• Il est utile d'avoir des amis gays pour dire du mal des hétéros.


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  • Mon pote au téléphone : qu'est-ce tu fais ?

    moi : je suis en short sur mon canapé.

    Lui : Bouge pas je t'encule !

    Moi : t'es où ?

    Lui : Dans la rue.


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  • A la fin de quinze jours de fêtes non stop (c'est pas de la blague), je me suis retrouvé à la gay pride party de Marseille, au Palais Des Sports.

    C'est la soirée où tout le monde a vu mon testicule gauche. Avec mon meilleur pote, on est évidemment complétement bourrés, et on se dit qu'une baston dans la mousse ça pourrait être drôle. Ce qui est moins drôle, c'est de finir la soirée trempé, alors on se désape. Au moment où on se retrouve en calbart tout le monde rigole. Y'a carrement une brochette de gouines pliées en quatre. Et putain, j'ai ma couille gauche qui pend, qui sort de mon Assiebum bleu. Mort de rire mes potes et moi. Je me démonte pas, je dis "désolé les filles" et je rentre Simone à la maison (celle de droite s'appelle Lydie, c'est les prénoms des deux seules filles que je me suis tapé dans ma vie).


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  • Je me noie.

    Maintenant que je l'ai écrit, ça claque comme une évidence. Depuis un an maintenant, j'ai perdu pied, c'est sûr, et je me noie. Depuis qu'il m'a dit on arrête tout, tu veux pas qu'on vive ensemble alors c'est pas la peine de continuer. Du coup je me suis barré à Barcelone pour oublier que c'était la première fois que je me faisait larguer, que ça faisait mal. Pour rien Barcelone, j'ai toujours mal. Enfin si, c'est beau Barcelone, et j'y suis allé avec Xav que j'adore.

    Faut que je me bouge. Je projète d'aller vivre à Lyon. En me disant que, tant qu'à se taper des cartons, je ferai mieux de me barrer à Amsterdam, à Bruxelles ou à New-York. Mais j'ai lu L.F Céline et je sais que ça sert à rien de partir, qu'en arrivant on retrouve toujours la même merde (soi-même). J'en suis pas encore là, aller voir ailleurs si le béton est plus gris. Non, j'en suis à : je me noie.

    Dans des litres et litres d'alcool, je me noie. A paris, je m'enterrais, sous des kilos de CC et d'X. Ca change (j'évolue). Quoique, j'ai toujours pas mal torché, jamais seul, pour faire la fête et j'ai toujours beaucoup fait la fête. Mais là, je sais pas si c'est l'été, ou la douleur, ou je sais pas quoi, de plus bosser, ça non, ça me fait du bien, mais je me défonçe grave la gueule depuis deux mois. Et j'ai des amis qui sont vraiment des amis, ils boivent autant (plus?) que moi.

    Il n'empêche, va bien falloir que je bouge. Même si je sais que, quand on se noie, la dernière chose à faire est de s'agiter. 


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  • Si j'étais resté à Paris, aujourd'hui je serai mort. C'est ce que je me suis dit en finissant la relecture du livre de Guillaume Dustan "Nicolas Pages". Dustan est mort en 2003. J'ai quitté Paris en 2000. La presse a dit que c'était une overdose médica(menteuse). Mouais, faut pas me prendre pour un con non plus. Dustan je le connaissais personnellement. Voilà le prix à payer de vivre sa vie à fond, d'emmerder les biens pensants et de rouler des mécaniques quand en réalité on est fragile, sans parler du défonçage de gueule permanent. Je sais ce que c'est, je l'ai fait. Je me dis quelquefois, dans mon bled paumé d'Ardèche, que, franchement, j'ai rien à foutre là, et c'est vrai, mais fallait bien lever le pied.

    Ce qui me fait drôle quand je lis Dustan, c'est que je me reconnais trop. Précisèment, c'est pas moi que je reconnais, mais ma vie. Dudus traînait dans les mêmes endroits que moi, le même Paris : Cox, QG, l'Arène, l'Enfer (dont il dit que c'était une boite de barges, moi je trouvais ça pas pire que ) Le Queen, La Dispatch, La scream (seule truc bien pondu par Guetta), Les Bains (qu'il adorait moi je détestais, trop bas de plafond et trop de cons). Je crois que je me défonçais moins quand même (plus de coke moins d'exta, moins nocif donc). On avait quelques connaissances en commun. Je connaissais les plus grandes drags queens parce-que mon coloc' Fred se tapait Dario, la reine des drags qui était un super pote de La Chose, Friedrich et Miss Sue. Je connaissais aussi quelques journalistes qu'il frequentait. A fond le guetto.

    Tout ça pour dire que la décision qui m'a plombé de regrets, et aussi celle qui m'a sauvé la vie : quitter Paris.

    Au prochain épisode : Villeurbanne.


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