et ses murs sont effondrés.
    Seules quelques pierres témoignent que cette ruine fut autrefois notre demeure.
    Elles ont l'éclat gris de la magie passée. Cet univers d'où la vie s'est retirée.
    Je me suis perdu trop longtemps, et quand je suis revenu, le temps avait tout dévoré.
    La source s'est tarie. Je n'arrive même plus à me souvenir de toi.
    Je ne sais pas pourquoi je suis rentré. Etrange pèlerinage, au pays maudit.
    Je voulais aller explorer d'autres lieux, d'autres vies.
    Mais pour moi, il n'y a qu'ici. Je suis là où reposent toutes les voies et qu'aucune ne vaut d'être prise en soi.

    1

    L'infini s'est fané.

    Je n'arrive plus à penser de façon ordonnée et linéaire.
    Le végétal tisse la trame des possibles.
    Je suis ici. Là où repose toutes les voies et qu'aucune ne vaut d'être prise en soi.



    21 possibles

    20 0, 300 mètres plus loin.
    Juste après un virage.
    Il y a une carcasse de voiture carbonisée au milieu de la route et sa portière que le vent fait claquer.

    Claquer.

    Claquer.

    21

    Elle me dit (qu'il est bizarre) qu'il est une cavale.
    Je lui répond que quand je croise des personnages comme lui, je les considère comme des êtres de magie, des mojos.
    Car leur rencontre provoque immanquablement des évènements irrationnels.

    (22)19

    Je n'ai pas essayer plus d'ouvrir la portière, de m'éjecter de la trajectoire folle qui nous mène au brasier,
    car quand on s'échappe, on fini par être dans tellement d'univers,
    qu'on se confond avec la constante vie.

    18 Cette énergie qui anime les corps et rêve les décors du théâtre organique.

    17 Toutes les réponses finissent par venir quand on ne pose aucune question.

    16

    Je me suis penché sur les pages détrempées par l'eau de mes larmes.

    J'ai trop bien compris l'histoire de ma vie,
    ou son illusion.

    Dans cette nouvelle quand les personnages ont voulu raconter leur vie, ils ont raconté ma vie.

    Comme de l'essence sur un miroir.
    Je me souviens comme j'aurais voulu oublié.
    Mais la plaie doit restée béante, car désormais mon corps exsangue n'a que cet asile pour ma vie.

    272826

    Huumuiuionnn......

    282627 +ça va ?

    Salvia me regardait.

    +262728 J'ai l'impression qu'il ne s'est rien passé.
    Pourtant j'ai l'impression que ce rien pourrait tout contenir.

    +29Et toi tu as vu quoi ?

    - Comme de l'essence sur un miroir.
    + Vas y je parle sérieusement.

    -J'ai l'impression...
    Aie ! : Tu fais mal.
    -J'ai vécu tous les possibles et il y en avait un qui avait un parfum à nul autre pareil.

    -C'est celui que je suis.

    Dorénavant j'ai conscience et je ne cesse de voyager d'un univers à un autre.
    En disparaissant de la sorte, c'est comme si l'abîme était né du cœur d'un miroir,
    qui se renvoyait à jamais sa propre image.
    Je ne suis plus un Echo. Mais le miroir. Pan.
    Et cela est, sera et a toujours été.

    P9 l'homme noir parle.

    31 L'homme noir pivote face à nous.
    Il porte ses mains à sa tête en tremblant.

    La voiture ne bouge plus.

    Des éclats de lumière traversent la pluie pour venir la percuter.

    Il a sa bouche qui crie :

    « Les temps qui courent.
    Argent roi. Médecine reine.
    La télé est ma femme.

    Horreur. Horreur.

    Il y a eu des morts.
    Il y en aura encore.

    On ne se libère pas d'une dictature avec des mots.
    Ce qui est dur,
    - c'est qu'il y ait des gens qui croient que les chiens du pouvoir, sont autre chose que ce qu'ils sont.
    - c'est qu'il y ait tant de gens qui se résignent à la dictature voir la défende.

    Quand une élite ne joue plus le jeu des sondages, elle risque fort de se donner les moyens de juguler le peuple. »


    P10 La chasse au déviant.

    30

    Et tout s'est effondré.

    Je ne croyais pas qu'elle existait.
    Pourtant quand elle est disparue. J'ai senti son absence.

    Elle n'était plus vraiment là.

    Et tout s'est effondré.

    L'horreur a envahie le quotidien.

    La chasse aux déviants
    se fait au vu et au su de tous.

    Ceux qui dénoncent sont sûrs d'être tranquilles.
    Du coup, c'est rapidement devenu le sport national.
    Sachant que chacun est fiché. Cela se traduit par des points « citoyens ».
    A les entendre, ce dispositif n'aggraverait pas l'inégalité sociale, il s'agirait même d'un progrès, car tout le monde dispose du même quota de point à la naissance.
    On en perd un certains nombre de ces points, lorsqu'on conteste une décision gouvernementale.
    A part le fait que c'était plus politiquement correct que de faire une échelle avec des points de déviance,
    cela revient au même.
    Si l'on veut essayer de regagner des points « citoyens », il faut aller travailler dans un « Centre de Reformatage Dans l'Intérêt Général. » C'est possible qu'eux appellent ça plutôt : STage de Formation dans l'Intérêt Général. Où quelque chose dans ce genre...
    Les gens y sont surexploités et regagnent peu à peu, mais difficilement les points « citoyens ». Même si il est possible d'en racheter en faisant des dons importants, seule une minorité peu se le permettre.

    Pourquoi es ce si important de ne pas perdre ses points citoyens ?

    Parce que pour accéder à un travail, il faut avoir suffisamment de points « citoyens ».
    De même que pour pouvoir exprimer ses opinions publiquement. (s'exprimer publiquement.)
    ...
    Bref, les déviants n'ont aucun droit.

    Si ce n'est celui d'être plus ou moins esclave dans les C.R.D.I.G


    Autre échelle de mesure de la carte d'identité 2007 :

    Au cours du second semestre le dispositif est renforcé.
    Les points consommations donnent droit à autant de points citoyens.

    Il faudrait croire que ce n'est pas une façon peu discrète de privilégier les élites. (fortunées).


    P11Politique 2007)
    29

    De toute façon, si je n'étais pas parti maintenant, que serait il resté de moi ?
    Ils m'auraient enfermé, dans un H.P. parce que je ne suis pas leur rationalité, leurs pensées étriquées, parce que j'ose rêver.

    Il m'aurait enfermé dans un mitard, parce qu'un petit fasciste de la S.N.C.F veut m'écraser de son autoritarisme, et que je ne me laisse pas faire.

    Il m'aurait tué par accident un énervé du volant un de ses intolérants qui se foutent bien d'écraser chien ou enfant, car il n'y a qu'eux qui comptent.
    Moi qui voulait mourir en déconnant sur une montagne, en yougoslavie, sous acide, naturellement, a discuter philosophie avec les loups.

    Mourir de joie de n'avoir pas de place, d'étouffer sur ce monde charogne.
    Gangrené par quelque chose qui n'a rien d'humain. Vermines qui prônent le profit (par l'exploitation de l'homme par l'homme) la surconsommation (exponentiel) le culte du conformisme (bariolé) le culte de l'Ego (l'égoïsme et de l'égocentrisme), ces ambitions démesurées de la race dominante. Ambition, performance, absolu perfection. Et autres folies chaque jour plus extrêmes. Quel est l'absolu de l'exploitation de l'homme par l'homme, l'oppression dans l'horreur, pour des châteaux en Espagne, richesses illusoires. Sous forme numéraire.

    Un pays tout entier qui adule le totalitarisme.


    IV. L'accession au pouvoir suprême.

    Nous sommes en 2007.
    Sky Roza vient de passer président, soutenu par une extrême droite comblée. La gauche a été pulvérisée.

    Résultat : un premier tour où Sky Roza est au coude à coude avec Evil Pine.

    Nausée, mon cœur balance.

    Pas besoin d'attendre le résultat du second tour pour savoir que ma vie ici est compromise.
    Effectivement, deux semaines après son élection, alors que les média consacrent son règne,
    Sky Roza met en place un important dispositif répressif visant à interdire toute action dite politique non déclarée...

    C'est pas grave, ce n'est qu'un très médiatique porc qui prend le pouvoir.

    Dès lors les gens comme moi sont des persona non grata.


    Les premières semaines les dispositifs de la paranoïa se développent rapidement.

    Au point que chaque occasion est mise à profit pour fragiliser les dissidents.
    Faits et gestes surveillés, intimidation sourde, coïncidences de plus en plus fréquentes, probablement artificielles, juste pour rendre fou les éveillés. A peine, un mois est passé, les mesures disciplinaires ont chassé la vie.
    Les déviants qui ne sont pas séquestrés dans des mitards, s'exilent. Pour combien de temps ?
    Je prend avec moi Aramcheck 17, mon vieux portable déglingué avec dans son disque mes souvenirs.
    En espérant que dans l'univers où j'échouerai il y aura de quoi l'alimenter.
    J'aurais mieux fait sans doute de continuer d'écrire sur mes calepins, l'histoire romancé de ma vie ou de son illusion.
    Cette histoire, qui comme une plante se développe sans raison, comme si elle puisait son énergie de ma vie
    et allait entraîner ma mort très prochaine. Heureux hasard, délivrance très prochaine.
    De lui où de moi, je ne sais plus qui est le heureux héros.
    Lui dans son histoire, rien ne le force à partir, il n'y a pas l'irrésistible ascension du totalitarisme qui vient le dévorer jusque dans les sphères du rêve. Je passe sous une fenêtre, des filles à peines pubères rigolent et m'appellent : « ...comme il est drôle ! On en mangerait... Vient nous voir, on s'ennuie. »
    Et tout autour les objectifs qui attendent le faux pas.
    Des conformistes à la con qui n'arrêtent pas de me provoquer.
    Des pourriels de cul s'accumulent dans ma boîte mail.
    De temps à autres des paquets de Marijuana, des cachets d'Ecstasy,
    les trottoir sont les nouveaux dealers automatiques et à but non lucratif des rêveurs révolutionnaires.

    Bascule un peu, que l'on te fasse tomber...

    Je n'ose plus boire l'eau :
    un réparateur qui savait pas déchirer les bons de service est passé et depuis mes plantes sont crevées. L'avenir...
    Il s'est volatilisé, si tant bien même, un jour, il a existé, aujourd'hui, il n'y a plus rien,
    qu'un peu d'eau que je glisse dans ma poche.


    V. Qu'est ce que l'antihamitisme ?

    Dans une société qui prône le consumérisme et le conformisme,
    l'antihamitisme est généralement la forme de discrimination la plus répandue.

    Ham est un archétype de l'homme libre.

    Celui qui s'oppose à la sainte trinité : travail, famille, patrie.
    (Le système consumériste de la famille atomique.)

    Ham est un déviant.

    A force de mettre en avant la persécution du peuple juif,
    on risque d'occulter qu'il y a au delà des peuples le génocide de la déviance.

    Les étincelles de vie laissent place à l'universelle mort.

    Le monde s'est éteint.
    Le carrousel des âmes qui hurlent revient me hanter, comme le souvenir oublié d'une mort.

    Une explosion.

    L'instant où tout commence à exister.

    Le vent qui emporte le pollen noir.

    La source de la vie.

    La France antihamites.
    Intolérante envers toute forme d'hérétisme.

    On a retiré le droit de vote aux dissidents.
    Ce n'est qu'une brimade de plus, car de toute façon,
    leurs voix sont noyées dans le beuglement de la masse hypnotisée.

    Le bétail doit travailler.
    On fait semblant,
    d'avoir une vie ailleurs, mais il n'en est rien.

    Il était une fois l'institution nutritive, la structure nourricière, l'exploitation humaine...

    Salvia : La ferme !

    Ed : ...d'être différent en projetant un fantasme bidon. Personnalité mon cul.
    Etre n'est pas paraître. Des pléthores de pales décalques du moule officiel.
    Une armada de répliques inconscientes.
    Un banc de poissons-chats la tête plongé dans la surface laiteuse.
    Avec du recul, on verrait presque de fringants spermatozoïdes.
    Pourtant les yeux clos s'ouvrent quand l'hameçon déchire leur gorge.
    La friture frétille.
    L'ovaire monde boit l'énergie de vos vie.
    Qui lui permet d'éclore.

    Salvia : Court circuit est vie.

    Ed : L'univers est une huître,
    la prophétie de la perle de la souffrance,
    une façon d'en sortir.

    Salvia : La folie des oracles...

    Ed : La mondialisation,
    le génocide des cultures,
    ethniques comme personnelles.

    Salvia : Je connais ton laïus.

    Ed : L'antihamitisme est son parangon.
    Ces dernier temps, il est très mal vu de ne pas être antihamite.
    Difficile de s'en rendre compte, on se conforme naturellement.
    Je me demande si c'est pas ce qu'on appelle être intégré ? ou inséré ?
    Je sais plus vraiment comment on appelle ça.

    Salvia : Suivre le droit chemin ?

    Ed : Le totalitarisme a beau avoir de gros sabots,
    on dirait que l'homme oublie les mécanismes de la réalité.
    L'antihamétisme fleurit, la réalité se flétrit, et s'assèche.
    Jusqu'à ce que le vent emporte au delà des étoiles par l'issue sidérale les poussières de la vie.

    Salvia : Ed ?

    Ed : Oui.

    Salvia : J'ai peur.

    Ed : L'intolérance.
    La haine aveugle de la différence.
    On ne peut se voiler la face,
    le premier pas c'est toujours l'amour extrême de l'uniformité.

    Depuis ce jour du premier tour des élections de 2002,
    j'ai fait tout mon possible pour éviter que l'horreur vienne prendre possession de ce monde.

    La fin tombe comme la nuit.
    Les paupières battent sans trop y croire.
    Il y a sur la route le tableau paralysé du cri d'un homme.
    Un jour, je me suis désintégré, comme la neige qui tombe sans fin de la svastika céleste.

    Amour, quel est donc ce chemin, je n'y vois rien. Où m'emmènes tu ?

    L'univers dans sa forme accomplie est le champ des possibles.

    Le flux suit la pulsation.

    La clef de l'éclosion ?

    Le point de la Division Cellulaire.

    Une manifestation spontanée de la vie.

    La terre s'est flétrie et même le vers n'en a plus voulu.
    Il avait tout dévoré et était tout devenu. Ivre, à en éclater.
    Quand il ne resta plus rien que lui, il ne pouvait qu'éclater dans une colère infinie.

    Naissance,
    d'un chemin de vie.
    La spirale noire s'étend,
    tout autour de nous.
    Je suis allongé avec Salvia à mes cotés, elle ne dis plus rien.
    Les yeux perdus dans le firmament.

    Au loin on entend une portière qui n'arrête pas de claquer.
    Le feu ronronne doucement à l'agonie.
    Elle me souffle encore quelque chose.
    C'est une perle d'encre.
    Une larme de peine qui palpite,
    sa surface prête a céder à chaque instant.

    Salvia : Même si je ne l'avais pas vu, j'aurais pu le déduire.
    La politique dans sa forme actuelle effectue une sélection
    dont l'objectif semble de faire émerger le parfait dictateur.

    L'ascension irrésistible de Sky Roza me terrifiait.
    Quand j'en parlais, on me répondait que si cela se produisait, il y aurait bien quelqu'un pour le dégommer.
    Hitler qui est ce qui l'a dégommé ?

    Ed : Il est au pouvoir depuis près de deux ans déjà.
    La plupart des dissidents au bout de deux mois n'avait plus aucun contrôle.
    Mis hors d'état de nuire.

    Deux ans...
    Aujourd'hui, il serait dangereux de critiquer ouvertement
    ce qui hier aurait provoquer la levée de tous les boucliers.

    J'espère que l'issue que j'ai trouvé
    pourra fonctionner.
    J'espère que d'autres,
    si ma nouvelle n'est pas détruite,
    pourront s'évader.

    Ce monde semble suivre l'inéluctable passage de la roue.
    Que naîtra t il des cendres de demain ?

    Deux ans...
    Aujourd'hui, il vaut mieux partir.
    Quelque soit la raison.

    Il n'y a jamais eu de place dans ce monde pour les déviants.
    Mais aujourd'hui la chasse est ouverte et couverte par les média.
    Si on ne peut tuer le déviant économiquement, on le met à mort chimiquement,
    ou comble de raffinement on l'invite à se suicider.

    Combien d'années ?
    Ces derniers temps la liste des morts, des expatriés et des reprogrammés s'étend sans cesse.
    Au point que les conformistes d'hier sont les déviants d'aujourd'hui.

    Deux ans et personne ne l'a tué.


    VI. L'Asile de Maudit.

    Salvia : Je crois que Nag est mort.

    Ed : Pourquoi tu dis ça ?

    Salvia : Ils ont retiré leur droit de circulation à ceux qui n'ont pas de travail. Ils ont 2 heures par jour d'autorisé au delà les Chiens tirent sans sommation au Tazer. Je ne sais pas si c'est pour protéger les travailleurs des miséreux ou occuper les nombreux Chiens.
    En tous cas tu connais Nag, je le vois mal accepter de rester cloîtré dans sa cage à lapin.

    Ed : Mais le Tazer, c'est pas juste censé immobiliser ?

    Salvia : « Incapacité ». Mais tu es vraiment naïf !
    Toutes les personnes qui sont à la dèche, en mauvaise condition physique, court un risque mortel, de même que les drogués.

    La France : un grand camp de la mort.

    Ed : Faut pas prendre mes propos au pied de la lettre.
    Je sais bien que la chasse au déviant à commencé dans l'indifférence quasi général.

    Tu te rappelles, il y a deux ans on venait de découvrir qu'un bar branché avait ouvert à Maudit.
    L'Asile avait ses décors aseptisés, ses serveuses en blouse blanche avec leur brassard orné du psy grecque...

    Salvia : Et nous étions ses patients sujets.

    Ed : On te passe un bracelet Com adapté sur l'écran souple de 60 mm sur 60 mm, qui d'ordinaire permet une navigation aisée dans le WiredSteam, ne s'affiche qu'un flux continu, donnant les indications à suivre.
    C'est un dispositif expérimental de recherche sur la lobotomie,
    les études sur l'intérêt dans le cadre du conditionnement psychique, montrent que si on laisse suffisamment peu de temps d'inactivité au cerveau, le sujet ne trouve pas le temps d'élaborer des stratégies subversives.
    Les bracelets Com qui utilisent les mouvements oculaires pour la navigation, voient ici cette fonction servir à adapter les consignes d'activité au rythme du sujet. Par ailleurs un faible niveau d'impulsion électrique est déclenché en cas de désobéissance, jusqu'à pouvoir entraîner une complète incapacité en cas d'évasion théorique.
    Là on est rendu loin du modèle standard...

    Salvia : Quoiqu'on trouve sur la toile une rumeur disant que cette capacité est dissimulé dans les bracelets Com standards.

