• Mise à jour

    Après l'avoir faite jouir et lui avoir donné rendez vous, il est un peu déconcerté et lui trouve un nom de soumise, mais coccinelle est ce un nom de soumise ?


    Je raccroche après lui avoir donné le rendez-vous, je regarde bêtement mon téléphone portable, j'ai pas rêvé, je lui ai donné rencart le lendemain à l'hôtel. Je repense à la femme que j'ai faite jouir sous une impulsion subite lors de la visite de ce salon.

    Je la revois, somptueuse, plantureuse, largement épanouie dans ses formes, elle a largement dépassé le stade de la femme Rubens. Et c'est cette femme est la avec qui j'ai rendez-vous demain soir. Mais elle ne va même pas passer dans la porte de l'hôtel !

    Je ferme les yeux un instant, nue, je lui ai demandé de venir nue sous son manteau, mais je suis un goujat mal léché. Une femme comme elle doit se vêtir de lainage, de vêtement ample, surement d'un petit manteau moulant en étant nue dessous qui plus est. Je suis vraiment trop con et je manque complétement de savoir vivre. Dans les jeux de soumissions, l'humiliation n'est pour moi qu'un moyen, elle est presque factice en tout les cas elle ne doit pas servir à être irrespectueux ou grossier. On peut injurier une femme amplement sans être malsain ou grossier et là je pense l'avoir été.

    Je marche pensivement dans la rue pensant à ce rendez-vous, elle ne viendra pas c'est sur, en tous les cas à sa place je ne viendrais pas. Si j'étais une femme je ne viendrais pas à une rencontre de soumission sans être sur que l'homme avec que je dois voir me respecte. Et là ... j'ai bien peur qu'elle ne puisse en être sur.

    Mais qu'importe, une fois les choses faites, il faut les assumer, ou du moins être suffisamment gentleman pour attendre une demi heure au lieu de l'entrevue et être sur qu'elle ne vienne pas. Puis après cette attente de rigueur, aller boire un bon alcool dans une brasserie de mon choix. Ce n'était pas très glorieux mais c'est tout ce que je pouvais faire. Comme a dit quelqu'un de connu, il faut boire la chatte jusqu'à la lie.

    Le lendemain je suis à ,20h devant l'hôtel des trois pervenches, commençant ma demi heure de rigueur. Au bout d'un quart d'heure je commence à passer mentalement en revue les brasseries que je connais quand je vois au bout de la rue une personne venant vers l'hôtel, oscillant, balançant un corps imposant sur ses jambes. Aurait-elle une sœur jumelle, ou la ville contiendrait elle un nombre important d'obèse peut-être. Je regarde plus attentivement, attend, avec le temps elle s'approche pour s'arrêter juste devant moi occupant tout mon espace visuel. Je ne peux pas faire comme si elle n''était pas là, ce n'est clairement pas une coccinelle.

    Un moment je peste, non mais c'est qui cette pétasse qui vient comme ça à une invitation grossière, elle est bête ou quoi, ou alors elle n'est jamais invitée, oui ca doit être cela. Je lève la tête pour lui dire de renter chez elle, que j'ai mieux à faire que de la baiser et que mon cognac attend quelque part sur un comptoir. Et puis en me regardant avec des yeux sérieux, je l'entendis me dire avec sa si douce voix :
    « Bonjour monsieur, je vous prie de m'excuser d'être en retard »

    Avec un naturel déconcertant, elle regarde vers le bas attendant ma réponse. Comme lors du salon, je reste interloqué, fasciné presque par son ton doux, poli, déférent, elle semble avoir naturellement une attitude d'adoubement, naturellement elle se place comme une personne attendant les décisions d'un plus puissant qu'elle. Il y a tant de façons d'être soumise, qui vont du simple jeu libertin à des tortures masochistes, en passant par une domination sèche sans aucune caresse ni rapport sexuel. Elle intrinsèquement, elle a fait le choix d'être sous la coupe d'un autre, sans rien demandé, sans rien exigé, attendant juste qu'il satisfasse ses désirs.

