• A

    Anodisation (oxydation anodique)

    Procédé électrolytique dans lequel la couche superficielle du métal placé en anode est transformée en une couche d'oxydes ayant des propriétés protectrices décoratives ou fonctionnelles.
    Cette couche est aussi appelée : couche de conversion

    Alteration de surface

    Apparition dans le temps de taches et de défaut d'aspect sur des surfaces traités ou revêtues.

    Alésage

    Désigne, dune manière générale, un contenant cylindrique ou conique précis.

    Avivage

    Terme désignant une opération de finition mécanique par léger polissage final au disque pour obtenir un aspect brillant.

    Arbre

    Désigne, d'une manière générale, un contenu cylindrique ou conique précis

     


  • B

    Boutonnière

    voir " trou oblong"
    usinage d'un trou de forme oblongue (forme de clavette)

    Bleuissage

    Formation d'un film bleu très mince d'oxydes sur l'acier, soit par chauffage à l'air, soit par immersion dans des solutions oxydantes concentrées.

    Brunissage

    Polissage des surfaces obtenu essentiellement par frottement et pression sans enlèvement de la couche superficielle.
    Voir Polissage.

    Brossage

    Terme désignant une opération de polissage mécanique au disque, pour obtenir un aspect satiné.

    Inox Brossé (Taille 110, 220, 240)

    Bossage

    Saillie prévue à dessein sur une pièce afin de limité la surface usinée et donc d'appui.

    Bufflage

    Terme désignant, une opération de polissage mécanique au disque à des vitesses bien déterminées, par passes successives à l'aide de grains d'abrasifs de plus en plus fins pour obtenir un aspect brillant.

    Brasage

    Fusion du métal d'apport, pénétration par capillarité entre les pièces à assembler préchauffées au fer à souder ou au petit chalumeau.
    Point de fusion nettement inférieur à celui du métal de base.
    Étain - Argent.
    Cadmium : sert à abaisser la température de fusion.

     


  • C

    Couple Galvanique

    On appelle couple galvanique, la différence de potentiel mesurée dans un électrolyte de référence, entre deux métaux susceptibles d'êtres assemblés.
    Plus ce couple est important (en mV), tout autre facteur étant par ailleurs constant, plus grande sera l'aptitude de l'assemblage à se corroder.

    ex :

    Couple Galvanique Platine Or Acier inox 18/8 Argent Nickel Arcap Cuivre Cupro Alu Laiton Bronze
    Valeurs exprimées en millivolts (mV)
    DESIGNATION
    A B C D E F G H J K
    Platine 0 130 250 350 430 450 570 600 650 770
    Or 130 0 110 220 300 320 440 470 520 640
    Acier inox 18/8 250 110 0 100 180 200 320 350 400 520
    Argent 350 220 100 0 80 100 220 250 300 420
    Nickel 430 300 180 80 0 20 140 170 220 340
    Arcap 450 320 200 100 20 0 120 150 200 320
    Cuivre 570 440 320 220 140 120 0 30 80 200
    Cupro Alu 600 470 350 250 170 150 30 0 50 170
    Laiton 650 520 400 300 220 200 80 50 0 120
    Bronze 770 640 520 420 340 320 200 170 120 0
    Etain 800 670 550 450 370 350 230 200 150 30

    Recommandé (couple ≤ 300 mV)
    Acier cadmié
    Acier inoxydable austénitique
    Acier cadmié
    Laiton nickelé
    Cuivre nickel zinc (Arcap)
    Acier cadmié   
    Cuivre nickel zinc (Arcap)
    Laiton nickelé
    Métaux cuivreux

     à prohiber (couple ≥ 300 mV)
    Laiton nickelé
    Métaux cuivreux
    Cuivre nickel zinc (Arcap)
    Laiton nickelé
    Cuivre nickel zinc (Arcap)
    Acier inoxydable austénitique
    Alliage léger
    Cuivre aluminium
    Acier cadmié
    Acier inoxydable austénitique

    Colmatage de la couche anodisée

    Opération qui par absorption, réaction chimique ou tout autre mécanisme, augmente la résistance d'une couche anodique aux taches et à la corrosion, augmente la tenue de la coloration de cette couche ou apporte d'autres propriétés désirées. En général, bouchage des pores par réaction chimique d'hydratation.

    Chromatation

    Formation d'une couche de conversion (anodisation) sur une surface métallique au moyen d'une solution de composé de chrome, appliqué, notament, aux surfaces de zinc, de cadmium, d'aluminium.

    Cémentation

    La cémentation est un traitement thermo-chimique qui consiste à ajouter du carbone en surface (sous forme de cément) sur un acier doux ou de cémentation pour permettre de le durcir superficiellement par la trempe.

