• MERDE est un mot qui revient souvent dans mon vocabulaire; à croire que je n'en ai pas.....de vocabulaire. Ca me fait vraiment chier toutes ces mauvaises choses qui me tombent dessus.

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  • Ce soir...rien de spécial. Je fais une nuit supplémentaire en gastro-entéro. Je ne connaissais pas le service ; c'est sympa. je suis avec une collègue qui ne s'encombre pas de la "petite bête". C'est-à-dire que le travail est fait mais pas plus c'est bien dommage. J'ai revu avec plaisir une malade que j'avais connu en réa; elle m'a reconnu; moi non. Elle a grossie, mais dans le bon sens du terme. Là au moins on voit que l'on sert à quelque chose.J'ai apprécier ses compliments sur la façon que j'avais eu de la prendre en charge...ça fait plaisir. Mon moral à l'hopital, en ce moment va mieux ...moins de morts!.Il est 00h46 en gastro et je suis là, au lieu de dormir comme ma collègue, à écrire mes états d'âmes; MERDE! Je ne savais pas que la gastro la nuit pouvait être si.....tranquille. Mais il paraît que ce n'est pas comme ça toutes les nuits me dit ma collègue comme pour me rassurer. Les malades la nuit sont terriblement engoissés et ils sonnent sens cesse.Quoi de plus normal quand on est dans un lit ....diminuer. Donc ils ont envie de vomir, n'arrivent pas à dormir, ont mal au dos ;tiens comme moi!. Le style de l'écriture est volontairement parlé. Mais je peux aussi si vous le souhaiter être plus littéraire. Je me demande si un jour quelqu'un lira ces lignes, si elles auront un intérêt. Etrange comme reflexion car en fait j'écris pour moi pour passer du temps et raconter une brève de ma petite vie. Les sonnettes en gastro vont bon train. Souvent pour rien, toujours par angoisse. Le "monsieur de la chambre du 12" réclame sa morphine ...comme tous les nuits à cette heure-là. 02h32: les urgences viennent de nous appeler; ils vont nous passer "une pancréatite". A la place de voir arriver un pancréas, je vois venir un petit bout de femme dans une chaise roulante. Visiblement le brancardier est pressé et il nous passe presque dessus avec son "véhicule hospitalier". L'entrante est une polonaise d'une trentaine d'année qui est pudique...normal mais pour qui la bouteille pose moins de problème de pudeur. Dommage elle est jolie cette jeune femme et elle est deja malade. Les gamma GT parlent pour elle, notre petite polonaise est alcoolique.

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  • La mort en réanimation est une chose courante voire quotidienne. La difficulté pour moi n'est pas de gérer la mort des patients mais la famille. Après de longues années de lâcheté, je décide d'essayer de "faire quelque chose pour les familles".

    20 et quelques années de réanimation, ça blinde un homme!  Et bien NON. Après avoir construit "mon mur" comme on dit et peut-être l'âge aidant; le mur tombe en morçeau. Je me sens usé par mon métier que j'aime au point de penser à en changer pour... Mince je ne sais pas faire autre chose. Donc c 'est ma vie!

    Gérer les familles de personnes disparues n'est pas une mince affaire pour moi. Cela me pousse à revivre la mort de ma mère sous mes yeux. Mais bon, il faut y aller. Le plus dur est de ne pas pleurer devant les familles pour.......bien les accompagner. Pas très psychologique tout ça. Vous me direz peut-être:"mais quelle est le sens de sa démarche?". Je ne le sais pas vraiment. Sans doute une étape dans ma vie ou je me rends compte que nos petits trâcas quotidien , au travail et à la maison, ne valent rien comparaît à la disparition d'un père, d'une mère, d'un ami. Quand la mesure de la disparition est prise nous ne pouvons plus vivre "normalement". La mort, chez tout le monde entraîne beaucoup d'émotion. De la peine bien entendu mais aussi du soulagement, des regrêts, des remords, de la colère, de la joie. Chaque famille réagissent de façon différente devant la mort. Les méditérannéens sont bruyants dans la douleur, d'autres chantent leur peine, d'autres encore ne disent rien et pleurent.

    A suivre.......


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  • Je n'ai pas de mots pour dire combien cette foutue machine peut apporter, dans la vie de quelqu'un qui n'attends rien, une bien singulière expérience. C'est au détour d'un mail que l'on m'invite à aller voir un site de rencontre connu (3 jours gratuit). Une bonne chose pour quelqu'un de curieux, qui se sent seul, et qui a de l'affection à donner.