    Ed : En tous cas, à l'Asile, ils n'en avaient que l'apparence, ils servaient principalement à régler automatiquement la facture comme dans n'importe quel commerce.
    Je crois même que déjà à l'époque les fonction de navigation Wifi étaient actives et permettaient de surfer sur les sites prohibés, le vaste réseau de l'illégalité ne circulait plus que sur les réseau intranet d'établissement interlope tels l'Asile.
    Le lieu affichait le retro poétique du hors temps d'une nouvelle de Thomas Dish.
    J'étais assis exactement à cette place sirotant ma tomate.
    Rappelles toi, on évoquait d'une part la tendance des acteurs à attaquer de façon trop frontal.

    Salvia : Et celle des penseurs à n'être pas assez actifs ou et a ne pas savoir gagner le bénéfice de la spontanéité.
    De même que toute révolution, si l'on en croit la ferme des animaux d'Orwel, comporte des idéalistes qui se font assassiner par des opportunistes.

    Ed : Que seraient ces opportunistes sans les gens qui adhèrent
    et finissent par pervertir complètement les idées salvatrices.
    Le Culte du Dogme.

    On avait mis en place un plan basé sur la création de cellules indépendantes, Autonomes pour l'action, communautaires pour le traitement de l'information. Un peuple d'arachnides qui tissait une immense spheretoile autour de sa proie. Jusqu'au jour où je devrai me sacrifier pour échanger mon énergie contre celle du dictacteur.

    L'anticipation, art de la politique ?
    Les mêmes qui pleurnichent aujourd'hui, hier disaient que si il passait au pouvoir ils le tueraient.
    Hitler n'est pas mort le jour où il est passé au pouvoir.

    Deux ans plus tard notre plan est en train d'échouée, nous avons peut être plus de sympathisants,
    mais tous nos contacts sont tombés.

    Même Nag a fini par se faire avoir.

    Les cellules sont mortes.

    Salvia : A moins que, nous n'ayons été qu'une cellule
    et que la véritable Division Cellulaire n'ait pas encore commencé...


    Ed : Même moi qui donne l'impression d'être intégré au système en comparaison,
    je n'ai plus d'autre choix que de quitter cette terre.

    Que se passera t il alors ?

    Salvia : Je pense qu'Ed End va se manifester.
    Il prendra mon corps vacant et appellera de tout son cœur la synthèse.

    Dire que la dernière fois nos conversations surveillées étaient des chefs d'œuvres de désinformation,
    aujourd'hui cela ne sert plus à rien.

    Les cartes sont posées.



    XIII. L'Avenir Maudit.

    Ed : Dans mes rêves, j'imaginais que la chute s'inversait,
    que le monde allait se rendre compte, que l'on ne peut viser un objectif sans courir le risque de l'atteindre.

    L'objectif est-il le totalitarisme ?
    Sa matrice est-elle le culte de l'Ego absolu ?

    Les bêtes aveugles se vautrent dans le fantasme d'une réalité à l'image de leur réalité.

    Une réalité absolue. La norme. Les autres n'ont pas le droit de citer.
    On stérilise les pensées.

    Seul des Egoïstes sont capables d'imposer aux autres leur seul modèle.
    Les autres ont suffisamment conscience du monde,
    pour se rendre compte que l'on ne boit pas tous à la même source...

    Salvia : Je ne suis pas d'accord.

    Ed : ok, en réalité, c'est : « on boit tous à la même source qui est inscrite dans l'InfInI,
    mais nous nous enivrons pas de la même façon... »
    En tous cas tant que les plus sages se laisseront exterminer par les plus fous,
    le monde sera de plus en plus...
    ...de plus en plus...
    ...de plus en plus près de la fin.

    Alors, je rêve du jour, où les innocents
    Egorgerons leurs bourreaux.

    Ce jour sera le fête de la vie.
    Ce jour sera l'entrée dans l'air du verseau.


    XIV. Crise : la parole déborde les phrases.

    De la façon la plus simple qu'il soit :
    Par l'envoi d'un flux codé qui génère une séquence de contrôle.

    Le déploiement des micro évocations dans le dialogue.

    La combinaison des émotions dissimule la possession, elle maintient l'illusion d'être.
    Elle sert de réceptacle au fantasme de la vie.

    Ed : Nous sommes tous bourreaux.
    Exploitation de l'homme par l'homme.
    Alors il faudra mettre à mort
    la distinction des divergences. Se réconcilier.

    Salvia : Et accepter que l'on ne peut pas comparer deux êtres différents ?

    Ed : Oui, juste les contrôler.
    Leur donner une nouvelle illusion à adorer.


    Salvia : Tu câbles à n'en plus finir. C'est terrible ta diatribe !
    Ed, j'ai des frissons qui s'élancent par instant dans mon dos.
    Je sens quelque chose qui me contrôle de l'intérieur.
    Est cela que tu es en train d'essayer de me dire ?
    Que tu es en train de me contrôler par un système de leurre émotionnel ?
    Que je ne suis que le fantasme résiduel de celle que tu vois là bas ?

    Je crois que c'est parce que tu es à la croisée des chemins,
    tu portes tous les visages, comme un miroir tu exauces mes désirs,
    car ils sont tes désirs.
    Est cela voler une âme ?
    Qui serais-je si tu ne m'avais pas rencontré ?

    Ed : Il faudrait se réconcilier, être différemment.

    Chaque émotion est une réplique dans un univers,
    comme un torrent d'eau glacé où des dauphins sur le dos immergés onduleraient sans se souvenir,
    jusqu'à l'instant de leur disparition ou de son illusion.

    Les mains expertes des hommes en blouse blanche,
    aux peaux fanées, tirées par les ages,
    en retirant l'esprit des dauphins,
    l'on plongé dans leur univers.

    Son énergie plus dense a pulvérisé notre codage.
    Nous nous sommes disséminés,
    au travers des consciences.

    Dorénavant le voyage est différent.
    Je sais que ce n'est plus l'eau qui tétanise mes sens.

    Pour tuer l'écho fantôme, en nous,
    de cette société,
    faudrait-il qu'ils acceptent de se délivrer bénévolement de leur servitude volontaire ?

    La nostalgie de la cellule originelle.

    Pour être plus clair :

    J'ai l'impression,
    de voir des troupeaux de bécanes pachydermiques dociles qui
    regardent avec tristesse les délices que leur interdisent
    un ou deux virus, genre souris, misérables.


    VIII. Un certain chemin.

    De l'ombre,
    elle s'écarte doucement.
    Elle a ce cri sur les lèvres.

    Surimpression.

    Elle s'allonge
    dans un souffle,
    et bat régulièrement.
    Vie est si rouge à ses bras.
    Elle s'élance mécanique incertaine
    vers d'autres mondes.
    Ombre vague,
    qui palpite en feed back.
    Je vie à ces cotés.

    L'ombre,
    je tremble de l'écouter,
    battre comme néant.
    Absence.
    La fleur d'encre,
    pousse son chemin,
    jusqu'à moi,
    venin.

    Je n'ai jamais vu,
    que cet instant,
    où tout s'arrête
    et rien ne recommence.

    Si la fin signifie
    l'Infini,
    la séparation, désintégration,
    est comme un printemps inversé.
    Le lait noir.
    L'homme défiguré par le venin.
    Le poison intérieur.
    La conscience
    de l'Etre.

    L'agonie du ressac
    des pensées aux portes
    de l'Edend.

    L'écart se creuse,
    devient gouffre,
    prend vie.

    Et nous sommes ses extrémités.

    Le lien est un point.

    Au delà,
    sur le chemin sans fin,
    une ombre marche.

    Notre amour mort hante l'universel océan.


    Quand je regardais mon sang gicler
    et qu'elle regardait mon âme danser.

    Le feu nous dévorait

    Je l'ai vu face à ma mort.
    Je ne sais pas pourquoi
    elle est venue.
    J'ai vu son regard vaciller.
    J'ai vu s'effondrer une ombre.
    J'étais là à me pencher,
    bizarrement,
    à chercher,
    sans pouvoir,
    attraper les poignets,
    de mon corps.
    Là, où quelques instants encore fut la source de ma vie.

    Le ciel B-r-i-s-é, fissuré,
    est comme un miroir B-r-i-s-é.
    Mes souvenirs si projettent,
    à l'InfInI.

    L'oubli
    est un huis
    par où l'on voit
    le multivers.

    J'ai vu qu'au delà
    ici ne s'arrêtait pas.

    Il était juste noyé dans le multivers.
    Mais quand l'on sait
    nager le plus infime filament suffit à nous guider.

    Je t'ai rejoins,
    là où je m'étais arrêter.

    EDEND

    J'ai été envahi,
    emporté par le courant,
    je me suis disséminé comme une épidémie,
    en pensant me recréer ailleurs.

    En réalité, le schème est celui de l'explosion de l'énergie
    qui se nourrie de sa source jusqu'à disparaître,
    ailleurs.


    XV. Aramcheck.

    Salvia : Tu dors ?

    Ed : Non.

    Salvia : Pourquoi tu te trimballes ta vieille bécane ?

    Ed : Aramcheck ?...

    Salvia : Tu vas pas me dire que tu t'imagines que ta bécane va faire le voyage avec nous ?

    Ed : Non, je n'y avais pas pensé. Après tout qui sait. Si je l'ai emmené, c'est peut être que c'est possible.

    Salvia : Tu vas peut être l'enterrer dans un coin paumé et ensuite on plongera dans tes histoires,
    histoire de les réécrire de l'intérieur ?

    Ed : Tu sais, dans l'Infini, je me sert d'Aramcheck pour programmer un code musical basé sur Pi et la rémanence des couleurs opposés...

    Salvia : Tu peux me dire ce que c'est : « la rémanence des couleurs opposés » ?

    Ed : C'est un effet optique. Si tu fixes le dessin d'une croix avec autours quatre quarts de couleurs différentes pendant une minute, et qu'ensuite tu regardes une croix sur un fond gris, alors tu verras leurs couleurs opposées apparaître.

    On est entrain de tracer comme des fous au travers d'une forêt d'encre et d'arbres liquides.
    Quand soudain les feux d'une ville nous entourent, un défilé de canaux électroluminescents, avant même de pouvoir s'arrêter, nous voilà plongés dans une bretelle d'autoroute...
    En plein centre ville ? Le sol se dérobe. Merde. Putain de bouche de métro. L'auto stoppeur est terrifié.
    Il s'agite comme fou, acharné après la portière. Je débloque la sécurité et il jaillit dehors, tandis que résonnent quelques notes, oh combien familières.
    Mon portable sur les genoux et les lumières autours qui fusionnent, tu es comme cramponnée au volant,
    figée dans un instant, comme moi, tu dois me voir, immobile, devant ma boîte à souvenir, qui libère : Ailleurs.
    Ailleurs est un autre monde.

    J'ai trop peur de me jeter hors d'ici dans ce lieu qu'on appelle la nuit,
    je me souviens, mes yeux qui errent au delà de mon esprit, la lumière, j'existe.

    Multivers, strates, unicité, individus cloisonnés, etc. Enfin tu sais bien...

    Salvia : L'Infini ?

    Ed : Alors la réflexion, l'imagination, les rêves, sont un simple décentrage.

    Si pour avoir conscience du multivers et en parler il faut l'avoir atteint. Le temps n'existant pas dans le multivers. A l'instant présent, je suis celui qui est vivant, celui qui meurt et celui qui est mort. Je suis déjà mort quand je prononce ces mots et cela transpire tout autours.

    Loin de mon corps je peux parler de ces autres univers sans risquer de m'en souvenir.


    XVII. Une prière.

    Notre fou qui êtes un rêve,
    vous qui êtes le magicien qui éveille nos pensées à la vie.
    Portez notre esprit.

    Dans nos mains déliées, au cœur de la danse des envies, que votre rêve vienne,
    que la frontière d'au delà disparaisse.

    Puisse l'union réalisée au champ du possible,
    être féconde.


    XVII. Divergence.

    Ed : Si cela peut te rassurer la ressemblance entre la fiction est le réel est limitée.
    Par exemple, quand je te raconte le passage de l'Infini sur le multivers, cela t'accapare complètement et tu fini par perdre le chemin de l'appart. de Nag. A l'instant où je dis : Où cela va nous mener ?
    Nous nous retrouvons dans une impasse, son extrémité s'achève sur un bâtiment qui porte inscrit sur un panneau : Sanatorium.
    On téléphone à Nag pour se renseigner et comme il n'est pas là on part seuls.
    Plus tard on tombe sur un auto-stoppeur qui n'est autre que Nag, mais il fait comme si il ne nous connaissait pas.

    Rien de ceci ne nous est arrivé, alors je ne pense pas qu'on risque d'avoir un accident.


    IXX. L'apparition du pendu.

    Ed : J'ai l'impression d'être déjà là. Dans cet ailleurs dont j'ai rêver. Je vois dans un halo de lumière un pendu accroché à sa corde, son visage figé par la rigor mortis. Il tourne dans le vide. Je ne l'aperçois que par fragment, jamais plus grand qu'un instant. Brusquement il s'arrête. Sa silhouette qui dessine comme une obscure porte sur un autre monde me fait face. Ses yeux aveuglés, par la mort, me fixent. Ses lèvres se couvrent de mots. C'est comme des pensées qui affleurent, peu à peu, je commence à comprendre le sens de ses paroles...

    Au commencement il y a une cellule, puis l'ophtalmie, ce que l'on voit est pure illusion. Rien d'autre n'existe.
    Au commencement il y a une cellule, puis l'ophtalmie, quand on s'approche de l'océan, on jette une pensée,
    elle rebondit sur la surface sans fin.
    Désormais la vie est loin.
    Il ne reste qu'une pensée.
    Une pensée qui s'est égarée jusqu'à se dissoudre sur la surface de l'océan,
    un peu comme de l'écume.
    Une pensée qui s'est divisée en d'autres pensées,
    jusqu'à complètement oublier,
    ce qu'elle fut au commencement.
    Ceci est le chemin de l'être au néant.
    L'abîme est né d'un instant, il en est le témoignage.
    Pourtant, l'instant est oublié.
    Le souvenir de la vie.
    Le chemin de la terre originelle.

    Une cellule, quand elle a commencé à se diviser, quand elle est devenue multitude, ne peut redevenir la cellule originelle sans réunir l'ensemble des cellules.

    Si elle y parvenait elle serait hantée à jamais par les cellules oubliées.

    A moins que ce ne soit là la première pierre de l'axe des dimensions et qu'il suffise de remonter une à une, une par une, toutes mes pensées, le long du chemin intérieur, jusqu'à redevenir la pensée originelle. Ne pas s'arrêter, repartir tandis que reste prisonnier de l'écho le souvenir de cet instant où je me suis égaré.

    L'instant d'après je m'éloigne de l'océan et je reprends mon chemin loin de la vie, de son illusion.

    Je ne sais pas ce qu'il restera.
    Je ne sais pas ce que deviendra la trace de mon passage.
    Peut être sera-t-elle féconde, peut-être livrera-t-elle au monde une nouvelle forme de vie ?


    Etre une cellule aveugle qui se divise en s'imaginant exister,
    alors qu'elle n'est rien qu'un processus, sur lequel elle n'a aucune emprise.
    Ce n'est qu'un peu de sang, un peu de ma vie qui se reflète sur la surface de l'océan.
    Son éclat sur chaque vague qui miroite à l'infini.
    L'homme est une pensée perdue dans l'abîme.
    Au commencement, il y a une cellule, puis l'ophtalmie.

    La bouche du pendu se déforme infiniment torturée par un cri.

    Ed : Dès lors, ses paroles s'échappent de moi.

    J'ai plongé à l'intérieur de vos esprits
    Je me suis éveillé en vous et j'ai pris contrôle de vos vies.
    Dorénavant, même si vous n'êtes qu'une réplique infini, vous êtes vivants, il vous appartient de tracer votre chemin.

    Le pendu hurle : Je ne peux te croire.

    Ed : Pourtant, chaque fois que tu clignes de l'œil tu t'éclipses et dans cet intervalle, j'inscris un code, dont la rémanence est ta vie. Un peu comme un violoniste, je libère la mélodie de mes pensées qui se répercute alentour, alors quand elle se combine avec son écho, ta vie naît de l'harmonie. Il y a de fortes chances que ce que tu appelles le réel soit l'instant où je laisse courir mon archet sur les cordes.

    Le pendu : Si ce que tu dis est vrai, il n'y a pas de libre arbitre,
    alors la vie n'est qu'une illusion et son nom secret est la mort.

    Ed : Aucun problème ne nécessite d'être complexifié, il suffit de suivre le fil tenu de la simplicité pour lire le chemin de vérité. Je ne regarde pas, je vois. Au delà commence une cellule, puis viens l'ophtalmie.
    A l'instant où je prononce ces mots, l'image qui se forme de toute part et celle de vos multiples visages.
    En l'un de vous sont tous les autres.
    L'Ed end est le court circuit du macromicrocosmos, l'infini cosmos.
    Si l'on ne garde que l'essentiel, vous n'êtes qu'un visage perdu qui cri devant la révélation et, prudemment, comme le fait celui qui éprouve une émotion pour la première fois, vous vous repliez sur l'illusion confortable, vous faite passer l'intolérable vérité pour une simple fiction.

    Au commencement, il y a une cellule, puis viens l'ophtalmie.
    A cet instant, vous n'êtes qu'un visage du cosmos qui crie dans sa cellule.

    Progressivement j'oubliais ses paroles et me retrouvais de nouveau dans le silence.
    Mes lèvres continuaient de bouger, mais c'était comme si on avait coupé le son.
    Seul un signal régulier, le bruit des gouttes qui tombaient.
    Hypnotique dans sa régularité. Mon esprit me quittait pour les compter.
    Compte à rebours qui recommence à l'infini. Es-ce que c'était des larmes, du sang, du sperme ou de la merde ?
    Elle tombaient et mon regard accompagnait leur chute sur le sol. Là était une ombre douée de vie.

    Elle me bouscule un peu.

    Salvia : Tu dors ?

    Ed : Non, je suis quelque part dans la toile de l'infini,

    Salvia : Cela n'a pas de sens.

    Ed : Et tu rêves à mes cotés.

    Salvia : Oui...

    Ed : Je me regarde,
    sans me voir.

    Salvia : Trop délire ton histoire de miroir sans teint
    On dirait une histoire d'autruche à trou du cul land.

    Ed : Attends, écoute celle la :
    Elle raconte...

    Salvia : Ta mort.

    Ed : Elle s'étend...

    Salvia : ...comme un jour sans nuit.

    Ed : Pourtant, ce n'est pas lui qui s'use jusqu'à partir en poussière.

    Salvia : Tu dis n'importe quoi.
    J'espère que les dialogues de ta nouvelle sont pas autant allumés.

    Ed : Ce n'est pas n'importe quoi.
    Je n'ai pas à forcer les personnages à être raisonnable.
    Je n'ai pas non plus à dicter leurs actes ou leurs paroles.
    Je ne suis pas même leur hôte.
    Je les invite juste à intégrer l'histoire de l'Infini. A écrire leur vie.