    Je regarde son visage avec ses yeux baissés attendant patiemment que j'indique la suite des opérations, son attitude ne dénote aucune nervosité, aucun agacement, elle attend juste que je décide. Peut-être trouverait elle normale d'attendre ainsi une heure si tel était mon bon vouloir. Mais comment avait-elle réalisé cela ? J'étais venu pour ne pas la voir, juste par principe et me voilà la regardant avec attention, tendresse, cherchant comment l'entendre à nouveau. Décidément c'était une charmante coccinelle pachydermique. Coccinelle serait-ce un bon nom de soumise ? Je réglérai cette question plus tard, nous n'allions pas resté plus longtemps sur le trottoir.

    Je lui tapota la joue :
    « Pour une première fois, ce n'est pas embêtant, suis moi »

    Je me retourna pour entrer dans l'hôtel, je savais qu'elle me suivrait. Normalement, je prends la chambre avant pour ne pas avoir à effectuer les formalités de « check in » mon amie poireautant debout dans l'accueil. Les femmes mariées surtout ne supportent pas ce moment. Mais là, convaincu qu'elle ne viendrait pas, je n'avais rien préparé et je du passer au bureau de l'hôtel. L'employé effectua la procédure d'entrée en ne quittant pas des yeux ma coccinelle, plus il la regardait plus son sourire s'agrandissait. Je me retins de lui foutre mon poing sur la gueule : « et celui la tu l'as vu aussi ? » Mais un maitre n'est il pas d'abord maitre de lui ?

    Possédant enfin la clé de qui sera dans une minute notre espace intime, je me tourne vers elle, lui montre l'escalier :
    « Passe devant »

    Derrière elle, la regardant monter, je me surprends à regarder son somptueux postérieur, à guetter ses oscillations, à être à l'affut de l'apparition des ces mollets sous son manteau. Ah oui le manteau, elle doit être nue dessous, c'était un ordre, son premier. Je devais être vraiment troublé pour ne pas avoir pensé plutôt à vérifier son obéissance.

    Enfin nous arrivâmes devant la porte, retrouvant enfin mes réflexes, je claquais des doigts :
    « c'est ici pour toi »

    J'ouvris la porte :
    « Entre »

    Je la suivis et sans la regarder :
    « dos au mur, ouvre ton manteau »

    Et enfin je vis.


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  • Mise à jour

    Après son plaisir sous l'estrade, elle hésite et appelle l'homme qui lui a donné un plaisir inattendu.


    Ce Monsieur est parti aussi rapidement qu’il est venu ; d’une bien étrange façon. Tel un fantôme qui serait venu me hanter le temps d’un plaisir. Bien agréable spectre s’il en est, mais bien trop vite enfui à mon goût.

    Voyons, que m’a-t-il dit en s’en allant ? de l’appeler ! Heureusement que cette apparition très sûre de Lui a pensé à inscrire pour que je le trouve aisément ce numéro qui me permettra de le joindre si l’envie m’en reprend. Mais qu’a-t-il dit déjà à ce sujet, j’ai cru entendre une recommandation quant au temps qui m’était imparti pour entrer à nouveau dans son univers.

    En tout cas, c’est maintenant le temps de penser à moi, sous peine de ne pouvoir sortir d’ici et de rester coincée dans cette position bien agréable, mais qui ne le restera pas longtemps. L’instrument du plaisir est tombé seul, pourvu que je ne sois pas obligée de choir moi aussi pour me sortir de là. Je me sens déjà très engourdie.

    Cet instant fut si étrange que je suis bien incapable de le quantifier, depuis quand suis-je ainsi déposée sur ces barres. Courage Cali assume tes décisions, il te faut maintenant te relever. Voyons, les bras d’abord, doucement … je me suis tellement cramponnée pendant mon escalade en vue d’atteindre de délicieuses hauteurs ; mon corps fait plus pour la passivité que pour satisfaire mes envies de femme ne peut que se venger.

