• Un mécanicien occupé à retirer le joint de culasse du moteurd'une Harley Davidson remarqua qu'un chirurgien du coeur très connu venait de rentrer dans son garage.
    Le chirurgien attendait patiemment que le responsable du garage vienne jeter un oeil à sa moto.
    Tout d'un coup le mécanicien cria du fond du garage :
    « Eh Doc, puis-je vous poser une question ? »
    Le chirurgien un peu surpris, se dirigea vers le mécanicien toujours occupé sur la moto.
    Le mécanicien se leva fièrement, essuya ses mains dans un chiffon et demanda,
    « alors Doc, regardez ce moteur. J'ai ouvert son coeur, retiré les valves,les ai réparées et remises aux mêmes endroits, résultat ça fonctionne comme si c'était neuf ! Donc comment se fait-il que je reçoive une misère en fin de mois et vous une fortune alors que vous et moi faisons pratiquement le même boulot ! »
    Le chirurgien resta silencieux, puis en souriant se pencha vers le mécanicien pour lui murmurer :
    « Essaye de le faire avec le moteur qui tourne »...

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  • Le passage du tour, c'est le spectacle mondial gratuit, la caravane publicitaire avec les jouets gratuits, les discussions avec les autres spectateurs, une sorte de communion qui dure 2 à 3 heures avec des passages entrecoupés de motos et de motards déboulant à toute vitesse, c'est papy et mamie qui ont sorti les chaises de jardin et le parasol, c'est le gros Louis en débraillé, en train de siroter une bière sortie de la glacière, c'est le petit dernier qui se met à gueuler car il a chaud, c'est les gamins qui se penchent pour attraper n'importe quoi, le journal de Mickey, la publicité pour Evian. Ce sont les superbs nénettes de 20 ans en short moulant proposant le canard du coin avec une paire de lunettes Liptonic, ou bien les produits dérivés payants.

    Et puis le nombre de motards augmente, les coups de sifflets aussi. Soudain, elle est là: la voiture jaune du Directeur de la course, debout et surveillant les échappés, 4 hommes lancés comme des fous, pédalant à la limite de la rupture. Et derrière eux, la cohorte des voitures des directeurs sportifs, avec leurs vélos sur le toit magnifiques, qui font rêver et retourner en enfance. Déjà!? Plus rien??? Ils sont passés, ils sont partis. Et là, les commentaires vont bon train. "Vous avez vu: devant c'était Augier. Il tirait une tête: il bavait sous l'effort (?)"

    - Mais non, devant c'était Ladagnous.

    - Ah bon????"

    Et chacun de rechercher le nom du coureur portant le dossard 167 et celui portant le numéro 159. Quand, tout à coup, une vague de motards surgit, plus bruyante que la première, rasant les spectateurs qui reculent instinctivement pour mieux s'avancer ensuite. "LES VOILA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

    Et c'est la ruée: derrière les motards bruyants, une horde de cyclistes multicolores déboule à toute vitesse. pas de bruit dans le peloton, chacun est en plein effort, à fond, les équipes de sprinters travaillent pour leur patron. En 10 secondes, tout est fini. Eberlués par la soudaineté du spectacle et sa rapidité, les gens restent sur place un moment puis commencent à se disperser, en se racontant leur après midi. Les plus chanceux iront vite voir l'arrivée sur un téléviseur apporté (au cas où... un bouchon...) Mais putaing! On s'en fout du dopage à ce moment là!!


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  • Photo B.Frippiat

     

    Y parait que c'est bien un vélo avec un pignon fixe...

    J'aimerais bien avoir vos avis là dessus.

    Allez y lâchez vous!!!

     


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  • Salut les potoses,

     

    Je vois que vous êtes déjà en manque, voici un inédit se situant entre la sixième saison et la sixième saison et quart, au niveau de l'entresol

     

    0h00

    Je scie du bois

     
    5h00

    Diguiling diguiling diguiling

    - The Pape ? bijour, excuse me, je être le President 

    - Ta goule, t'as vu l'heure, pas envie de subir de la retape pour un camembert pasteurisé si tôt le matin

    - No, je insister, Jack izze out, il aérophage présentement. J'ai pensé à vous vu que la dernière fois dans l'affaire de la bombe Ahmed vous étiez bien tiré !

    - Il est « en aréopage », mais  aussi « vous vous en étiez bien tiré », Ouhlala, t'as du mal avec le franssais mon pote !.

