• Katsushika Hokusai, ou Hokusai tout court, était peintre, dessinateur spécialiste de l'ukiyo-e, graveur et auteur d'écrits populaires japonais. Son œuvre influença moulte artistes européens, en particulier Gauguin, Van Gogh, Claude Monet ou encore la sculptrice Camille Claudel, voire même le mouvement artistique appelé japonisme. Il signa parfois ses travaux, à partir de 1800, par la formule Gakyōjin, « le Fou de dessin ».

    Hokusai est né en 1760 de parents inconnus. Il est adopté pendant sa jeune enfance par une famille d'artisans. Son père adoptif était fabricant de miroirs. Hokusai, alors appelé Tokitanō, montre déjà des aptitudes pour le dessin et une curiosité affirmée pour la peinture. Après avoir été apprenti dans un atelier de xylographie, il oriente son art vers l'ukiyo-e en intégrant en 1778 l'atelier du maître Katsukawa Shunsho, peintre d'estampes renommé. L'ukiyo-e, « images du monde flottant », désignait durant l'époque d'Edo l'art de l'estampe (gravure sur bois) et de la peinture populaire narrative. Tout d'abord considéré comme vulgaire par sa représentation de scènes du quotidien, ce genre aux débuts difficiles a davantage séduit les Occidentaux que le pays du Soleil bridé. Et preuve que l'art est un échange, Hokusai se laisse influencer par l'art occidental et découvre la perspective grâce à un artiste japonais, Shiba Kokan, qui fréquentait les Hollandais, alors seuls autorisés à amarrer à Nagasaki. A soixante ans, Hokusai se renomme Iitsu pour marquer sa transition vers un nouvel âge et consacra cette période à l'illustration de livres.

    Datée de 1831, la série d'estampes Fugaku Sanjūrokkei, ou Trente-six vues du mont Fuji, dont La grande vague de Kanagawa est la première planche, lui vaut une reconnaissance mondiale au mérite incontestable. Comme celles qui ont suivi, cette série d'estampes brille d'originalité non seulement par l'habile utilisation du bleu de Prusse, alors nouvellement introduit au Japon, mais surtout par sa franche rupture avec la tradition de l'ukiyo-e.

    Hokusai nous a quitté le 10 mai 1849. Ses cendres sont ensevelies au temple Keikiōji, dans le quartier populaire d'Asakusa, à Edo, où il avait passé la plus grosse part de sa vie. Hokusai aurait laissé derrière lui une œuvre de 30 000 dessins, ainsi que ces précieuses dernières paroles : « Encore cinq ans et je serais devenu un grand artiste. »


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  • Clélia Grillon est une jeune illustratrice de vingt-trois ans. Elle est originaire de Besançon, une petite ville d'une région du fromage, dans l'est de la France. Clélia, avec un peu de gouache et d'acrylique, donne rendez-vous aux angles anciens des années 1900 et aux couleurs de notre temps, pour célébrer la féminité.

                    "Jack, regarde ce qu'Elle ferait de ton coeur. Jack Elle Viendrait avec un tracteur, une pelleteuse, un rateau un arrosoir et tout le Reste. Et son Secret Jack, son Secret. Ce Secret dont Elle n'a pas conscience mais qu'Elle seule pourtant Connaît. Le Secret de Savoir t'aimer Jack. Elle Saurait t'Aimer comme personne d'autre. Elle Viendrait dans ton coeur Jack. Elle Viendrait défricher tout ça. Et tu Frissonnerais Jack, tu Frissonnerais. Tu Frissonnerais d'amour. Comme lorsque tu as Froid d'hiver ou de solitude Jack, et que tu Donnes instinctivement le meilleur de toi-même pour combler ce Mensonge. Mais ce n'en est jamais un Jack. Ce n'en est jamais un. Ce n'est jamais un Mensonge. Et tu le Sais Jack, tu le Sais si bien. Mais l'amour Jack, celui-là, le Vrai, le doux le dur l'éternel l'invincible, l'inoubliable Jack, il t'Effraie un max hein. Hein Jack, qu'il t'Effraie cet amour auquel on ne peut Croire. Ce n'est pas du divin ça Jack. Ce n'est pas du divin. Elle ne te demanderait ni de t'Agenouiller sous ses Seins ni de Croire en Elle. Hein Jack. Elle ne te demanderait rien. Elle Viendrait devant toi, seule, nue. Elle prendrait tes mains et ton regard. Elle te révèlerait tout ce que tu ne Sais pas de toi-même Jack. Elle te le Dirait. Au Bord de ton oreille. Au Bord de ton coeur. Elle te Dirais qui tu es Jack. Elle te Dirais qui tu es..."


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  • Un arrosoir est un récipient servant à transporter et déverser des liquides sur une zone ponctuelle. Il est constitué de plusieurs pièces en matériaux étanches (c'est mieux pour transporter des liquides) : un réservoir, une anse, un bec verseur et éventuellement une pomme, ou poire d'arrosage (alors que cela ne ressemble ni à une pomme ni à une poire) percée de multiples petits trous (pourquoi pas 'passoire' alors) permettant un arrosage plus diffus. Cette invention que personne n'a pu s'attribuer (... Dédé ! Je sais que c'est toi !!) remonte dit-on au XIIIème siècle de notre ère. Le saint doux Jesus n'a donc jamais vu un arrosoir de sa vie. Oô. Depuis son invention de l'eau a coulé sous les ponts (et dans les becs des arrosoirs) et cet outil originellement conçu pour arroser les plantes et petits jardins a désormais beaucoup d'autres rôles. Il peut servir à déverser des produits de traitement des sols ou des plantes, ou de l'eau mais dans d'autres domaines que le jardinage, comme la maçonnerie, et est aussi paraît-il un excellent sex-toy.

    Cette collection présente des arrosoirs datés du XVIIIème au XXème siècle et sont pour la plupart constitués de cuivre.

    Les plantes préfèrent un arrosage abondant à plusieurs légers. Que vous arrosiez avec de l'eau de pluie ou du robinet, laissez la auparavant se reposer jusqu'à ce qu'elle soit à température ambiante. Pour cela il suffit de remplir votre arrosoir dès après l'avoir vidé. Pour un arrosage diffus n'oubliez pas d'utiliser une pomme (ou poire... Après réflexion, au XIIIème siècle, il n'y avait peut-être rien qui ressemblait plus à cette pièce que les pommes et les poires. Pas de passoire ?.. J'en doute. Et puis quand même, ce ne serait pas une excuse), et pour l'arrosage le plus diffus possible pensez à la retourner vers le ciel. Arrosez le soir ou à l'aurore, car la nuit refroidit l'eau et le jour contribue à son évaporation, brûle les tissus épidermiques et provoque le dessèchement de la plante, car au lieu d'ouvrir ses stomates pour recevoir l'eau que vous lui offrez elle devrait les fermer afin d'éviter de transpirer. Aussi ne travaillez pas un sol qui vient d'être copieusement arrosé, vous détruiriez sa structure.
    Pour utiliser des produits de traitement, conformez-vous à leurs notices, en particulier en ce qui concerne le port de gants de protection ou la dilution des agents actifs.
    Si vous vous demandez dans quel sens tourner votre arrosoir pour qu'il devienne votre sex-toy préféré, adressez-vous directement à Dédé, il vous expliquera mieux que moi.


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