    Ça fait mal, mais l’instant passé avec cet étrange inconnu en valait la peine. Sortons d’ici maintenant, il y a encore beaucoup de choses à voir et peut-être d’autres rencontres qui sait. Ah la la, cet endroit était décidément bien plus pratique pour l’excitation de l’esprit que sur le coté pratique.

    Tiens donc, ne dirait-on pas que cette jolie brune se doute de ce qu’il vient de se passer ici. Elle était déjà assise là avant que l’on y pénètre. Quel regard. Elle doit se demander ce que ce bel étranger a bien pu faire avec une femme telle que moi. Je vais juste lui sourire et la laisser à ses pensées, cela ne changera pas mon apparence physique si je lui fais part de ce que je pense d’elle moi aussi.

    Je me demande ce que pourrait bien me concocter d’aussi agréable celui qui vient de me laisser de manière aussi bizarre, son numéro de gsm sur le bras ? mon imagination va me tourmenter si je ne le rappelle pas. J’en ai fortement envie mais en trouverais-je le courage ? il a vu peu de choses de moi dans cette noirceur, quand il me verra entièrement nue, sera-t-il toujours de même humeur à mon égard.

    La belle entrouvrit le sachet où se trouvait à nouveau l’objet qui venait de lui être offert. Elle en sentait encore les effets tout au fond d’elle. Ce serait pourtant idiot de renoncer au plaisir qu’Il pouvait lui apporter par faute d’une gêne tout à fait idiote, c’est bien elle qu’Il avait poursuivit entre les allées de cet endroit sentant bon les sens en excitation de tous ses visiteurs.

    Elle ouvre son sac et prend note du numéro représentant ses espoirs de bons moments avant qu’il ne s’efface de sa peau encore toute en sueur suite à ses ébats très « torrides ». Les jeunes femmes qui s’exhibent sur cette estrade ne peuvent guère se douter qu’une autre forme de représentation venait d’avoir lieu sous leurs pieds.

    Elle relève la tête pour regarder autour d’elle tous ceux qui se promènent. Comme elle s’y attendait, beaucoup la regarde. Certains ne se cachent pas pour lui faire entendre ou comprendre qu’elle fait tache dans ce palais des sens.

    Peu importe, ils ne savent pas pourquoi elle a quelques difficultés à marcher. Ces ignorants doivent penser que c’est sa surcharge de poids qui la fait marcher comme un cowboy qui vient de descendre d’une longue journée à cheval. Quel beau cheval se dit-elle ! en tout cas, il me convient à moi.

    Elle sort son téléphone portable de son sac et forme le numéro. Encore un peu d’hésitation au moment d’appuyer sur la touche pour l’appeler. Elle préfère le mettre tout simplement dans la mémoire de l’appareil.

    Petit passage aux toilettes, il faut remettre un peu d’ordre dans ses vêtements et de propreté à son intimité qui va bientôt la faire ressembler au petit poucet, avec la belle différence que ce ne sera pas des cailloux qu’elle sèmera. Mais le résultat très humide et dénonciateur du plaisir ressentit dans l’étrange endroit où elle s’était laissée entrainer.

    Sortie de là, ayant rétabli ses rondeurs pour mieux les dissimuler sous ses vêtements, elle accélère le pas pour retrouver la sortie et la fraicheur de l’air extérieur. Avec pour excuses qu’elle se donne à elle-même l’envie de fumer.

    Quelques pas vers le parking, la demoiselle cherche du regard sa voiture qu’elle ne sait plus trop où elle l’a laissée. Sa main fouille dans ses poches, à la recherche du paquet de cigarettes, mais c’est le gsm qui en ressort.
     
    Allo lui dit-il !
    Monsieur, je sollicite l’honneur de Vous revoir.
    Demain 20h devant l’hôtel des trois pervenches – nue sous ton imperméable !
    Bien Monsieur.