    - Yesssss, vous étiez well tired

    - P'tin il me fatigue. Bon qu'est ce qu'il y a encore ce coup ci pour sauver le monde ?

    - C'est le docteur JABUSE, Docteur honoraires en cause de l'Université de LOUVAINS la GUEUSE. Je suis certain que vous voudrez lui régler son compte, des amis de vous ont été victimes de ce bloody guy capable de dépasser à la foi les bornes et les honoraires.

    > l'Glaude « Corbierator » s'est vu abusivement prélever sa prostate et la totalité de ses bijoux de famille que le Docteur JABUSE a envoyé se faire incinérer en orbite basse autour du soleil, seul moyen disponible pour atomiser ce matériel normalement indestructible. Vous savez, Corbierator a fait son service dans l'artillerie nucléaire tactique et ses camarades respectueux l'avaient à l'époque surnommé « couilles d'uranium »

    > René « Green maillotte » s'est fait curer...

    - Sans dec', notre Green Maillotte curé ?

    - Laissez moi finir The Pape ... s'est fait curer son canal tarpéien.

    - Non, plutôt son canal carpien, la roche Tarpéienne est proche du Capitole, mais son canal carpien est à un bras de chez mon René.

    - Le docteur JABUSE l'a anesthésié au penthotal pour lui tirer les vers du nez pendant son sommeil, il dispose maintenant du numéro de carte bleue du retraité intraitable mais plus grave encore des noms et adresse de toutes ses ex collègues féminines du temps où il était en activité, collègues que le maléfique Docteur fait maintenant chanter !

    > Gène « l'ancien » qu'il ne faut pas confondre avec Pine « le jeune » s'est fait retourner la vessie de l'intérieur vers l'extérieur comme un vulgaire doigt de gant pendant un toucher rectal. Tout le bazar a dans un second temps été remplacé par le vagin d'Amélie Mauresmo qui comme chacun sait ne sert absolument à rien.

     

    Vous avez vu de quoi est capable l'infâme JABUSE ! Ce savon fou est en train de contaminer l'humanité avec un virus mortel de la mort qui tue.

    - Mortel de la mort qui tue, c'est redondant

    - On ne meurt que deux fois, Charly !

    - Tu te fais un mauvais film, Président. La fois d'avant j'avais eu droit à la bombe Ahmed, maintenant c'est le coup du savon fou. Pour mon petit cadeau tu peux laisser tomber Laetitia Casta (je sais, elle ne sera pas d'accord) maintenant les prix grimpent, ce sera 100 patates.

    - 100 patates, vous êtes fou, au prix où sont les patates cette année.

    - Je sais bien et variété Mona Lisa tant qu'on y est, voyez avec le Louvre, ils ont ça en culture, t'cho.

     
    8h00

    - C'est encore le Président, j'ai pu réunir la somme demandée, vous êtes hors de prix Le Pape ! rendez-vous urgemment même au QG de la cellule de crise

     
    8h30

    Je sais chers zauditeurs, les préliminaires sont longs, mais c'est ce qu'il y a de meilleur. Je déjeune avec une tartine de rillettes en fut, de la confiture d'oignons et un p'tit verre de beaujolpif puis je m'apprête pour me rendre à la cellule de crise drivée de main de maitre dans la culotte d'un zouave par le Genéral ‘Bol, mon vieux complice.

     
    9h00

    Le Samu passe à proximité, fait divers sanglant, l'étrangleur de cuisinistes a encore frappé, la police l'a localisé dans le 77, il ne Lapeyre rien pour attendre.

     
    10h00

    Accueil au penthouse du General:

    - Bonjour le Pape, vous avez trouvé facilement ?

    - Oui, mais vous pourriez faire réviser l'ouverture de la porte de la sanisette Decaux / ascenceur qui coince un peu

    - Le Genéral n'est pas encore arrivé, et son aide de camp est occupé à finir la vaisselle, il y avait un vin d'honneur hier au soir en l'honneur de la descente d'organes de notre femme de ménage, conchita PéPéZaide. Nous sommes en compression d'effectifs et il faut tout faire nous même vous comprenez

    - grandeur et décadence de la France, filez moi un torchon que je donne un coup de main pour essuyer, ça gagnera du temps en attendant le Général.

     
    11h 30

    arrivée du Genéral'bol

    - Zoubi le Pape, on a vraiment du mal à se garer dans le quartier

    - Ah, m'en parle pas, la femme et les enfants ça va ?