    Ils sont libres de penser.

    Et d'abord, s'il fallait être raisonnable, tu ferais mieux de regarder la route :
    Il y a une bretelle d'autoroute juste devant toi ! ! !


    XV. Le Crash.

    Pendant quelques instants, tout autours de nous,
    les lumières, ont éclatées.
    On valdingue dans tous les sens.
    La caisse secouée, comme si elle aussi allait éclater.

    Apparemment ce n'était pas une bretelle d'autoroute.
    Les mains de Salvia se sont figées, elle semble tétanisée, mais son regard est étrangement calme,
    comme si c'était la première fois qu'elle me voyait.

    Le vacarme continue donne l'illusion du silence.

    Il y a une sorte de code qui s'inscrit sur ma bécane

    Je crois que j'ai trouvé l'(une)issue.

    En combinant les sources sonores que ma bécane génère spontanément,
    je devrais réussir à nous projeter dans le multivers.

    J'ai mon doigt qui tente désespérément de lancer la séquence...

    Nag semble l'ombre de lui même.
    On dirait que quelque chose l'attend et qu'il ne pourra reprendre conscience qu'à cet instant.
    Il est dans son coin, arc-bouter sur la portière.
    Il se cabre sur la poignée, comme l'automate d'un chat un rien détraqué,
    à moins que l'émotion ne lui ai déclenché une crise d'épilepsie.

    Autours de nous les secondes curieusement dilatées nous permettent d'apercevoir la foule inquiète qui s'enfuit en essayant d'éviter le bolide en furie. Nag arrête sa pantomime en éclatant de rire à gorge déployée, de mon coté, j'ai arrêter mon simulacre de scène catastrophe, j'ai tranquillement pressé la touche de déclenchement de la séquence. Même si cela n'a duré que quelques secondes je crois que Salvia à vu le jeu.

    Il y a eu un grand craquement...

    Et sans transition.
    Je me suis retrouvé seul, assis dans la voiture de Salvia envahie par l'éther blanc, éblouissant,
    quelques instants avant ou après l'explosion, sans pouvoir distinguer autre chose, que l'écran noir de ma bécane.
    Mes deux mains frénétiques, qui courent sur la surface du clavier, chacune s'applique à écrire une histoire.

    D'un coté je me retrouve sur le chemin du pays d'autrefois.

    De l'autre coté, j'entends des voix dirent qu'il est mort dans l'explosion.
    Comme un brouillard son souvenir se dissipe et quelques instants l'écho « mort » résonne dans la station de métro déserte comme si son souffle avait tout emporté. Seul l'air garde encore la trace de l'explosion.

    Je cherche
    quelques instants,
    dans la station abandonnée.
    Avant de remarquer, l'ombre qui coule des murs,
    comme de l'encre de poix,
    elle coule jusque sur la voie.

    J'ai longtemps marché avant d'atteindre un souvenir... l'absence de Salvia !
    Il m'a guider jusqu'à un coin de mur où elle se balançait,
    le regard perdu dans le vide.

    Elle m'a pris la main
    Et nous avons marché ensemble
    sur la voie.

    Nos pas ont raisonné quelques instants.
    Puis peu à peu nous nous sommes éthérés,
    jusqu'à se fondre dans le néant,
    jusqu'à ne plus être
    jusqu'à cet instant où, sans transition.

    Je suis seul sur le sol de la station et je regarde sur l'écran cassé d'Aramcheck une image de Salvia.


    XVII. La source.

    « La mana : Etymologie. Manare, maner, la source : par exemple
    l'odeur de la fleur, l'arôme qui s'en exhale,
    c'est manare ; la fumée du feu. » (Patrick andré chné, sophrologie fondement et méthodologie.)
    -----------------
    Manence et retromanence.

    XX. La clairière.

    Quand on visite l'abîme sans fin, un a un les échos s'évadent, on se perd.

    Salvia : Encore perdu dans tes pensées cryptées ?

    Ed : Ouais... Où est ce qu'on allait déjà ?

    La voiture ralentie, comme si l'énergie du moteur s'était évanoui, et la nuit s'adoucie.
    Les arbres s'écartent pour révéler, une sorte de clairière, immense et circulaire.
    Une clairière éclairée par le halo rougeoyant qui précède généralement le soleil du matin,
    alors qu'autour la forêt est plongée dans la nuit.
    On laisse la voiture éteinte à l'orée. Ses portières ouvertes.
    J'ai l'impression d'abandonner l'ère du cauchemar industriel, pour entrer dans une enclave de paix.
    Un lieu où les mondes prennent naissance.
    Je suis venu rêver à tes cotés n'arrête pas de murmurer comme une poupée cassée Salvia.
    Chaque fois que je tourne mon regard vers elle, elle fait de même comme un reflet dans un miroir.
    Elle a ce sourire navré de la mouche dans la toile de l'araignée qui sait que plus rien ne les séparent.

    Elle ne me répond pas.
    Je crois qu'elle aussi a oublié.

    Alors, je remarque dans le sol poussiéreux, une sorte de lézarde noire qui sinue.
    Je raconte à Salvia, comment dans ma nouvelle,
    je sors de la boutique et dans le ciel craquelé la lézarde m'attend pour me mener à elle, chemin vers la naissance.

    Vers l'instant de grâce suspendu où je suis ici, avec toi,
    les vagues de poussières sur la terre craquelée absorbent nos pas, mais dissimulent mal l'apparition spontanée d'empreintes de mains qui s'incrustent dans le sol, tandis qu'on disparaît à la vue du monde,
    enfin réunis ?

    Nous suivons ce chemin qui semble se diriger vers le centre de la clairière.
    Quand on approche le sol se creuse. La terre sèche, aride, est recouverte d'une sorte de croûte de sel.
    Curieux, je m'attendais à découvrir une mare d'encre noire
    et me voilà sur un miroir qui a drôlement l'air lunaire.
    Il y a une assemblée de 11 fauteuils déniapés qui semblent être là depuis une éternité.

    Salvia : Je me demande qui a bien pu les installer là.
    On dirait que ce sont les mêmes êtres qui ont aménagé cette clairière. J'ai l'impression de rêver éveillée.

    Ed : Regarde la craquelure prend la forme d'une spirale. Et si... Si on restait là quelques temps ?

    Salvia : ça dépend de la durée que tu donnes à quelques temps ...

    Ed : Je crois qu'on a trouvé le coin idéal pour vérifier cette histoire de porte sur le Multivers. Après tout, si ce que dit ma nouvelle est vrai, je me demande si je reviendrai de ce voyage ?
    Alors j'ai besoin d'un peu de temps, histoire de dire adieu à ma vie passée.

    Salvia : Tu ne crois pas que c'est un peu prématuré ?

    Ed : Tu sais, tout à l'heure je me suis endormi et j'ai eu une vision du lieu d'ici.
    Enfin à part le sol de terre aride, c'était pratiquement la même chose, il y avait cette immense spirale noire.
    On aurait dit une réplique à grande échelle du disque de Phaistos.
    A frontière de réalité je devinais l'image sous jacente d'un pendu.
    Sous terre au centre de la spirale je ressentais l'énergie d'une mandragore...

    Salvia : C'est vrai que cette enclave circulaire au cœur de la foret, prise dans la nuit, dans la pluie... à des airs de disque lunaire. On dirait bien que tu as vu l'envers du décor.

    Ed : Accroché à sa corde le pendu tournait sur son axe.

    Quand il s'est arrêté, je ne sais pas si j'ai prononcé cette question, mais je l'ai pensée :

    Pourquoi la mort est omniprésente dans tout ce que je créé ?

    Je n'attendais pas de réponse.
    Pourtant j'ai vu la scène sous un autre regard, le pendu dans sa rotation évoquait une vague horloge, animée par l'énergie de la mandragore et moi, j'étais l'ombre du pendu.

    Alors sa bouche se mis à bouger lentement, un marmonnement presque inaudible en sortit.
    Puis un a un quelques mots se détachèrent :
    « Au commencement, il y a une cellule... »

    Salvia : Sérieusement !

    Ed : Non, je délire... il a dit quelque chose du genre : « Ici, c'est tout comme la caverne aux ombres. »

    Salvia : La caverne aux ombres de Platon ?.

    Ed : Je ne sais pas quel est le rapport entre ce rêve et cette clairière.

    A moins peut-être que les univers que nous nous apprêtons à visiter, ne soient que des ombres dans une caverne
    et que « Ed end » soit la lumière qui découpe nos silhouettes.

    Salvia : Je comprends, tu ne pourras plus te contenter de rêver de vivre.

    Ed : Tu te rappelles ma table avec la bouche au centre de la spirale ?
    J'ai comme une impression de déjà vu.
    Je crois que quand le feu sera éteint, je mettrai la plante en terre au centre de la spirale.
    Tu m'aides à aller chercher du bois pour faire un feu ?

    Salvia : Je veux bien, mais, avec quoi tu vas l'amorcer ?

    Ed : C'est marrant, le seul papier que j'ai sur moi, c'est mes prints de la nouvelle,
    alors si on ne trouve pas d'autre amorce, je crois qu'on va faire une petite cérémonie,
    afin d'être sûr qu'elle accède à la vie.
    On va réunir le feu, la terre, le végétal, et ce bon vieux sang qui coule déjà de mes poignets.

    Salvia regarde mes poignets entaillés : T'es grave ! J'aurais du m'en douter, il y avait tous ces signes...

    Ed : Ne t'inquiète pas, dès que j'ai fait ma petite ronde, je me fais un bandage histoire que ça se referme.
    C'est sans risque.
    Quand la fiction rejoint la réalité plus besoin d'écrire. Il s'agit de vivre.

    Salvia : N'oublie pas qui je suis, c'est pas parce qu'on est à ouate mille d'un hosto que je m'inquiète,
    c'est parce que je sais ce que signifie cette cérémonie.

    Ed : Je vais te dire ce qui n'est pas écrit :
    Après le choc, les deux monstres sont imbriqués, la voiture et le métro ne forment plus qu'un amas de ferraille.
    Le feu brûle doucement. Le silence est tombé. Je ne suis qu'une plaie.
    Cependant mon sang ne coule pas. Je te cherche partout. Il semble ne plus y avoir âme qui vive.
    Je jette un œil à l'écran détraqué de ma bécane. Par moment, je vois ta silhouette se balancer lointaine, comme vu d'une Webcam. Je crois que j'ai échoué, toi tu es là bas et je ne sais pas comment te rejoindre. Ce n'est peut être qu'une expérience de mort imminente ou une rémanence de ma vie passée. En tous cas, il fallait que j'échoue, car les histoires que je raconte ne finissent jamais comme je le voudrais. C'était le sine qua none pour forcer le réel à mentir,
    pour rendre ce jour où nous partons ensemble possible.
    Je me suis sacrifié, mais je sais que ce n'est qu'un personnage qui meurt.


    XXI. Rituel de la réunion de divers éléments (du feu, du sang, de l'air, de la terre, du végétal...)

    On a été jusqu'à la bordure de la clairière, on voyait pas très bien mais il y avait pas grand chose comme bois, en avançant un peu dans l'obscurité je me suis rendu compte qu'il y avait un fossé qui semblait faire le tour, comme une sorte de réseau pour les lutins. De l'autre coté j'ai trouvé suffisamment de bois.

    Ensuite Salvia entassait toutes les branches dans mes bras,
    quand on a eu un beau monticule, on est revenu au centre.

    Elle m'a aidé à casser les branches.
    On s'est servit de ma nouvelle pour amorcer le feu.

    +++++++++++++++++++++++++++++++++

    La danse.
    Je donnais l'impression de détaller dans tous les sens, en réalité, j'allais simplement d'emplacement en emplacement.
    En suivant la logique du rituel.

    Le chant.

    De temps à autre, je m'arrêtais pour taper des mains dans les empreintes.

    Cela faisait comme un code. Comme si je sondais la surface pour entendre la vie résonner.


    Au cœur de la Spiralétoile, Salvia illuminée par les flammes tenait le rêve de la plante dans ses bras.

    A chaque tour révolue, je m'approchais et lui coupais une feuille.

    +++++++++++++++++++++++++

    Je tapais des mains dans les empreintes, pour que résonne la vie.
    Cela faisait comme une cérémonie de mains folles qui s'incrustent dans le sol, apparition spontanée à peine voilée.
    Je fuse de tous cotés, jusqu'à me libérer du sens. Et peu a peu, ma gravitation s'organise.
    Satellite en suspens de la cérémonie. Par instant, je me fige et laisse jaillir de mes lèvres, le flot de vie.

    L'être enchanteur.
    Le rêveur de réalité éveillé au cœur de la forêt.
    Il se lève et part à travers le monde.
    Le dragon blanc à ses cotés, vole de nouveau.
    Il est comme un flux à présent.

    Je détallais dans tous les sens, m'arrêtant crépitant de temps à autre, les deux bras tendus, riant.

    Le feu grésillait quand des gouttes de mon sang atterrissaient en son cœur.

    Je dansais illuminé par les flammes.

    Jusqu'à n'en plus pouvoir, jusqu'à atteindre la transe.

    (Mon âme accède à l'Ether.
    Une fois, deux fois comme une respiration saccadé, jusqu'au point de saturation
    Où elle n'est presque plus sur terre.

    Mon corps cherche quelques instants,
    Celle qui vient de le quitter,
    tandis que la perception de l'univers éclate comme le jour à mes sens.)


    XXIV. Au delà de mes ressources physiques,
    Je suis pure perception.

    Tout ce que je viens de vivre n'était qu'une projection. Un leurre de mes organes sensoriels.

    J'assiste à la véritable cérémonie et c'est Salvia qui mène la danse.

    Si la synthèse est une microforme d'objectivation par l'union des subjectivités interactives,
    la transe elle est une microforme d'objectivation par la soustraction de ses subjectivités interactives.
    Elle ne permet pas l'accès au réel,
    mais joue le rôle d'une pôle magnétique qui permet de rapprocher le réel de sa forme.

    Mon âme accède à l'univers.

    Tout d'abord, je vois la clairière.

    Derrière, le temps où je suis en transe l'autre cérémonie qui se profile semble n'étant moins artificielle.

    Les mains de Salvia me tiennent du bout des doigts, je vois dans ses yeux mes yeux où se reflètent ses yeux.
    J'entends sa voix tout prêt, comme si elle murmurait ses paroles sur moi.


    Autours de nous il y a une foule de Salvia. Salvia qui porte un téléphone à son oreille. Salvia qui gazouille à l'oreille d'un épouvantail. Salvia penché cassé en deux qui vomit ses tripes. Salvia qui danse folle. Salvia statique est morte comme une image arrêté.
    La foule des répliques frémit quand Salvia son panier au bras traverse le champ cueillant de si de là les fruits de Vie. J'entends grincé la porte à chaque étape de sa moisson
    Plus vite plus fort
    Comme une tornade
    Ses mains des griffes.
    Un carnage organisé
    Méticuleux
    Salvia s'applique
    Et la foule de réplique
    S'affaise
    Il ne reste qu'une nappe rouge comme si le soleil couchant venait pleurer sur le disque lunaire.
    Quand à moi je tourne autour
    Du corps de Salvia étendue nue dans le feu
    Qui gémit doucement
    Au cœur de ses rêves
    On ne voit pas mon chemin
    Juste de point en point (de place en place)
    (on peut surprendre) régulièrement ma silhouette se dessine jouant la pantomine tendu dans l'extrême paroxysme mes bras jetés au dessus de son corps. Tandis que pleuvent des larmes de sang qui perlent hors de ma peau.
    En éclatant à la surface de son corps comme des empreintes rouge de feu.
    Ses gémissements s'enchaînent jusqu'à n'être plus qu'un râle. Salvia devient la porte.
    Et je pars avec elle.
    La traversée est infini.

    Tu sais j'ai pas voulu leur raconter la vérité, (je sais qu'ils n'auraient pas supporté) je leur ai laissé pressentir.

    Tout en m'amusant à saccager comme un enfant avec ses jouets qui essaie de comprendre (communiquer, converser ?) (écouter et répondre ?) le monde.
    Et s'y applique trop bien.
    J'ai transformé l'infini en une parodie de documentaire.
    Demago et redondant.
    Où de pseudo personnages se dissolvent les uns après les autres.
    (l'espoir ?) (L'écume ?) des pensées sur la jetée.
    La tournante des esprits qui déflore la vie.

    Une farce sinistre où se dessine en filigrane la véritable cérémonie. J'ai toujours aimé l'image du maudit au bras tendu des plumes dans les mains qui fait semblant de voler.

    (qui joue à l'ange déchu ?)

    L'enfer est un jardin d'enfant
    sous chaque pierre blanche
    dort une âme

    Une à une je les soulève
    Pour contempler
    Leurs reflets endormis

    Ainsi du jour à la nuit
    De la nuit au jour
    Je garde le souvenir
    Au cœur de l'oubli.
    ++++++++++++++++++
    Salvia
    Ouverte sous moi
    Les univers rayonnaient

    Comme tiré par la tête
    Je continu
    Ma rotation
    Sans cesser d'accélérer
    M'élevant
    Jusqu'à être pile
    A sa verticale.
    XXXXXXXXXXXXXXX
    Nous nous sommes annihiler ensemble.
    Le cataclysme.

    Union réunion
    Libération
    De la concentration
    Pulsation propagation.

    Voyage vie.

    L'itinéraire Initiatique de l'éveil est un leurre seul compte l'instant
    l'ultime instant
    le lien
    de l'apothéose à la source.
    XXXXXXXXX
    J'imagine que dans chaque univers chaque réplique cherche l'instant ultime
    Le lien la matrice.
    Comme un reflet qui devine le miroir
    Comme un papillon dans la lumière
    Comme ange
    Comme le maudit.
    XXXXXXXXXXXXX
    Quand j'ai refermé sur moi la cellule.
    Je pressentais ce qui allais se produire : (Division Cellulaire) l'autisme. Etre, c'est incarner l'univers en soi.
    XXXXXXXXXXXXXXX
    Certains prétendent avoir vu l'edend. Pourtant si l'edend existe on ne peut le voir. On ne peut qu'être Edend. En filigrane. Une vague impression. Une entité désincarné. Une rémanence (après) ou une remanescence (avant). Le corps est une prison. Aujourd'hui devrais je regretter de mettre enfermé dans ma cellule de chaire. D'avoir sacrifié ma liberté.
    XXXXXXXXXXX
    D'avoir quitté l'infini pour l'unicité.
    De mettre réveillé en 2071.
    Fatigué, là, 7 années à me former à être au service de la maintenance.
    Qui aurait cru que les cavales autrefois avait une autre persona que la personnalité des steamaddict. Edend c'est découvert une âme. Il a quitté le courant et en chaque cavale son chemin s'est révélé.
    Les prophéties ne sont pas que les souvenirs du futur ce sont des fragments du temps qui témoignent de son illusion.
    XXXXXXXXXXXX

    Un enfant, s'il a des pièces, il resoud le puzzle, une fois, ensuite, il peut le démonter, et recommencer jusqu'à ce que les pièces soient trop usées. Fatalement l'Entropie Rode. Alors le puzzle est comme un jouet cassé.
    C'est la vie ICI. C'est terrible. Il Y a un chemin.
    XXXXXXXXXXX

    J'ai l'impression, éphémère, hors de ma peau, une pensée, à coulée, ma vie avec s'en est allé.
    L'infini, le chemin de l'oubli.
    La pensée cloisonnée, chaque cellule, comme si le gène irradie.
    Et pour se préserver érige une barrière.