    Grande dureté superficielle (HRc 65) Résistance à l'usure
    Grande résilience à coeur
    Ex: Vilebrequin, broche de machine outil, engrenage

    Choix des matière :
    Ils doivent contenir un faible % de Carbone ≤ 0,2 %
    XC10, XC12, XC18
    Les aciers de cémentation renferment une petite proportion de nickel (2% environ)
    16NC6, 18NCD6

    Mode opératoire:
    1 plonger la pièce en vase clos dans un milieu riche en carbone (cément solide, liquide ou gazeux)
    2 Chauffer autour de 950°C
    3 Maintenir en température; durée en Fonction de la profondeur souhaitée de la couche cementée et de la nature du cément.
    4 Après refroidissement lent et extraction des pièces, rechauffage au point AC3+50°C puis trempe.
    5 Revenu léger (180 à 200°C) appelée détente.

    PROCEDES:
    Solide : Les granulés sont tassés autour de la pièce.(Charbon de bois) » 0,1mm/h - Pièce unitaire
    Gazeux : Milieu Gazeux Enrichi de carbone.(Gaz Naturel)»  0,5mm/h - Grande Série
    Liquide : Sels liquides riches en carbone(Cyanure de sodium)» 0,4mm/h - Petite Série

    Crique

    Ce sont des ruptures partielles qui se produisent sous l'action d'efforts résultant d'inégalités de retrait.

    ex : on a observé des défauts de surface considérables (criques superficielles, bavure du matériau, défibrage du congé de roulement, exfoliation) le long du côté intérieur des morceaux de rail. les défauts transversaux ont pris naissance dans des criques superficielles (défauts de surface) du côté intérieur du rail. On n'a pas relevé de marques d'impact.

  • D

    Dépôt autocatalytique

    Déposition d'un revêtement métallique par une réduction chimique controlée qui est catalysée par le métal ou l'alliage déposer.

    Dépôt non-catalytique

    Dépôt d'un revêtement métallique par une réduction chimique contrôlée qui n'est pas catalysée par le métal ou l'alliage déposé. ( ≠ revêtement autocatalytique).

    Décarburation

    Diminution de la teneur en carbone d'un acier par chauffage prolongé à trempé.

    Dégazage

    Finition thermique comportant un maintien pendant une durée et à température suffisante pour permettre le dégagement de l'hydrogène inclus dans le métal sans modifier sa structure. Se fait notament après une opération de revêtement électrochimique ou après une opération de décapage.

     


  • E

    Elimination du revêtement

    1/ Procédé ou solution utilisés pour l'élimination d'un dépôt de son métal de base ou de sa sous-couche.
    2/ L'action correspondante.
    NOTE : Dans le langage courant, on emploie également des termes comme "dénickelage", etc.

    Essai de résislience

    C'est un essai destructif donc pratiqué sur éprouvette (entaillé en U ou en V) pour l'amorce de rupture, rompu instantanément sur une machine d'essai appelé

    La résilience est l'aptitude que possède un métal à résister aux efforts brusques et variables (chocs)

    Une masse P de poids connu tombe en chute libre d'une hauteur h afin de provoquer la rupture d'une éprouvette de dimensions normalisées

    Essai de traction

    Cet essai permet de déterminer la limite d'élasticité (Re), la résistance à la Rupture (Rm) ainsi que l'allongement à la rupture (A%)

    Principe : On soumet une éprouvette du métal à essayer et de dimensions normalisées (Section So _ Longueur Lo) aux efforts progressifs de Traction d'une machine spécial jusqu'à la rupture (essais destructifs)

    1/ On observe tout d'abord une période dite PERIODE DES ALLONGEMENTS ELASTIQUES. En effet, si l'on fait cesser l'effort de traction, l'éprouvette revient à sa longueur d'origine.

    2/ Si on augmente l'effort de traction, on observe une deuxième période dite PERIODE DES ALLONGEMENTS PERMANENTS. En effet, si l'on fait cesser l'effort de traction, l'éprouvette ne revient pas à sa Lo.

    Entre la première et la deuxième période se situe la limite élastique (Re) du métal, exactement à la fin de la première période.

    3/ Si on augmente encore l'effort au cours de la période des allongements permanents, à un certain moment la section de l'éprouvette diminue et l'allongement augmente rapidement,c'est la PERIODE DE STRICTION qui précède de peu la RUPTURE.

    Ecrouissage

    Travailler un métal ou un alliage (martellage).
    Action de battre un métal à froid pour lui donner une autre forme en dépassant sa limite élastique.






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