    Deux connections plus loin, je me retrouve avec Edith et jack. Toutes 2 répondent à des critères rentrés dans la machine...! Tout de suite je me dis que jack est une voisine puisqu'elle habite à Blois située à 60 kms d'où j'habite. Je me lance dans la conversation. La nouveauté + la curiosité me pousse à parler avec elle.....de tout, de rien et surtout du travail. Nous travaillons tous deux dans un hopital.              Mince on va parler boulot!  

     Après avoir échangé quelques banalités nous échangeons nos adresses MSN.......Bien! 

    Puis les jours passent et nos liens commencent à se tisser. Nous décidons de nous rencontrer sur son terrain....Blois. J'arrive en moto sur le lieu de rendez vous et je viens une belle femme me sourir et venir vers moi. Premier choc, woua, elle est vachement bien. Vais-je être à la hauteur, mon orgeuil de mâle me dit de prendre en main la situation. Elle a des yeux d'un bleu....MAGNIFIQUE, de belle dents blanches et un bronzage; je ne vous dis que ça.

    Je trouve cette femme...Belle.

    L'après-midi se déroule sans soucis...trop vite peut-être. Nous nous embrassons...sur la joue pour se dire au revoir et nous promettons de nous revoir. Et depuis cette journée de juillet nous nous parlons tous les soirs, par MSN et par téléphone car je l'appelle tous les jours.

    En fait, Je suis déjà croc d'elle mais CHUT.....! Elle ne le sais pas. Elle va sûrement l'apprendre en lisant ce blog; bon on verra bien. Avec Jack, je ne pose aucune question ou tout du moins ce qui est plus vrai, je ne veux pas m'en poser c'est mieux comme ça.

          Le deuxième rendez-vous, toujours un mardi, c'est bien passé. Une étrangeté que je ne comprends toujours pas c'est.....que nous ne savons pas quoi faire. peut-être est-ce dû à une improvisation remarquable ou à une gène commune, j'opterai pour la seconde solution. Nous baladons sur les bords de loire et au fils de la conversation quelques petits gestes d'affection commencent à se dessiner. J'ai très envie de l'embrasser et ....je le fais He oui! La journée se passe de façon...banale pour les activité. Nous allons boire un café chez jack. Belle appartenant,assez grand, de beau meubles anciens mélangés à du moderne...pas mal. 16 heures arrive et je commence à me préparer pour partir car un déménagement m'appelle. Au revoir Jack et à mardi en quinze. Dans l'intervalle MSN marche bien ainsi que le téléphone. Il me tarde de la voir mardi.

    Le troisième rendez-vous se passe chez madame Jack. Après un café... de politesse et quelques mots échangés nous nous embrassons car nous avons très envie l'un de l'autre. Et puis.......cette petite Jack.. chemin faisant réagie très bien à mes caresses...enfin je suis vivant car de puis quelques temps je me croyais mort et incapable de donner du plaisir. Ma vie sentimentale n'est pas simple. Après mon divorse, tout va pour le mieux avec ma nouvelle compagne Patricia. Deux années se passent et ses attitudes changent vis-à-vis de moi; je pense que cela est due à sa vie d'avant et à un foutue caractère. Au début de notre relation je m'occupais beaucoup d'elle et ma "mission" était de lui faire oublier, si on peut oublier, les coups avec son mari ces disputes d'alcoolique qui finissent toujours mal, les brimades sexuelles etc. Donc je pensais que je pouvais effacer tout cela. Grave erreur!  Au fur et à mesure du temps, je me rends compte que c'est toujours moi qui donne de l'amour, de la tendresse. J'en ai à revendre. Elle, elle me dit qu'elle n'est pas tendre; ce n'est pas sa nature. Les relations intimes s'estompent pour ne plus exister. Mais comment je peux vivre sans amour, sans tendresse?  Devant ces reflexions elle me dit de prendre une maitresse, pour le sexe ou pire une prostitué. Comment une femme peut dire cela à son compagnon. Ma mort commence ce jour-là. Plus de relations, de tendresse ou si peut, je ne comprend pas pourquoi. Après son cancer de la thyroïde, j'ai tout fait pour elle, pour que sa vie soit plus acceptable. Mais je ne sais pas si elle se rends compte qu'elle a de la chance de m'avoir à cette époque. Maintenant les choses ont changée, cette gentille jack me redonne la vie comme je crois je lui redonne une vie.