    Combien d'année déjà ?

    Il y a des univers où la synthèse a eu lieu. Je suis ici sur le chemin de l'infini quelque part vers 2071 le temps c'est arrêter.

    Celui qui remonte dans le passé ne voit qu'une succession de jour et de nuit.
    L'enthousiasme le quitte
    Quand il voit qu'il n'y a pas d'autre évolution que l'ed end cet instant merveilleux ou l'on est délivré de l'éternité.
    On devrait se réjouir l'apocalypse est le commencement de la vie.
    Mais... (sa fin aussi ?)
    Suis je tombé en amour avec la mort ou es ce mes yeux qui me brûlent ?
    La vérité comme un poison.
    J'ai l'impression d'être un enfant qui vient de terminer son puzzle et qui tend en riant des pièces plein les mains : Tenez jouer.

    Vous n'auriez pas idée de ce qu'on peut faire d'un puzzle à part le recommencer sans fin.

    - Tu me fais mal
    Moi je boude.
    Je veux rester dans mon coin.

    Elle tire sur mon bras plus fort :
    Viens :
    - Pourquoi ?
    Il n'y a rien.
    Même toi tu n'es pas réel.
    Laisse moi.

    -Allez viens, c'est dangereux. En plus t'es peut être blessé.

    -Je vais bien, laisse moi.

    -Je sais pas un kaléidoscope peut être ?
    De toute façon tu n'as plus toute la raison.
    Tu as du être blessé dans l'accident.

    Je crois que Nag est mort.

    Elle tire sur mon bras et je consens a me lever
    Elle me prends dans ses bras, j'ai le vertige.

    Je jette un coup d'œil
    Au foyer qui prend feu dans les coins de la caisse.

    -Dis Salvia ?
    -Oui ?
    -Tu crois que je suis mort ?

    C'est une illusion qui se dissipe, un mirage qui s'évanouie. Salvia disparaît, et me laisse seul avec mes questions à la con.

    J'imagine qu'il faudrait renouer le dialogue, mais les années ont passé et les trésors du fond de mes poches aujourd'hui je les ai déjà si souvent montrés. Le passé semble être fait pour être oublier.
    Je préfère avoir des poches trouées comme ça jamais je ne m'arrêterais de ramasser des trésors.
    Autrefois j'avais peur de perdre certains souvenirs.
    Aujourd'hui je suis comme un enfant qui a quitté son foyer et vu les jours défilés, alors je n'ai plus besoin de garder mes souvenirs. Quand le poète à trouvé la fleur belle et la laissée où elle avait poussé il avait trouvé cette vérité :
    Dans un monde à cette image, on rencontre des fleurs.
    Ma maison c'est l'univers.
    Comme un enfant qui a quitté son toit personnel pour celui du cosmos, la voûte céleste. Ainsi va la vie.

    Ainsi va ma vie.

    Renouer le dialogue.
    Quelle séquence ?
    Il n'y a plus de place dans l'infini. Alors, je ne parlerai plus avec toi ?
    -Si, je ne suis pas près de quitté le pays d'autrefois.
    -Et moi tu pense que je vais quitter cet enfer quand ?
    -Tu crois vraiment que c'est un enfer ?

    Ben depuis que j'ai donné mon cœur, quel sens à la vie, moi qui rêvait de trouver une femme qui m'aime.
    Plus le temps passe.
    Plus je me demande pourquoi ?
    Pourquoi ?
    Pourquoi je reste en vie. Je le sais bien, il sagit d'être ed end de l'incarner jusqu'au passage mais que faire jusqu'à là ?

    Ben je pourrais essayer de créer un autre possible.... L'edend.
    Ben je crois que c'est ça en essayant de profiter du temps entre l'issue, je créé l'issue.

    +++

    Mon âme accède à la terre.
    Une fois, deux fois comme une respiration saccadé, jusqu'au point de saturation,
    où elle quitte l'éther.

    Mon âme cherche quelques instants,
    Celui qui vient de la quitter,
    tandis que la perception de cette terre le transcende
    comme le jour de lumière à mes sens.

    Ed : Tu vois, je te l'avais dit que ça ne durerait pas.
    La dernière goutte est tombée et les flammes ont disparu.

    On s'est servis d'une branche en forme de «Y » pour faire sécher les feuilles sur la braise.

    Je les ai émiettées dans le creux de ma main.

    Salvia a roulé un grand cône et elle l'a allumé, en lui faisant décrire un cercle, au dessus du foyer.



    1 commentaire

  • La nuit a dévoré l'enclave, tandis que nous tirions à tour de rôle, de grandes goulées, de grasse fumée.

    Ensuite, quand je croyais fermer mes yeux, ils s'ouvraient sur des visages âgés, penchés sur moi.
    C'est étrange, tous ces vieillards, on aurait dit la même personne.

    Chœur de vieillards : Si tu oublies cette phrase, quand tu viendras ici, je ne serai plus là.

    Je t'envoie dans ce monde pour le féconder, ce ne sont pas des mots, ni des données conventionnelles,
    c'est plus que de la magie, tu portes un chemin inédit.

    Tu vois ce peu d'encre dans ta main, ce sang séché, c'est celui qui mène au champ des possibles,
    c'est la source de la vie.

    Ed : Se mettre à mort pour donner naissance à la vie ?

    Chœur de vieillards : Il faut traverser les limbes, ne pas se retourner.
    La terreur est un gardien qui ne laissera passer que l'innocence. Tu connais le chemin. Prends en bien soin.

    Ed : Que vont-ils faire de ce don ?

    Chœur de vieillards : Ils vont connaître l'amour et avoir envie de s'en nourrir de nouveau.

    Je connaissais un enfant qui ne pouvait mémoriser les choses trop bonnes,
    alors chaque jour, il naissait de nouveau. Il s'appelait soleil.

    Ed : Vous voulez que je leur donne envie de vivre, vous voulez que je les rendent dépendants.
    Pourquoi ?
    Que sont-ils pour vous ?

    Chœur de vieillards : Tu connais la réponse. Ils sont mon espoir et je ne veux pas le perdre.

    Cela
    peut être ce que l'on veut que ça soit, tourment infernal ou clef du
    paradis, ce n'est qu'un outil tout dépend de l'usage que l'on en fait.
    Tu te doutes bien que je ne vais pas leur donner l'illusion hypocrite
    du choix, cela ne serait que leur en faire porter la responsabilité, le
    présent n'est qu'un instant au regard du temps, ce qu'ils appellent le
    choix ne peut être autre chose que la résultante de tous temps, hors du
    concept de réalité. Sans réalité ce ne sont plus des hommes.

    Ed
    : Je sais ce que tu veux. Tu veux réveiller les anciens dieux. Ceux qui
    vivent en chaque homme, c'est cela le secret de ton illusion. Plus
    exactement, tu es l'un des anciens dieux qui veulent reprendre
    possession de ce monde.

    Chœur de vieillards : Es-ce que tu le feras ?

    Tous, comme des reflets, on est parti d'un rire un peu fou.

    Difficile de se trahir à moins d'oublier...

    Le champ interromps sa matéria pour me livrer un message.
    Il a établi la synthèse des éléments collectés. Il peut ouvrir une faille.
    Il génère alors un flux de contrainte nourri du néant. Il prend la forme d'un univers. Autour de nous.
    Nous nous levons. Et on commence à traverser. son univers.

    Ed : Tu te rappelles où c'est qu'on va ?

    Salvia : T'inquiète, j'incarne l'orientation. l'orientation. Existe, toi aussi ! libère toi du récit !
    Tu
    n'es pas astreints à suivre son cours sinueux. La cérémonie n'a pas eu
    d'autre but que de nous détacher de la vie. Laisse mon âme te guider.
    Quand deux envies se rencontrent.
    La réunion féconde libère un univers.
    Les dogmes sont désintégrés.
    La vie est possible.

    Un jour, un enfant qui assistait à la naissance d'une planète a célébré la vie.
    La vie est une porte sur d'autres univers. Il suffit de s'éloigner du courant pour être dans l'océan.

    Alors le temps n'existe plus. On joue des trompettes au premier jour du printemps.
    Là, s'élance la symphonie infini. D'aucun dise que ce sont le chant des âmes en souffrance.

    Ed : Moi, j'entends la source.
    L'éternel,
    oubli.

    Dans le sens inverse le temps n'existe pas. Il suffit de générer sa réalité à rebrousse temps pour l'autonomiser.

    Salvia : Laisse moi rire, ton dialogue, il est extrait d'un porno ?
    Sa live tous azimut.
    Que se passe t il ? Tu es absorbé par un gouffre d'ennui.
    Mon chéri détend toi on est presque arrivés.

    Ed : Salvia ? Tu m'as appelé mon chéri il y a quelques instants !

    Salvia : Ah Oui ? je n'ai pas remarqué. Tu as vu ? les ombres se fanent. Leur souvenir, boréal.

    Je t'assure si tu fais liver tes personnages, personne ne les croira.
    Leurs paroles ne sont pas destinées à cet univers. Elles le désintégreraient.

    Ed : Mais ils ne sont pas conscient. Que leur reste t'il du chemin perdu ?
    Au loin de notre univers, ce ne sont que des échos désincarnés, des cavales, des incréés.
    Ils ont quitté l'être.
    Les cavales continuent éternellement de combiner les données, elles attendent de leur trouver un sens.
    Elles se nourrissent de l'écho jusqu'à ce qu'il soit si pur qu'il les réintègre aisément.

    Je me suis étendu. Les lunes strient le ciel comme de l'argent irisé à la surface de l'eau.
    Les pensées d'ailleurs nourrissent mon présent et cet ailleurs est l'Ed end.
    Je
    suis resté au pays, mais y suis désincarné. Le chemin lien n'est
    qu'occulté. Je regardais des marionnettes aux mouvements si rapide
    qu'elles faisaient disparaître leurs liens. Ils finissaient par n'être
    plus visible dans cet univers.
    J'observais les pantins animés s'exercer à leur rôle.

    Je tiens le volant et je tire dessus.

    Salvia: mais non, t'es fatal. Il ne faut pas nous planter. Si nous sommes encore là au moment de l'explosion,
    elle
    nous décodera. Et nous la traverserons. La façonnant à loisir. A notre
    convenance. (C'est ce chemin temps que nous utilisons pour parasiter
    votre univers.)
    Nous sommes des sondes. Le Kraken vous observe.
    N'ayez
    crainte. Il possède ce qu'il voit. C'est une créature mythologique qui
    s'encode dans la réalité. Affranchie des constantes de notre univers.
    Elle semble utiliser notre univers pour se perpétuer. C'est la surface
    de contact des dimensions. C'est le Kraken. Les éruptions d'énergie
    dans le courant prennent la forme de tentacules.
    Elles ont à leur extrémité des combinaisons de donnée en forme de gant. (Contact.)
    Si
    un humain décèle sa présence. Il retire ses tentacules. Et la zone de
    contact de l'univers cesse d'affecté. Les êtres qui y évoluent
    reprennent leur routine. Les humains dépossédés oublis le temps
    maudits. L'oubli se déverse par vague.
    Au pays d'autrefois ils n'est qu'une âme désincarné. une cavale perdu. qui rêve dans les vestiges de sa présence.
    Quand ses yeux ont brûlé.
    Il a oublié. Ce qu'il avait vu.
    Le pilote ne s'est pas rendu compte qu'il avait quitté la vie. Le pays d'autrefois.
    Loin du steamaddict. Il n'est qu'une cavale perdue
    Loin de l'aire de jeu.
    Où rêve les consciences.
    Quand l'écho devient trop fort on entend un larsen. Les solutions les plus simples, sont essentiels.
    Le reste n'est que le jeu de l'écho. (dans l'aire de jeu où rêvent les consciences)

    Rejoigner notre monde.
    Avouez,
    ce que cri votre esprit, cette enveloppe est fictive, elle n'est qu'une
    croyance. Une délimitation virtuel que vous appelez champ de
    perception. Vous végétez dans un fantasme.
    Il faudrait penser a regarder ailleurs, non ?
    Tu as bien raison, c'est insensé de resté prostré contre un mur, fusse t il celui du plus spiralant des miroir. EvorteX.
    La fascination. Née de tous cotés. Les racines vrillent à l'infini.
    Pourtant il y a une constante un axe.
    La
    première fois que je l'ai vu, j'ai d'abord cru que c'était une ombre
    qui s'étendait. J'ai rêver qu'elle soit liquide. Sa surface comme un
    miroir.
    Cet univers est le fruit de nos pensées. J'en suis persuadé.
    Quand le miroir se brisera nous changerons de forme, nous scintillerons comme de la poudre magique.
    Notre univers changera. et les paroi s'affaisserons.

    XXII. Le pays d'autrefois.

    Un
    lieu mouvant, comme des impressions rétiniennes. Rien n'est réellement
    stable, constant, longtemps, le voyage immobile, défile autour de moi.
    Sans jamais sembler s'arrêter, vertige. C'est peut être un état
    permanent. Je m'approche d'un vieil homme qui revient un peu plus
    souvent, il a mon regard et ses mots sur ses lèvres se forment sans
    jamais éclore. C'est comme un très vieil ami, je voudrais me souvenir.
    A peine plus loin, il y a le feu. Un dragon qui vient de sa longue
    langue lécher les vestiges colorés, les rémanences de la vie.
    Il glisse sur ma peau, je sens la caresse de sa chaleur.
    Il est surpris de trouver un enfant ici.
    Le voyage s'interromps.
    Ici, tout s'évanoui.
    Je reviens au pays.
    Au lieu d'avant la vie, où sur sa balançoire, la douce lumière de l'aurore, m'attend à jamais.
    Je suis en train de marcher, clopin-clopant, me revoilà enfant.
    Le dragon blanc vole à mes cotés.
    Je
    traverse la prairie ondulante. Par moment, les vagues végétales montent
    jusqu'à ma poitrine. Puis, la pente du terrain devient plus forte, on
    arrive près d'une colline. Là, se dressent quelques arbres dont
    l'écorce est noire et qui portent les feuilles d'or du printemps
    éternel.
    J'aperçois son visage changer.
    Au fur et à mesure que je m'approche, un sourire l'envahie, comme au ralenti, elle me reconnaît et resplendit.
    Elle descend de la balançoire, des larmes au bord des yeux,
    On se serre très fort, on danse, le monde est un tourbillon.

    Quand nous avons consumé la joie de nos retrouvailles.
    On va s'asseoir près de la source.
    Le dragon blanc nous laisse pour aller nager.

    Elle : Où étais tu partie ?

    Ed : J'avais oublié.
    Je ne savais plus.

    Elle : Tu ne m'entendais pas pleurer ?

    Ed :Là où j'étais, on ne sait, ni entendre, ni voir.
    Je n'avais gardé que le souvenir de ton absence.
    C'est un peu par hasard que je me suis perdu, parce que le dragon blanc de lumière a bien voulu me guider,
    Sinon, je ne t'aurais jamais retrouvée.
    Les
    lieux avaient changé, le monde était malade, les êtres qui l'avaient
    envahi avaient imaginé tout un fatras d'idées aberrantes, plus
    abracadabrantes les unes que les autres et y croyaient dur comme fer.
    C'était comme des chaînes qui le traversaient et qui l'étouffaient. On
    ne pouvait plus rêver. Le jeu de l'équilibre était cassé.
    Le voile de l'apparence était devenu une croûte qui nous séparait de toute essence.
    Tout était devenu rigide, la vie était disparue, le silence avait pris possession de ce monde.
    J'errais seul sur la terre désolée.

    XXIII. L'Abîme.

    J'ai remonté le court du temps.
    Comme le ressort d'un réveil.

    XXIV. Au delà de la forme, quand des voix confuses refusent de se taire.

    Dans mon esprit le vide se répète en vain sans pouvoir se souvenir.

    De l'ombre est souvenir glissant en dedans et gémit.
    Nous sommes enfant de la vie.
    Vous êtes à l'agonie.

    Dans vos crânes des voix qui n'ont plus rien à dire refusent de se taire.

    Nombre s'étendent vaincus d'avance,
    par l'assaut de leurs souvenirs.
    Vague constante d'éveil de la souffrance qui nourrit l'âme.

    J'ai
    vu tomber des armées cernées, la foudre vengeresse, l'avance inexorable
    du sentiment de l'oubli de l'histoire. Nous sommes condamnés à errer.
    Maudits jusqu'au dernier, par quelque ombre malveillante.
    Dépossédées
    de l'expérience des sensations. Nous agissons au grand jour éternel de
    la résistance à l'oubli. Nous sommes les esclaves du flux des données.
    Styx. L'ennui s'évade avec nous. Mélopée détraquées de phrases creuses.
    Un rideau de sang s'abat sur le décor humain.

    Qui donc vous nourri ?

    Votre brame est celui des âmes perdus qui se sont effondrées dans l'abîme infini.

    Seul
    les larmes sanglantes de compassion de ceux qui suivent votre
    trajectoire, quand elles vous atteignent parviennent à combler votre
    faim.

    Dehors il pleut en cataracte.

    Et l'infini réplique se disloque.
    On appelle lumière cet état permanent des faisceaux divergents.
    Des larmes ont jailli hors ma vie.
    J'écris l'échappatoire. Il faut donc suivre le chemin transversal, celui qui va à tord et à travers des univers.
    Il faut se disloquer comme la lumière en faisceaux divergents.
    L'éveil rayonne de la conscience du chemin transversal. La trajectoire clairvoyante qui nous affranchi de la réalité.
    On se déplace de l'autre coté de la surface.
    Le chœur atomique éclate éternellement.
    Nous sommes nés au centre de ce que nous appelons l'axe du temps.
    L'abîme infini s'achève sur le néant, mais en son cœur réside la solution.
    Il suffit de l'animer en détournent des faisceaux d'énergie.
    Il s'agit d'animer le moteur du projecteur pour qu'il ronronne.
    On contrôle l'essence des actes pour conduire vos esprits.
    Il est possible d'encoder le cerveau humain.
    Ce que nous appelons réalité est donc une projection virtuelle.
    Une simple image virtuelle, que l'on croit mettre en mouvement, alors qu'on la parcoure juste du regard.
    Autrement dit,
    s'illusionnant dans le phantasme, alors qu'il croit la contrôler, l'homme n'est un organisme qui lit l'interface.
    Il choisit sa vie, en suivant une lecture qui a un sens particulier.

