J'ai photographié mon rêve, image de mon moi errant dans un univers flou où, seul, je recherche des réponses à mes questions existencielles. Pas l'ombre d'un être humain, pas l'hombre d'un animal, juste des paysages reflètant mon inconscient, voyage fantastique dans un monde imaginaire, dans mon monde imaginaire...je me réveille...
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Comme un héros de film, je brise des cœurs innocent inconscient de leurs existences. Je recherche peut être quelqu'un qui est sans nul doute devant mes yeux depuis bien longtemps. Comme tout héros de film tout le monde croit ma vie basic et banale, après tout que ce qu'une personne normale ? Je vous pose la question. Je me demande bien à quoi doit ressembler cette même personne qui se dit normal car la normalité finalement, n'est t-elle pas la différence ? Je me bat contre moi même contre mes propre démons qui sont mes rêves. Savoir que les gens sont ainsi faits fait très mal. Mais qui sommes-nous ? Nous vivons dans le même monde ? Je crois juste que certaines personnes refuse d'être synonyme de pareil. Quitte à mourir un jour vivons heureux peux importe le temps qu'on n'y passe.
Pour une fois faites un vœux celui d'être heureux...
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Pécheresse
L'Enfer me ronge de l'intérieur
Je n'aurais pas dû
Je suis maintenant condamnée
A souffrir toute l'éternité
Mais je préfére pourrir en Enfer
Que de servir dieu
Etre maltraitée par mes démons
Que d'être asservie par des anges cupides
La peur de la vie
M'a jetée dans le trépas
Je ne peux plus être sauvée
Aucun pardon ne me sera accordé
J'ai commis une faute
C'est trop tard j'ai péché
Mon suicide m'a perdue
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Semblable
Poèmes d'émotions
Annonces des pleurs
Confusion monotone
Chaque fois la même histoire
Les mêmes mots et soucis
Un art non renouvellé
Auquel j'apporte des oeuvres toutes semblables
Sans originalité
La classe des grands auteurs est perdue
Honteuse je profane Baudelaire de mes écrits simplistes
Je clone la souffrance et la caricature
En voulant seulement m'exprimer par l'écriture
Inlassablement je continue
Vous êtes attirés par mes plaintes sordides
Relisant impassibles le moindre de mes mots
N'y trouvant que du déjà vu
Ne ressentant plus rien qui ne fut vécu
La noirceur et les vices imprègnent mon esprit
Paralysant mes gestes douloureux
Me forçant à marquer cette boite de Pandore
Manipulée tel un vulgaire pantin
Je ne m'arrêterai pas
Malgré mon absence de talent
Passionnée et mordue
Par cette art envoûtant
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Trouver la clé des songes, l'apaisement nécessaire à la résurrection. Reposer son âme. Ne plus penser à rien. Ecouter le silence. Sentir la fraîcheur du dehors, par la fenêtre entr'ouverte, venir nous caresser le visage. Se dire qu'au matin ce sera un jour tout autre, un jour tout neuf. Qu'on pourra profiter, saisir les quelques de parcelles de vie encore méritées. Se dire que ce sera bien. Que l'oubli aura fait son chemin et tracé notre nouvelle voix.
Et puis, se réveiller. Encore. Epuisée, défaite, déçue. De voir que le jour qui se lève est le même que celui d'hier. D'apercevoir les corps des fantômes tapis dans les recoins de la pièce. D'entendre leurs murmures qui, au fil des heures qu'ils égrènent, deviennent des cris, déchirant le silence et l'obscurité. Nous ramenant bien trop vite à leur piteuse réalité. Réaliser qu'on vit encore un peu. Que le soleil est là et que, pourtant, il ne brille pas plus qu'hier.
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