    - l'abbesse Le Pape, l'abbesse...

    - Et les cousins

    - les cousins ça va aussi

    - Tes parent, toujours bouchers retraités dans la Creuse ?

    - ah, ma Creuse natale, quand j'y pense ! ils ont une sacrée moelle mes vieux, et toi, la famille !

    - La famille ça va, j'ai la belle mère qui a des problèmes au colon

    - Ah ça les problèmes de Colon j'ai connu aussi, mais maintenant que je suis Général c'est passé tout seul, et tes filles ?

    - Elles sont promises, où elles se sont données c'est selon.

    - Bon c'est pas tout, va bientôt être midi, si on se mangeait une croute ?

     
    12h 30

    Restaurant « A laponne daube », rendez-vous des cyclistes alsaciens

    -         Délice de la loche qu'est ce que c'est ?

    -         Monsieur, c'est une salade

    -         Ah bon, vous m'en mettrez une en entrée, avec une Flammekuche,

    -         En plat de résistance ?

    -         Un Fleischnacka, puis une Choucroute au jarret.

    -         Dessert ?

    -         Eh, oh, le gagne petit, vous n'allez pas me la faire fromage ou dessert quand même ! un Munster-Géromé pour se mettre en bouche avant une Forêt Noire (n'oubliez pas la chantilly SVP) puis pour finir vous me mettrez une tranchounette de Kugelhopf avec le café.

    -         Bien Monsieur

    -         Ah, et n'oubliez pas les Bretzels avec l'apéro

     
    15h30

    Sortie du restaurant, légèrement barbouillé, je n'aurais pas du reprendre deux fois de la choucroute, heureusement que nous avions une boutanche de Riesling par tête de pioche pour faire descendre, et un petit Gewurtz vendanges tardives des familles avec le dessert.

    On se fait un concours de pets vite fait avec le Genéral'Bol histoire de se mettre en jambes

    -         Sacré le pape, toujours en odeur de sainteté, bon on va se prendre un petit schnaps au club pour discuter un peu de nos affaires

    -         OK, faut y aller mais je me sens pas bien là, je n'apprécie pas de sauter la sieste !

    -         Oui mais faut pas trop tarder quand même, quand il y a le monde à sauver, il y a le monde à sauver comme on dit !

    -         Et vis et versa , ouf ouf ouf !

     
    16 h

     Petit schnaps vite fait dans les fauteuils du club du Genéral' Bol.

    - Voilà Le Pape, l'Ancien, notre agent de renseignements et de tuyaux crevés associès s'était infiltré dans le CC Audax Club Parisien depuis près d'un an. Dans le cadre du suivi longitudinal, le toubib JABUSE lui avait demandé de revenir l'année suivante avec ses urines. Ni une ni deux, comme demandé l'ancien revient donc un an plus tard au labo avec ses urines de l'année. Vu qu'il pisse dru, le tonneau était un peu gros, mais le compte y était.

    Et qu'est ce qu'il apprend dans les couloirs du labo : qu'ils se sont chopés l'Ebola sur leurs bécanes et qu'ils l'ont collé à l'humanité.

    - Ahh, les bécanes de l'Audax Club parisien serviraient donc à propager l'Ebola de Paris à Brest et de Brest à Paris, c'est terrible ! Je dois voir ça de plus près

     

    17 h

    retour à la maison, je me connecte à Gouglou

    Ebola = banal virus informatique parfaitement identifié.

    L'Ancien, bricoleur de pièces jointes a été abusé,

    les bécanes qui ont attrapé ce virus sont en fait des ordinateurs du centre de suivi du docteur JABUSE, médecin sportif de l'Audax Parisien

    Et l'Humanité contaminée, c'était la rédaction du journal du même nom, via un mail scabreux transmis par le Dom à un pote de la Cégète.

     

    Vache, j'ai bien bossé, c'est pile poil l'heure du Saint Cassette, faut que j'y vas

     
    19 h30

    -  Général' Bol, j'ai trouvé le pourquoi du comment de l'Ebola !

    Te fais pas de mauvais sang, le virus était informatique.

    L'Humanité est sauvée, c'est la fête

    T'oublies pas mes cent patates

    - Une fois de plus t'as été royal, Le Pape

     

    Il est bientôt 20 heures, le monde est en paix, quelques petits conflits larvés mis à part... c'est l'heure du repas

     

    Le Pape


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