• On dit des phrases,
    On dit des mots,
    On en dit trop ou pas assez.

    Je me suis exprimée à l'oral et à l'écrit,
    J'ai dit des mots qui m'ont perdue.
    Des mots que tu n'as pas entendus.

    On dit des phrases,
    On dit des mots,
    On en dit trop ou pas assez.

    Ces mots contenus en moi qui s'échappaient parfois
    Dans les méandres de tes jours et de mes nuits,
    Ces mots que tu ne comprennais pas et qui me laissent là...
    Sans mots dire, sans te maudire...


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  • Elle n'a pas appelée. Elle qui appelle son fils huit fois par jour (c'est une moyenne) n'a appelé, ni lui, ni moi.
    Que fait-elle?
    Savoure-t-elle sa revanche, sa joie, sa jouissance en silence?
    Le fait de me poser des question la concernant, fait-il de moi, une femme attentionnée, une femme qui s'en fait?
    Une femme envahie par la contrariété, cela ne fait aucun doute.
    Il (son fils, l'homme que j'ai épousé, que j'ai aimé) ne me parle plus, ne me regarde plus, c'est tout juste s'il est capable de pitié, vis à vis de moi...
    Que faire?
    Partir et tout laisser tomber?
    Conquérir un nouveau monde qui ne me donne pas envie et dont j'en crève intérieurement?
    Je vis, je survis...

    Je sombre dans un sommeil noir de haine en repassant le film de ma vie qui n'est que naufrage et ravage.
    Ton cri dans ma vie s'éteint avec la poussière...
    Avec toi.

    J'ai le mal de moi sans toi.
    Tu voulais partir, hisser la grand voile, t'enfuir loin vers les étoiles, il fallait me le dire et ne laisser personne s'interposer entre toi, moi et ta décision.
    Je reste là, avec mon mal de toi.
    Désespoir en espoir, je chasse les regards des inconnus que j'aurais pu aimer et vite oublier.
    Je garde en moi ton regard posé sur moi, ton regard envolé qui a chaviré.
    Je chavire aussi, au fil de l'eau, magie d'un instant sans un mot, sans rien, sans rien...
    Le vent te guide, le vent t'emporte,
    Je reste là, à rêver,

    En espérant que la mer, ta mère, te ramènera à moi...




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  • Elle, qui, depuis le début de notre relation avec son fils m'en fait voir de toutes les couleurs. Elle qui se mêle de ma maison, des mes affaires, de mes problèmes, de mon couple et même de mon boulot, commence vraiment à me les rompre à un point qui en devient sans retour ! J'en ai marre ! Je crie ma haine, je crie mon désespoir et elle appuie dessus parce que ça lui fait plaisir ! Ca lui fait plaisir de voir que son fils prend sa défense, ça lui fait plaisir de se voir briser un couple ! Elle m'emmerde ! Elle m'emmerde tellement ! Que je suis capable de lui rendre son fils dans le seul but d'avoir la paix ! Je déteste les belles mères, ces femmes aigries par l'amour de leurs fils envolé et volé par le cœur d'une autre ! Je déteste ma belle mère, je la déteste par-dessus tout et ma haine ne fait que s'accroître vis-à-vis d'elle. Je la haie ! Il fallait que je crache toute la haine que j'ai en moi... C'est chose faite !


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  • Tout le monde pourrait écrire un roman sur la connerie humaine.

    Tout le monde, puisque nous y sommes tous confrontés partout où nous mettons les pieds : sur la route, au volant de notre voiture par exemple, il y a toujours un con ou deux pour brûler un feu, doubler à droite, klaxonner, râler ou même nous montrer son doigt préféré...

    Au supermarché, et très souvent à la caisse, là encore, nous en avons quelques-uns qui se précipitent pour nous dépasser, en nous bousculant, sans même daigner nous regarder.