     Je ne veux pas bruler des étapes importante pour moi. Ne pas se précipiter. Ne pas tomber amoureux ou tout du moins trop vite. Je VEUX me protéger, ne pas me faire souffrir, encore une fois, arrêter de pleurer devant la glace qui me renvoit cette image d'homme malheureux. Ma nature fait que je remonte assez vite la pente, mais pour combien de temps. Ma vie s'écoule en une colocataire et une femme avec qui je peux vivre. Je parle de moi mais jack aussi, je pense à un passé difficile comme si on attire à soi que les fantômes du passé. Je sens qu'elle veut plus de moi, qu'elle espère me voir plus souvent, elle veut se réveiller le matin à mes côtés. Pour l'ainstant je ne peux pas lui offrir ce qu'elle souhaite par peur uniquement, par lâchete surement , je ne veux pas souffrir, pas encore.

    Pourtant j'ai très envie d'avoir une vie avec cette madame jack, moi aussi j'aimerai me réveiller à ses côtés, mais il faut apprendre à se connaître, à s'apprivoiser, à ne pas refaire les mêmes erreur du passé, à ne pas se prendre la tête et se poser trop de questions. je sais que ma prudence peut me faire perdre jack, mais je pense qu'elle peut comprendre. J'ai dans le projet de lui faire la surprise de passer une vraie nuit ensemble. J'espère que ça va lui faire plaisir. 

    Madame jack ne répond plus au téléphone, plus sur MSN. Que se passe-t-il? Je pense qu'il y a un malentendu. Je lui ai dit de lire mon blog mais je n'avais pas écrit le dernier paragraphe. Donc elle s'est arrêté sur :"je ne veux pas souffrir pas encore"". Si c'est ça j'ai pas de chance car elle a pas lu l'essentiel.....le paragraphe suivant.

     

    MESSAGE PERSONNEL:   Jack: "tu n'as pas tout lu"


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  • He oui j'ai 48 ans je suis originaire de ...partout. Né à Alger, j'ai débarqué au sens pur du terme à Perpignan en 1962 comme beaucoup de "pieds noirs". Ensuite mes parents m'expédient chez mes grands-parents dans un petit village du Lot. Les raisons de cette expédition me sont encore sombres.....le manque de travail je crois. Puis quelques années plus tard je dis bonjour à Brive-La-Gaillarde pour à peut près 19 ans. La vie Parisienne m'appellant donc je pars pour la capitale à 21 ans et plus de parents; père parti et ma mère est décédée. Le temps d'un mariage plutôt raté, des beau-parents cons, de beaux enfants pas cons eux (Leslie et Mickael) me voila parti pour de nouvelles aventures avec Patricia, ma compagne actuelle. Et puis...!

    Et puis j'ai oublié de vous dire que je travaille dans un grand hopital parisien dans un service de réanimation médicale. Hé oui je fais le trajet presque tous les jours en train ou en moto. Un vrai bonheur.......ou presque!

    Ensuite vient de temps des désaccords, des disputes pour une maison que nous faisons construire, un peu trop rapidement à mon goût, le ton monte nous employons des mots envers l'autre très durs, blessants, assassins. Le temps de quelques réflexions et je prends vite la mesure de ne plus me laisser dominer, de ne plus passer l'éponge sur quelques humiliations dont elle ne se rend même pas compte. Le temps passe et ma compagne devient une colocataire avec laquelle je vie mais quelque chose est cassé. Nous avons tous les deux des caractères très forts voire trop fort et notre "compatibilité" atteint rapidement ses limites. Pour elle aussi la passion du début retombe pour rentrer dans une vie plus tranquille sur tous les plans. Cette femme dont "le hasard" a guidé les pas et avec qui je voulais avoir un enfant devient parfois une rivale, parfois une épouse mais jamais une maîtresse. Ce qui est étonnant, c'est que l'histoire se répète au hasard d'un ordinateur et la magie du début opère à nouveau. Je deviens malgrès moi attiré par une femme plus âgée que moi et avec laquelle je ne me pose aucune question tout du moins pour le moment. Nous sommes en pleine reconnaissance et même pas de terrain.


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