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  • Mise à jour

    Voila le début d'une histoire, peut-être évoluera-t-elle et deviendra-t-elle un thème à part entière, nous verrons

    Cette histoire explore un thème peu traité, une relation sm avec une soumise hors norme, une femme que la société regarde comme une invalide, une femme de poids hors norme. Mais que compte-t-il à part les vices et désirs ?


    Je flânais dans les allées du salon, passant de stand en stand, regardant les étalages, les invitations à toutes sortes de soirées, toutes s'annonçant la plus lubrique du moment. Je contemplais ces hôtesses qui avaient au moins toutes trois points en commun : elles étaient superbes sexuellement parlant, elles avaient toutes des poitrines à faire douter de leur naturel et toutes semblaient ne pas savoir lire les étiquettes des vêtements. Leurs maillots étaient définitivement trop petit, à faire penser que ces charmantes femmes étaient toutes atteintes d'une myopie aiguë.

    L'étalage des myriades de sexe toys auraient pâlir d'envie n'importe quel dépôt de sexe shop, mais de ce point de vue là, j'étais un peu blasé. Il y avait certes quelques gadgets un peu moins classiques comme ce fauteuil avec un god vibrant, permettant d'attacher madame sur un gode et de la regarder jouir à loisir en sirotant un cocktail, ou bien des bijoux intimes réellement beau comme ces bagues à tétons dorées, ciselées. Suivant le dessin, il fallait tirer le téton dans une petite pompe, puis pincer le téton à la base pour poser la bague, je ne savais pas si le port était douloureux mais le résultat beau et esthètique maintenant le téton dressé comme dans une perpétuelle excitation. La notice précisait que certaines femmes pouvaient porter ces bagues au clitoris (sic). Mais mis à part ces quelques originalités, le reste était très classique, je m'étais déjà fait cette remarque après avoir visité plus d'une dizaine de sexe shops à la recherche d'un plug peu commun. J'avais été déçu : les boutiques avaient toutes le même modèle, la mondialisation uniformisante aurait elle déjà fait son œuvre dans l'érotisme ?

    Un élément nouveau était par contre la foule présente à ce salon de l'érotisme, certes qu'il y eu un salon de l'érotisme était en soi une chose nouvelle, mais un tel salon n'était plus un événement. Il y avait là une foule, et une foule diverse, aussi bien des couples dans les 25-30a cherchant des piments à leurs jeux, des couples plus âgés cherchant de la nouveauté dans ce qui était peut être pour eux devenu une monotonie. Je pouvaient voir des femmes presque mures regardant avec des sourires gourmands les hommes « exposés » sur les estrades. Ces femmes qui avait vu passé des changement radicaux dans la façon de vivre sa sexualité profitaient avec jouissance des mœurs plus ouverts que ceux de leur jeunesse où la masturbation était un péché. Cette pensé me fit sourire, qu'elle bêtise que de condamner un quelconque jeux sexuel, même si dans les jeux de domination, le sentiment de honte est un moteur puissant d'excitation, et pour qu'il y ait de la honte, il faut qu'il y ait des interdits moraux. Si tout est normal il ne peut y avoir de honte dans une pratique quelle qu'elle soit.

    Il y avait aussi de jeunes personnes, filles ou garçons regardant avec gène et malice ce qui leur semblait le comble de la coquinerie ou du vice, elles se repéraient facilement à leur gloussement et ils se repéraient facilement à leur air faussement désabusé. Décidément les filles et les garçons ne changeaient pas tant que cela. Les jupes étaient plus courtes, et le libertinage plus libre, mais il y avait encore des fondamentaux.

    Je me poursuivait ma promenade de badaud, en réfléchissant que dans la locution « relations sm », les deux mots étaient aussi important, ce qui rend les jeux excitants, jouissifs, c'est qu'ils sont certes sm mais qu'ils ont lieu dans une relation. C'est le lien entre le maitre et la soumise qui décuple la jouissance. Ce qui est excitant pour une femme c'est de se conduire en salope soumise conduite par une homme, et se conduire en salope toute seule en allant en club ou devant son pc apporte beaucoup moins de plaisir.