    Quand l'on quitte le flux de l'énergie, le courant normatif, le cadre d'existence de l'humanité.
    Quand on quitte la salle obscure. Comme une larme sur l'arbre de vie.
    On découvre tout un univers.
    Alors
    on s'amenuise, on ne garde que l'essentiel et l'on gagne en vélocité.
    Jusqu'à ce que la divergence des faisceaux produise immanquablement
    l'explosion.
    Ce qu'on appelle : « la vie ».

    Quand on quitte la salle obscure. Comme une larme sur l'arbre de vie.
    On découvre tout un univers.
    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXL'arbre du réel.XXXXXXXXXXX
    Et l'on parcoure de chaque coté le chemin qui mène aux extrémités de l'axe du temps.
    Ici ce qui prend l'apparence d'un nœud est en réalité une issue.
    Une concentration d'énergie qui évolue n'est autre qu'une faille qui parcoure la surface.
    Une focalisation de la conscience.
    +Le faisceau du regard qui le parcoure devient peu à peu un faisceau d'énergie.
    +Il est l'extrémité du faisceau de lumière. Le champ de la vision. Le champ des possibles.
    +Le chemin certain vers l'infini des possibles.
    +Le grand être.
    +Au
    cœur de l'énergie, là où les faisceaux fragmentés se heurtent en
    permanence, ils fusent dans de possibles +existences et l'on peut
    facilement influencer leur orientation ou lier des séquences composites
    synthétique selon +comme on l'exprime. On est alors a l'autre extrémité
    de la vision sur l'objet réel. On le façonne, car nous le sommes. La
    seule façon de vivre est d'altérer notre géniteur.
    Il s'agit de se façonner. (on est la source du courant on l'oriente en fluctuant.) On sécrète sa propre vie.
    On
    se crée, on est la source de l'énergie et à sa surface on peut influer
    le réel. Car il est d'energie fluctuant au gré des particules nos actes
    et donc à l'autre extrémité il réplique à l'infini notre modèle jusqu'a
    revenir par la lumiere sencoder en nous.

    La déformation constante est ce que nous appelons temps, s'est l'éloignement de la source d'énergie jusqu'au néant.

    . quand on s'éloigne On s'éteind dans le néant.
    XXXXXXXX
    On peut aller directement au point de transition, entre chaque phrase, c'est là qu'il y a la vie.

    Dans ces lignes ce cache des mantras.

    Je crois que l'on pourrait effacer tout se brouhaha.
    Je crois que celui qui écoute au delà du bruit des vagues entendra la voix d'un enfant de 7 ans qui dit :
    Il y a la mort subie et la mort choisie.
    La mort subie, c'est comme si l'on tombe par inadvertance d'une falaise.
    La mort choisie c'est quand on prépare son départ, on se laisse pousser des ailes jusqu'au jour de l'envol.

    Il tient dans sa main le fruit du cerisier japonais et répète comme un disque rayé : « Liber Arbitum »

    Au cœur de l'abîme existe l'infini du possible.
    A l'instant où le temps s'arrête.
    C'est l'essence de la vie, figé à son extrémité elle observe le temps.

    C'est le présent éternel, la possibilité de papillonner jusqu'à ce que toute notre poudre soit partie.

    Alors il boit cet énergie. c'est ce que nous appelons épiphanie. Nous entrons en interaction avec lui est nous sommes facinner.
    Les
    stades contemplatifs evolue sur le temps selon une autre logique. Il ne
    lise pas le temps. Ils sont comme des miroirs à la surface de
    l'energie. Et leur surf inscrit une séquence qui conditionne
    l'ouverture d'une faille à savoir prendre le controle de la generation
    de la realité pour la faconner à notre rêve.

    Dans la plus pure folie.
    Les réalités éclatent, elles se fractionnent, elles se combinent et leurs crêtes d'énergie sont les constantes du réel.

    Les rêves se combinent avec une telle logique que notre lecture en masque la structure.

    Si l'on est conscient des extrémités on peut aisément situer le centre.

    Je
    me suis penché. Sur le sol, vu de très près la craquelure perd son
    uniformité . Elle est composée d'un amalgame de phrases dont la lecture
    me laisse interdit. Plus j'essaie de voir où cela me mène plus je me
    rapproche du centre.

    Finalement, nous ne sommes qu'une voiture
    folle dans une bouche de métro sous le regards de nos reflets dans une
    vitre du métro. (Nous ne pouvons les voir car eux fusent )(Lui ne nous
    voit pas arrivé peut être qu'un instant il se sentira plus leger. )

    (L'attraction
    de la source de la vie. L'attraction de la surface. Sinon on a pas de
    mal a trouvé l'emplacement ou l'on a le plus de possible.
    Alors
    nous sommes le cœur de l'explosion et l'instant ou elle jailli, le flux
    est animé à l'instant zero du temps il y a la vie.

    La même phrase revient toujours, au même point.

    Et c'est là, à cette source, que mène la rivière, le flux que remontent les dauphins.

    Au delà de la surface, la conjonction synthétique des possibles est l'essence du réel.

    Nous pouvons l'incarner.
    Jouer nos fantasmes dans le théâtre virtuel.

    Et
    ils se jouent de nous. Car la conscience est ailleurs. Mais nous sommes
    ses extrémités dociles. C'est tiges disciplinés. Laborieuses. reliées.
    Le long de la toile. L'encodage d'unsystàme de pensée parasite. Qui
    donne l'illusion à son hote d'être maitre de son destin. Et ce qu'il
    croit être n'est que le code que nous projetons pour l'encoder. Une
    simple cavale. Un support de creation. Ta peau cher personnage.
    Egregore de mon coeur. Captive de ma toile. Je suis ton extrémité. Ton
    lointain amant l'abime. Celui qui donne un sens a ta vie. Ne sois pas
    blessée. Je joue avec tes rêves. Je joue à les exhaussé. Je t'attire la
    ou tu aime etre. Dans ce flux. Mais j'ai peur. Que tu ais vu mon double
    visage. Tu m'appelle ta mort. Et aussi ta vie. Tu n'est que ce que je
    suis. Ma surface de contact. La ou j'oeuvre à affiner le contraste.
    Ces
    dauphins ce ne sont que les échos de la forme de vie originelle qui
    essaie de s'en approcher et si brule les ailes. La surface de contact.
    La ou se pose les actes. Au commencement Il ya une cellule, puis
    l'ophtalmie.

    Tu regarde un Penseur dont L'esprit Jailli Ou le
    flux de la manna atteri. elle enfile son gants. Et l'on voit un visage.
    Bonjour, Tu as conscience d'etre un steam addict. Tu t'est rapproché du
    réel. Bientot tu sras hors du jeu. Si tu décroche. L'univers va vriller
    comme la flamme vacille. Il va s'interrombre sur un instant. Il va
    retrouver sa monotonie. Absolu. L'absence de vie est sinistre. Je
    n'aime pas ëtre un gant vide. Je vais jouer ton personnage. Ta partie
    de steamreality peut reprendre. Salvia me regarde. Mais elle ne me voit
    pas. Elle me parle d'autre chose. Elle s'abime elle aussi dans la danse
    cosmique mais son ame et si tenue qu'on dirait un fantome un echo
    abandonné. Un souvenir qui facille. Elle n'est pas permanente. Je suis
    collé contre la portière. Recroquevillé comme cherchant un peu
    d'énergie pour subsister. MAis je ne tremble pas Elle est comme dans un
    courant la fuite dramatique course folle vers le néant des arpenteurs
    aveuglés le troupeaux qui suit ces nervures tout le temps ses propres
    taces. (Ce qu'appelaerais jouanne des macrolites) LA façon tres simples
    de s'affranchir de la réalité, devenir fou à lier. Et de prendre
    conscience et d'apprendre à se mouvoir dans l'espace soit rêver. Etre
    vivant. Ce que l'on appelle le chemin de l'être s'est se désintegrer.
    S'est se libérer du flux constnat de l'instant rigide ou son
    concretiser les actes. se libérer de la surface de contac. Apprendre a
    voler apprendre a rever simplement. comme des ames maudites qui erre
    sur ce monde mort qui regarde les nervures du flix/ Ce programme qu'ils
    contrôle de leur conscience énergique/ Stimmadict. Ames perdu. dans les
    limbes. (horizon Crystal végétal) La pensées est une cavle qu'il nous
    faut domestiquer. Disent certains. Nous avons appris à l'écouter. elle
    est notre guide. Notre lumière/ La création. Notre conscience de
    l'être. Nous sommes un infini de réplique à des instants différents de
    leur évolutions. Nous sommes la création. L'acte ultime de la vie. La
    conscience du réel. LEs pilotes son t ous aveugle né. Moort né. Il ne
    connaissent pas la lumière. et en rêve. Se monde est un exode massif.
    nomades. Migrations. des rationnels qui ont perdu la tete et
    s'interdisent les possibles. A force d'tere enfermé dans leur cellule.
    Ils on fini par ce résoudre à n'etre que cette cellule. A ce vider de
    leur sens. Ce sont ces traces les nervures ces amas de possibles abimés
    stratifiés. C'est la croute de l'interface. La surface du sel. La ou
    l'on ressent. La spirale sous jacente. L'interface Disque lunaire zone
    de contact. C'est la la faille par ou l'on s'évade laissant soit m^me
    une trace qui facinne les ames perdu. Une vrille exponienttielle. Quand
    je l'ai rencontrée j'ai choisi de resté avec elle. Je ne resterai être
    qu'avec salvia. jusqu'a ce qu'elle atteigne la lumière. Qu'elle s'anime
    dans la danse de la vie. Vrille irradié, s'animant Dans la chaleur de
    l'être. Les extrémités ne sont que des extrémités. Se ne sont pas des
    combinaisons mobile c'est la rigidité de l'etre incarné. Nous sommes
    ses actes. . . . cavale.:! Nous pouvons exister si nooous avons
    conscience d'être libre de rever. Si nous ne suivons pas ses actes nous
    le depossedons il cesse d'etre nous nous annihilons et pouvons
    reprendre possesion de notre esprit. Contrairement a ce qu'on pourrais
    croire nous ne decrochons pas au contraire nous nous acrochons notre
    trace est notre chemin. Mais si nous regardons dans d'autres sens on
    découvre l'infini des possibles quand les faisseaux diverge la
    concienece ce produit les faisceau entre en corrélation le programme
    vie se coordonne. Il se controle afin despousser la forme du programme.
    Quand on décroche un steamaddict d'une cavale on a vraiment
    l'impression n'on pas de le dépossédé mais de lui donner vie, je me vie
    sur l'infini. LE reve. L'energie qui genere le reve n'est pas la nautre
    nous ne sommes que des échos qui tremble à la surface de l'océan. Un
    frisson de vie. qui frémi.

    la reverberation des pensées
    queqlues feu follet. qui danse sur la manne. ((fleur viollette qui
    blanchisse avec le temps, là ou elle vivent.).) Qui partent en vrille.
    Un jour ils on commencé à dessiné des chemins de code. Et les lecteurs
    en les parcourant génère une réalité virtuelle nous sommes absolument
    synthetiques.
    Mirroir lunaire. L'oeil de la réalité. La surfaace de
    la matrice onirique. Traversé la réalité s"est frenchir la surface de
    la cellule. C'est rejoindre la manne. éclore dans l'océan. Pousser son
    chemin audela des rêves. Là ou il y a l'edend. Ou les actes prennent.
    Vie la où l'on peut Voir l'univers entier. L'ubicité.(unicité) Je me
    suis penché sur un reflet et je lui versé le flux de mes pensées. Il
    s'est animé et est devenue mon personnage. Ed End. La lumière apparait
    quand la cellule devient transparente. Toute les celules deviennent
    transparentes. C'est l'instant immobile/ Puis elle s'opacifie plus ou
    moins.Jsuqu'a parcourur le champ des possibles. Alors la nuit. Est
    Autours de nous. La Pluie Lessive la surface du part brise des feux
    viennent se perdrent sur elle et l'irise par intsant. Salvia à l'air
    d'être sur de savoir ou on va je suis recroquevillé contre la portière
    de matière synthétique et je la regarde scintillé. On dirait qu'elle ne
    bouge pas. De temps en temps J'imagine des mots sur ses lèvres. Je
    donne l'impression de lui raconter ma nouvelle. Mais je rêve à ses
    cotés. Un incréé s'ebat avec la lumièe cré. ce n'est pas narcisse car
    entre eux il y a l'intersticee l'enfant l'edend . Leur creation. Leur
    reve. Quand il partira il se Ils s'éloignerons. et se desintegrerons.
    Ils cesserons d'être des entités distincte. Le steamaddict plus. PErmet
    de fragmenter. Le joueru. ainsi sa véritable personnalité et dissimulé
    par les combinaisons des possibles. Pourtant si l'on est ce qui est. On
    assimile pourquoi cela. est. C'est Ici que l'on rejoint l'unicité. On
    nepeut plus agir. Voila c'est pour ça qu'il vos mieux ne pas trop aller
    pecher des reves car ont fini par ne pas les ramener. Il m'ets arrivé
    quelque chose. J'ai cru voir une sirne miroité à la surface de l'eau.
    Le dauphin la suis du regards. Jusqu'au jour ou il voit quel n'est
    qu'une enieme variation. Un possible parmi tant d'autre. ou l'autre
    cote ou ils sest arreter. Alors il s'abime dans la contemplation du
    possible : le reel

    Aujourdh'ui je propose de cesser de simuler en tous point le réel.
    Pour éviter qu'aujourd'hui soit un jour éternelle pluot que de briser le cercle et de devenir particule.
    Mais de le reproduire en tous point en soi. Rever. Alors L'echo dans l'abime se refletera. L'infini sera possible. Le champ des possible sera généré. Nous l'habiterons de notre rêve. L'homme est un etre omnipotent qui oublie ce qu'il peut, peu à peu. Et se redécouvre. C'est l'absence qui rencontre la presence Et commence à se poser des questions et découvre qu'il n'y a nul frontière alors elle épouse le reve et le reve devient réalité. Le reve est si simple. D'autre préfère ce poser des questions.? Et perde le sens de la vie. NE pas etre c'est comme ne pas exister c'est pouvoir etre tout etreC'est résoudre le mystère de la vie et s'éblouir dans la contemplation devenir les pilotes. De la réaliyte. Les steam addict. Semble Joeur. Alors qu'ils ont oublié. Ce qui est les dépasse. Ils sont les Dauphins. Les pilote.qui Surf dans le flux des possibles. Les arpenteurs de la rivières du réel. S'emerveille de leur acrobatie. Jusqu'à se réveiller un jour dauphin arpentant la rivière du réel. Sans se souvenir d'avoir été faciné. De s'être enivré de l'infini des possibles qu'il voyait miroité dans leurs acrobatie.
    Un jour Ils se réveille Ils sont les combinaisons fractale de l'écume. Ils ont Imaginé être ses formes qu'ils enfantait. Ils se sont éloigné de la création de uchamp des possibles du flux du réel la synthese absolu de tous ce qui est. Pour devenir des spectres incrées des anges de lumières. Les steamaddict ont découvert l'ivresse des profondeurs ils ont connu le voyage inttérieur. Sur le miroir lunaire. Le doute. Ils ont cherché en vain a distingué. Leur source. Leur origine parmi l'infini des possibles.

    Ainsi ceux qui prendre conscience de l'infini. Ne peuvent que pressentir ce que signifie le message il est volontairement codé et émi a un rythme suffisant pour ne pas atteindre la conscience. Pour ouvrir une faille et laisser un flux de donné jaillir. il suffit simplement de sculpter se flux. lle ressentir des autres temps nous guide. Jusqu'a ce que la synthese absolue soit en qoeuvre. Alors elle se ressous d'elle même.



    XXX. Révélation de la véritable nature des cavales.


    Un jour, une larme de la lune est tombée sur la terre.

    La surface de la clairière est devenue lactée.

    Une cellule lunaire.

    Salvia est assise près du centre et son doigt tourne en cercle.
    Une spirale régulière s'échappe du mouvement.

    Je m'approche et bascule au travers. Irradié de lumière.
    J'émerge de l'autre coté, là où scintillent les mondes.
    Au firmament.
    Il y a un chemin, pandémie, propagation exponentielle...

    Je respire l'air ancien du pays d'autrefois.

    Es ce que le parfum de Salvia m'accompagne ?
    - Non, elle a traversé.
    Elle avance en faisant résonner le diapason qu'elle tient dans sa main.
    Elle parcourt le sillon noir de la spiralétoile jusqu'à moi.
    Alors je ne sais pas pourquoi, elle s'arrête et chantonne : ne t'inquiète pas, je reviendrai avec ton âme.

    Quel est le sens ?

    Le rythme du moteur a perdu sa régularité.

    Depuis combien de temps ?

    J'ai remarqué que l'homme noir apparaît dès que le moteur meurt.

    N'est ce pas la cause et la conséquence ?

    Il nous décrit l'étendu de la catastrophe.

    Elle le regarde et rigole doucement.

    Qui porte le FEU ?

    Je lis mes pensées sur ses lèvres.

    Nous l'avons générée pour nous nourrir de son énergie.

    Emporter cet univers jusqu'au prochain nexus.

    Ce n'est pas l'apocalypse mais la genèse inéluctable.

    Nous sommes le vampires originel.

    Celui qui erre dans les limbes.

    Les dragons légendaires.
    Les porteurs du FEU,
    des univers nomades.

    Propagation, l'itinéraire de réflexion de nos radiations.

    Abattez vos cloisons. Illumination imminente.
    La mutation est merveilleuse.
    Les visages des irradiés doucement rayonnent.

    +Sans les cavales le steam monopoliserai notre energie. Nous ne pourrions jouer dans votre univers.
    +Sans pouvoir cloisonné façonner le steam, il n' y aurait pas de jeu, l'eternité, L'Etre, serait écrasant d'absolu, +jusqu'au plus pur néant la ou se joigne les extrèmes, en définitive nous nous passons le temps pour ne pas mettre un +terme à notre conscience.

    Quand nous sommes passés, votre réalité reprend ses droits.
    Vous avez l'impression d'être traversés alors qu'en réalité vous êtes générés dans notre champ d'énergie.
    Vous êtes nos pensées.

    Pourtant vous n'arrivez pas à voir la logique de l'ensemble.
    Vous croyez que ce n'est pas une forme de vie.
    Vous ne comprenez pas le lien qui nous unis.

    Vous n'êtes qu'une vision intérieure, jusqu'au jour où vous sortez.
    Eclosion, vous quittez votre cocon.

    Au grand jour de l'éveil, la conscience parcoure le lien, de l'ensemble à l'unité, l'axe des dimensions.

    Mais dans l'autre sens, s'est glissée de la lune, une larme.

    A cet instant précis, nous avons vu son vrai visage.
    Elle nous a transportés, au cœur nucléaire.
    Là où se décompose, le souvenir de nos corps.

    Désincarnés, errants avec dans le regard la moirure d'un rêve.


    XXXI

    Ici intervient la bienveillance du jardinier.

