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    La compagnie d'architecture [LOCAL A LOUER] ou LALCA

    Association crée en 2008, LALCA est un laboratoire de recherche théorique et expérimentale qui tente d’observer comment la ville se fabrique à l'encontre de ce(ux) qui - cause ou conséquence – l'effraie. C’est aussi un lieu de production d'histoires, d'images et d'expériences artistiques qui s'écrivent au fur et à mesure, dans les territoires où l'on s'inscrit et avec ceux dont on ne voudrait pas entendre la voix et qui sont restitués dans l'espace public. Comme le Marco Polo d'Italo Calvino, nous voulons voir, déchiffrer, capturer l'identité des villes invisibles à la ville officielle ; villes inconcevables, villes fantasmées, villes réelles pourtant.

     

    La ville s’est toujours construite contre ses potentiels ennemis. Elle a d’abord érigé des fortifications contre l’étranger, puis du haut de ses murs d'enceinte, elle a tourné ses canons contre l'ouvrier. Aujourd’hui, fortifications et canons se sont mus en système d’empêchement et de contrôle. Plus encore, infiltrés à l’intérieur même des mots et du langage courant, ils deviennent pensés urbaines. Si bien que la ville s'érige bien souvent contre le pauvre, ouvrier ou étranger.

     

    D'autres villes, rêvées ou réelles portent en elles un autre, un à côté, un à-venir, une possibilité de faire poli(s)tique. De la smala d'Abd-el-Kader à la cité de nulle part de Thomas More, des îlots de pauvreté de Yona Friedman aux villes invisibles d'Italo Calvino, certaines villes ouvrent un éventail des possibles, ne se substituant pas au réel, elles s'introduisent dans le mouvement même de l'histoire.

     

    Ainsi depuis 2008, Lalca tente de proposer des alternatives à la ville contemporaine, en mettant en place des projets sur et dans l'espace public. Ces différents projets s'inscrivent dans une réflexion sur l'habiter questionnant nécessairement l'histoire de nos sociétés contemporaines, la place des étrangers dans la ville, l'inéluctable mobilité lié à la précarité du travail et de façon plus poétique, la place des mots et de la connaissance, tout autant que la place des hommes.

     

    localalouer.cie@gmail.com

     


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    Bande oubliée, des pignons comme l'histoire des constructions ouvrières , aire ciselée par le vent avec : s'il neige c'est beige , s'il pleut c'est mort et l'herbe se délave. Habiter là dans une architecture à contenir les corps, qui donne fausses habitudes et inquiètude comme l'idée de vivre en une cabane faite de ses propres mains sans pouvoir d'éloquence sur son principe constructif: l'abri sur un ton suspensif. Profiter de l'étroite parcelle pour donner à voir comme au poker le "pour voir" par une circulation dans la longueur et y créer du coup une troisième façade. Façade suspendue qui reprend le principe constructif par trous de boulin ( voir rubrique Cirk dans TensionPublique ) invitant aux rêves d'alunir de matières sans pesanteurs.


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