    C'est à cet instant de mes réflexions que je la vis, certes on voyait de tout à ce salon mais là elle était hors norme. Elle avait comment dire un volume hors norme, mais vraiment hors norme. D'ailleurs les visiteurs passaient à coté d'elle en le regardant ironiquement. Pourtant, elle examinait avec attention et connaissance les jeux sexuels qu'elle touchait, parcourait avec un brun de nostalgie les tenues érotiques étalées sous ces yeux et surtout elle parlait avec assurance mais grande déférence aux hommes auxquels elle demandait des renseignements sur leur matériel, celui en plastique sur les stand ...

    Je passais près d'elle, et sa façon de dire « Merci monsieur », tout en douceur, politesse et en baissant presque les yeux me subjugua. Cette femme nue à genoux, exposant ses mamelles plus que généreuse disant le même « Merci monsieur » redresserait surement le plus coupé des eunuques. Le salon reprenait de son intérêt par cette rencontre de poids, il me restait une décision à prendre, comment l'aborder ? Par un classique « je vous offre un verre ? » suivi un peu plus tard par un « je vous raccompagne ? », ca semblait incongru dans un salon de l'érotisme, le lieu permettait-il un « je veux vous baiser maintenant, suivez mois », non trop rapide et rien ne disait encore qu'elle aimait les ordres, son merci n'était qu'un indice.

    Je la vit reposer un god fist avec déception après avoir vu l'étiquette, l'occasion se tentait, j'achetais rapidement l'objet, ne cherchait pas à le faire emballer, mais demandait un sac plastique, le mis dedans et rattrapa ma désormais déesse callypige. J'arrivais près d'elle et osait un « Madame le gode que vous désirez est dedans », cette presque référence était incongru par le lieu et par la personne à qui je le disais qui avait tout sauf le physique gracile du petit prince, mais qu'importe l'important devenait sa réponse et non plus ce que j'avais dit.

    Elle me regarda avec étonnement, regarda autour d'elle, non cela n'avait pas l'air d'un gag ou d'une caméra cachée, elle ouvrit le sac et vit le gode long en forme de main qu'elle n'avait pas pu acheter. Un ensemble de possibles s'ouvrait à elle et j'attendais lequel elle allait choisir. Je la vis rosir et j'entendis, cette fois-ci, à ma destination, son charmant « merci monsieur ». Je la regardais avec attention attendant une suite logique, mais elle se tut. Dans ce jeu qu'est une rencontre de séduction, la balle me revenait, restait à savoir quoi en faire.

    Le plus simple est justement de faire le plus simple, je lui pris donc le poignet, jetait juste un « suis moi » et je marchais rapidement à la recherche d'un petit coin, du petit coin en fait. J'arrivais enfin au coin des besoins pressant, le mien en était un justement, au vu des couples h/f, h/h ou f/f sortant des toilettes, la « dame pipi » du lieu exerçait une certaine tolérance sur l'usage des locaux, salon de l'érotisme oblige. Je jetais un coup d'œil à l'intérieur, et regardais ma compagne, ca ne rentrerait pas, du moins pas à deux. Un couple de jeunes femmes fluette sortirent toutes souriantes d'une cabine, oui les lieux étaient faits pour ce calibre de goélettes mais pas pour le somptueux paquebot dont je tenais le poignet. Elle du comprendre mon dilemme, tourna la tête vers une estrade sur laquelle une danseuse faisait une exhibition de plus, nous étions derrière cette estrade surélevée, et nous pouvions en écartant les protections plastiques nous glisser dessous. L'avantage de la proposition était la place sous l'estrade qui ne manquerait pas et le bruit de la musique qui couvrirait tous les nôtres, et comme les toilettes étaient devenus le lieu normal des ébats, aller sous l'estrade avait un côté déviant, et donc plaisant.