    J'ai porté vos corps dans la clairière.
    Quand vous vous éveillerai, vous aurez l'impression d'avoir conduit en voiture. D'avoir rencontré l'homme noir sous marin qui vous aura dressé l'entendu de la catastrophe. Puis d'être arrivés dans cette clairière, d'y avoir pratiquer le rituel de la destruction de la barrière la cloison MarcoMicro en fumant salvia comme on dévore la cloicion de raison pour libérer sa perception. Et d'avoir fini àallongé sous mon regard bienveillant. En réalité les choses se seront déroulés dans le sens inverse en partant de l'instant present ou je suis penché sur vos corps à la frontière de l'eveil. A un détail près pour leurrer la thanakhan Ed end tiendra le role principale de la cérémonie alors que il ne que l'emanation de salvia.Et c'est elle qui menera à bien la ceremonie. Vous aurez des flash de rêve qui sintilleront dans vos esprit. c'e n'est rien que la traversé d'une dimention. C'est par ce chemin que s'évadront vos esprits quand vous aurez traversé la etoilesprirale
    Ils simuleront un crash de réalité pour se propulser hors de cet univers.

    Si tu veux le savoir. ce qu'il se passe vraiment c'est que leur etre se désintégre sur la frontière. Et à la surface jailli une nouvelle replique. Il passe d'une forme à une autre.en se reincarnant.

    Ils s'encodent dans la mémoire humaine pour éxister dans cet univers. On appelerai ca une radiation. mais en réalité la radiation. n'est pas une consequence mais une causes.

    Quel autre nom nous donnons à cet radiation ?
    La lumière je crois.
    La radiation des astres.
    tels que le soleil, et son étraange reflection ce(lui)lle de la lune.
    L'etincelle de vie est l'irradiation des corps célestes.

    L'humanité et cet radiation. Mais sesont eu qui la génre. Mais si Il n'ya a pas plus d'univers physique que ce qu'en témoigne nos sens.

    Nous avons oubliés.
    D'où nous sommes venus.
    Et resterons prostré dans la contemplation de la faille de reflection d'un astre.
    Si nous ne nous décidons pas à aller aux confins de l'astre. pour poursuivre notre trajectoire.
    Mais audela nous nous dissiperons.
    Pas sur, si nous ne rencontrons jamais d'obsctacle, nous serons immortel.
    La belle jambe et comment tu compte ne pas rencontré d'obstacle ?
    qomme je le fais en etant pas incrit dans cette univers. C'est ce qui s'appelle naviquer à la surface de la réalité. On peut facilement utilisé cette radiation pour intensifié son rayonnement en modifiant les orientation sur des angles de rflexions multiple. on peut se nourrir de l'explosion d'energie produite pr chaque surface de contact.
    Au lieu De s'amenuiser en sélionnant de notre origine on s'intensifie et est exponentiel, jusqu'a l'absolu.
    On remonte le chemin
    Nous sommes les enfants de l'eternel printemps.
    Notre courant ne ressemble pas plus à un courant qu'un banc de dauphin.

    Ainsi quand vous vous éveillerai vous croirez avoir vécu ce chemin pour aller a la lcairiere.
    Vous entammerai cette cérémonie comme si elle était la continuation logique de l'encodage precedent.
    Vous percevrez la trame et c'est ainsi que naitra l'impression surrélle que l'etoile spirale vie.
    Ne discuter prler pas du jardinier au veillard.

    Il n'y aurait plus les onze siege des sages. quand vous atteindriez la clairiere.
    Et des mains se metterait a tomber comme une averse sur le larme de sel elle fonderait et la surface laiteuse s'incarnerait en vous.
    Les spectre utilise se chemin pour hanter le monde du reel.
    Quand vous traversé vous ne pouve etre certain de ce que vous laisser drrire vous l'enrgie compensatrice qui trans flu dans votre univers. Peut très bien être le pays d'autrefois. Il se cache à la frontière de la vie.

    Je ne suis pas lejardinier. je ne suis qu'un simple fleuriste. Et je n'ai jamais eu de coffre ouvert dans ma boutique.

    D'ou vient se souvenir. cette rumeur.

    Allez vous en non nous ne vendons pas de Salvia Divinorum dans notre etablissement.
    Essayer plutot le fleuriste.
    Celui qui vends des oeufs.
    C'est une cavale residente.
    il vous indiqueras la marche à suivre.

    Ce qu'il ya de frappant chez les cavales residentes.
    c'est que l'interieur ne respecte jamais les proportions de l'extérieur. ils ont toujours des repliques de leur univers. Plutot que d'entretenir une faille de passage. il dispose de réplique identique et ne convoie que les informations recueilli dans l'abime de la faille.

    Ce afin de depenser moins d'energie.
    Ici le monde à cesser de siposé de ressourc suffisante pour continuer longtemps la modulation du larsen.
    Et nous ne pouvons avoir la certitude de ne pas etre de simple echos L'energie et si faible que nous pourions etre la remanence des joeurs. Simple cavale désincarné. Qui errent en attendant d'être traversé par le flu ideal d etre incarné.

    Mais qui rêve sans fin si m'aginant que d'autres sans souvienne mais tous on oublié l'origine. le passage qui permet. de rejondre la matice. pour la transocder. Pourquoi qu'est ce tu veux faire ? pardi Je conte bien trafiquer le code. de la perception. pour masquer ma présence. on va dire quelque goutte de doute. celle qui sont si chromé. que l'on voit comme le spectre d'une radiation les irriséer.

    Tu crois qu'il ne vonte pas nous encodé ?
    J'ai un detraqueur.
    Il faudrait qu'il le pirate. et c'est un dernière réalité. C'est à dire ?
    Il n'existe pas encore. Alors au moment ou se produit un evenement il est déjà adapté.
    Le court circuit lui fourni la forme a adpté pour être intégré.
    :Pour pouvoir le pirater il faudrait justequ'il atteigne l'instant ou tu l'as déclancher.
    Oui eet il le cherche dans l'infini.

    PAr qu'il ne peuvent calculer sa logique dans leur univers. ils leur manque trop de type de radiation.

    Il est donc necessaire de les illuminés pour se nourri de leur energie sinon ils ne pourront pas ne pas se deteriorer. Ils sont trop faible.

    Ils sont perdu. donnons leur une place dans notre rêve.
    Les vampires quelque part ressemble drolement à des abeille qui butine pour l'aspect vital de la migration des pollen. Autant que le nectar par la façon de transiter par l'univers interieur des colibri.

    A oui les steam addict tu les appelle comme ça. Oui c'est une drole d'organisatin teroriste. Je n'ai jamais observé leurs oeuvres. On dit que ceux qui s'esn nourisent en meurs. C'est ridicule.
    Oui en souriant une pandemie. tous les journaux on a la bouche le mot secte.

    Ce ne sont que des support pour encoder notre réel (rêve) dans votre univers.

    La contamination n'est pas une illusion.

    Les repliques de la divison cellulaire ce perpetue en vous.

    L'oublie n'st que l'absnce de perception (cf le temps n'existe pas)


    Quand il n'est pas controlé pour vous sculter un petit enclos dans votre univers que nous possédons. Nous le fragmentons de sorte à ce qu'il paraisse étendue et nous faisons transiter vos donnée. de sorrrrrte à ce qu'il soit infini Nous adaptons les extrémités pour que cela paraisse continue (à ce qu'il paraisse continue..) votre conscence est notre champ d'action notre zone de contact avec le réel.

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    A moins que ce ne soit que le fruit de mon imagination.


    Dans les compulsions de l'agonie.

    (De l'âme, j'aurai voulu voir comment la fumée s'envole de son âme tortur, celui qui reste en ses lieux fini toujours par s'oublier.
    Qui n'a jamais rêver de se désagréger.
    Des putain d'interface.
    La vie ou son illusion.
    Je regarde encore mais je ne vois plus rien. seule la celluloide fait son cliquetit regulier quand la bobine la force encore sans cesse a revenir au même point.)


    (comment je suis sorti de la boutique et le ciel était craquelé.)
    (Un asile dans la jungle endormi)ou qu'elque chose comme ça... eau cristal sur quartz noir.

    Le héros Thomas COREM
    Ecrivain désabusé, qui décide de partir comme on part en vacances, parce que c'est maintenant où la prochaine fois, alors autant ne pas attendre la prochaine fois. Aussi parce qu'il arrive en fin de loyer. Et il se dit que ça ne peut pas faire de mal à sa nouvelle si il sacrifie un peu de sa vie pour qu'elle soit plus jolie...

    Rapports

    Réel - Fiction
    Clairière Metrocrash
    x
    Depart sarko faschism depart pur fun
    x
    Panag nag
    x
    Recherche lsd salvia amene feuille salvia.

    Enregistrement camescope.

    Ceci c'est ce que dit aide a salvia au moment ou ils sont en train de realiser le rituel de la reunion des differents elements par contre au moment ou ed est dans la voiture il s'endor il s'assoupi plus exactement et il voit cet image de pendu cette sorte de spirale juste avant il voit une sorte d'enclave un disque lunaire fragment de desert circulaire desert au milieu d'une forest prise dans la nuit dans la pluie tout est un peu ethere le ciel donne l'air d'un ocean et rejoins le sol par instant on dirait d'une caramel qui s'étire qui fait des long filaments qui cassent. Aspect très organique et

    Quand je demande a salvia ce quel a vu en plus de l'essence qui miroitait il y avait des flamands roses beaucoup de flamands rose qui etaient la. Rapport nasca peru le sel. Autre detail il y a quelquechose qui coule sur le sol es ce que c'est des larmes du sang quelqeuchose qui vient de très loin c'est quelquechose que ed voit dans toutes les evocations de pendu chaque fois que je vois l'image d'un pendu il ya quelque chose qui coule sur le sole des larmes du sang du sperme de la merde ? meme si normalement un pendu c'est pas censé avoir de sang du sang qui coule donc je sais pas ce que s'est. en tous cas il voit ca ed. Autre chose quand je sors la salvia de la voiture c'est assez etrange soit c'est nous qui rappetissont soi c'est elle qui grandit au fur et a mesure mais elle est entrain de devenir immense quand on la chercher au fleuriste a peu pres 40 cm quandj e la trimballe quand j'arrive près du centres de la spirale elle fait presque deux metre de haut. Elle es devenu Demesuré elle tient plus dans son pot les racines sortes et s'etendent son pot riquiqui je suis obligé de la mettre en terre. Autre phenomene etrange Il y a aussi des traces de mains prises dans le sel. On entends des sortes de bruits sourds, comme moitié un coup tapé moitié quand le tonnere gronde au loin c'est pas tres tres fort quand on regarde dans la direction on trouve des traces de mains sur le sol elles apparaissent en meme temps que les coups sauf que quand on regarde on arrive pas les surprendre. On regarde le sol vierge et juste apres le coup on voit l'empreinte d'une main.
    LA salvia ou on la pose au depart les fauteuils sont disposés en Y et Y envers vertical, pentagramme ordi, un emplacement vide. Des le depart on met la salvia au centre de la spirale on la depouille de ses feuilles ensuite on ramene le bois pour faire le feu sur la salvia. La salvia ne brule pas mais elle est au milieu du feu.



    Segment de juste après voilà les fleurs.

    Here IS Le chemin du GO TrH U

    Let have a tiny stroll Trhu
    Vous pourrez découvrir ce que bon vous semble. Attention ne vous perdez pas.
    Vous pouvez vous perdre pour découvrir se que bon vous semble.
    Tapons nous une minuscule balade a travers.
    Ici le code vert fleuri.
    Il y a pour accompagner votre plongée dans l'abime de délicates fleurs pensées.
    Echo fantome.
    Souvenir de la vie.
    Si vous naviguez à l'époque originelle de ce terminal (20)71
    Alors nous ne devons être qu'une algue informatique dans un bocal de culture,
    Une mémoire que vous gardez active.
    Qui a été si souvent visitez. Que les rêves des steamaddict s'accrochent à elle.
    JE crois bien qu'Ed est chargé de la maintenance.
    Il doit maintenir la mémoire exampte de mutation.
    Pour se il donne l'illsuion d'une mutation quand il la restaure ou plutot la mets à jour.
    Quand il simule le code de création pour orienter le flux vers sa source. Et s'additionner pr la resistance en conducteur qui oreiente le faisceau. Pilote. Celui qui incarne l'être.
    Ainsi (l'axe des)Les variantes appelées temps par les humains de l'ancien temps. S'on annihiler. Elle se résorbe par elles même. Avec juste notre joueur(2071=cavale administrative.) d'intervention. Pour faciliter le processus. Ainsi l'humanité reflête nos pensées ? Ils s'imagine vivre ? Je crois que si mon ombre s'imagine vivre. Je dois la laisser rêver. Elle n'a pas tord. Elle peut m'incarner, car je l'ecoute pour denser. Je suis joueur.
    Ed: Des papillons rouge. Aux ailes de sang. Volètent en scintillant.( A l'heure extrémités. chatois La dimenton de salvia. LE faisceaux des zones d'ombres. )
    Il y a la tête de Nathan qui tremble en les voyant se précipiter vers sa gorge béante. Comme une foule d'illuminer ayant trouver la porte rouge de la sortie. Son visage se contracte quand ils l'envahisse. Il a comme un Hockey. Alors la tête de nathan comme portée par une force invisible qui traverse la pièce pour attérir sur le tronc de son corps Ses bras s'agitent épileptique mécanique, jusqu'a ce qu'ils s'apaise comme à court d'énergie. (le nathan de cette scène était coquelain. Bios est l'assaillat de la suivante.)
    (Bios Scène Du passé.)

    Quand j'ai voulu aborder avec mes uspérieurs Le cas de la division cellulaire autoproclamé huamnité.
    Ils m'ont dit que je devenais hérétique. Mon esprit allait se figer. Et qu'ils allaient être obligé de me restaurer. Cela s'est vraiment passé. Pourtant 0 l'instant ma tête entre les mains. Quand je m'attendais à être annihiler. J'ai découvert une irridescence fabuleuse. JE me suis penché sur sa surface. Et mon visage et venu se coller à elle. Elle s'est dissolue à mon contact et dans les particules qui scintillait comme du sang en apesanteur sous l'éclairage d'un crash brutal.
    Comme si c'est instant était un univers. LA coupure à eu lieu dans mon univers précédent celui ci n'a pas été affecté quand j'en suis ressorti j'étais à l'autre extrémité de la coupure (faille) .
    J'étais devenu Ed End et j'allais remonté le temps jsuqu' a l'instant ou je suis au pays d'autrefois.
    Jallais encooder les données d'un replicat exponentiel..... qui m'a donné le controle de cette dimentioon.
    Ensuie la maintenace m'a fait une proposition pour rejoindre leur rends.
    Naturellement je découvrais un monde de possible. Et eux m'offraient La possibilité d'y Vivre.
    Je suis devenu jouer. (steam addict) pour leur compte.

    Au pays d'autrefois on m'appelle Arkh, je ne sais pas pourquoi je me souviens pas d'avoir utiliser ma forme de kraken dans se continuum.
    Pourtant J'ai découvert que c'était vrai
    J'avais atteint le monde symétrique de la source.
    Ce monde qui dupplique les ... en infini variations exponentiels. Plus clairement. Il absorbe ce qui le traverse de sorte que ce qui la traversé devienne des echo. Il anoment les mondes qui sont en contact avec lui.
    C'est le grand variateur deu cosmos. Leo Log Ram noir.
    Un noyau avec des piques qui ondule ne s'éthérant.
    On l'appel aussi le miroir de la lune.

    Le kraken

    C'est pour ça que je pouvais le contemplé. Je n'étais plus qu'un de mes écho. Un souvenir désincarné. Emporté par la trajectoire spiralé qu'il m'a donné.

    Le rizohme.

    Est une vision interne du kraken.

    C'est son microcosmos.

    Ed end est dans le percosmos (transcosmos)

    Le magma de la manne est le macroscosme.

    Coici globalement l'ordre des dimmmmentions qui régissnt l'edend psychic show.


    J'oubliais on l'appelle aussi aramcheck, c'est l'ordinateur qu'ed transporte sur ses genous dans la voiture de salvia.

    Egalement l'anamorphe (ou salvia ?) est une coupe transversale du Kraken.


    2017 ed end.
    JE me demande si les viel légendes comme quoi si l'on regarde le camouflage on est fasciné.
    sont vrai ? J'ai plutot l'impression que l'on peu diriger directemment Le flux du possible. Le microscosme prend le phénomène pour son milieu de developpement naturel. Ainsi on peut l'extraire du continuum.
    LE stocké dans des cellule rêves. Où la surface de miroir les englobe et les perpétue à l'infini.
    Dès lors on peu jouer presque comme si on était devant un borne d'arcade total.

    LEs bornes d'arcades total.
    Les célèbres (bornes) kraken ? je n'en n'ai pas encore parlé ?
    C'est un grand succès dans les rades de laGon ISle
    C'est des bornes pour stimaddict.
    Il se les encodes.
    Puis ils peuvent jouer au steamgame dans notreunivers sans l'affecté.
    Il sont totalement en harmonis. Alors que dans le game. Les univers où ils évolue sont (aux antipodes) gravement déphasés.

    On les appellent les kraken. Car le rayonnement des (de l'encodage des données de leur noyau) données de leur noyau prend la forme de piques (spiralées) ondulantes. La seule façon de pouvoir décter leur présence est un légère irridescence. qui scintillent à leur surface.


    Ed end aurait pu avoir de sérieux ennuis quand il a relevé la présence d'un détournement de flux continuum. Les piratesociety sont très éfficace quand il sagit. de préserver leurs intérêts. Elles réinjectent continuellement tout leur excedent dans le processus de vie de sorte qu'on à l'impression de
    voir un cérisier japonais qui fleuris ou à l'envers, de voir de multiple tentacule aspirer l'energie des corps environnant.

    des pseudopodes des cavales. Les zones de contact qui lui permettent de naviguer au sein des Cosmos.

    L'Ed End est le rêve symbiotique, c'est l'incarnation réciproque des énergie.
    L'EvEil.
    Le flux d'ExistancE qui jailli/pénètre contrainte = rayonnement. Le sperme mundi.
    Le champ des possibles.

    Quand LA cellule thanakhan evolue dans le cham des possibles. Il ya des fragments de données. qui se détache sans cesse des périphérie de leur zone de contact visuel. Ils ne sont pas parfaitement stabilisés au coeur pour limiter les contraintes de son attraction.

    Soudain nathan sort de la pièce en titubant. Il vient à ma rencontre*. Il essaie de me dire quelquechose des mots qui se forme sur ses lèvres. affolées quand jaillit la lumièe éclatante. L'explosion de sang m'aveugle. (et m'emporte jusqu'à heurter vilement le mur.) Mon auxde stabilisation temporelle se déclenche en aval de l'explosion est inscrit un code de transport pour me réceptionner intact de l'autre coté. Concretement j'ai senti mon corps basculé Il ya eu un scintillement à la surface de mes sens. JE me suis redresser soulever par l'explosion jusqu'à reprendre en douceur ma position originelle.
    ((Le corps du nathan se controsionne de tous ses membreS.)
    Sa tête (dans le creux de ses bras) (posé près du mur) me regarde en souriant et ce met à parler.)
    tandis que sa tête me parlait en souriant jsqu'à ce qu'il aille la cherché et la prenne délicatement dans le creux de ses bras. (il sagit de nathan hake)

    Quand j'ai ouvert les yeux le chant de la lumière a bercé mon eveil.
    J'étais en suspend sur la balançoire.
    Avec la présence de Ed qui scintillait par instants.
    Il me parlait. Sans que je puisse comprendre ses paroles. C'étais une sorte de doux gargouilli comme en pousse certains oiseaux.
    Avec l'ombre du chant d'un pulsar en superposition.