    Pendant la période des soldes ou celle des fêtes de fin d'année, nous retrouvons les « mêmes personnes », pour ne pas dire les mêmes cons, qui se ruent devant nous pour atteindre plus rapidement l'article que nous convoitions, au risque de nous rouler dessus avec leur Caddie, sans même penser à s'excuser...

    Au cinéma, c'est pareil ! Nous en avons toujours un qui laisse sonner son téléphone : il vient de changer de sonnerie, forcément, tout le monde a droit d'en profiter ! Puis il raconte sa vie. Autant dire qu'il la raconte à la salle entière.

    Au restaurant, c'est la même chose, dans le métro je n'en parle même pas et chez nous...

    Les cons sont capables de prendre l'initiative de venir sonner à la maison un dimanche après midi car ils s'ennuient chez eux. De nous envahir avec leurs rabâchages, leurs manies, leur rengaine apprise par coeur et leur vie, souvent débile et débridée, qui ne regarde qu'eux et qui nous énerve par-dessus tout !
    Alors que nous, pauvre de nous, nous nous en passerions bien, alors que nous, nous n'en avons rien à faire, mais aussi, et surtout, parce que nous, nous n'avions rien demandé... comme sur la route, comme au supermarché, comme dans le métro...

    Nous ne sommes tranquilles nulle pars, croyez-moi. Et, par respect pour la personne que nous avons en face de nous, qui peut-être un ami, un cousin, le nouveau compagnon d'une amie, un client ou même, sa belle-mère... nous subissons, nous encaissons, nous approuvons, nous arrivons même à faire semblant de rire... par pure politesse...

    Mais au fond, qu'est-ce qu'ils nous font chier !

    En quelques termes, et en tous lieux, la connerie pourrait être résumée par cela : Sottise, bêtise, imbécillité, absurdité, idiotie, ineptie, stupidité, débilité...

    Et ceux qui la pratiquent, aussi bien au féminin qu'au masculin, par ceci : con, conne, bête, niais, niaise, abruti, crétin, crétine, débile...
    Et j'en passe, et des meilleures, imaginez ! Je ne suis pas née de la dernière pluie !

    De façon synthétisée, je dirais que certains de mes con-génaires dépassent les limites du bon entendement, du respect - Ça veut dire quoi ? - du savoir-vivre et des bonnes mœurs !
    En effet, qu'en est-il de tous ces maux à notre époque ? Aboiements ? Vagissements ? Beuglements ? Arrogance ? Obscénité ? Grossièreté ? Mépris ?

    Et la palme de tous ces mots revient très certainement, avec les compliments du jury que nous sommes, nous, professionnels de la connerie, à notre cher voisin!

    Pourquoi lui et pas un autre?

    Parce que nous sommes sommes tous le voisin de quelqu'un...

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  • Le rideau de nuit noir s'abattit sur la ville si brutalement que je n'eus le temps de m'apercevoir qu'il était déjà très tard.

    Marchant d'un pas mal assuré au milieu de la ruelle plongée dans la plus totale obscurité, je jetai un rapide coup d'œil par-dessus mon épaule.

    En effet, je sentais comme une présence derrière de moi, comme un souffle chaud dans mon cou.
    A mon grand soulagement, il n'y avait rien. Absolument rien qui puisse avoir la forme ou l'apparence d'un être humain.

    Je continuai mon chemin en accélérant toutefois la foulée car une peur inqualifiable, mais bien présente, s'empara de mon corps tout entier.

    Je n'eus à peine le temps de frissonner ou de crier que je pouvais déjà sentir cette peur me prendre par la gorge et la broyer jusqu'à me faire entendre le son que produisait mon larynx en s'émiettant sous la pression.

    Cette peur qui me plaqua de toute sa force contre le mur, me fracassant le crâne.

    Cette peur qui, en plus de me chevaucher afin de m'ouvrir le ventre, m'en arracha le cœur...

    Mon cœur qu'elle morcela devant moi tel une feuille séchée. Mon corps qu'elle lamina et laissa pour mort, dans cette ruelle mal éclairée, comme pour m'avertir de ne plus jamais aimer...
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