    Je la tirais vers l'estrade, ecartait un pan de tissus, et avançait rapidement, nous nous trouvâmes dans une forte pénombre, le martellement des talons de la danseuse sur l'estrade jouant des castagnettes dans nos oreilles. Nous étions dans l'enchevêtrement classiques des barres métalliques d'un échafaudage, les possibilités de position se simplifiaient : je lui mis la main sur le coup, la poussait contre une barre verticale, elle écarta presque naturellement les cuisses je ne n'eus qu'à remonter sa robe pour sentir sa chair sous ma main. Avec n'importe qu'elle autre, ce geste aurait suffit à me faire sentir des lèvres, un sexe, un vagin, mais avec elle il me fallut insérer ma main, fouiller, faire ramper mes doigts dans un mouvement d'approche; presque un préliminaire pour qu'une humidité m'annonce la proximité de l'endroit recherché et qu'enfin mes doigts effleure la chaire délicate, humide, molle des lèvres s'ouvrant. Sous ma main son cou battait et aucun mot ne sortait de sa bouche, il fallait donc continuer : je sortis le gode du sac, puis de l'emballage, murmurais « écarte bien les cuisses ma », je ne terminais pas ma phrase hésitant encore à la traiter en soumise de pleins droits. Murmurer était idiot d'ailleurs, le trépignement au dessus de nos têtes me permettait de crier à pleins poumons.

    Je la sentis descendre un peu sur ses genoux, les écartant largement, la question de son assentiment ou de son désir ne se posait plus, je rendais accessible son antre et mis la main tendue du gode fist contre ses lèvres. Exécutant des mouvements de rotation j'introduis lentement l'engin dans son trou entendant les bruits de succion caractéristiques des femelles excitées. Une fois l'appareil introduit, il ne restait plus qu'à le pousser, fort, profond pour la remplir complètement, pour satisfaire son désir de dilatation. La facilité de cette étape m'indiqua que la donzelle n'était pas à son coup d'essai et que le fist était probablement une pratique délicieuse pour elle.

    Sans parler, que dire lorsque aucun mot n'a été dit au préalable et que dire lorsque tout l'espace sonore est emplit par une sorte de crépitement de mitrailleuse, j'actionnais le gode, prenant soin de le pousser profondément, le sortant presque complétement pour l'enfoncer à nouveau le plus possible. La respiration de l'inconnue, la sensation de sa sueur glissant le long de son cou m'appris que mes mouvements prenaient effet, j'accélérais alors le rythme me calant par réflexe sur le rythme de la musique au dessus de nos têtes. La sueur fut bientôt accompagnée de gémissement, de petit cris, je pouvais dire sans préjuger de rien « aller laisse toi aller, crie pour jouir, fais moi ce plaisir », la danse au dessus de nos têtes étaient maintenant accompagnée par la danse du bassin et par les cris de la femme jouissant devant moi. Le dessous de l'estrade fut petit à petit envahie d'une odeur de mouille et de chaleur, et le cou de la dame se détendit sous ma paume : elle avait jouit.

    Je voulu jouer le jeux jusqu'au bout, la laissait avec le gode en elle, sortit un feutre de ma poche, écrivit dans le noire mon numéro de téléphone sur un biceps et dit juste « maintenant tu as ma marque jusqu'à ce que tu l'effaces, si tu veux jouer encore à ce genre de jeux et réaliser ce que je te dirais, téléphone moi avant demain 23h ».

    Pour conclure, car il faut bien conclure je l'embrassais longuement, prenant le temps de sentir sa bouche bouger sous la mienne, j'imprimais mon baiser jusqu'à ce que je sente le moment où ses lèvres bougeaient au rythme des miennes, où sa langue n'avait plus comme mouvement que celui imposé par la mienne : elle avait accepté mon emprise.


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