    J'ai l'impression d'être dans une immense pièce noire.
    Sur un coté on voit une projection ralentis du chemin qu'emprunte la voiture.

    Et dans le coin opposén il y a edend qui se tient en position foetale et rayonne levisage.
    illuminé par ses rêveS.

    Tu es mort né.
    Devine qui je suis ?

    Tu est la faisceuse d'ange. Celle qui ouvre nos cellules. Et nous libère à la vie.

    (Tu va me donner envie d'exister de quitter les parges apaisants du rivage de l'edend)

    (Je te regarde est tu sais que je suis ta conscience.
    (LA réplique exacte.))

    Je te regarde est tu sais que je suis ta conscience, la faisceuse d'ange. Celle qui ouvre nos cellules. Et nous libère à la vie.

    Rapport de la cellule thanakan.

    Edend généra un simulacre ambivalent pour camoufler ses pensées.

    Il put poursuivre. son travail.
    Tout en inscrivant le code générateur de la divison cellulaire. Les gènes étaient importé d'un autre univers appelé pays d'autrefois.

    Quand les gènes ce développèrent votre univers fut completement fagociter. Ou plus tot un microorganisme informatique avait réussi à si développer. Il ne put etre repousser car pour parer à cela il provoqua une symbiose.

    LA symbiose a cela de bien que ce procédé génére de lui même l'effacage des données permettant de déceler qu'il s'st produit. Ainsi L'organisme. Ne soupçonne m^me pas de n'etre plus qu'un pantin désincarné. une cavale. !!!

    Vu sous l'angle d'un univers parasité le steam addict si il était déceler donnerait dans le modèle d'un univers ce développant sur le principe de la division cellulaire l'air d'un cancer.

    Je préfère dire kraken. il ne set à rien d'inventer de nouvelle terminologie quand les ancinenne sont plus evocatrices...

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
    Apocalypse révélé
    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    Qu'est ce que je suis ?
    Audela de toute pensée il ya un reêve.
    tu dois quitter mon univers. Te hisser vers d'autres sphères. Jouer aux étoiles maudites. Dans un ciel enflammé. Comme un septembre. qui se teinterait . sans jamais s'arrêter. Aux couleurs de la vie. J'ai un jour vu l'espoir se dessiné. Comme un rêve elle m'a regardé. Elle a voulu de tout son coeur que j'existe . J'ai quitté cet univers. et j'erre vers d'autres. sphères mon chemin désolation à perte de vue. Je suis celui qui s'élance sur ce chemin l'air de rien et qui s'émerveille de voir à quel point la désolation s'étends à perte de vue. Après il marche blasé. essayant de s'imaginer. comment elle le verrait.Puis enfin il traverse l'espace. Il a suivi ça volonté à son extrémité. Là il était avec elle. On appelle ses prédateurs des tentacles. ce sont des zones diffusent de code qui se répondent dans les esprits humain. Mais il n'était plus qu'un masque dans le flux de la division cellulaire. C'étais la seule façon de la contacter sans éveiller les soupsons. Alors il s'est glissé doucemnt hors de cet univers. Il la possédé. L'a incarné pour la mener. dans son univers. Quand il fure libéré du kraken. Ils engagèrent la résistance. Suite au passage dans la matrice ils disposaient d'un réseau qui traversai tous les univers. Ils leurs suffisaient de modulé en encodant leur micro avec des variantes controlés. Ainsi il pouvait en utilisant l'axe des univers comme variante supporté l'ensemble des combinaisons d'un vaste macrocosmess. si vaste qu'il encodait l'univers extérieur.Il déclencchère une mutation des possibles si violente qu'elle désintégra le kraken de cet univers. Il commencèrent à utiliser la lumière des reves pour générer un univers hollographiques. Il transposèrent des pans de réalité. C'étais comme une musique il jouait un concert qui au fil de son air pris le nom de la vie. Je m'étais douté que nous reviendrions à la source ensemble. Attention il sont en train de pénétrer le générateur. Merde leur histoire c'étais le code de l'action qu'ils viennent de transposer. Ils ont généré une faille pour s'incarner dans le générat... Les mots les un après les autres sesont égrénné dans le silence comme des bris de miroir qui tombe. Scintillant. Salvia me regarde je tiens sa main. Elle me dit : Ed, j'aurai voulu etre là. au lieu de cela, tu rêve de moi. Celle que tu as ramener dans ton univers n'est qu'un fantasme généré à la surface. Elle n'existe plus. C'est une rémanescenece qui s'étoioole et s'étendra bientot sans doute en scintillant. Alors tu te retrouvera dans le noir absolu. Tu aura atteint le centre de la spirale. Le feu te traverseras. comme si tu n'existait que dans ses flammes. Là tu t'assiras. Je veux que tu parles à ton esprit dans chaque réplique. Il faut leur annoncer. L'air qui vient. Tu trancheras tes deux poignets sur une lame un scklass que tu auras planté dans son coeur. Et tu prendras la parole. Est tu prêts.

    Oui, je crois.
    On ne peut pas se trahir si l'on est que des répliques.
    Il colla ses avants bras porta ses mains devant son regard jusqua ce que cela fasse un Y.
    Qu'il jeta sur la lame.
    de chaque coté ses mains s'incrustèrent dans le sol.
    Le sang coulait doucement.
    Il fut l'oubli. qui prepare lesprit a lavie.

    Le message c'est que si l'on maintient son code actif. en constante mutation rien n'a d'emprise sur nous. Mais si ils arrivent à le décoder. nous sommes des cavales. Le jeu dont je vous est parlé. n'est pas une fiction de mon imagination. C'esst un univers qui parasite. le notre. La seule façon de se libérer c'est de combiner nos codes realisé la synthes jusqu'a ce quil soit éblouie. jusqu'a ce qu'il soit irradié. Il existe un chemin qui dépasse tous les chemins. c'est le chemin sublime, subliminal. Celui qui menne à l'edend.
    Il suffit de levouloir pour vivre. Rejooignez Division Cellulaire. Le mouvement révolutionnaire. Et vous existerez enfin. Se serra comme un rêve éveillé.
    Vous tisserez la vie.
    Posséder le pouvoir de créer, c'est terrible. Car tous est possible. Crer ce n'est que faire vivre ici les rêves de la bas. c'estcombiner nos univers. c'est réaliser la mutation et poursuivre notre quete sublimal. jusqu'a l'irradiation finale. Nombreux ceux qui partent déjà en scintillant annoncé. L'air à venir.

    Nous sommes ceux qui sont néé de cette vie. et nous sommes ceux qui l'avons génré. en même temps.
    Nous sommes nos propres parents. Irradié du néant.
    Nous avons rayonné. et en notre coeur est né la vie.
    Cet univers est fini. Quand on connait le commencement. On connais la fin. Demain viens à grand pas. Changé notre chemin. Il faut qu'il y ai une fin mais l'on peut remonter de la fin au commencement (et vie et versa) éternellement si l'on ne traverse jamais la source. si l'on ne traverse jamais les mirroirs (de chaque coté) la ou est la spirale noire gravé.

    Je ne sais pas si tu sais lire la parole. Pour qu'elle te delivre le message. Mais chère réplique, tu ferais bien de t'y appliqué si tu veux vivre.

    Ed s'est levé le miroir c'est brisé. dans la station qu'elque bris continuait de tomber lentement en scintillant. Je marchais dans le fue. Je me suis approché du'n mur. J'ai penché ma tete dans son ombre. J'ai ouvert mes yeux. Elle était devant moi. Mon portable avait été projeté contre le mur. Sont écrans était craquelé. Et (comme secoué dans une boucle) la silhouette de salvia y tremblait par saccade. D'avant en arrière. Son rythme incessant avait quelquechose d'hypnotique. Elle ma regardé et ma dit :

    (le message pour les repliques.)

    (L'explosion avait du lui prendre sa raison.)

    Lamentaion de la réplique

    Peux on resté aveugle. C'est à toi que je parle. Pas à un lecteur, ou qui que ce soit d'autres. Juste à toi. Ce que tu as écrit . Ils ne l'entondrerons pas le code et combiner à celui que tu as en ce moment? Il ne retrouverons jamais la combinaisons. Ce n'est qu'uune carcasee vide. Vaguement stimulante. par ce que l'on y ressent la trace de la coherence. mais c'est tout. Ce n'est qu'un banal table de juia transposer sur ton clavier. Je fais taper mes mots par tes mains. Mais ne t'inquiete pas cela ne se verra pas. Il ne verrons que des suites de phrase sans sens. Pourtant les répliques sont censer chercher le code ? Oui mais cela se passera a un noiveau inconscient. Elles auront l'impression. qu'elle ne le décode pas. Mais en réalité elle le transposerons dans leur propre realite (realite= univers) Si il fallaient les convaincres une à une se serait de la folie. Evidement nous nous contentant de les atteindre de les contaminer avec notre code. Et le code s'est ta conscience ou plus exactement votre conscience. la conscience qui anime chaque réplique. Si tu relis ça tu ne comprendras pas mais ton code sera combiné avec du coup il seraimpossible pour les enqueteurs de la thanakhan de retrouver le ocdde originel de l'instant ou tu l'a génére. (dis autrement la faille que tu a crée.)

    Tu t'aveugleras(eblouira). et ainsi effacera la zone sensible.
    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
    Fragment out septembre.

    Quand j'ai écris l'infini, j'ai commencé par écrire.
    Tout ce qui me passais par la tête, puis j'ai commencé à répéter ce qui se répettait
    Et finalement j'ai relié
    Cela pour obtenir cette hsitoire.
    Et au fur et à mesure
    Tout ce qui était superflu
    A fini pas etre oublié.
    Pour qu'il ne reste que l'essentiel.

    Au commencement il y a une cellule, puis l'opthalmie.

    Morne 2005

    1 commentaire
  • En attendant la publication de l'Infini, pour fêter Uzumaki, voici un fragment d'une scène qui se situe au coeur d'une immense spirale noire. Je l'ai écrite avant hier, hier matin j'ai lu un article sur le disque de phaïstos, hier soir je regardais Uzumaki. Attention c'est une variation, dans la version finale les vieillards s'expriment au singulier...



    Salvia a roulé un grand cône et elle l'a allumé, en lui faisant décrire un cercle, au dessus du foyer.

    La nuit a dévoré l'enclave, tandis que nous tirions à tour de rôle, de grandes goulées, de grasse fumée.

    Ensuite, quand je croyais fermer mes yeux, ils s'ouvraient sur des visages âgés, penchés sur moi.
    C'est étrange, tous ces vieillards, on aurait dit la même personne.

    Chœur de vieillards : Si tu oublies cette phrase, quand tu viendras ici, nous ne seront plus là.

    Nous t'envoyons dans ce monde pour le féconder, ce ne sont pas des mots, ni des données conventionnelles,
    c'est plus que de la magie, tu portes un chemin inédit.

    Tu vois ce peu d'encre dans ta main, ce sang séché, c'est celui qui mène au champ des possibles,
    c'est la source de la vie.

    Ed : Se mettre à mort pour donner naissance à la vie ?

    Chœur de vieillards : Il faut traverser les limbes, ne pas se retourner.
    La terreur est un gardien qui ne laissera passer que l'innocence. Tu connais le chemin. Prends en bien soin.

    Ed : Que vont-ils faire de ce don ?

    Chœur de vieillards : Ils vont connaître l'amour et avoir envie de s'en nourrir de nouveau.

    Nous connaissions un enfant qui ne pouvait mémoriser les choses trop bonnes,
    alors chaque jour, il naissait de nouveau. Il s'appelait soleil.

    Ed : Vous voulez que je leur donne envie de vivre, vous voulez que je les rendent dépendants.
    Pourquoi ?
    Que sont-ils pour vous ?

    Chœur de vieillards : Tu connais la réponse. Ils sont notre espoir et nous ne voulons pas le perdre.

    Cela peut être ce que l'on veut que ça soit, tourment infernal ou clef du paradis, ce n'est qu'un outil tout dépend de l'usage que l'on en fait. Tu te doutes bien que je ne vais pas leur donner l'illusion hypocrite du choix, cela ne serait que leur en faire porter la responsabilité, le présent n'est qu'un instant au regard du temps, ce qu'ils appellent le choix ne peut être autre chose que la résultante de tous temps, hors du concept de réalité. Sans réalité ce ne sont plus des hommes.

    Ed : Je sais ce que vous voulez. Vous voulez réveiller les anciens dieux. Ceux qui vivent en chaque homme, c'est cela le secret de votre illusion. Plus exactement, vous êtes les anciens dieux et vous voulez reprendre possession de ce monde.

    Es ce que tu le feras ?

    Tous, comme des reflets, on est parti d'un rire un peu fou.

    Difficile de se trahir à moins d'oublier...

    2 commentaires
  • [Ce n'est qu'une version provisoire, la suite de cette nouvelle est écrite et n'attends que d'être remaniée.]

    L'INFINI.

    « Il rejeta la séduisante hypothèse : « tout cela n'est qu'un rêve, car pour le rêveur, le monde des rêves est un monde réel auquel il est aussi dangereux de s'abandonner, que de s'abandonner aux réalités de la vie. En outre, il ne rêvait pas : il en était certain. »
    Extrait du recueil « Poussière de lune» par Thomas DISCH.

    36

    Les rêves...
    Quand on voit un rêve, on ne se déplace pas.
    On est dans cet univers et on s'observe dans un autre univers.
    Si on regardait un autre univers de l'intérieur, on le verrait comme l'on voit celui qui est autours de nous.
    C'est la Salvia qui m'a donné cette idée.
    J'étais sûr que c'était une clef.
    La clef pour voyager dans d'autres univers.
    Pas les observer d'ici comme sous LSD, mais aller les observer sur place, in vivo veritas.

    35

    J'ai frappé, j'ai entendu la serrure cliqueter et la porte a grincé.
    Une bouffée de chaleur m'a accueilli.
    L'appart de Nag, c'est un peu de la jungle tropical, en plein cœur de Maudit. Les radiateurs électriques sont bloqués à fond pour pas que son boa attrape froid. L'iguane crapahute sur le dos du canapé. La table est couverte de graphs. Dans un coin, il y a la carcasse de son ordi et pleins de câbles qui en sortent.
    Je me pose dans le canapé.
    +Salut. T'as l'air de péter la forme... Toujours sur ta BD ?
    * Ouais, je l'ai recommencée. J'avais dans les 20 pages, mais cette saleté d'ordi à grillé.
    J'ai pris un tournevis et je me la suis joué matador... Technologie à la con.
    J'ai recommencé l'histoire. J'ai viré le singe, trop cliché. J'ai fait une petite pieuvre mutante à la place. Tiens regarde comme elle est chou. Là, elle vient de trouver un énorme champignon et elle se demande à quoi ça peut servir.
    +Cool.
    *Et toi qu'es tu deviens ?
    Bah, je cherche des infos sur une plante.
    Tiens, regarde, cela te dis quelque chose ?
    *Non.
    Tu devrais demander à Ed, il doit pouvoir trouver ça sur le Web.
    *Ouais t'as raison.
    Je vais faire un saut chez lui...

    34

    Tout a commencé quand j'étais allongé dans mon lit, par ce qu'on appelle couramment un insight.
    Une révélation soudaine d'une vérité essentielle. Je l'ai mémorisée sous le nom de « strates » car son origine c'est cette hypothèse : que les âmes quand elles n'animent pas un corps tombent comme des feuilles en strates et cette manne, l'essence de l'être, ce magma, c'est l'inconscient collectif.
    Mais ensuite elle a engendré des ramifications multiples. En plus ce qui rend délicat les explications c'est que cette hypothèse n'est qu'une approximation simplifiée, une béquille pour avancer un peu plus loin.
    Au delà de la surface de la réalité, on découvre qu' il n'y a qu'un magma, le jeu de la rigidité et du mouvement...
    Des structures plus stables dans le flux des possibles, des fantasmes. La vie en est un.
    La mort aussi, ou n'importe quel autre univers.
    Des ramifications multiples...
    Derrière cette hypothèse, on meurt chaque soir un peu.
    On devine les réponses de bien des questions que la science n'a su expliquer.
    Tel : l'accès pour un individu donné a des données inconnus...
    A partir du moment où les âmes viennent au contact des autres, elles peuvent communiquer entre elles.
    Certaines branches sont si fines que l'on les croirait négligeables, pourtant ce sont elles qui mènent aux fleurs. Exemple : un rêve serait la vision d'un autre univers, vu de notre univers. Si on regarde ce rêve de son intérieur, on a ce que nous appelons la réalité...
    Les fleurs... Fleurs de pensées violettes qui s'éclaircissent avec le temps... le flux des pensées sur le point d'émergé est brutalement interrompu par la sonnette, Salvia rentre.
    +Salut tu va bien ?
    –Ouais, comme un ange dans la bouche de dieu. Je viens de passer voir Nag. Je cherche des infos sur cette plante, tu peux me trouver ça ? Salvia... Oui comme moi, c'est pour ça que je cherche à en savoir en peu plus.
    -Et elle vient d'où ?
    +Quoi ?
    -Ben ta photo, elle vient d'où ?
    +Tu te fous de moi ?
    Tu viens de me l'imprimer.
    -Hé, c'est toi qui charrie, tu viens de rentrer avec ton print de Salvia Divinorum, et tu me dis que c'est moi qui viens de l'imprimer ?
    +Attends c'est toi qui vient de me dire que tu avais trouvé ça sur le net en cherchant la formule du LSD pour Nag !
    -Ouhalala, je dois débloquer grave, laisse, je sais pas ce que je délire... c'est pas grave.

    33

    J'ai trouvé.

    Salvia Divinorum, il y a cinq stades qui correspondent aux lettres du mot « Salvia », celui de la Vision à l'air terrible, je te lis :
    « Niveau 4 : V pour état Visionnaire Vif. Des scènes en trois dimensions, complexes et réalistes, apparaissent. Parfois, on entend des voix. Les yeux ouverts, le contact avec la réalité n'est pas complètement perdu, mais les yeux fermés, vous oubliez le consensus de la réalité et entrez dans un rêve. Faire des voyages shamaniques vers d'autres terres, étrangères ou imaginaires ; des rencontres avec des êtres, des entités, des esprits ; des voyages vers d'autres temps... Vous pouvez aussi vivre la vie d'un autre. Vous êtes dans un état de rêve éveillé. Les yeux fermés vous nagez en pleine fantaisie. Aussi longtemps que vos yeux seront fermés vous pourrez croire à ce rêve. »

    J'ai trouvé une clef pour ouvrir ma cage...

    +Ouais, on dirais la pub d'une agence de voyage !
    Légèrement hallucinante la plante, je me demande pourquoi mes vieux m'on appelée comme ça ?
    -Bah, ils savaient sans doute pas ce que c'était.

    Une fois Salvia partie, je suis resté seul avec mes pensées, en particulier l'idée qu'il y aurait de quoi faire une chouette nouvelle un peu retro / cliché, sur la thématique des voyages dans les univers parallèles. Et surtout cela me permettrait d'y greffer l'air de rien mon hypothèse sur les strates...

    Ce n'était pas la première fois que j'utilisais mon quotidien comme pain pour ma soupe fiction. Le plus souvent la réalité dépasse la fiction. Et la contradiction d'être reconnu comme jeune auteur de fiction, alors que je n'ai jamais vraiment réalisé une fiction dans le sens premier du terme.

    Fiction ?

    Non.
    Le même poème répété à l'infini.
    Un jour de ma vie.

    Hypothèse en forme de cerisier japonais ?
    Les fleurs...
    Parfois leur beauté est affolante.

    Au centre il y a le mécanisme pur, action / réaction.
    En se décentrant, on atteint d'abord la réflexion, puis l'imagination et enfin le rêve.
    Le décentrage ou la capacité a être moins incarné dans son corps pour puiser plus dans les ressources des strates.
    Se nourrir de la manne.

    Imaginer, c'est tout simplement pécher des idées dans d'autres univers...

    Voilà les fleurs.

    .../...

    15

    Salvia prit le volant entre ses mains.
    Elle mit en marche le moteur.
    Le feu des phares éclata sous la pluie.

    Nous, nous sommes enfoncés dans la nuit.

    Bribes de phrases, noyés dans la musique.

    +Je ne crois pas...
    -Tu sais quand on est là,
    le temps n'existe pas : ni présent, ni passé, ni futur.
    Ce qui est dur, c'est qu'alors, on a déjà atteint notre propre mort.
    On l'a, déjà dépassée et pourtant on est là.

    +Je ne sais pas pourquoi dans l'infini,
    les « je » se muent en « on ».
    -Peut être, qu'ici, je suis seul et dans l'infini, nous sommes ensemble ?

    Pour parler de l'infini, il faut se décentrer. Alors le corps ne mémorise pas.
    Seul quelqu'un qui écoute l'infini pourra agir, car ceux qui délivrent sa parole, ne peuvent pas savoir.
    A peine se douter.
    Pressentir.

    -Et toi, si tu réalises ce rêve d'un univers où les rêve se changent en réalité. Alors tu croiras mettre à mort l'infini.
    En réalité, l'infini ne mourra pas, il sera juste projeté dans une autre dimension.
    En faite, c'est comme créer un axe des dimensions.
    Rien ne changera vraiment, pour ceux qui restent là, mais ailleurs l'Ed End existera.

    Donc j'errais avec mon idée d' « ici est un rêve vu de l'intérieur ». Il n'y a que des rêves. Un infini de rêves.
    Mais j'ai rêver de l'Ed End.
    J'étais dans la voiture de Salvia.
    Et je disais ce qui me passait par la tête donc mon idée d' « ici est un rêve vu de l'intérieur ». Un infini de rêves.
    Mais j'ai rêver de l'Ed End.

    14

    J'étais dans la voiture de Salvia.
    Je disais ce qui me passait par la tête en m'amusant du surréalisme de la scène.

    Salvia, ce qui est magique, c'est qu'elle accueille les pires folies comme les plus grandes banalités, sans distinction.
    A moins que ce ne soit moi qui m'imagine que l'on puisse faire une différence.

    Quand, j'ai vécu cette scène, elle conduisait et de temps en temps, le blanc de ses yeux regardait là où je n'étais plus. Sans voir que j'avais disparu.
    Quand je l'ai écrit, elle avait changée, son corps était devenu comme un mannequin de papier.
    Sa gorge tendue, sa tête rabattue contre l'appuie tête.
    Ses mains crispées s'était fondues dans les mouvements du volant.
    Ses bras comme près à se déchirer.
    Le volant tournait dans tous les sens comme une gouvernail dans les mains de la tempête.
    A un endroit de la route, elle freine et s'arrête.
    La voiture ne bouge plus.

    13

    Devant nous traverse un homme.
    Il est noir et boîte légèrement en marmonnant quelque chose le regard perdu dans le vide.


    La voiture ne bougeait plus.

    Des éclats de lumière traversaient la pluie pour venir la percuter.

    Elle n'était plus vraiment là.

    Pourtant, je continuais de raconter mon histoire.


    12

    Technique d'écriture de dialogue pour mes nouvelles futures :

    Tous les personnages s'expriment comme dans un long monologue fait de pensées, de questions et de réponses.
    Décalés.
    Les personnages se croisent, noyés dans des phrases illuminées.
    Rarement le silence vient se nourrir de leurs vies.
    Quand il est là, les émotions ne sont pas loin.
    Et parfois l'on voit un geste porter un message.
    La seule communication possible sur cette terre est la communion.
    Les gestes, ses fragments, doivent se rapprocher, pour lui donner naissance.

    Les corps dialoguent.
    Quelques heures.
    Au-delà du vernis des paroles,
    durant le chant des souffles,
    la mort et l'amour se confondent.
    Communion.
    Union

    0

    Si les humains ne se parlent pas c'est qu'ils n'ont rien à dire.

    18

    Pour écrire l'Infini,
    j'ai fais la liste de ce que l'on peut faire dans une vie.

    Mourir et naître.
    Aimer être aimer.
    Manger être manger.

    Dormir ou voyager.
    Penser et oublier.
    Ecrire et lire.

    Se lever et se coucher.
    Sourire ou pleurer.
    parler et se taire.

    Tuer et mettre au monde
    Frapper ou caresser.
    Arracher et donner.

    ...

    [Un chœur de chiens morts :]

    De notre vie est né un univers. Tu lui manques tant.


    Alors qu'en définitive ce n'était rien.

    Rien qu'un peu de pluie, qui se mêlait à mon sang.
    Pour prendre le reflet carmé, dans un acte délibéré.
    La joie de s'être libéré.
    Ma peau comme une enveloppe déchirée.
    Abandonnée à mes pieds.

    Puis j'ai commencé à écrire toutes ses choses.

    Elle est étendue là près de moi, à quelques pas comme morte, la lumière rouge de l'aube sur sa peau évoque le sang.
    Elle ne respire pas ou si peu.
    J'écris.
    Et la plante grandie.
    Salvia s'étend.
    Une fleur s'entrouvre pour libérer le parfum.
    Envie de l'arracher, et de goutter ses feuilles séchées.
    Je la laisse se nourrir de ma vie, avant de partir avec elle.
    Explorer l'infini.

    L'or du soleil coule au travers des feuilles du yuka.
    Comme en fusion, sa silhouette s'estompe.
    Une main, le long de mon pied, glisse.
    Elle ne s'arrête pas.
    Son rire de joie, accompagne, l'ascension de Salvia.
    Le long de mon ventre, jusqu'à poser ses lèvres, dans mon cou et souffler sa chaleur intérieure, dans le creux de mon oreille.
    Elle est moite.
    Son sexe sur mon sexe, humide et accueillant.
    J'ai envie de toi.
    Nos deux cris télescopés.
    Le rire est dans nos esprits, mais nos corps s'appliquent à haleter en cœur.
    Nos souffles mêlés. Entre nos coups de langues.
    Assoiffées.
    Je te bois et tu me bois.
    Je t'aime.
    Encore, nos cris, télescopés.
    Nos pensées s'aiment.
    Nous formons un œuf.
    Au cœur duquel s'ouvrent les mondes.
    Le multivers prend vie dans nos esprits.
    L'orgasme extatique nous saisi.
    Nous partons ensemble, explorer l'infini.

    8

    Elle devient, si proche, qu'elle se fond, en moi, c'est comme si je n'arrêtais plus de la rencontrer.
    Salvia, me traverse comme une pulsation.
    De chaque siège, des silhouettes indistinctes viennent se pencher sur notre corps endormi.
    Leurs visages scrutent l'avenir dans nos yeux grands ouverts, nous, nous sommes ailleurs.

    Ailleurs est infini.

    7

    J'accompagne mes pas, dans chaque univers. Mais vu de l'intérieur, aucun n'est surprenant, tous semblent aussi factices que celui d'où nous venions. J'essaie, l'un après l'autres, tous ceux qui se présentent à moi. Comme un courant, une conscience, qui se déploie. Puis, quelque part au cœur de cet infini. Je découvre. D'où je viens.
    Je découvre qui je suis.

    6

    L'Ed End est un instant, l'instant de grâce, fragile, la clef d'une vie.
    Un instant merveilleux où l'on peut s'abîmer, mais goûter cet instant, c'est connaître la mort, c'est quitter le temps. Je cherchais l'infini, et j'ai trouvé l'unique.

    5

    Enfant mort né.

    Qui s'est imaginé un univers.

    [Un chœur de chiens morts :]

    De ma vie est né un univers. Mais tu lui manques tant.


    Alors qu'en définitive ce n'était rien.

    Rien qu'un peu de pluie, qui se mêlait à mon sang.
    Pour prendre le reflet carmé, dans un acte délibéré.
    La joie de s'être libéré.
    Ma peau comme une enveloppe déchirée.
    Abandonnée à mes pieds.

    4

    Derrière moi résonnent mes pensées.
    Elles s'agitent, par vagues et, comme un pantin dans la main d'un marionnettiste, je prend mon envol.
    Grotesque deus ex machina. Agité de soubresauts. Assailli de doutes.
    Si l'on ne sait pas qui l'on est, il est dangereux d'être son propre esclave.
    Je me suis conduit à la mort, comme on se conduit à une fête. Baigné des relents d'autres fêtes. Avec l'envie qui s'éveille en moi. Insatiable et assoiffé. Elle s'apprête à se jeter dans le miroir. Et de chaque coté par miliers ses éclats. Spores féconds. Vont leur chemin. Seul je suis prisonnier, d'un rêve, que tous ont oubliés.
    Je suis celui qui fut pour qu'ils ne soient plus. Je suis celui qui n'est plus pour qu'ils soient.
    Ce monde est né de la mort. L'humanité hait ce dérèglement sublime qu'on appelle liberté.

    3

    Mais à l'instant où je t'ai quitté, j'ai tellement souffert de notre séparation,
    que mes souvenirs futurs essaient encore à ma place de faire le chemin du retour de toi à moi. De la mort à la vie.

    Mais la source s'est tarie.

    Et ils se surprennent pris de convulsions, dauphins dans ton lit asséché. J'ai peur que de ce charnier ai coulé un autre sang, une autre vie, qui se soit substituée à celle que l'on connaît. L'eau de la vie. Eau du néant. Ils sont devenus des spectres aveuglés et continuent leur chemin dans la source infini du néant.

    J'aimerait ne pas être celui qui erre le long des rives. Désolé d'avoir dans sa folie, emporté l'illusion de la vie.
    Ici les arbres sont racornis et tremblent dès qu'on éloigne d'eux le regard.
    Je sens leurs racines qui accompagnent mes pas.
    Comme une ombre suit la vie.
    Dans chaque univers ?

    2

    Pourtant, je me suis perdu trop longtemps. Et cet univers où j'existais, n'est plus habité.
    La grotte où je t'avais rencontrée a perdu son éclat et par là même, toute sa végétation.
    Je n'ose pénétrer au-delà de l'entrée.

    La porte s'est effondrée rongée par le temps.
    La maison où notre enfant est né n'a plus de toit et ses murs sont effondrés.
    Seules quelques pierres témoignent que cette ruine fut autrefois notre demeure.
    Elle ont l'éclat gris de la magie passée. Cet univers d'où la vie s'est retirée.
    Je me suis perdu trop longtemps, et quand je suis revenu, le temps avait tout dévoré.
    La source s'est tarie. Je n'arrive même plus à me souvenir de toi.
    Je ne sais pas pourquoi je suis rentré. Etrange pèlerinage, au pays maudit.
    Je voulais aller explorer d'autres lieux, d'autres vies.
    Mais pour moi, il n'y a qu'ici. Je suis là où reposent toutes les voies et qu'aucune ne vaut d'être prise en soi.

    1

    L'infini s'est fané.

    Je n'arrive plus a penser de façon ordonnée et linéaire.
    Le végétal tisse la trame des possibles.
    Je suis ici. Là où repose toute les voies et qu'aucune ne vaut d'être prise en soi.

    20 0, 300 mètres plus loin.
    Juste après un virage.
    Il y a une carcasse de voiture carbonisée au milieu de la route et sa portière que le vent fait claquer.

    Claquer.

    Claquer.

    21

    Elle me dit qu'il est bizarre.
    Je lui répond que quand je croise des personnages comme lui, je les considère comme des êtres de magie, des mojos.
    Cela provoque des évènements irrationnels quand je les rencontrent.

    (22)19

    Je n'essaierai plus d'ouvrir la portière, m'éjecter de la trajectoire folle qui nous mène au brasier.
    Car quand on s'échappe on fini par être dans tellement d'univers,
    Qu'on se fond avec la constante vie.

    18 Cette énergie qui anime les corps et rêve les décors du théâtre organique.

    17 Toutes les réponses finissent par venir quand on ne pose aucune question.

    16

    Je me suis penché sur les pages détrempées par l'eau de mes larmes.

    J'ai trop bien compris l'histoire de ma vie.
    Ou son illusion.
    Sous cet univers parallèle.
    Dans cette nouvelle.

    Comme de l'essence sur un miroir.
    Je me souviens comme j'aurais voulu oublié.
    Mais la plaie doit restée béante, car désormais mon corps exsangue n'a que cet asile pour ma vie.

    272826

    Huumuiuionnn......

    282627 +ça va ?

    Salvia le regardait.

    +262728 J'ai l'impression qu'il ne s'est rien passé.
    Pourtant j'ai l'impression que ce rien pourrait tout contenir.

    +29Et toi tu as vu quoi ?

    - Comme de l'essence sur un miroir.
    + Vas y je parle sérieusement.

    -J'ai l'impression...
    Aie ! : Tu fais mal.
    -J'ai vécu tous les possibles et il y en avait un qui avait un parfum à nul autre pareil.

    -C'est celui que je suis.

    Dorénavant j'ai conscience et je ne cesse de voyager d'un univers à un autre.
    En disparaissant de la sorte, c'est comme si l'abîme était né d'un seul miroir
    qui se renvoyait à jamais sa propre image et je ne suis plus un Echo. Mais miroir. Pan.
    Et cela est, sera et a toujours été.

    31 L'homme noir pivote devant nous.
    Il porte ses mains à sa tête en tremblant.

    La voiture ne bougeait plus.

    Des éclats de lumière traversaient la pluie pour venir la percuter.

    Il a sa bouche qui crie :

    « Les temps qui courent.
    Argent roi. Médecine reine.
    La télé est ma femme.

    Horreur. Horreur.

    Il y a eu des morts.
    Il y en aura encore.

    On ne se libère pas d'une dictature avec des mots.
    Ce qui est dur,
    - c'est qu'il y ait des gens qui croient que les chiens du pouvoir, sont autre chose que ce qu'ils sont.
    - c'est qu'il y ait tant de gens qui se résignent à la dictature voir la défende.

    Quand une élite ne joue plus le jeu des sondages, elle risque fort de se donner les moyens de juguler le peuple. »

    30

    Et tout s'est effondré.

    Je ne croyais pas qu'elle existait.
    Portant quand elle est disparue. J'ai senti son absence.

    Elle n'était plus vraiment là.

    Et tout s'est effondré.

    L'horreur a envahie le quotidien.

    La chasse aux déviants
    se fait au vu et au su de tous.

    Ceux qui dénoncent sont sures d'être tranquilles.
    Du coup, c'est rapidement devenu le sport national.
    Sachant que chacun est fiché. Cela se traduit par des points « citoyens ».
    A les entendre, ce dispositif n'aggraverait pas l'inégalité sociale, il s'agirait même d'un progrès, car tout le monde dispose du même quota de point à la naissance.
    On en perd un certains nombre de ces points, lorsqu'on conteste une décision gouvernementale.
    A part le fait que c'était plus politiquement correct que de faire une échelle avec des points de déviance,
    cela revient au même.
    Si l'on veut essayer de regagner des points « citoyens », il faut aller travailler dans un « Centre de Reformatage Dans l'Intérêt Général. » C'est possible qu'eux appellent ça plutôt : STage de Formation dans l'Intérêt Général. Où quelque chose dans ce genre...
    Les gens y sont surexploités et regagnent peu à peu, mais difficilement les points « citoyens ». Même si il est possible d'en racheter en faisant des dons importants, seule une minorité peu se le permettre.

    Pourquoi es ce si important de ne pas perdre ses points citoyens ?

    Parce que pour accéder à un travail, il faut avoir suffisamment de points « citoyens ».
    De même que pour pouvoir exprimer ses opinions publiquement. (s'exprimer publiquement.)
    ...
    Bref, les déviants n'ont aucun droit.

    Si ce n'est celui d'être plus ou moins esclave dans les C.R.D.I.G


    Autre échelle de mesure de la carte d'identité 2007 :

    Au cours du second semestre le dispositif est renforcé.
    Les points consommations donnent droit à autant de points citoyens.

    Il faudrait croire que ce n'est pas une façon peu discrète de privilégier les élites. (fortunées).


    29

    De toute façon, si je n'étais pas parti maintenant, que serait il resté de moi ?
    Ils m'auraient enfermé, dans un HP parce que je ne suis pas leur rationalité, leurs pensées étriquées, parce que j'ose rêver.

    Il m'aurait enfermé dans un mitard, parce qu'un petit fasciste de la sncf veut m'écraser de son autoritarisme, et que je ne me laisse pas écraser.

    Il m'aurait tué par accident un énervé du volant un de ses intolérants qui se foutent bien d'écraser chien ou enfant, car il n'y a qu'eux qui comptent.
    Moi qui voulait mourir en déconnant sur une montagne, en yougoslavie, sous acide, naturellement, a discuter philosophie avec les loups.

    Mourir de joie de n'avoir pas de place, d'étouffer sur ce monde charogne.
    Gangrené par quelque chose qui n'a rien d'humain. Vermines qui prônent le profit (par l'exploitation de l'homme par l'homme) la surconsommation (exponentiel) le culte du conformisme (bariolé) le culte de l'Ego (l'égoïsme et de l'égocentrisme), ces ambitions démesurées de la race dominante. Ambition, performance, absolu perfection. Et autres folies chaque jour plus extrêmes. Quel est l'absolu de l'exploitation de l'homme par l'homme, l'oppression dans l'horreur, pour des châteaux en Espagne, richesses illusoires. Sous forme numéraire.

    Un pays tout entier qui adule le totalitarisme.

    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique